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Réville

Réville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 014 habitants[1].

Réville
Réville
Le phare de la pointe de Saire et la redoute.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Yves Asseline
2020-2026
Code postal 50760
Code commune 50433
Démographie
Gentilé Révillais
Population
municipale
1 014 hab. (2020 en diminution de 10,42 % par rapport à 2014)
Densité 96 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 37′ 08″ nord, 1° 15′ 29″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 16 m
Superficie 10,55 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Val-de-Saire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Réville
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Réville
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Réville

    Géographie

    La commune est au nord-est de la péninsule du Cotentin, dans le petit territoire du Val de Saire. Par sa position au nord de la rade de Saint-Vaast, elle est l'une des rares communes littorales normandes à bénéficier d'une plage exposée au sud (plage de Jonville). La commune est menacée de submersion en raison du réchauffement climatique[2]. Son bourg est à km au nord-est de Quettehou, à km au sud de Barfleur et à 14 km au sud-est de Saint-Pierre-Église[3].

    Réville est bordée au sud-ouest par la Saire qui a son embouchure au sud.

    Retour de pêche - Plage de Réville, Guillaume Fouace.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 795 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959[12] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[13] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 919,7 mm pour la période 1981-2010[14].

    Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 27 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[16] à 10,7 °C pour 1981-2010[17], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Réville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [19] - [20] - [21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22] - [23].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[25] - [26].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,7 %), zones urbanisées (13,5 %), prairies (11 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,4 %), zones humides côtières (0,2 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Regisvilla en 1226 (A.M. H3330, Cherbourg), Regisvilla vers 1280 (pouillé), Reyville en 1318 (A.M. H4839, Lessay) et Reivilla (note Delisle) en 1327[29] - [30].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » ou « village ». Le premier élément Ré- semble représenter l'ancien français et normand rei « roi », si l'on admet comme justes les transpositions latines du XIIIe siècle, d'où le sens global de « ville (domaine rural, village) du roi »[29]. Il se peut plutôt que Ré- représente l'anthroponyme « le Roi » en dérivant[29] - [30] - [31] cf. nom de famille Leroy.

    Remarque : l'ancien français et dialectal rei est attesté dans la seconde moitié du Xe siècle (Saint Léger, éd. J. Linskill, 14)[32]. Il est issu du latin regem, accusatif de rex, regis « souverain » et « chef, maître »[32]. Faute de formes assez anciennes, il est possible que la forme primitive soit un type gallo-roman *REGEVILLA > Reyville, Reiville.

    Le gentilé est Révillais.

    Microtoponymes

    Quartot, anciennement Cartot est mentionné sous la forme Carethoth au XIIe siècle[33].

    Histoire

    D'après le roman de Wace, Hasting, avec Bjorn, deux chefs normands, débarquèrent dans l'entrée de la Saire à Réville (Revonminic), et dévastèrent la région, brûlant Abillant et le château de Garillant, sur le Mont Haguez[34].

    Un monastère desservi par des bénédictins se dressait au lieu-dit le Prieuré. Une charte de 1207, laisse supposer qu'il appartenait à une abbaye du diocèse du Mans[35].

    Lors de la chevauchée d'Édouard III sur le sol français, dans le cadre de la guerre de Cent Ans, les troupes anglaises, débarqués la veille à Saint-Vaast-la-Hougue, dévastent le la paroisse[36].

    Dès 1689, sous Louis XIV, on aménagea à la Pointe de Saire, une petite redoute, qui fut équipée d'un phare depuis 1834.

    Baronnie de Réville

    La baronnie de Réville appartenait à l'abbaye de Fontaine-Daniel[37] qui possédait le premier fief noble de cette commune, ainsi qu'on le voit dans un aveu rendu au roi le . Cet aveu renferme un passage ainsi conçu : Sous la souveraineté du roi notre sire, en son duché de Normandie, nous humbles religieux et couvent de l'abbaye et monastère de N. D. de Fontaine-Daniel de l'ordre de Citeaux, confessons et avouons tenir un fief ou membre de fief Haubert, franchement et noblement à gage pleige, cour et usage, situé et assis en la vicomté de Valognes, dont le chef est assis en la paroisse de Réville et s'étend aussi dans celles d'Anneville-en-Saire, Gatteville, Tocqueville et environs et eu icelui fief avons hommes, hommages, etc., et avons manoir, maison, chapelle en icelui, et domaine y attenant, contenant dix à douze vergées de terre, tant en jardin, pré, que terre secque, au dit lieu de Réville, lequel manoir est fort caduc, à l'occasion des anciennes guerres ; et à cause de notre fief, avons droit de gravage, etc.

