Jérôme Durain
Jérôme Durain, né le à Nancy, est un homme politique français. Il est élu sénateur de Saône-et-Loire le .
Jérôme Durain | |
Fonctions | |
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Sénateur de Saône-et-Loire | |
En fonction depuis le (8 ans, 8 mois et 29 jours) |
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Élection | 28 septembre 2014 |
Réélection | 27 septembre 2020 |
Groupe politique | SOC |
Conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté | |
En fonction depuis le (7 ans, 5 mois et 27 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Président | Marie-Guite Dufay |
Groupe politique | SOC (président) |
Vice-président du conseil régional de Bourgogne | |
– (3 ans, 4 mois et 5 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Président | François Patriat |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nancy (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti socialiste ratt. GRS (depuis 2023) |
Diplômé de | IEP de Paris |
Profession | Fonctionnaire |
Carrière politique
En 2005, Jérome Durain prend la tête du Parti socialiste en Saône-et-Loire, succédant ainsi à Arnaud Montebourg.
Il devient à la suite des élections municipales de 2008, adjoint chargé de l'environnement du maire de Chalon-sur-Saône, Christophe Sirugue. Mais il perd ce poste à la suite des élections municipales de 2014, la liste socialiste du député-maire sortant, sur laquelle il figurait, étant battue dès le premier tour.
En 2010, il est élu conseiller régional, et devient en 2012 vice-président de la région Bourgogne, chargé de l'aménagement du territoire et des politiques contractuelles des pays. Il doit abandonner ce mandat à la suite de son élection au Sénat.
Il est élu sénateur de Saône-et-Loire en 2014.
Il est tête de liste départementale en Saône-et-Loire lors des élections régionales des 6 et sur la liste PS-PRG « Notre Région d'Avance » de Marie-Guite Dufay dans la nouvelle grande région Bourgogne-Franche-Comté. La liste « Notre Région d'Avance » gagne cette élection et lors de la séance d'installation du nouveau conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté le à Dijon il prend la présidence du groupe majoritaire « Notre Région d'Avance-La Gauche Unie ».
En , il est chargé par Manuel Valls, en compagnie de Rudy Salles, d'une mission temporaire auprès de la Secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique, chargée du numérique, Axelle Lemaire, consistant à proposer « un cadre législatif et réglementaire favorisant le développement en France des compétitions de jeux vidéo »[1]. Le rapport remis par les deux parlementaires en préconise notamment de « définir un vrai cadre pour les compétitions online et offline », « créer une commission spécialisée rattachée au CNOSF », « donner un vrai statut aux joueurs » à travers un CDD sportif, « protéger les jeunes joueurs » à travers diverses mesures et « favoriser le recrutement de joueurs étrangers »[2]. Cette mission débouche sur une participation au projet de loi pour une République numérique, qui est adopté en première lecture au Sénat le , avec 323 voix pour et 1 voix contre[3] - [4]. La loi reconnait officiellement dans son chapitre 4 section 2 la pratique du jeu vidéo en compétition en France, ainsi qu'un statut officiel aux joueurs professionnels[5].
En 2018, il soutient la candidature d'Olivier Faure pour le congrès d'Aubervilliers du PS[6].
Il soutient Arnaud Montebourg, candidat à l'élection présidentielle de 2022[7].
Mandats actuels
- Conseiller régional de Bourgogne de 2010 à 2015
- Vice-président de la région Bourgogne entre 2012 et ,
- Sénateur de Saône-et-Loire depuis 2014.
- Conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté depuis 2015.
Notes et références
- « E-Sport, la pratique compétitive du jeu vidéo », sur economie.gouv.fr
- Alix DULAC, « eSport : ce que le gouvernement souhaite mettre en place », sur rmcsport.bfmtv.com, (consulté en )
- « Projet de loi pour une République numérique - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
- « Manuel Valls veut des compétitions de jeux vidéo en France », sur Europe 1.fr, (consulté en )
- « Loi numérique - Section 4 : Compétitions de jeux vidéo », sur legifrance.gouv.fr, (consulté en )
- Agence France-Presse, « Congrès du PS: qui soutient qui? », liberation.fr, (consulté le )
- Pierre Lepelletier, « Le PS épargne pour l'instant ses sénateurs pro-Montebourg », Le Figaro, 6-7 novembre 2021, p. 6-7 (lire en ligne).
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :