Ochancourt
Ochancourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Ochancourt | |||||
La mairie-école. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | CC du Vimeu | ||||
Maire Mandat |
Flavien Grenon 2020-2026 |
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Code postal | 80210 | ||||
Code commune | 80603 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ochancourtois | ||||
Population municipale |
329 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 83 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 06′ 15″ nord, 1° 36′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 45 m Max. 79 m |
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Superficie | 3,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Friville-Escarbotin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Friville-Escarbotin | ||||
Législatives | 3e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Ses habitants sont appelés les Ochancourtois et les Ochancourtoises.
Géographie
Description
La commune se trouve à proximité de la route Abbeville - Le Tréport. Abbeville étant distante de 18 km et Le Tréport de 22 km.
Située sur le fertile plateau du Vimeu, la localité a vu ses habitations s'organiser autour de deux axes perpendiculaires principaux : la route départementale (RD 48), nord-sud, et l'axe Nibas-Franleu, est-ouest.
Le Mesnielle, autrefois un écart relevant de la paroisse de Franleu, est aujourd'hui aggloméré à Ochancourt.
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 5 (Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Hydrographie
« Ochancourt possède un « rio », fossé d'un mètre de large qui sert « d'égout » avec la mare aux ruisseaux de la commune. Il prend naissance à 40 m. du carrefour, au plus bas de la rue de Franleu et mène son eau dans une mare située en bordure du bois d'Arrest. Lorsque cette mare déborde, l'eau s'écoule à travers le bois dans l'allée du fond pour aller se perdre dans un pré à un kilomètre du sous-affluent de la Somme : l'Avalasse, qui passe à Arrest et rejoint l'Amboise à Estrébœuf[2]. »
Géologie
En 1947, on notait que « l'épaisseur de la terre végétale à Ochancourt est de 20 à 40 centimètres. Souvent, on trouve environ un mètre d'argile mêlée aux cailloux : du bief. Jusqu'à la nappe d'eau s'étend généralement de la craie. Cependant, au Mesniel, un terrassier nous a assuré qu'il y avait moins de terre végétale et moins d'argile[2].»
Une voûte souterraine dont l'entrée est sculptée dans la craie se situe dans un pré. On évoque la possibilité de la présence de souterrains dans le sous-sol communal.
« L'endroit le moins élevé du territoire se trouve à l'entrée sud du bois d'Arrest[2]. »
Urbanisme
Typologie
Ochancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,5 %), prairies (14,2 %), zones urbanisées (8,2 %), forêts (0,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
On trouve la forme latinisée de Oscencurte en 1154[10], Urcionis curtis en 1164[11] - [12], puis Occecourt, Ochecourt, Ochencourt, et finalement Ochancourt[13].
Dans les environs, on trouve : Saucourt, Vaudricourt, Woincourt, Béthencourt, Méréaucourt, Biencourt.
Tous ces noms de villages se terminent par -court. Ce sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages ; l'appellatif toponymique -court (> français moderne cour) est issu du gallo-roman CŌRTE qui signifie « cour de ferme, ferme ». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIe siècle[Note 3] - [14]. En effet, les toponymes en -court typiques de l'extrême nord et nord est de la France sont calqués sur les noms de lieux en -hof, -hov, -hoffen, -hoven « cour de ferme, ferme » des pays de langue germanique (Flandres, Alsace-Lorraine, Pays-Bas, Allemagne), ainsi aux Béthencourt, Bétancourt, etc. correspondent Bettenhof, Bettenhoffen, Bettenhoven, etc.
Le premier élément Ochan- s'explique par le nom de personne germanique Occing[15], dont le suffixe -ing a régulièrement donné -en, noté par la suite -an ou moins probablement du nom de personne germanique Ursio, issu du latin ursus « ours », au cas régime en -on de l'ancien français, altéré en -an par la suite. Le -ch- est caractéristique du chuintement normanno-picard.
Le nom du hameau, Le Mesnielle, est issu de mesnil (ou maisnil), avec un élément -elle indéterminé. Ce nom de lieu apparait vers le Xe siècle. Il s'agit d'un terme gallo-roman *MASIONILE, dérivé du latin mansio (maison) qui désigne une exploitation rurale dotée d'une maison d'habitation. Son nom est porté localement, sous la royauté, par la famille du Mesnil de Fiennes, alliée aux Le Roy d'Hantecourt[b 1].
Le lieu-dit les Vignes[16], bien exposé, témoigne de la culture du raisin sur le territoire.
