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Neuville-sur-SaĂ´ne

Neuville-sur-Saône est une commune française, située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Neuville-sur-SaĂ´ne
Neuville-sur-SaĂ´ne
Les tours du vieux château de Vimy.
Blason de Neuville-sur-SaĂ´ne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Circonscription départementale du Rhône
MĂ©tropole MĂ©tropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Éric Bellot
2020-2026
Code postal 69250
Code commune 69143
DĂ©mographie
Gentilé Neuvillois
Population
municipale
7 635 hab. (2020 en augmentation de 4,36 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 396 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 52′ 37″ nord, 4° 50′ 30″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 310 m
Superficie 5,47 km2
Localisation
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Neuville-sur-SaĂ´ne
Liens
Site web mairie-neuvillesursaone.fr

    Ses habitants sont appelés les Neuvillois[1].

    GĂ©ographie

    Situation

    Neuville est situĂ©e Ă  15 kilomètres au nord de Lyon dans le Val de SaĂ´ne, sur la rive gauche de la SaĂ´ne qui dĂ©termine sa bordure ouest. BordĂ©e Ă  l'est par un relief pentu, un vallon permet l'accès Ă  la cĂ´tière de la Dombes (301 mètres d'altitude). En venant du nord, Neuville forme un goulet d'Ă©tranglement entre le talus du plateau de la Dombes et les monts d'Or, fermant ainsi la plaine alluviale dans laquelle coule la SaĂ´ne. C'est tout naturellement Ă  cet endroit qu'un pont permet de franchir la rivière.

    Communes limitrophes

    Communications

    Neuville-sur-Saône est principalement reliée à Lyon par la route du bord de Saône (D433), qui entre à Lyon par le quartier de Serin où elle croise la route nationale 6 à l'entrée du tunnel sous la Croix-Rousse. Au trafic local se surimpose un trafic important entre Lyon et le sud-Beaujolais, qui traverse la Saône à Neuville, causant de sérieux encombrements. La D51, sur la rive droite, et l'autoroute A46, qui passe légèrement au nord de la commune, délestent en partie le fort trafic de cet axe.

    Les transports en commun desservent abondamment la commune : lignes TCL no 40 vers Lyon-Bellecour (correspondance avec le métro), 43 vers Genay et le pôle multimodal de Lyon-Vaise (correspondance avec le train et le métro), 70 vers la Part-Dieu (correspondance avec le train et le métro), 84 vers Lyon-Vaise par Poleymieux-au-Mont-d'Or, 96 vers Quincieux via la gare de Saint-Germain-au-Mont-d'Or, 97 vers Montanay ; ligne départementale 184 de Car.Ain.fr vers Trévoux. La navette TCL S14 dessert en semaine les quartiers périphériques de la commune[2] - [3].

    La ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles passe par la gare d'Albigny-Neuville, située dans le hameau de Villevert, sur la rive droite de la Saône, à 500 mètres du pont de Neuville. La gare est desservie par les TER Rhône-Alpes (relations Vienne - Lyon - Villefranche-sur-Saône - Mâcon et Lyon - Roanne) qui rejoignent en moins de 20 minutes les gares de Lyon-Vaise, de Lyon-Perrache et de Lyon-Jean Macé pour la première relation, ainsi qu'en moins de 15 minutes la gare de Lyon-Part-Dieu pour la seconde. Les horaires sont cadencés sur la fréquence moyenne, en semaine, d'un train par heure en heures creuses et jusqu'à trois trains par heure en période de pointe[4].

    L'ancienne gare de Neuville, d'où partaient les trains vers la Croix-Rousse, est fermée au trafic voyageurs depuis 1953 et au fret depuis 2011.

    Urbanisme

    Typologie

    Neuville-sur-SaĂ´ne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lyon, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 124 communes[8] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11] - [12].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (32,9 %), terres arables (20,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,8 %), forêts (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,1 %), prairies (5,1 %), eaux continentales[Note 3] (5 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    Septime Sévère, après avoir vaincu Clodius Albinus lors de la bataille de Lugdunum en l'an 197, aurait installé ici des soldats originaires de Viminacium, ce qui a pu inspirer le nom du village qui deviendra Vimy. Il y a eu les deux orthographes : Vimies et Vimy[15].

    La ville est connue sous le nom de Vimy dès l'année 971. Elle change pour Neufville-l'Archevèque en 1666, en l'honneur de Camille de Neufville de Villeroy. À la Révolution, elle s'appelle temporairement Marat-sur-Saône avant de prendre le nom de Neuville-sur-Saône[16].

