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Saint-Amand-Longpré

Saint-Amand-Longpré est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Saint-Amand-Longpré
Blason de Saint-Amand-Longpré
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Serge Lepage
2020-2026
Code postal 41310
Code commune 41199
Démographie
Gentilé Saint-Amandinois
Population
municipale
1 205 hab. (2020 en diminution de 2,51 % par rapport à 2014)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 27″ nord, 1° 01′ 03″ est
Altitude Min. 102 m
Max. 134 m
Superficie 21,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Amand-Longpré
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Saint-Amand-Longpré
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Saint-Amand-Longpré
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Saint-Amand-Longpré

    Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 65 en 1988, à 23 en 2000, puis à 21 en 2010.

    Ses habitants sont appelé(e)s les Saint-Amandinois.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Pierre de Longpré.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Saint-Amand-Longpré se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1] - [2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 25,8 km de Blois[3], préfecture du département, à 12,3 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 13,6 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Saint-Gourgon (3,1 km), Lancé (3,7 km), Huisseau-en-Beauce (3,8 km), Nourray (4,5 km), Ambloy (4,6 km), Villeporcher (5,6 km), Gombergean (6,5 km), Sasnières (6,8 km) et Crucheray (6,9 km).

    La commune constituait l'un des deux sites français combinant la recherche et la production d'organismes génétiquement modifiés – OGM – (maïs, colza) de la firme Monsanto, l'autre étant Peyrehorade (Landes). Aujourd'hui, le site de Monsanto de Saint-Amand-Longpré n'existe plus.

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1] - [9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].

    La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].

    L'altitude du territoire communal varie de 102 mètres à 134 mètres[12] - [13].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique de Saint-Amand-Longpré.

    La commune est drainée par la Brenne (9,309 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 23,87 km de longueur totale[14].

    La Brenne, d'une longueur totale de 54,2 km, prend sa source dans la commune de Crucheray et se jette dans la Loire à Vernou-sur-Brenne, après avoir traversé 15 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,7 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 652 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[17].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18] - [19] - [20].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Amand-Longpré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [21] - [22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24] - [25].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[14].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[26] - [27].

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[28].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Amand-Longpré en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (72,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Saint-Amand-Longpré en 2016.
    Saint-Amand-Longpré[29] Loir-et-Cher[30] France entière[31]
    Résidences principales (en %) 87,0 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,3 18 9,6
    Logements vacants (en %) 10,7 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Saint-Amand-Longpré est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[32] - [33].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[37], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Amand-Longpré devient formellement « commune de Saint-Amand-Longpré »[37] - [38].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Amand et au district de Vendôme[38]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[39] - [40]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[39]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[41]. Saint-Amand-Longpré est alors rattachée au canton de Saint-Amand et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[42] - [38] - [43]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Riche-Amand[44].

    En 1892, la commune adopte le nom de Saint-Amand-de-Vendôme.

    En 1965, la commune absorbe celle voisine de Longpré alors peuplée d'une soixantaine d'habitants ; le nom de la nouvelle commune devient Saint-Amand-Longpré (le 01/03/1965).

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Amand-Longpré est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [45].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[46] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[47].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Saint-Amand-Longpré, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[48]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[49].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Auguste Grellet Rad. Notaire
    Conseiller général du canton de Saint-Amand-Longpré (1928 → 1940 puis 1945 → 1973)
    Président du conseil général de Loir-et-Cher (1960 → 1973)
    Nommé conseiller départemental en 1943
    Roger Gentils
    Jean Roquelaure
    Christian Pleneaud
    Marcel Hubert
    En cours Serge Lepage[50] - [51] Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[52].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la commune de Saint-Amand-Longpré gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de entreprise privée[53]. Deux stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[54] :

    • « Cr 19 », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, dont la capacité est de 540 EH, mis en service le [55] ;
    • « La Mauvaise Vallee », un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 1 900 EH, mis en service le [56].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[57]. La communauté d'agglomération Territoires Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[58].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Amand-Longpré qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[59].