La commune est nommée Ochincourt en picard.
Histoire
Préhistoire
Un silex taillé et des haches polies, découverts sur le territoire d'Ochancourt, attestent de la présence de nos ancêtres préhistoriques[17].
Antiquité
Les études réalisées par un cabinet spécialisé, pour l'élaboration de la carte communale, ont mis en évidence un parcellaire bâti remontant à l'époque gauloise.
Une « voie romaine qui allait de Saint-Valery à Beauvais en passant par Estrébœuf, Arrest, Valines, Le Translay et Poix[a 1] » devait très logiquement traverser Ochancourt.
Moyen Âge
La Terre des tombes, située sur le territoire de la commune, marque, dit-on, le lieu où furent inhumés des combattants ayant participé à la bataille de Saucourt-en-Vimeu remportée par le roi des Francs, Louis III, et son armée contre les Normands en août 881.
Gaston Vasseur (Nibas et ses annexes), nous apprend que ce fut également le lieu où les deux armées se rencontrèrent. Les Normands auraient laissé 8 000 des leurs sur le champ de bataille[18] - [a 2].
On trouve dès 1284, Guy d'Ossencourt (Ochancourt) et damoiselle Béatrice sa femme. Comme seigneurs capitaux, ils confirment le don fait en 1276 à l'Abbaye Notre-Dame de Séry à Bouttencourt par Jean de Nibas de « deux journaux de terre sis à Escarbotin à la condition que les religieux résidant à Friville feraient tous les ans son anniversaire[19] ».
Il y avait à Ochancourt plusieurs seigneuries portant le nom de la seigneurie principale[11] - [12].
Les coutumes locales sont rédigées en 1507[11].
Temps modernes
- Révolution française
- Lors de la préparation des états généraux de 1789, les cahiers de doléances de la paroisse (identiques à ceux de Nibas) sont établis[20].
- À la suite des lois du et du , Le Maisnil et Ochancourt sont intégrés dans les nouveaux département de la Somme, district d'Abbeville et canton de Franleu. En l'an X, le canton de Franleu est supprimé. La commune est alors rattachée au canton d'Ault[a 3], jusqu'à la création du canton de Friville-Escarbotin en 1985.
- Le , le maire démissionne car un conflit entre les membres du conseil peut conduire à la démolition de l'église et la dispersion de ses biens[b 2].
- Le , Antoine Get, 38 ans, Charles Turle, 38 ans et Charles Legay, 30 ans, sont désignés pour le fournissement du contingent, à la demande des députés de la Convention nationale[21] - [b 3].
- En 1794, les familles nobles Danthecourt et Dumesnil sont emmenées à Abbeville. Les scellés sont posés sur leurs papiers et biens divers, à la réquisition du citoyen André Dumont, représentant du peuple[b 4].
- XIXe siècle
- Le 26 juillet 1842, Féréol Bellaches, époux de Catherine Humel, occupé à labourer, tue, avec le coutre de sa charrue, un loup blessé, caché dans un champ de trèfle[22].
- Deuxième République : en 1849, comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel. Voici la répartition (en nombre) de quelques-uns des patronymes des 116 électeurs[23] (saisie non exhaustive) :
Anquier | Parmentier | Legay | Forestier | Delattre | Vannier | Tellier | Ozenne | Roger | Petit |
12 | 16 | 8 | 5 | 3 | 3 | 3 | 4 | 1 | 1 |
- XXe siècle
- Le château du XVIIIe siècle, rue de Nibas, au début du XXe siècle.
- Le premier château seigneurial, complètement disparu, se trouvait près de l'église.
- L'ancienne mare était située à l'emplacement de la cour d'école.
- L'ancien moulin, rue de Nibas, abattu par la tempête en 1917, fragilisé parce qu'une des meules avait été démontée.
- Pendant la Première Guerre mondiale, des soldats indous campent derrière le château[27]. Treize noms de morts pour la patrie figurent sur le monument aux morts édifié en 1921, à la faveur d'une souscription publique[28].
- Seconde Guerre mondiale : lors de la bataille de France, fin mai 1940, quand les troupes allemandes approchent, les habitants évacuent le village[27].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.
Elle faisait partie de 1801 à 1985 du canton d'Ault, année où elle est rattachée au canton de Friville-Escarbotin[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Ochancourt relève du tribunal d'instance d'Abbeville, du tribunal de grande instance d'Amiens, de la cour d'appel d'Amiens, du tribunal pour enfants d'Amiens, du conseil de prud'hommes d'Abbeville, du tribunal de commerce d'Amiens, du tribunal administratif d'Amiens et de la cour administrative d'appel de Douai[30].
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Friville-Escarbotin
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme.
Intercommunalité
Ochancourt était membre de la communauté de communes du Vimeu Industriel, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et qui succédait au « syndicat à vocation multiple du Vimeu » (SVMV)
À partir de 2015 et l'adoption de la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe), les élus du Vimeu industriel et de la communauté de communes du Vimeu Vert, dont les compétences, la fiscalité et le bassin de vie sont proches, envisagent de fusionner[31] - [32] - [33] - [34]. Cette proposition a été retenue dans le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Somme[35] et est mise en œuvre le après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[36].
La nouvelle structure, dont est désormais membre Ochancourt, prend le nom de communauté de communes du Vimeu.
Administration municipale
Le nombre d’habitants de la commune étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[37].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].
En 2020, la commune comptait 329 habitants[Note 6], en augmentation de 9,67 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune a fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), géré par un syndicat intercommunal à vocation scolaire, (SISCO), qui regroupait les écoles de trois communes : Franleu, Ochancourt et Valines. Elle disposait d'une école primaire à classe unique accueillant des élèves des trois collectivités.
À la rentrée 2019, l'école de Franleu quitte le regroupement pour se rapprocher de la communauté d'agglomération Baie de Somme[45].
En 2022, le RPI Ochancourt-Valines est dissous[46].
Un nouveau regroupement est créé avec Nibas. L'école à classe unique d'Ochancourt est fermée[47].
Les collégiens d'Ochancourt ont accès au collège La Rose-des-vents de Friville-Escarbotin[48] et peuvent ensuite poursuivre leurs études au lycée du Vimeu, toujours à Friville-Escarbotin. Le lycée du Vimeu est labellisé lycée des métiers de l’industrie et du secteur tertiaire[49].
Associations locales
En 2007, la commune compte dix associations[50] :
- association amicale des anciens élèves d'Ochancourt (AAAEO) : organisation de voyages et sorties culturelles ou récréatives ;
- association Ochancourt Chasse : gestion de la chasse associative au niveau local ;
- comité des fêtes : organisation des animations locales (brocante, fêtes diverses) ;
- Oiseau club de Picardie : pour les amateurs d'élevage d'oiseaux ;
- club des aînés : association qui réunit les retraités et propose des animations ;
- association de gymnastique d'Ochancourt (AGO) : pour l'entretien, séances salle Maurice-Petit ;
- association USEP de l'école d'Ochancourt : sport à l'école ;
- Olympique Tennis de Table Ochancourtois (OTTO) : affilié à l'UFOLEP, entraînement, rencontres sportives ;
- coopérative scolaire : gestion des activités scolaires et extra-scolaires ;
- association des organisateurs de rèderies et brocantes de la Somme (AORBS) : pour la défense et l'organisation des brocantes ou réderies.
Manifestations culturelles et festives
Le comité des fêtes, coordonnateur des manifestations locales s'implique dans l'organisation.
- Brocante : le premier dimanche de juin.
- Fête locale : dernier dimanche d'août.
- Fête du sport et du cheval : deuxième dimanche de septembre.
Santé
Aucun établissement de santé n’est implanté à Ochancourt. Des cabinets de médecine générale se tiennent à Feuquières-en-Vimeu et Friville-Escarbotin (5 km). L'hôpital le plus proche est celui d'Abbeville. Des pharmacies sont installées à Arrest, Friville-Escarbotin et Feuquières-en-Vimeu.
Sports
En dehors d'un plateau d'éducation physique qui comprend un court de tennis en accès libre, Ochancourt ne dispose pas d’infrastructure sportive. La salle communale peut toutefois être utilisée pour le tennis de table, la gymnastique des écoliers ou des adultes.
Le pré communal est voué à des activités équestres.
Médias
Le quotidien régional Le Courrier picard et les hebdomadaires régionaux, L'Éclaireur du Vimeu et l'Informateur, relatent les informations locales.
La commune est en outre dans le bassin d'émission de la chaîne de télévision France 3 Picardie.
L'information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : le bulletin municipal d'informations diffusé par la commune d'Ochancourt, Ochancourt-info, le bulletin d'informations de la communauté de communes du Vimeu Industriel (CCVI), le bulletin du conseil général de la Somme, Vivre en Somme et celui du conseil régional de Picardie, Agir en Picardie.
Cultes
La commune d'Ochancourt fait partie de l'ensemble paroissial catholique de Fressenneville au sein du diocèse d'Amiens.
Économie
Dans les années 1960, une usine de chromage a connu un certain essor, en face de l'église. Les locaux ont été repris par les « Caves d'Ochancourt », commerce de vin, pendant une vingtaine d'années.
La commune compte plusieurs chambres d'hôtes et gîtes. Ces lieux d'accueil permettent de résider à proximité de la côte picarde.
L'Atelier de Décolletage du Vimeu (ADV) est le principal centre d'activités de la commune.
En 2013, il ne reste plus que deux exploitations agricoles basées dans le village. Une seule pratique encore la production laitière et l'élevage.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Ouen[51] - [52], dont la partie la plus ancienne, maçonnée en silex grossièrement taillés, est datée du XIIe siècle. Malgré de nombreuses réparations attestées par ses murs en un mélange de brique et moellon de craie, son clocher penche sérieusement. C'était un lieu de pèlerinage pour les sourds qui s'y rendaient le dimanche qui suit l'Ascension[53]. Le cadran solaire gravé sur le clocher donne l'heure exacte[54].
Jusqu'à la Révolution française, l'église a possédé un triptyque de la fin du XVe siècle[Note 7]. Sa partie centrale est déposée au musée de Picardie à Amiens[55].
- Les chapelles du cimetière et du carrefour dont celle de la famille d'Anvin de Hardenthun, seigneurs du lieu. Leur famille remonterait aux croisades (1191). Leur dernier représentant portait le titre de baron[Note 8].
- Le chemin dit du tour des Haies permet de contourner entièrement l'agglomération à pied, à cheval ou à vélo. Certaines portions se nomment : ruelle des Contrebandiers, ruelle des Soupirs, ruelle Coppegueule[Note 9]...
- Croix et calvaires.
- Le circuit de la terre cordière qui peut faire l'objet d'une randonnée pédestre bucolique.
- Ochancourt se trouve sur le circuit de la mésange, boucle de 28 km proposée à la randonnée cycliste par le syndicat mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard.
- Le monument aux morts pour la patrie, espace du souvenir, et les trois tombes de soldats alliés du Commonwealth, à l'entrée du cimetière.
- Le château du XVIIIe siècle, rue de Nibas. Le jardin est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[56].
Personnalités liées à la commune
- La famille d'Anvin de Hardenthun s'établit à Ochancourt dès le XVe siècle. Elle est maintenue dans sa noblesse sur preuves remontant à Pierre d'Anvin de Hardenthun, seigneur du lieu en 1494[57] - [58]. Les membres de cette famille, une des grandes familles du Boulonnais et de la Picardie, vont garder Ochancourt comme fief central : ils se font inhumer dans l'église puis dans une chapelle édifiée à cette fin, même après qu'ils ne sont plus seigneurs d'Ochancourt. Le cimetière du village garde des traces (chapelle funéraire, vitrail) de cette lignée[59].
- Jacques Le Boucher, seigneur du Mesnil-lès-Franleu, est maïeur d'Abbeville en 1597[60].
- Dans le chœur de l'église de Maisnières se trouve la pierre sépulcrale de Jean-Baptiste L'Esperon d'Ochancourt, chevalier et seigneur d'Hercelaine (Harcelaines, hameau de Maisnières), mort le , à 89 ans[Note 10].
- À cause des évènements liés à la guerre franco-allemande de 1870, Pierre Alfred Lenne, né à Ochancourt le , garde mobile, décède à Paris en 1871[18].
- L'abbé Billoré, apiculteur du début du XXe siècle, propriétaire d'un rucher exceptionnel : la cité des abeilles.
Ce rucher renommé a donné lieu à l'édition d'une série de cartes postales très recherchées par les collectionneurs.
Sobriquet des habitants
Nom jeté : on se moque parfois de « chés dor' in l'air d'Ochincourt » (« les Dors en l'air d'Ochancourt »), portés à avoir « la tête en l'air ».