    Histoire

    Il paraît certain que l'emplacement actuel de Neuville était habité dans les temps préhistoriques. La preuve nous en est donnée par les haches en pierre polie qui furent trouvées dans les terres neuvilloises ; ainsi que par les huit pendants en os de l'époque néolithique d'un collier trouvé dans un pouding calcaire en 1871 par un garçon de 15 ans près du pont de Neuville.

    Il existait à Neuville un groupement de Gaulois. Il est probable que ces habitants appartenaient à l'importante tribu des Ségusiaves, composée d'agriculteurs qui occupèrent le pays et furent romanisés après la conquête romaine. La preuve d'une présence gauloise est apportée par la découverte en d'un cimetière lors des fouilles exécutées pour la construction d'un lotissement au Monteiller. Ce cimetière se compose de nombreuses tombes parallèles ; les corps y sont disposés face à l'ouest et placés dans une sorte de cercueil en pierres plates recouvert d'une pierre plate sans sculpture.

    Des pièces à l'effigie de Marc Aurèle et Commode ont été trouvées à la Tatière, ce qui permet d'affirmer que le lieu a continué d'être habité à l'époque gallo-romaine vers l'an 200.

    Dévasté par un incendie, le village aurait été reconstruit en l'an 280 par l'empereur Probus[15].

    La décadence de l'empire romain et l'affaiblissement de sa puissance qui en découla permirent aux Burgondes de s'installer à l'Ouest du Rhin. En 443, le patrice Aetius leur a permis de s'établir dans la Sapaudia, future Savoie, entre Genève et Grenoble. Peu à peu, sans violence, se faisant octroyer une partie des terres par les autochtones, ils élargissent leur domaine à toute la vallée de la Saône. La petite ville devint un fief burgonde.

    En 534, le royaume burgonde est partagé entre les fils de Clovis, puis intégré au Royaume mérovingien en 679, rattaché à la Francie médiane en 843, au royaume d'Arles en 933. « Sans roi, sans duc et sans prince », selon la formule de Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, le Lyonnais fut l'objet de luttes incessantes entre les archevêques et comtes de Lyon, les sires de Beaujeu et les comtes du Forez), jusqu'à l'annexion finale par le roi de France en 1320 (traité de Vienne). Après la Paix d'Arras (1435), des troubles persistèrent. Le village fut rasé en 1443 par des Écorcheurs. Charles VII rétablit l'ordre.

    Le village est alors nommé Vimy[Note 4]. Le toponyme est attesté sous la forme latine Vismiacum dans la charte de Conrad le Pacifique confirmant les possessions de l'abbé Heldebert en 971. Le nom de domaine gallo-romain en -i-acum est précédé d'un nom de personne indéterminé. L'homonymie est sans doute fortuite avec Vimy et Wimy.

    Le petit bourg fortifié prit de l'importance en 1630 lorsque Camille de Neufville de Villeroy, archevêque de Lyon, y acheta la propriété d'Ombreval, dont il fit une somptueuse résidence (château, pavillon de chasse, nymphée, etc.). Il y fit aussi construire, sur ses propres deniers, une église qui est l'église paroissiale actuelle. En 1665, Vimy fut promu capitale de la province de Franc-Lyonnais, et l'année suivante, fut érigée en marquisat sous le nom de Neuville. Après la mort de son bienfaiteur, la paroisse de Vimy se rebaptisa Neuville-l'Archevêque.

    La plaque commémorative sur le quai de Saône.

    Au XVIIIe siècle, le dĂ©veloppement Ă©conomique de la rĂ©gion lyonnaise permit Ă  Neuville de devenir un centre d'industrie textile, et d'augmenter considĂ©rablement sa population. Les drapiers Claude et Joseph Verdun y Ă©tablissent une manufacture de laine, reprise en 1727 par P. Agniel qui y produit des ratines et des droguets « façon de Hollande et d'Angleterre Â»[17]. En 1790, lors de la constitution du dĂ©partement de RhĂ´ne-et-Loire, Neuville comptait 1 600 habitants, dont 114 ayant droit de vote pour l'Ă©lection de la municipalitĂ©.

    Durant la Révolution française, la commune, alors nommée Neuville ou Neuville-en-Lyonnais, doit changer de nom : c'est d'abord Neuville-sur-Saône puis Marat-sur-Saône vers le 20 nivôse de l'an II (). Vers le début du mois de pluviôse de l'an III (), la commune reprend le nom de Neuville-sur-Saône qu'elle conserve jusqu'à aujourd'hui[18] - [19].

    Le bourg fut desservi dès 1895 par une des lignes de l'ancien tramway de Lyon à traction vapeur, puis, en 1929, par le Train bleu du Val de Saône.
    Le Train bleu du Val de Saône à son terminus de Neuville, dans les années 1930. La ligne a fonctionné jusqu'en 1957, date à laquelle le tramway fut remplacé par l'actuelle ligne 40 des bus lyonnais.

    Anecdote 1895

    En , la ville voisine de Lyon accueille le congrès de l’Union des Sociétés photographiques. Le , Louis Lumière filme les congressistes descendant de bateau à Neuville-sur-Saône. 24 heures plus tard, le film nommé Arrivée des congressistes à Neuville-sur-Saône est projeté dans les Salons Monnier (place Bellecour) devant une assemblée ébahie. C'est le tout premier documentaire d'actualité de l'histoire du cinéma.

    Histoire contemporaine

    Le , à Neuville-sur-Saône, Montée du Parc, les Allemands exécutent vingt-trois prisonniers de la Prison Montluc. Il y eut un rescapé[20].

    Le Grand Lyon disparaît le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[21].

    Le , un accident de manège survient sur une fête foraine de la commune, faisant un mort[22].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Jean Oboussier Pharmacien
    chevalier de la Légion d’honneur
    Léon Chambaretaud DVD (ex-Rad.) Agent général d'assurances
    Sénateur du Rhône (1968 → 1974)
    Paul François Campant Cultivateur
    Jean Machurat PS Ingénieur
    Paul Laffly UDF puis DL
    puis UMP
    Docteur en médecine
    Conseiller général de Neuville-sur-Saône (2008 → 2015)
    Vice président du conseil général (2008 → 2015)
    chevalier de la Légion d’honneur
    Jean-Claude Ollivier DVD Acheteur d'Ă©nergies vertes
    Valérie Glatard DVD Animatrice jeunes
    En cours
    (au 19 janvier 2021)
    Éric Bellot PCF[24] Proviseur de lycée

    Au , la commune obtient le label Marianne pour l'accueil des administrés.

    Le blason de Camille de Neufville sur le château d'Ombreval, aujourd'hui mairie de Neuville-sur-Saône.

    Blason de Neuville

    Les armes de la commune de Neuville-sur-SaĂ´ne se blasonnent ainsi :
    D'azur au chevron d'or accompagné de trois croisettes ancrées du même.

    Ces armes, empruntées à Monseigneur Camille de Neufville de Villeroy (1606 - 1693), ont été adoptées en 1890.

    La devise des Villeroy « PER ARDUA SURGO » a été ajoutée en 1984 par la municipalité de Neuville. On peut traduire cette maxime latine par « Debout face à la tempête » ou encore « Je me dresse par passion ».

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

    En 2020, la commune comptait 7 635 habitants[Note 5], en augmentation de 4,36 % par rapport Ă  2014 (RhĂ´ne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7321 7521 5901 8161 4761 6051 7411 8232 194
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1262 4392 6792 9363 4143 1163 2503 2393 214
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 2572 9062 9352 9233 0223 3983 3723 5893 991
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 7035 4135 6636 9826 7627 0627 0937 2327 435
    2020 - - - - - - - -
    7 635--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    MĂ©dias

    En 2014, la commune de Neuville-sur-Saône a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[28].

    Économie

    La position géographique et l'importance historique de Neuville-sur-Saône en ont fait le centre économique de la banlieue nord de Lyon.

    Au XVe siècle, la navigation sur la Saône était importante, et le port de Neuville constituait une étape à la sortie de Lyon. Du XVIIe au XIXe siècle, les « coches d'eau » reliant Lyon à Chalon y faisaient étape. Avant l'introduction de la vapeur en 1827, les bateaux remontant la Saône devaient être halés par des hommes ou des chevaux. Le chemin de halage est encore présent sur la rive gauche entre Neuville et Trévoux.

    En 1832 un pont suspendu type Seguin, technique toute récente, relia Neuville à la rive droite de la Saône (Monts d'Or, Azergues, Beaujolais). Il fut révisé et rehaussé en 1851. Ce pont, d'abord privé, était à péage. La municipalité de Jean Christophe le racheta et supprima le péage en 1886. On l'aperçoit dans l'un des premiers films des Frères Lumière : Arrivée des congressistes à Neuville-sur-Saône, tourné en 1895. En 1934 il fut remplacé par l'actuel pont en béton armé.

    La sortie des ouvrières des soieries Ducharne en 1930.

    Ce pont contribuant à l'accessibilité de la ville, favorisant la tenue de foires et de salons. Ainsi, s'y tinrent à partir du début du XIXe siècle jusqu'à 9 foires annuelles. La « Foire aux échelles » fut celle qui perdura le plus longtemps. Cette tendance évolua vers d'autres branches pendant un temps s'y tenait trimestriellement le marché international de la moto dont la réputation rassemblait quelques milliers d'amateurs de véhicules à deux roues (elle se déroule à Mâcon depuis le début des années 2000). Désormais seule la foire du 1er mai perdure mais est davantage un marché et une vogue qu'une foire.

    L'industrie textile et de la teinturerie vont se développer dans la région. En 1419, le futur Charles VII, favorise le développement des foires de Lyon, dont il veut faire la place d’échanges commerciaux au sein de son futur royaume. En 1466, alors que la soie française est essentiellement fabriquée en Provence, Louis XI relocalise la production à Lyon, en raison de sa position sur la route commerciale vers l’Italie, principal fournisseur de vers à soie à cette époque. Enfin, en 1536, François Ier accorde à la ville de Lyon le monopole de la fabricationet du commerce de la soie qui atteindra son apogée sous Louis XV. A la fin du XVIIIe, alors que Lyon se concentre sur le traitement des fils de soie, se developpe à Neuville-sur-Saone une partie de la production mais surtout une activité remarquable dans le domaine de la teinture. Les teinturiers deviennent des industriels de la chimie. Leurs noms sont liés aux découvertes des colorants naturels puis synthetiques et des charges pour la soie et leurs usines resteront longtemps prospères[29].

    En 1815, Jean AimĂ© Marnas obtient la « pourpre française » par un traitement acide, qui connaĂ®tra un franc succès. Ă€ partir de 1847 un colorant jaune sort des ateliers de Nicolas Guinon[30] pour teindre la laine et la soie. Il est obtenu Ă  partir de l'acide picrique dĂ©couvert en 1788, dont un chimiste nommĂ© Laurent, venait en 1841 de mettre au point la fabrication industrielle grâce au phĂ©nol extrait des huiles de houille. La famille Guinon, associĂ©e Ă  celle de Marnas et Bonnet en gardera longtemps le monopole l'azuline, dont la fabrication reste secrète jusqu'en 1862, la safranine et les corallines jaune et rouge. Leur usine de Saint-Fons sera reprise par la Baden Anilin und Soda Fabrik (BASF) en 1878[31].

    En 1920 sont créées, avenue Sadi-Carnot, les Soieries Ducharne, qui produiront des tissus pour la haute couture française. Cette production cesse en 1972, à cette date elles sont vendues à François de Grossouvre, qu’il développera en lui rattachant la production de fibre de verre (entreprise Ducharne et Verester).

    Une ancienne fabrique proche du torrent des Torrières, réhabilitée en bureaux et logements.

    Jusque dans les années 1960, les activités neuvilloises étaient surtout liées à la présence d'eau (la Saône, plusieurs ruisseaux, des sources de qualité). À la fin du XIXe siècle, Neuville comptait une dizaine de moulins à eau, et autant de teintureries. Le dernier moulin, dit « moulin neuf de Parenty », créé en 1635, ne disparut qu'en 1965 ; le ruisseau qui l'alimentait fut alors comblé. Les activités de soierie, de menuiserie (fabriques de meubles) disparurent aussi du paysage neuvillois entre 1950 et 1960. Les bâtiments des fabriques installées sur le torrent des Torrières sont progressivement détruits ou réhabilités à d'autres fins. La Saône hébergea jusqu'en 1945 des plattes, nom donné en région lyonnaise à des pontons flottants amarrés à la rive, où les blanchisseuses travaillaient en eau vive.

    Une fonderie de plomb situĂ©e Ă  l'entrĂ©e sud de la ville perdura de 1836 Ă  1971. Sa « tour Ă  plomb » haute de 45 mètres, qui servait Ă  la fabrication de la grenaille, fut malheureusement abattue. Une importante usine chimique de la sociĂ©tĂ© Sanofi Aventis (autrefois dĂ©nommĂ©e Rhodiaseta puis Rhodiaceta-RhĂ´ne-Poulenc), implantĂ©e en bord de SaĂ´ne au nord de la ville depuis 1953, fut, et reste, le seul employeur important sur la commune. Cette activitĂ© de chimie fine a Ă©tĂ© le noyau Ă  partir duquel s'est dĂ©veloppĂ©e la « zone industrielle Lyon-Nord », qui, dĂ©bordant largement sur la commune voisine de Genay, s'Ă©tend sur 180 hectares et employait en 2003 plus de 3500 salariĂ©s dans 76 Ă©tablissements (chiffres INSEE et agence d'urbanisme)[32]. Le Syndicat intercommunal SaĂ´ne - Mont d’Or y a Ă©tabli une pĂ©pinière d'entreprises[33].

