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Radio BIP

Radio BIP (Bisontine, Indépendante et Populaire) est une radio FM française locale et associative, active à Besançon et en Bourgogne-Franche-Comté. D'abord lancée en tant que radio pirate de 1977 à 1978, elle est refondée en 1981 et devient une radio libre. Après quarante-trois ans d'existence, elle se caractérise toujours par son indépendance, le refus de tout financement publicitaire, et une place importante offerte aux partis politiques ainsi qu'au monde associatif. En complément de ses activités traditionnelles, elle se développe aussi depuis 2015 sur les canaux vidéos et écrits avec l'entité Média 25. C'est par ce biais qu'elle est récemment devenue une référence des mouvements sociaux et alternatifs de la région, alimentant plusieurs dossiers significatifs dans ce registre.

Radio BIP
Description de l'image Logo Radio BIP 2015.png.
Présentation
Pays Drapeau de la France France
Siège social Besançon
Propriétaire Indépendant.
Slogan « Bisontine, Indépendante et Populaire. »
Langue Français de Franche-Comté
Statut Associatif et d'intérêt général.
Site web http://radiobip.fr
Historique
Création
Dates clés Radio 25 (1977-1978)
Radio BIP (depuis 1981)
MĂ©dia 25 (depuis 2015)
Diffusion hertzienne
GO Non
AM Non
FM Oui
RDS Oui
DAB+ Oui
Satellite Non
Diffusion câble et Internet
ADSL Oui
Streaming Oui
Podcasting Oui

Historique

Radio pirate (1977-1978)

Radio BIP est lancée en 1977 sous le nom de Radio 25[1] - [2] - [3], notamment sous l'égide du militant altermondialiste Jean-Jacques Boy[1] - [4] - [5] - [6] - [7] - [2] - [8] - [9]. Elle émet alors illégalement en tant que radio pirate[1] - [10] depuis la terrasse de l'appartement d'Henri Lombardi, autre fondateur qui demeure dans la cité des 408[1] - [4] - [11] - [12] - [2] - [3]. Bien que touchant quelques dizaines d'auditeurs à ses débuts, elle s'inscrit alors dans le contexte national et international des années 1970 revendiquant une plus large liberté d'expression et la fin du monopole d’État dans le domaine de la radio et de la télévision[1] - [2] - [3]. Elle s'impose rapidement comme l'une des fréquences comtoises les plus surveillées par la Préfecture et le renseignement territorial[11], comme le révèlent des notes désormais entreposées aux archives départementales du Doubs[1] - [2] - [3].

Outre son caractère par essence « subversif », le ton ouvertement hostile au pouvoir et abordant également d'autres thèmes comme les mouvements sociaux, le droit des immigrés, ou l'écologie, inquiètent les autorités[1] - [2] - [3]. Elle fait alors l'objet d'une écoute quotidienne, d'un fichage rigoureux, mais aussi d'une surveillance physique de la part des agents[1], poussant ses acteurs à émettre de façon mobile dans les collines et les bois notamment aux abords du fort de Chaudanne[2] - [3]. Dans une période encore marquée par le symbole Lip et alors que la radio s'implique dans la controverse du projet de grand canal[2], le profil « underground » des bénévoles et sympathisants ainsi que la notoriété grandissante du média conduisent les services de police à l'interrompre définitivement[1] - [3]. Plusieurs de ses acteurs sont finalement arrêtés, le matériel saisi, et le projet stoppé, avant même de fêter son premier anniversaire[13] - [14] - [2] - [3], bien que soulevant l'indignation et le soutien d'une part importante de la population[1] - [4].

Quatre de ses animateurs, Benoit Roche, vingt-quatre ans, Ă©ducateur, Jean-Paul Marthey, trente ans, manutentionnaire, Ghislaine Seguin, vingt-trois ans, Ă©ducatrice, et GĂ©rard Pomez, vingt-six ans, agent de service, sont aussi condamnĂ©s le , par le tribunal de grande instance de Besançon, Ă  5 000 francs d'amende avec sursis, pour diffusion clandestine sur les ondes FM, ainsi qu'Ă  un franc symbolique de dommages-intĂ©rĂŞts auprès de TĂ©lĂ©Diffusion de France en tant que partie civile[15].