    La légende du moine de Saire

    La légende raconte que ce moine défroqué, ivrogne et grossier, qui aurait vécu au XVe siècle et pourrait être le frère cadet du seigneur de Réville Jehan de Giron époux de Bonne de Quétil, aurait dit « Que Satan m'emporte si je ne dis vrai ». Depuis le parjure rôde dans les alentours prenant diverses apparences humaines ou animales. On ne l'a toutefois pas vu rôder dans les parages depuis bien longtemps. « Que Satan m´emporte si je ne dis pas vrai » implique une précision. Le seigneur de Réville avait un frère cadet qui était moine. Ce moine venait au château de son frère assez souvent. Un jour où il s´y trouvait seul, un soir d'hiver 1470, un fermier vint régler ses fermages. Ce moine ne résista pas à la tentation et quitta rapidement les lieux après avoir mis le pécule dans sa poche. Naturellement, l´affaire n´était pas terminée. Le seigneur réclama son dû, mais le fermier indiqua qu'il avait versé ses arrhes au moine alors que le seigneur était absent. Le moine et le fermier furent confrontés devant le seigneur. « Ce fermier qui m´accuse est un menteur » dit le moine, « je n´ai jamais encaissé son argent, que le Diable m´emporte et que le Pont de Saire me serve de cellule ». Ce que fit le Diable sans attendre. Une autre version indique que le moine arrivé au Pont de Saire rencontra un personnage qui lui proposa un jeu que le moine accepta séance tenante et y perdit tout l´argent qu´il venait de voler. Il perdit également son chapelet, sa robe, enfin tout ce qu'il avait sur le dos, de même que son âme, car le joueur n´était autre que Satan lui-même qui condamna notre moine à errer autour du Pont de Saire jusqu´au jugement dernier[38] - [39].

    Selon une autre biographie, moins connue, il est dit que Hamon de Réville, dont le père était le seigneur du lieu, entra sous la contrainte dans les ordres, alors qu'il était amoureux d'une jeune pêcheuse de coques. S'enfuyant du couvent de Montebourg, Hamon enleva sa belle, dans une barque, par une nuit de tempête. Luttant contre une mer déchaînée, Hamon maudissait Dieu et se recommandait à Satan, tout en mêlant à ses imprécations le vieil appel des marins en détresse : Sauve la vie ! Sauve la vie !. À hauteur du banc de sable, qui existe toujours entre Jonville et Saint-Vaast, la plate se retourna et la mer engloutit les jeunes gens. Depuis lorsque la mer se déchaîne et qu'elle blanchit le banc de sable, les jours de grand vent, il paraît que l'on entend ce cri : Sauve la vie ! Sauve la vie !. À cet appel les pêcheurs qui prennent la mer voient soudain sortir de l'eau un moine dont la robe est un linceul. Pour eux il est trop tard, environnés d'éléments hostiles, ils périssent noyés sous les yeux du fantôme[40].

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    ? ? Clément-Charles-Martin Roussel[41]
    ? ? Jacques Lescroël[42]
    24 mars 1989 septembre 2004 René Houivet
    septembre 2004[43] mars 2014 Gérard Legoupil SE
    mars 2014[44] En cours Yves Asseline SE Cadre du privé retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[44].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].

    En 2020, la commune comptait 1 014 habitants[Note 7], en diminution de 10,42 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Réville a compté jusqu'à 2 150 habitants en 1831.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5051 5141 9522 0182 1501 9291 9001 8981 902
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8211 7801 7751 7401 6931 6061 5301 5121 449
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3771 3701 3271 2961 3161 2621 2601 2481 304
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 3831 3081 2331 2461 2051 1681 1981 1721 051
    2020 - - - - - - - -
    1 014--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie et tourisme