    L'usine chimique de Sanofi-Aventis est en cours de restructuration depuis 2010 dans le but de la transformer en site de production de vaccin contre la dengue. Le plan social qui accompagne cette reconversion ne comporte aucun licenciement sec[34]. Le projet prévu le début de la production en 2013, pour une commercialisation en 2014 ou 2015. La production prévue est de 100 millions de doses par an. Des précautions ont été prises (surélévations de bâtiments) pour faire face aux crues centennales. De même, le site sera classé P, il ne travaillera que sur des virus vivants atténués, et ses effluents seront inactivés, pour qu'aucun organisme vivant ne sorte des lieux de production[34].

    Par ailleurs, Neuville reste un centre d'importance local, avec présence de la totalité des activités de service et de commerce de détail. L'association des commerçants « A'Tout Neuville » fait état de : 23 commerces alimentaires (dont 10 boulangeries), 21 cafés, hôtels et restaurants, 33 salons de coiffure, esthétique et santé, 20 établissements bancaires, d'assurances et d'intérim, 32 commerces de vêtements, sport, cadeaux, et plus d'une cinquantaine d'autres établissements, commerces ou services[35]. Des éditions musicales y ont été créées en 1983 par un saxophoniste connu, ce sont les E.M.M. au 12 rue Victor Hugo. Elles sont au XXIe siècle, en veilleuse dans le département limitrophe de l'Ain avec des dizaines d'œuvres inédites (classique,chanson,jazz) et ont légué leur graveuse à microsillons, devenue ancienne, au Musée Ampère proche, à Poleymieux-au-Mont-d'Or. La foire annuelle de Neuville se situe chaque année le 1er mai et envahi la ville, par des centaines de boutique ephemeres, agrémentée de manèges divers.

    Las disparu, Mâchonville reste.

    Le marché du vendredi occupe toute la longueur du quai de Saône, de part et d'autre de l'entrée du pont[36].

    Neuville a une réputation de ville gastronome : la charcuterie Las, installée en 1928 mais récemment disparue, a inspiré le roman de Marcel E. Grancher « Le Charcutier de Mâchonville », et le film homonyme de Vicky Ivernel (1946). Les pognes neuvilloises (brioches aux pralines, analogues au gâteau de Saint-Genix savoyard, et donc à ne pas confondre avec la pogne de Romans drômoise) sont recherchées.

    Culture locale et patrimoine

    Château de Vimy

    Le château de Vimy, ou le château des Abbés de l'Île-Barbe, est situé au centre-est du bourg[37]. La première attestation historique de Vimy est un acte de Conrad le magnifique (971) cédant à l'abbé de l'Île Barbe « la possession de l'église de Saint-Florentin auprès de Vimy » ; on ignore s'il existait alors un château primitif. Par contre, la « Charte de clôture du bourg de Vimy » en l'an 1200 le mentionne.

    • Château de Vimy
    • CĂ´tĂ© ouest.
      Côté ouest.
    • CĂ´tĂ© sud-est.
      Côté sud-est.

    Maisons du centre-ville

    Le bourg et le château sont ravagés par les Écorcheurs en 1443. L'abbé Edouard de Mossey entreprend la reconstruction du château à la fin du XVe siècle, et Pierre d'Épinac, archevêque de Lyon, la poursuit un siècle plus tard. Camille de Neuville devient propriétaire du château en 1665, mais s'en désintéresse au profit du château d'Ombreval. Les deux tours sont réhabilitées aux XVIIIe et XIXe siècles).

    En 1869, l'industriel Émile Guimet lègue le château à la commune à condition qu'elle le conserve et en fasse une école publique. Devenu depuis longtemps inapproprié pour cet usage et cher d'entretien, avec l'accord d'un des descendants, le château est, à partir de 2010, affecté à l'habitation à loyer modéré[38]. En 2020, le bâtiment est en cours de restauration.

    • En centre-ville, on peut voir quelques vieilles maisons et des restes de murs d'enceinte en « pierres dorĂ©es ».
    • Une vieille maison, rue de Vimy.
      Une vieille maison, rue de Vimy.
    • Maisons, rue Pierre-Dugelay.
      Maisons, rue Pierre-Dugelay.
    • Les dĂ©pendances du château, aujourd'hui Maison des jeunes et de la culture.
      Les dépendances du château, aujourd'hui Maison des jeunes et de la culture.