Radio libre (depuis 1981)

Le noyau qui compose Radio 25 se retrouve en 1981 avec la libéralisation des ondes, et refonde une radio libre le sous le nom de radio BIP[4] - [11] - [12] - [2] - [3] (acronyme pour « Bisontine, Indépendante et Populaire »). Elle s'installe dans des locaux situés 77 rue Battant, dans un premier temps, pour emménager en 1983 rue de la Viotte aux Chaprais près de la gare du centre, site qui constitue encore aujourd'hui son siège[3] - [1] - [4]. L'association compte jusqu'à quatre salariés en 1983, mais rapidement la période est marquée par une instabilité du nombre de volontaires et des difficultés financières[4] - [11] - [12] - [3]. Pourtant le média maintien et ancre ses valeurs initiales d'indépendance et d’impertinence, œuvrant à « donner la parole à ceux qui ne l'ont pas[1] - [3]. » Les micros-trottoir, débats politiques et sociétaux, et couverture des manifestations, restent alors privilégiés[1].

Le comédien Jérôme Bertin y fait ses premières armes, animant une émission en 1985[16]. En 1991 l'engagement de Radio BIP est singulièrement salué par le député-maire PS Robert Schwint et le conseil municipal de l'époque, leur octroyant une subvention exceptionnelle[17]. L'association apparaît également parmi les signataires d'un appel à manifester contre le Front National, qui réunira plus de 50 000 personnes le à Strasbourg[18]. Une position toujours assumée en 2022, la rédaction affichant ouvertement son opposition aux idées d'extrême-droite[3]. Christine Relange, présidente de 2000 à 2015, dresse une fresque remarquée sur les anciens ouvriers de la Rhodiacéta[19] et réalise une chronique cinéma fournie[20].

En , radio BIP est restructurée[3]. Claude Melzi, alors président, démissionne de son poste. Une ancienne journaliste, Dominique Goetz, aujourd'hui directrice d'antenne, réorganise l'ensemble. Henri Lombardini, cofondateur, devient président à partir de 2016, à la suite du départ de son prédécesseur nommé par intérim. La nouvelle équipe redynamise ainsi la radio en renforçant l'esprit et le format d'origine[3] ; les classiques demeurent à l'instar de plusieurs programmes historiques et de certains événements chroniques[21], alors que des espaces sont dédiés à l'expression libre notamment de jeunes de quartiers ou de minorités[1].

Évolution récente (depuis 2015)

En 2015 radio BIP évolue en multi-canal[1] - [22] - [2] - [3] : audio avec sa fréquence (96.9FM, Grand Besançon), écrit avec le développement du site dédié aux actualités locales ainsi qu'à la mise à disposition des podcasts et du FM (radiobip.fr), et aussi vidéo sous le nom de Média 25 avec une place prépondérante au direct (direct.m25.fr).

Cette offre correspond par ailleurs à une période de regain et de radicalisation des mouvements sociaux et politiques en France, notamment depuis l'opposition à la loi Travail de 2016. Dans le cadre d'un blocage du conseil d'administration de l'Université de Franche-Comté à Besançon le [23] - [24] - [25], un premier dossier va permettre la pleine émergence de la radio dans le champ médiatique. La seule prise interne de ces événements, réalisée par la journaliste Emma Audrey, va ainsi être particulièrement visionnée, débattue, et diffusée sur les réseaux sociaux et d'autres médias locaux et régionaux[26].

Cette démarche se poursuit pleinement durant le mouvement des Gilets jaunes à partir du [1] - [3], malgré pour la première fois l'agression à connotation raciste d'un photographe bénévole sur le terrain[27] - [28] - [29]. Les équipes de Radio BIP/Média 25 gagnent toutefois une large confiance qui s'exprime ouvertement dans les cortèges, alors que de nombreux médias sont au même moment vivement critiqués[1] - [2].

Dans la nuit du 1er au l'association est la cible d'un cambriolage, l'essentiel du matériel vidéo ayant été dérobé pour un préjudice d'environ 10 000 euros[30] - [31] - [32] - [3]. La veille de la Journée mondiale de la liberté de la presse cet incident est particulièrement mal vécu, puisqu'il suspend tout travail de terrain et impacte lourdement les finances déjà fragiles du média[30] - [31] - [32]. Il s'inscrit surtout dans un contexte de violences récurrentes visant spécifiquement radio BIP, hostilité que la rédaction attribue à ses positions humanistes en opposition avec l'extrême-droite locale[32] - [33] - [3].

Les amis de Radio Bip (2022)

Pour aider à régler les problèmes de financement qui sont récurrents, l'association Les amis de Radio Bip a été créée en 2022. Des bénévoles sont chargées d'organiser des collectes, soirées de soutien et divers événements ou ventes afin d'obtenir plus de dons et de soutenir la radio, qui peine à payer au smic ses deux salariées et qui est sans cesse menacée et limitée par le manque de moyens. La radio est une association reconnue d'utilité publique, ainsi les dons sont éligibles à une réduction d'impôts à hauteur de 66% du don.

Affaires et dossiers notables

Matraquage d'un manifestant

Le à Besançon, entre 500 et 1 000 participants prennent part à « l’acte 20 » des gilets jaunes. Alors que la Préfecture affirme que des éléments séditieux sont présents par « l'infiltration de vingt à trente black-blocs », une charge policière tente de disloquer l'ensemble du cortège au niveau de la City-CLA[34]. La journaliste Emma Audrey tourne et diffuse pendant cette phase le matraquage d'un manifestant de vingt-deux ans apparaissant pourtant pacifique, provoquant une polémique nationale[3] - [35] - [36] - [37] - [38]. Le Préfet du Doubs Joël Mathurin réagit en discréditant la lecture évidente des images et évoque selon lui un individu « faisant obstruction aux forces de l'ordre » et « essayant de ramasser une bombe lacrymogène tombée à ses pieds[39]. » Mais il finit par rétro-pédaler en moins de 24h et saisit l'IGPN, alors qu'une plainte est déposée par la victime et que la séquence se révèle accablante pour les autorités[40] - [41] - [42]. Interrogés sur cette scène un syndicat policier local et le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner maintiendront pourtant la version initiale, en précisant néanmoins que l'acte de violence du fonctionnaire affecté à la BAC n'était pas volontaire[43]. Fin 2019 les procédures sont classées sans suite par le procureur de la République de Besançon Étienne Manteaux qui estime que l'agent « n'avait pas d'intention coupable[44] », issue et termes qui suscitent la colère et le désaveu des institutions[43] - [45] - [46]. Après un recours sous l'égide de l'avocat Arié Alimi, le fonctionnaire est finalement jugé et condamné le pour « violences volontaires avec arme par dépositaire de l'autorité publique[47] - [48]. »

