Cambon-et-Salvergues
Cambon-et-Salvergues [kɑ̃.bɔ̃ e sal.vɛʁ.ɡə] est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie. Située au cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune a la particularité d'avoir le point culminant du département de l'Hérault (1 152 m) au sommet de l'Espinouse[1].
Cambon-et-Salvergues | |
L'église Saint-Pierre de Salvergues. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc |
Maire Mandat |
Marie Casares 2020-2026 |
Code postal | 34330 |
Code commune | 34046 |
Démographie | |
Gentilé | Cambonais |
Population municipale |
50 hab. (2020 ) |
Densité | 0,99 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 37′ 08″ nord, 2° 51′ 33″ est |
Altitude | 1 000 m Min. 511 m Max. 1 152 m |
Superficie | 50,39 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Pons-de-Thomières |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | cambonetsalvergues.com |
Géographie
Localisation
La commune est limitrophe du département du Tarn. Elle se trouve dans le périmètre du parc naturel régional du Haut-Languedoc.
Cambon-et-Salvergues est une commune rurale qui compte 50 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 615 habitants en 1872. Ses habitants sont appelés les Cambonais ou Cambonaises.
Communes limitrophes
Lieux-dits et écarts
masatges en occitan.
- Agoudet ;
- Amaisses (les) ;
- Calmette (la) ;
- Cambon ;
- Chavardès ;
- Combecrose ;
- Contournet ;
- Cournil ;
- Courtial (le) ;
- Crouzet (le) ;
- Espinasse (l') ;
- Fabentous ;
- Fajo (le) ;
- Farriere (la) ;
- Font Coucut ;
- Fontenelles (les) ;
- Fontgarrigues ;
- Fourmendouire ;
- Gorge (la) ;
- Gourgas ;
- Mas (le) ;
- Mathe (la) ;
- Payssiere (la) ;
- Peyroutarié (la) ;
- Planésié (la) ;
- Pont d'Agout ;
- Pouget (le) ;
- Prat Long ;
- Pratenjalié ;
- Rieufalgous ;
- Rieugrand ;
- Rieutord ;
- Rivieyrals ;
- Roy ;
- Salvergues ;
- Salverguettes ;
- Sénégas ;
- Taillades (les) ;
- Thégot (le) ;
- Ticailles ;
- Vergne (la).
Géologie et relief
La commune est située sur les monts de l'Espinouse.
Hydrographie
Elle est arrosée par l'Agout.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[3].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1998 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,9 | −0,9 | 0,9 | 3,2 | 7 | 10,5 | 11,1 | 11,5 | 8,4 | 6,7 | 1,7 | −0,6 | 4,9 |
Température moyenne (°C) | 2,3 | 2,5 | 5,1 | 7,6 | 11,8 | 16 | 17,1 | 17,3 | 13,7 | 10,6 | 5 | 2,8 | 9,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,6 | 5,9 | 9,3 | 11,9 | 16,6 | 21,6 | 23,1 | 23,2 | 19 | 14,4 | 8,4 | 6,1 | 13,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,2 30.01.04 |
−15,1 05.02.12 |
−16,5 01.03.05 |
−5 14.04.21 |
−3 07.05.19 |
−1,1 04.06.01 |
3,3 17.07.00 |
4 27.08.12 |
−1 20.09.12 |
−6,1 25.10.03 |
−12,2 22.11.1998 |
−13,3 18.12.10 |
−16,5 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18 26.01.16 |
22 27.02.19 |
22,4 23.03.01 |
25,6 09.04.11 |
29,2 29.05.01 |
34,1 21.06.03 |
34 21.07.15 |
35,9 12.08.03 |
30 14.09.20 |
26,5 02.10.11 |
22 02.11.20 |
19,9 15.12.1998 |
35,9 2003 |
Précipitations (mm) | 155,5 | 128,7 | 99 | 139,6 | 108,8 | 62,3 | 39,3 | 65,1 | 115,5 | 193,5 | 189,5 | 180,8 | 1 477,6 |
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9] - [10].
Quatre espaces protégés sont présents sur la commune :
- « la Peyroutarié, le Fourcat d'Héric et le Mascar », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 323,2 ha[11] ;
- le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[12]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[13] - [14] ;
- l'« Espinouse », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 185,8 ha[15] ;
- Le Caroux-Espinouse, une réserve nationale de chasse et de faune sauvage d'une superficie de 1 693,9 ha[16].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[18] :
- « le Caroux et l'Espinouse », d'une superficie de 2 316 ha, un site remarquable par sa position intermédiaire entre les domaines atlantique, continental et méditerranéen. Il accueille les tourbières les plus méridionales du Massif central[19]
et un au titre de la directive oiseaux[18] :
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[21] :
- les « gorges d'Héric » (1 587 ha), couvrant 3 communes du département[22] ;
- la « tourbière de Vieillemorte » (41 ha)[23] ;
- les « tourbières de la Planésié » (38 ha)[24] ;
- les « tourbières de Pratenjalié » (46 ha)[25] ;
- les « tourbières de Salverguettes » (14 ha)[26] ;
- la « Troubière de la Gorge » (39 ha)[27] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [21] : le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du département[28].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Cambon-et-Salvergues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [29] - [I 1] - [30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,1 %), prairies (11,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cambon-et-Salvergues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Risques naturels
Cambon-et-Salvergues est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7] - [34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 36,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 132 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 111 sont en en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1997, 2006 et 2014.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cambon-et-Salvergues est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[37].