    Réville est dénommée « commune touristique » depuis [49].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Manoir de la Crasvillerie des XVe – XVIe siècles[50].
    • Ferme-manoir du Houguet du XVIe siècle[50] - [51].
    • Château de Réville (XVe, XVIIe – XVIIIe siècles), inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [52].
    • Le Manoir (XVIe siècle). Situé à proximité du manoir de la Crasvillerie, il est protégé par un mur d'enceinte avec trous de fusils dirigés vers les différents accès. Avec son plan traditionnel en équerre autour d'une tour d'escalier et ses ouvertures de toutes dimensions selon leurs destinations, il mélange des éléments défensifs caractéristiques et des détails fonctionnels avec notamment à l'intérieur une multiplicité de niches et renfoncements[53].
    • Le manoir de Cabourg (anciennement du Buisson) des XVIe – XVIIe siècles[50], qui a conservé ses fenêtres à meneaux et ses cheminées octogonales[54]. Le logis, bâti en granit du Val de Saire, et les communs délimitent une cour intérieure carrée à laquelle on accède par une entrée double. Le domaine était dénommé manoir du Buisson avant son acquisition par les Cabourg. Sa construction se serait déroulée en trois phases successives du XIVe au XVIIe siècle, tout en conservant ses dispositions médiévales[55].
    • La maison de l'Hermitage[50], bâtie au début du XIXe siècle et qui a été la possession d'Adélaïde de Lesseps (1803-1870), sÅ“ur du constructeur du canal de Suez[54].
    • Église Saint-Martin (Xe, XIIe – XVIIIe siècles)[50], classée monument historique, à l'exception des parties modernes (collatéral au nord du chÅ“ur, sacristie et chapelle du Sacré-CÅ“ur), par arrêté du [56]. Elle abrite de nombreuses Å“uvres classées au titre objet[57].
    • Ancienne redoute (XVIIe siècle)[50], à la Pointe de Jonville, inscrite avec les fossés hormis le bâtiment du gardien à l'intérieur, au titre des monuments historiques par arrêté du [58].
    • Ancien presbytère du XVIIIe siècle[50].
    • Chapelle Saint-Éloi avec de beaux restes romans (XIIe siècle)[50], inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [59]. Sur ses murs, on peut voir des graffitis marins[60]. Son enclos servait de cimetière[61].
    • Cimetière barbare de la pointe de la Loge, où l'on a découvert de nombreuses armes (épées, haches), des bijoux[62], des pièces de monnaie, des boucles et quelque poteries[63] dont une poterie attribuée aux Vikings (exposée au musée de Normandie de Caen). Dans les tombes (plus de 150 sépultures) très enchevêtrées, ont été recensés de nombreux squelettes humains datant des VIe et VIIe siècles. Les fouilles entreprises en 1962 par l'archéologue Frédéric Scuvée et qui ont duré sept ans, ont mis au jour deux cimetières superposés, avec des traces d'incinérations puis des inhumations[64] - [65].
    • La pointe de Saire et la plage de Jonville sont exposées au sud, ce qui est exceptionnel en Normandie.
    • Oratoires de Maltot (XIXe siècle), de Jonville (XIXe siècle)[50].
    • Pont de Saire. Il sépare Saint-Vaast-la-Hougue de Réville, et ne fut longtemps qu'un gué avant que Vauban ne propose de construire un pont de pierre pour remplacer le pont de bois édifié à la fin du XVIIe siècle, afin de faciliter le passage de la Saire dont les fonds changent régulièrement, « faisait souvent noyer des gens, spécialement de ceux qui, ayant un peu trop bu du cidre, s'imagineraient y voir des esprits qui, en leur enseignant le chemin, les faisaient perdre »[40].
    • Demeures de la Bulotterie et de la Caudrerie.
    Pour mémoire
    • Motte. Charles de Gerville signale une motte sur la paroisse de Réville, sans préciser l'emplacement (Gerville C., 1831-33, t. 6, 398 à 402)[66].
    • Chapelle de la Ferme de Maltot, aujourd'hui disparue, et dont les murs était ornés de graffitis marins[60].
    • Chapelle de Jonville[67].
    • L'église Saint-Martin.
      L'église Saint-Martin.
    • La chapelle Saint-Éloi.
      La chapelle Saint-Éloi.
    • Le château de Réville.
      Le château de Réville.
    • La mairie.
      La mairie.

    Jumelages

    Dans la fiction

    Personnalités liées à la commune

    • François le Clerc, dit «Jambe de bois» (mort en 1563), corsaire dont le manoir de la Crasvillerie fut la demeure.
    • Stanislas Lépine (1835-1892), peintre, né dans la commune.
    • Guillaume Fouace (1837-1895), peintre, né dans la commune au village de Jonville.
    • Lucien Lepoittevin (1932-2010), professeur d'histoire de l'architecture, dessinateur et peintre, né dans la commune.

    Héraldique

    Blason à dessiner Blason
    De gueules à la croix alésée dargent pommetée de trois pièces d'or rangées à chaque extrémité[69].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Maurice LecÅ“ur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 118-126.
    • Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 70-79.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Population municipale 2020.
    2. « La Normandie va être bousculée par le réchauffement climatique », sur Reporterre, .
    3. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    5. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Gonneville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Réville et Gonneville-Le Theil », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Gonneville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    15. « Orthodromie entre Réville et Cherbourg-en-Cotentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    25. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    28. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    29. François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 183.
    30. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 1001.
    31. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 208.
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