Altercation du quai Veil-Picard

Le à Besançon, une altercation éclate en marge de « l’acte 22 » des gilets jaunes. Un collaborateur de Radio BIP/Média 25 est pris à partie quai Veil-Picard par un passant en état d'ébriété qui explique « en avoir marre des manifestations », et le confondant avec un participant le menace puis le frappe à plusieurs reprises[49] - [50] - [51] - [52]. Un mouvement de foule se forme, l'individu ne parvenant pas à être raisonné ou maîtrisé alors que des coups sont échangés[49] - [50] - [51] - [52]. Le , les protagonistes incluant un autre correspondant indépendant de Factuel.info sont convoqués au commissariat et placés en garde à vue pour « violences volontaires en réunion[49] - [50] - [51] - [52]. » Les deux rédactions dénoncent une répression contre leur média, et sont alors soutenues[53] - [54] - [55] par la profession (SNJ, SNJ-CGT, Edwy Plenel, Hervé Kempf, Denis Robert…), des personnalités intellectuelles et politiques (Anne Vignot, Barbara Romagnan, Marie-Guite Dufay, Jérôme Durain, Gabriel Amard, Michel Antony, Nicolas Bourgoin, Serge Quadruppani, Dominique Vidal, Aurélie Trouvé, Berth, Maxime Renahy…), ou encore des organisations locales et régionales (LDH, FSU, FO, CGT, EÉLV…). Le le procès de première instance se tient[56], reconnaissant l'ensemble des prévenus dont les journalistes coupables avec une peine de deux mois de prison avec sursis pour ces derniers[57]. Un seul a interjeté cette décision et fut rejugé le auprès de la cour d'appel de Besançon, écopant finalement de 150€ d'amende le [58].

EnquĂŞtes sur l'extrĂŞme-droite

Cet organe de presse se distingue également par ses enquêtes concernant l'extrême-droite locale. Il documente ainsi le cas d'un commando nationaliste, ayant perpétrés des violences contre un groupe féministe le à Dijon[59]. Lors d'une violente agression perpétrée dans la nuit du au à Besançon, Radio BIP/Média 25 permet d'attribuer clairement la connotation raciste en exposant le parcours singulier de l'agresseur[60]. Celui s'avère être un néonazi convaincu passé par divers groupuscules dont le Front comtois, avant d'être incorporé dans le régiment Azov pendant la guerre du Donbass[60]. Jugé en comparution immédiate, la circonstance discriminative aggravante est reconnue portant la condamnation à deux ans de prison[61] - [62]. Le durant les manifestations contre le passe sanitaire à Besançon, un des journalistes de la rédaction notamment responsable des thèmes liés à l'extrême-droite est frappé et menacé par un responsable de Terre et Peuple[63] - [64] - [65]. L'incident, filmé, motivera un dépôt de plainte, et sera dénoncé par le SNJ-CGT[66] et RSF[67]. Le média est, depuis, régulièrement la cible de cette mouvance, relevant des poses d'autocollants et d'inscriptions sur les locaux, ainsi que des vagues de harcèlement et d'insultes en particulier sur les réseaux sociaux[32] - [3]. Une réalité régulièrement dénoncée par les syndicats, qui exposent des pressions, dégradations, et autres agressions, s'enchaînant depuis plus d'un an, sans conséquences policières et judiciaires[33].

Autres et divers

Le en marge de « l’acte 9 » des gilets jaunes, des échauffourées ont lieu aux abords de la gare Viotte. Un correspondant pour Factuel.info aurait été ciblé par des Flash-Ball, motivant un dépôt de plainte contre les agents de la BAC incriminés[68]. La Préfecture dément fermement l'usage de cette arme, mais Radio BIP recueille des témoignages et documente une blessure grave contraignant les autorités à bien reconnaître des tirs de LBD[69].

Le lors de la fête nationale à Besançon, le défilé militaire et la prise d'arme sont chahutés par un groupe de gilets jaunes au passage des élus. Une quinzaine de manifestants ainsi qu'un collaborateur de Radio BIP pourtant en règle et identifié sont alors exfiltrés de l'événement, arrêtés, et conduits au poste, officiellement pour une vérification d'identité[70].

Le , des gilets jaunes fêtent leur premier anniversaire sur un rond-point de Besançon. Rapidement évacués, un reporter de Radio BIP est alors pris à partie par le nouveau DDSP Mickel Klein qui tente d'obstruer son direct avant d'ordonner son interpellation pour le port d'un masque à gaz[71]. Auditionné au commissariat le lundi suivant, toutes les charges seront abandonnées[71].