    Château d'Ombreval

    Le château d'Ombreval, construit en 1458 par Monsieur d'Ombreval, fut ensuite en la possession de la famille Buatier, puis acquis en 1586 par Mgr d'Espinac, en communauté avec sa sœur Madame de Gresolles, qui l'aménagea, mais fut contrainte de le vendre à la mort de son frère pour payer ses dettes. Il fut alors acquis par Jean Livet, secrétaire de l'archevêque de Lyon, qui s'était enrichi aux dépens de son maître. Camille de Neuville le racheta en 1630, et en fit une résidence somptueuse. Abandonné à la Révolution, il est racheté par Joseph Antoine Rambaud (le grand-père de Joseph Rambaud ) aux héritiers du duc de Boufflers en 1818. Il conserve pour lui le château qu'il remettra en état puis revends une partie du parc, ne conservant qu'une cinquantaine d'hectare dont la nymphée. Par héritage, il passera dans les mains de sa fille Joséphine, épouse de Marc Antoine Péricaud dont les descendants le vendront à la deuxième moitié du XIXe siècle. Il appartint à des propriétaires privés jusqu'en 1961, date à laquelle ses propriétaires, Laurent Vergnais et sa sœur Madame Bertrand, le cédèrent à la commune, qui y a établi la mairie. Le parc du château est devenu parc public. Les douves entourent toujours le bâtiment. La chapelle du château est elle aussi conservée, en parfait état extérieur, ainsi que le nymphée proche, et le pavillon de chasse, dit « pavillon de l'Écho », sur une butte voisine.

    • Le château d'Ombreval, aujourd'hui mairie de Neuville (façade ouest).
      Le château d'Ombreval, aujourd'hui mairie de Neuville (façade ouest).
    • Les douves du château, cĂ´tĂ© sud.
      Les douves du château, côté sud.
    • La chapelle du château.
      La chapelle du château.
    • Le nymphĂ©e proche du château.
      Le nymphée proche du château.

    Église Notre-Dame de l'Assomption

    L'église a été consacrée le par Camille de Neuville et dédiée à Notre-Dame de l'Assomption. Elle est intéressante par sa construction en pierres dorées de Couzon et ses deux clochers en forme de lanterneaux inspirés de ceux de l'église de l'Hôtel-Dieu de Lyon. Sa façade, modifiée en 1894 par l'architecte Chaumel à la demande du curé Béraud, la dénature quelque peu. Le chœur, précédé de deux rangées de stalles surmontées de larges panneaux peints, est décoré d'un ensemble de boiseries sculptées remarquable réalisées au XVIIIe siècle par Michel Perrache, son fils Antoine-Michel Perrache et Jean-Antoine Morand, trois ingénieurs lyonnais. Les stalles ont été classées monuments historiques en 1904 ; les tableaux de l'avant-chœur et les sculptures du chœur, réhabilités en 1962, ont été classés en 1982[39]. L'orgue, qui provient du couvent des Cordeliers de Lyon, a été restauré en 1957, mais ses jeux anciens des XVIIe et XVIIIe siècles ont été conservés[40]. L'église a été restaurée par l'architecte Curtelin en 1962 et la façade a également été restaurée en 1981. Entre 2007 et 2010, la toiture a été rénovée[41].

    • Le chevet de l'Ă©glise, faisant apparaĂ®tre la construction en « pierres dorĂ©es ».
      Le chevet de l'église, faisant apparaître la construction en « pierres dorées ».
    • L'Ă©glise illustrĂ©e par Joannès Drevet (1854–1940).
      L'église illustrée par Joannès Drevet (1854–1940).

    Pont de SaĂ´ne

    Le pont sur la Saône date de 1934 (début de la construction 1931). Il a été construit à quelques mètres en aval de l'ancien pont suspendu type Seguin qui datait de 1832, ce qui explique qu'il n'est pas dans l'alignement de la rue Victor Hugo qui lui fait face. Il a été inauguré par Édouard Herriot, alors président du conseil, le , jour de la fête patronale de la ville. Une arche a été dynamitée par les Allemands lors de leur retraite le ; elle a été restaurée à l'identique.

    C'est un exemplaire unique de pont en bĂ©ton en bowstring, Ă  3 travĂ©es, de longueurs respectives 50, 58 et 50 mètres[42]. Chacun des 3 tabliers est suspendu Ă  deux arches en bĂ©ton armĂ© parallèles par des piliers en bĂ©ton. Les arches parallèles sont solidarisĂ©es par des superstructures elles aussi en bĂ©ton. Les trottoirs sont situĂ©s Ă  l'extĂ©rieur des arches. La largeur hors tout de l'ensemble est de 12,20 mètres. Pour lui donner une assise suffisamment stable, il a fallu creuser les fondations de l'une de ses piles jusqu'Ă  38 mètres au-dessous du niveau de la SaĂ´ne.

    Le profil de ce pont à trois arcs a été adopté par la municipalité de Neuville comme logo de la ville.