    En matière de justice, Saint-Amand-Longpré relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[60], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[61].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[63].

    En 2020, la commune comptait 1 205 habitants[Note 6], en diminution de 2,51 % par rapport à 2014 (Loir-et-Cher : −1,26 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    403447407459501516520558625
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    670673671716754751756810806
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    772817791763763808860871812
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    8089409391 0099491 0351 1451 1611 226
    2017 2020 - - - - - - -
    1 2241 205-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 592 hommes pour 616 femmes, soit un taux de 50,99 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[66]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,2
    90 ou +
    5,5
    10,3
    75-89 ans
    14,3
    15,2
    60-74 ans
    15,1
    22,2
    45-59 ans
    19,3
    18,7
    30-44 ans
    18,8
    12,2
    15-29 ans
    10,7
    19,2
    0-14 ans
    16,3
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9
    75-89 ans
    11,7
    19,1
    60-74 ans
    19,7
    21
    45-59 ans
    20,2
    16,8
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    13,3
    17,8
    0-14 ans
    16,2

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Amand-Longpré selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[68] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[69]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 122 100,0 (100) 72 38 5 6 1
    Agriculture, sylviculture et pêche 16 13,1 (11,8) 12 4 0 0 0
    Industrie 9 7,4 (6,5) 1 6 0 2 0
    Construction 15 12,3 (10,3) 8 6 1 0 0
    Commerce, transports, services divers 55 45,1 (57,9) 31 19 2 3 0
    dont commerce et réparation automobile 15 12,3 (17,5) 5 9 0 1 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 27 22,1 (13,5) 20 3 2 1 1
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (55 entreprises sur 122) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (13,1 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 122 entreprises implantées à Saint-Amand-Longpré en 2016, 72 ne font appel à aucun salarié, 38 comptent 1 à 9 salariés, 5 emploient entre 10 et 19 personnes.6 emploient entre 20 et 49 personnes.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[70].

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[71]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[72]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 30 en 1988 à 23 en 2000 puis à 21 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 67 ha en 1988 à 93 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Amand-Longpré, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Saint-Amand-Longpré (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[71]
    Nombre d'exploitations (u) 30 23 21
    Travail (UTA) 47 33 22
    Surface agricole utilisée (ha) 2 000 2 100 1 961
    Cultures[73]
    Terres labourables (ha) 1 937 2 091 1 938
    Céréales (ha) 1485 1507 1345
    dont blé tendre (ha) 882 928 860
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 275 209 165
    Tournesol (ha) 232 s s
    Colza et navette (ha) 142 269 398
    Élevage[71]
    Cheptel (UGBTA[Note 7]) 617 416 259

    Produits labellisés

    La commune de Saint-Amand-Longpré est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 8] d'un produit[74] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[75])le Touraine[76].

    Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[77], le vin Val-de-loire[78], les volailles de l’Orléanais[79] et les volailles du Maine[80] - [74].

    Culture locale et patrimoine

    Voies

    92 odonymes recensés à Saint-Amand-Longpré
    au
    Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Mail Passage Place Pont Route Rue Ruelle Voie Autres Total
    0 2 [N 1] 0 1 [N 2] 0 3 [N 3] 0 0 2 [N 4] 0 3 [N 5] 35 [N 6] 0 0 46 [N 7] 92
    Notes « N »
    1. Avenue des Bréviaires et Avenue du Président Grellet.
    2. Chemin de Cabaret.
    3. Impasse des Fresnes, Impasse des Rosiers et Impasse Saint Jean.
    4. Place du 11-Août-1944 et Place du Docteur Kerangal.
    5. Route de Prunay, Route Nationale 10 et Route de Montoire.
    6. Dont Rue du 8-Mai-1945.
    7. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Les armoiries de Saint-Amand-Longpré se blasonnent ainsi :

    Foliolé d'or et de gueules.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    8. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

    Références

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Article connexe

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