Le un rassemblement de soutien à deux gilets jaunes interpellés se déroule aux abords du commissariat de Besançon. Alors que des fonctionnaires décident de disperser la foule, des propos insultants, homophobes, et menaçants, proférés par un policier, sont enregistrés par la journaliste Emma Audrey[3] - [72] - [73] - [74] - [75] - [76]. Associations et syndicats protestent à l'image de Flag !, la Préfecture saisissant rapidement l'IGPN[72] - [73] - [74] - [76].

Informations légales et identité

Statut et organisation

Radio BIP est une association loi de 1901[77] reconnue d'intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral. Elle est structurĂ©e autour de deux salariĂ©es Ă  temps plein et en CDI[2], ainsi que d'une trentaine d'adhĂ©rents et autant de bĂ©nĂ©voles[3] - [1] - [22]. Ces derniers animent ainsi l'essentiel des activitĂ©s associatives et radiophoniques, et garantissent par ailleurs une base financière avec leurs cotisations[1]. Les dĂ©cisions sont prises de façon collĂ©giale, un principe d'horizontalitĂ© Ă©tant de fait pratiquĂ© entre tous les membres[1]. Refusant le financement publicitaire[3], le budget annuel de 90 000 euros est rĂ©parti entre le fonds de soutien Ă  l'expression radiophonique (FSER) du ministère de la culture, fond obligatoire pour les radios FM de catĂ©gorie A (associatives), les messages d’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral (MIG) et d'autres apports (moins de deux tiers par les dons des auditeurs et les contributions des adhĂ©rents[1] - [22] - [2]). Cet Ă©quilibre prĂ©caire, tant en ressources humaines qu'en moyens, forme aussi l'identitĂ© et la richesse du mĂ©dia[1].

Licences et diffusion

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel reconnaît à Radio BIP la licence d'exploitation de catégorie A, en 2007[78], 2008[79], 2012[80], et 2017[81], ainsi qu'en DAB+ à partir du [82]. Son audience était estimée à 6 000 000 de visites uniques tout canaux confondus en 2018[22], mais les chiffres stricto-sensu des différents rapports Médiamétrie affichent une part d'audience égale ou inférieur à 1% du marché dans l'agglomération[83].

Programmation

Anciennes Ă©missions
  • « Des ponts pas des murs », Ă©mission du Collectif de DĂ©fense des Droits et LibertĂ©s des Étrangers (CDDLE) animĂ©e par Jean-Jaques Boy ;
  • « Ouvrons la Caverne », Ă©mission animĂ©e par la philosophe Jeanne Neri et Christiane.
Émissions actuelles