    • Le pont sur la SaĂ´ne, vue latĂ©rale depuis l'aval.
      Le pont sur la Saône, vue latérale depuis l'aval.
    • Vue en long, faisant apparaĂ®tre la structure en « bowstring ».
      Vue en long, faisant apparaître la structure en « bowstring ».
    • Le logo de Neuville-sur-SaĂ´ne (peinture murale).
      Le logo de Neuville-sur-SaĂ´ne (peinture murale).

    Parc

    On désigne ainsi un espace boisé accidenté situé au nord-est de la commune, à la limite de la commune de Montanay. Il s'agit de ce qui reste de l'ancien domaine de chasse de Camille de Neuville, qui s'étendait sur tout le vallon des Torrières, aujourd'hui parcouru par la route de Saint-André-de-Corcy (D 16), et était ceinturé par un mur, dont il reste de larges tronçons sur les côtés sud et est du parc, et sur le plateau au nord, jusqu'à la « Maison de l'Écho » (ancien pavillon de chasse de Camille). On trouve dans le parc quelques restes ruinés d'une ancienne construction dite « château de Montanay ». La principale curiosité est la « grande bascule », ouverture pratiquée dans le mur d'enceinte, agencée de manière à permettre à la fois le ruissellement des eaux de pluie et le passage des animaux rabattus vers l'intérieur du domaine de chasse.

    Un peu à l'écart du parc actuel, proche de la route, on peut encore (difficilement) voir une source captée, dite « fontaine de Camille », qui amenait autrefois de l'eau potable à la ville.

    Maison Balmont

    Le château du Parc, ou Domus Mariae ou encore Maison Balmont, est un établissement thermal construit entre 1851 et 1860, après assèchement de l'étang d'Ombreval par Monsieur Parent. La propriété est rachetée en 1939 par les Sœurs du Cénacle de Mlle Delmas, puis en 1980 par l'association Balmont-Neuville[43].

    La maison principale comprend notamment deux grandes salles de réception possédant chacune une cheminée[43]. Un pavillon d'agrément en forme de tour octogonale a été transformé en chapelle du temps des religieuses puis a accueilli une chaufferie[44].

    • Portail Balmont.
      Portail Balmont.
    • Pavillon d'agrĂ©ment et maison principale.
      Pavillon d'agrément et maison principale.
    • Maison principale et orangerie.
      Maison principale et orangerie.

    HĂ´tel du Lion d'Or

    L'Hôtel du Lion d'Or est le plus ancien de Neuville, déjà en activité en 1665. C'était une auberge luxueuse au milieu du XVIIIe siècle[45]. Une corniche moulurée fait partie de la façade reconstruite au XVIIIe siècle : les deux lions en pierre abîmés ont été remplacés en 1930 par des copies en ciment[46].

    • HĂ´tel en 2021.
      HĂ´tel en 2021.
    • Lion sur le toit.
      Lion sur le toit.
    • Corniche avec les deux lions.
      Corniche avec les deux lions.
    • Porte d'entrĂ©e.
      Porte d'entrée.

    Tour de l'Écho

    La tour de l'Écho, ou pavillon des Échos, est un pavillon d'agrément carré à deux niveaux qui domine la vallée de la Saône, probablement construit entre 1661 et 1671. Son nom viendrait de l'acoustique de la salle voûtée ou de peintures murales disparues qui auraient représenté la nymphe Écho[47].

    • Tour devant la vallĂ©e.
      Tour devant la vallée.
    • CĂ´tĂ© nord.
      Côté nord.
    • CĂ´tĂ© est.
      Côté est.

    Institution Notre-Dame de Bellegarde

    En 1826, le père Champagnat ouvre une école dans le bourg. En 1855, pour s'agrandir, l'Institut achète une propriété rue Gambetta sur le lieu-dit Bellegarde. L'année suivante ouvre ainsi le pensionnat de Notre-Dame de Bellegarde. En 1878 est édifié un campanile surmonté de la Vierge. Une chapelle est ajoutée en 1893 par l'architecte roannais Collet, élève de Pierre Bossan[48].

    • Campanile.
      Campanile.
    • Chapelle.
      Chapelle.

    Bâtiments disparus

    L'Orphéon, ancienne salle de concert.

    L'Orphéon était une salle de concert d'inspiration égyptienne, dessinée et construite par Émile Guimet après avoir acheté le terrain en 1863. Elle a été démolie en 1976[49].

    Espaces verts et fleurissement

    Le Vallon des Torrières, au nord-est de la commune, est classé « espace naturel sensible ». Dans le cadre du plan d’éducation au développement durable de la Métropole de Lyon, un sentier pédagogique jalonné de sculptures et de panneaux signalétiques en fait le tour. Plusieurs associations de protection de l’environnement sont associées à ce projet et proposent tout au long de l’année des animations pédagogiques à destination des scolaires ou du grand public[50].