Toponymie
L'appellation de la commune est composée de deux noms.
« Cambon » a le sens de coude, méandre, remonte probablement à l'époque gauloise. On trouve : S. Petri de Cambonis vers 1182 (aujourd'hui Saint-Pierre de l'Espinouse), mansis de Cambon vers 1500[38], Cambon en 1604[39] - [40].
« Salvergues » provient du nom de famille latin Salvius suivi du suffixe -anicis, { référence à un domaine gallo-romain. La nom de la commune est mentionnée « Salberguettes » en 1378 et 1655, « Saubergues » en 1680, « Salbergues » et « Salbreguetes » en 1770[41].
Le nom occitan est Cambon e Salvèrgas [kan.'bu e sal.'βɛr.ɣo̞s].
Histoire
La commune a été créée le (B.L. 1869, XXXIII-238) à partir de sections distraites des communes de Saint-Julien (Cambon, Combecroze et Valbonne) et de Mons (Salvergues, la Gorge, La Calmette, le Crouzet et le Bardou). Le Bardou est à nouveau aujourd'hui sur le territoire de Mons.
Sous l'Ancien Régime, la commune appartenait au diocèse de Saint-Pons-de-Thomières. La paroisse de Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Cambon était une annexe de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste de Fraisse-sur-Agout. La paroisse de Saint-Pierre-de-l'Espinouse a été fermée à la Révolution. Les hameaux de Salvergues et Salverguettes dépendaient officiellement de la paroisse de Saint-Étienne à Murat-sur-Vèbre, mais ses habitants suivaient plutôt les offices de Saint-Pierre-de-l'Espinouse. Une église a été construite à Salvergues vers 1860 pour remplacer l'église en ruine de Saint-Pierre-de-l'Espinouse.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].
En 2020, la commune comptait 50 habitants[Note 8], en diminution de 3,85 % par rapport à 2014 (Hérault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 7,1 % | 6,7 % | 14,8 % |
Département[I 5] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 27 personnes, parmi lesquelles on compte 59,3 % d'actifs (44,4 % ayant un emploi et 14,8 % de chômeurs) et 40,7 % d'inactifs[Note 9] - [I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 19 emplois en 2018, contre 18 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 12, soit un indicateur de concentration d'emploi de 156,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 34 %[I 8].
Sur ces 12 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 92 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 25 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 41,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 33,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
15 établissements[Note 10] sont implantés à Cambon-et-Salvergues au [I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,7 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 15 entreprises implantées à Cambon-et-Salvergues), contre 6,7 % au niveau départemental[I 12].
Agriculture
La commune est dans les « Plateaux du Sommail et de l'Espinouze », une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 422 ha[49] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Statues-menhirs de Foumendouïre et de Salverguettes ;
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Cambon ;
- Église Notre-Dame-de-l'Espinouze de Salvergues ;
- Vestiges de l'Église de Saint-Pierre de l'Espinouse ;
- Chapelle Saint-Martin-du-Froid (pèlerinage le ).
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Cambon
- Église Notre-Dame-de-l'Espinouze de Salvergues
- Vestiges de l'Église de Saint-Pierre de l'Espinouse
Héraldique
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écartelé, au premier et au quatrième d'or à la cotice de gueules, au deuxième d'azur à la marmite d'or, au troisième aussi d'azur aux trois croissants entrelacés d'argent. |
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Voir aussi
Bibliographie
- Rémi Azemar, « La station préhistorique de plein air de Crouza, commune de Cambon », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 9, , p. 5-22
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cambon-et-Salvergues » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cambon-et-Salvergues » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cambon-et-Salvergues » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Sommet de Valbonne. Ce sommet est proche du Puech de Rascas (1 270 m), point culminant du Tarn et du Merdelou (1 110 mètres), point culminant de l'Aveyron.
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 34046005 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cambon-et-Salvergues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101424 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112019 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Cambon-et-Salvergues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges d'Héric » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « tourbière de Vieillemorte » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « tourbières de la Planésié » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « tourbières de Pratenjalié » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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