Anciens logos

Notes et références

  1. Clément Jeannin pour France 3 Franche-Comté, « Feuilleton : la Saga Radio BIP », édition du (consulté le ).
  2. Fred Jimenez pour l'Est républicain, « Radio BIP : l’esprit libre et pirate des débuts », édition du , p. 6-7 (lire en ligne).
  3. Sevin Rey-Sahin pour le Monde, « « Je ne vais pas mettre un gilet pare-balles dans le studio quand même » : à Besançon, Radio BIP victime de dégradations », édition du (consulté le ).
  4. Schoop.fr, « Fiche historique de radio 25/radio BIP » (consulté le ).
  5. Daniel Bordür pour Factuel.info, « Jean-Jacques Boy, disparition d'un juste des temps actuels », édition du (consulté le ).
  6. Isabelle Brunnarius pour France 3 Franche-Comté, « Décès du militant Jean-Jacques Boy : Jean-Jacques, c’est quelqu’un d’inestimable », édition du (consulté le ).
  7. L'Est républicain, « Jean Jacques Boy nous a quittés », édition du (consulté le ).
  8. Besançon Votre ville, numéro 434, avril/mai 2021, page 4 (aperçu).
  9. Le Maitron, « notice Boy Jean-Jacques par Georges Ubbiali », version mise en ligne le (consulté le ).
  10. Daniel Lesueur, Radios pirates - de radio Caroline Ă  la bande FM, Camion blanc, , 400 p. (ISBN 9782357791176).
  11. France 3 Franche-Comté, « Radio BIP et radio Sud à Besançon », journal télévisé du (extrait en ligne, d'après les archives de l'INA) (consulté le ).
  12. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Petit Futé édition Bourgogne 2018/2019, Éditions le Petit Futé, , (ISBN 979-10-331-9184-1).
  13. Thierry Lefebvre, La Bataille des radios libres : 1977-1981, Nouveau Monde Ă©ditions, 2008, 421 p. (ISBN 9782365831154).
  14. Annick Cojean, FM - La folle histoire des radios libres, Éditions Grasset, , 334 p. (ISBN 9782246802525).
  15. Le Monde, « Les poursuites contre les animateurs de radios libres », édition du .
  16. B.L. pour France 3 Franche-Comté, « Jérôme Bertin, ex journaliste de FR3 Bourgogne, quitte la série Plus belle la vie », édition du (consulté le ).
  17. Compte-rendu de Grand Besançon Métropole, « Extrait du registre des délibérations municipales portant sur les subventions à Radio-Bip et à Besançon Basket Comté », séance du (consulté le ).
  18. Topo, « Radio Bip, une histoire de 16 ans », archive de (consulté le ).
  19. Nicolas Mensch, La Rhodiacéta de Besançon : Paroles ouvrières, Éditions L'Harmattan, , 236 pages, (ISBN 9782140097409), page 9.
  20. Jean-Claude Goudot pour Factuel.info, « Disparition de Christine Relange, ancienne directrice de Radio BIP », édition du (consulté le ).
  21. L'Est républicain, Un cycle de conférences autour de la santé », édition du (consulté le ).
  22. Compte-rendu de Grand Besançon Métropole, « Extrait du registre des délibérations municipales portant sur les subventions de fonctionnement aux radios associatives locales », séance du (consulté le ).
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  24. L'Express avec AFP, « Besançon: le conseil d'administration de l'Université de Franche-Comté séquestré », édition du (consulté le ).
  25. Le Figaro Étudiant avec AFP, « Pour protester contre la sélection à la fac, des étudiants «séquestrent» le conseil d’administration », édition du (consulté le ).
  26. Alexane pour MaCommune.info, « Une vidéo de l'évacuation des étudiants du CA de l'Université de Franche-Comté devient virale… », édition du (consulté le ).
  27. Isabelle Brunnarius pour France 3 Franche-Comté, « Gilets jaunes à Besançon : le photographe agressé porte plainte », édition du (consulté le ).
  28. Willy Graff pour L'Est républicain, « Gilets jaunes : enquête ouverte pour l’agression raciste d’un photographe à Besançon », édition du (consulté le ).
  29. L.Be. avec AFP pour 20 Minutes, « #PayeToiUnJournaliste : des reporters dénoncent les violences des gilets jaunes »Médiamétrie, édition du (consulté le ).
  30. Sophie Courageot pour France 3 Franche-Comté, « Besançon : après un cambriolage et le vol de son matériel vidéo, Radio Bip, la radio indépendante lance un appel aux dons », édition du (consulté le ).
  31. Alexane pour MaCommune.info, « Radio Bip cambriolée à Besançon : un appel aux dons pour racheter du matériel », édition du ) (consulté le .
  32. Willy Graff pour l'Est rĂ©publicain, « CambriolĂ©, le mĂ©dia Radio Bip dĂ©plore 10 000€ de vol de matĂ©riel », Ă©dition du (consultĂ© le ).
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  37. Anne-Charlotte Dusseaulx pour le JDD, « Besançon : le Gilet jaune matraqué a-t-il vraiment fait obstacle de sa personne ? », édition du (consulté le ).
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  61. Maxime Courché pour l'Est républicain, « Attaque raciste à Besançon : deux ans de prison pour l'agresseur », édition du (consulté le ).
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  64. France 3 Franche-Comté, « Besançon : comment l’ultra-droite nationaliste réinvestit la capitale comtoise et le fait savoir », édition du (consulté le ).
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