    En 2014, la commune de Neuville-sur-Saône bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France[51].

    Les blasons de Neuville et Alpirsbach sur le kiosque du quai de SaĂ´ne.

    Jumelages

    Neuville-sur-Saône est jumelée avec :

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Neuville-sur-SaĂ´ne et sa rĂ©gion (Actes des journĂ©es d'Ă©tudes 2015 XXVIII), Union des SociĂ©tĂ©s Historiques du RhĂ´ne et de Lyon MĂ©tropole, , 176 p. (ISBN 978-2-906998-33-9). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    • Histoire de Neuville-sur-SaĂ´ne, CD-Rom Ă©ditĂ© par la SociĂ©tĂ© des amis du vieux Neuville
    • PrĂ©inventaire des monuments et richesses artistiques, vol. Neuville-sur-SaĂ´ne, t. 11, Chassieu, Conseil gĂ©nĂ©ral du RhĂ´ne, , 140 p. (ISBN 2-910865-13-4).
    • Jacques Bruyas, Andre Vylar, Alain Rostagnat : Le canton de Neuville-Sur-SaĂ´ne pendant la RĂ©volution, Éditions Val de SaĂ´ne, 1989
    • AndrĂ© Pelletier (dir.), Grande encyclopĂ©die de Lyon et des communes du RhĂ´ne, Roanne, Horvath, , 600 p. (ISBN 2-7171-0162-4), p. 304-310.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. aucun rapport avec la commune de Vimy dans le département du Pas-de-Calais
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
    2. « Site du réseau TCL », .
    3. « Site du réseau des cars de l'Ain », .
    4. « Site du réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes », .
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Pelletier 1980, p. 304.
    16. Laffly 2015, p. 7.
    17. Pelletier, Rossiaud, Bayard, Cayez, Histoire de Lyon, 2007, p. 480.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Archives départementales du Rhône en ligne.
    20. Site Internet Les Fusillés 1940-1944
    21. MĂ©tropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
    22. Les maires de Neuville-sur-SaĂ´ne, sur geneawiki.com
    23. « Qu’avons-nous appris sur la dĂ©mocratie municipale ? », sur Cause commune (consultĂ© le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    27. « Les Villes Internet 2014 », sur le site officiel de l’association « Ville Internet » (consulté le ).
    28. voir aussi la partie de l'article wikipedia consacré à Lyon du Premier au Second Empire - Les grandes maisons de la soie lyonnaise
    29. Pierre Cayez et Serge Chassagne, in « Les patrons du Second Empire » (coll. no 9), Paris, A. et J. Picard / Cénomane, 2006, p 191-194. (ISBN 978-2-708-40790-9),
    30. Michel Laferrère, Les industries chimiques de la région lyonnaise. In: Revue de géographie de Lyon, vol. 27, n°3, 1952. pp. 219-256. https://www.persee.fr/doc/geoca_0035-113x_1952_num_27_3_1109
    31. Site Ă©conomique du Grand Lyon et site lyon-business.org
    32. http://www.mairie-neuvillesursaone.fr/V301/index.asp?page_ID=155&Indx=3
    33. "Le pôle vaccin de Sanofi sera opérationnel en 2013", Le Progrès du dimanche 16 janvier 2011, no 3005, p. 8.
    34. http://www.atoutneuville.com/
    35. http://www.mairie-neuvillesursaone.fr/V301/index.asp?page_ID=28&Indx=2
    36. Préinventaire 2001, p. 81.
    37. F.M.-B., L'enceinte du vieux château accueillera des logements, Le Progrès, éd. Ouest lyonnais et val de Saône, 04/12/2009.
    38. idem
    39. Préinventaire des monuments et richesses artistiques… (op.cit.), p. 64 à 75
    40. Un bâtiment à redécouvrir, Le Progrès, éd. Val de Saône, 01/06/2010, p. 17.
    41. site structurae
    42. Préinventaire 2001, p. 105.
    43. Préinventaire 2001, p. 106.
    44. Préinventaire 2001, p. 111.
    45. Préinventaire 2001, p. 112.
    46. Préinventaire 2001, p. 100.
    47. Préinventaire 2001, p. 37.
    48. Préinventaire 2001, p. 46.
    49. Neuville ville nature sur le site de la commune de Neuville-sur-SaĂ´ne.
    50. « Les villes et villages fleuris », sur le site du Conseil national des villes et villages fleuris (CNVVF) (consulté le ).
    51. Site de la mairie de Neuville-sur-SaĂ´ne
    52. Albigny-sur-Saône à la recherche de son passé, par le groupe Histoire Albiniaca, 1992, pages 117-118.
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