Héraldique
Blason | De sable à la bande d'or accompagnée en chef de trois billettes ordonnées en orle et en pointe de trois molettes d'éperons ordonnées en orle, le tout du même, à une chouette d'argent brochant sur la bande[61]. |
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Détails | Le champ de sable, la bande d'or et les trois billettes sont empruntées aux armes de la famille d'Anvin de Hardenthun, dont sont issus les principaux seigneurs d'Ochancourt du XVe au XVIIIe siècle. Les molettes d'éperons sont empruntées aux armes parlantes de la famille Lesperon, seigneurs d'une partie d'Ochancourt aux XVIIe et XVIIIe siècles. La chouette est quant à elle la « mascotte » du village, et fait également écho au sobriquet des habitants : « chés dort in l'air d'Ochincourt ». Adopté le . |
Voir aussi
Bibliographie
- D'après le Dictionnaire biographique international des écrivains d'Henri Carnoy, l'abbé Hoin a écrit l'histoire du village.
Articles connexes
Liens externes
- Ochancourt sur le site de l'Institut géographique national
- MemorialGenWeb.org avec le Monument aux morts et les 3 tombes de soldats du Commonwealth
- Les Morts pour la France - Somme
- « Dossier complet : Commune d'Ochancourt (80603) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Ochancourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Proposition émise en 1976, par Maurice Lebègue, professeur de Français à l'École Normale d'Amiens, à la suite d'un travail réalisé sur l'origine des noms des communes de la Somme.
- démission pour raisons de santé
- Maurice Petit (1927-1990), maire de 1963 à 1990, sut motiver les habitants pour la construction bénévole de la salle polyvalente qui porte son nom.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Sa description, mentionnant sainte Barbe, saint Jean-Baptiste et les donateurs, figure dans l'ouvrage de Gérard Bacquet, cité en référence.
- inscriptions à l'intérieur de la chapelle
- = coupe-gorge
- inscription sur la pierre tombale dans l'église
Références
- Gaston Vasseur, Nibas et ses annexes depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, 67 rue Saint-Jacques 75005 Paris, Le Livre d'Histoire-Lorisse, reprise de l'édition de 1929, , 294 p. (ISBN 2-84373-565-3, ISSN 0993-7129)
- p. 116.
- p. 123.
- p. 169.
- André Vidal et Jean-Luc Martin, Registre pour servir aux délibérations de la commune d'Ochancourt & bailliages 1790-1797, transcription, comité des fêtes d'Ochancourt, coll. « Les Mémoires d'Ochancourt », 4e trimestre 1993, 66 p.
- p. 29.
- p. 9.
- p. 18.
- p. 30.
- p. 12.
- Autres références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Echos de la mare, journal scolaire, 1947
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Friville-Escarbotin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
- René de Belleval, Les fiefs et les seigneuries du Ponthieu et du Vimeu, Paris, Dumoulin, 1870, p. 249.
- (en) « Columbia University Libraries : Les Fiefs et les seigneuries du Ponthieu et du Vimeu », sur columbia.edu (consulté le ).
- Extrait de « Ochancourt, notre village » document réalisé en 1981 par les écoliers locaux
- Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p. 71 à p. 80, (ISBN 978-2-862-53265-3).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35000 noms de lieux, 4 volumes, Genève : Droz, 1990-1998
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, Archives départementales de la Somme, tome 2, Amiens, p. 386, vue 196/267.
- Ochancourt-Info, bulletin municipal, 2001
- Histoire d'un village picard. Nibas et ses annexes, par Gaston Vasseur, 1929, impr. de G. Bourgeois ; Méricourt-Ribemont
- Darsy, L'abbaye de Séry, dans le tome XXVIII des Mém. de la Soc. des Antiquaires, année 1861, p. 222.
- Les cahiers de doléance sont consultables sur le site des archives départementales, p. 312 à p. 313.
- Registre pour servir aux délibérations de la commune d'Ochancourt et bailliages 1790-1797, édité par le comité des fêtes d'Ochancourt, 4e trimestre 1993, André Vidal, Jean-Luc Martin
- Jacques Dulphy, Les loups dans la Somme, janvier 1988, imp. Colombel, Amiens, p. 245.
- Liste électorale d'Ochancourt, Archives Départementales de la Somme, Amiens, 1849
- L. Gillard, « Dessin : Château d'Ochancourt. Habitation de Mme de Roton », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Ancien château d'Ochancourt. Aujourd'hui maison à usage de ménager, d'après nature 18 septembre 1865. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- Marius Touron, « Photographies : Moulin d'Ochancourt abattu par une tempête pendant l'hiver 1917-1918 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, vers 1911 (consulté le ).
- mémoire des anciens, Ochancourt-info, bulletin municipal
- http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011371807350nkijhy/1/1
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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