Fleurieu-sur-Saône
Fleurieu-sur-Saône est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Fleurieu-sur-Saône | |||||
Le village au début du XXe siècle. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Circonscription départementale du Rhône | ||||
Métropole | Métropole de Lyon | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Gérard Berrucaz 2020-2026 |
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Code postal | 69250 | ||||
Code commune | 69085 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fleurentins[1] | ||||
Population municipale |
1 491 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 512 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 51′ 42″ nord, 4° 50′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 167 m Max. 295 m |
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Superficie | 2,91 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Liens | |||||
Site web | mairie-fleurieusursaone.fr | ||||
Géographie
Situation
Fleurieu-sur-Saône est située sur la rive gauche de la Saône, à 10 kilomètres au nord de Lyon.
Le territoire de la commune, qui borde la Saône sur 2 kilomètres, présente la forme d'un triangle dont la pointe est dirigée vers l'est. Depuis Neuville-sur-Saône qui jouxte Fleurieu au nord, la vallée de la Saône est resserrée entre les monts d'Or à l'ouest et le plateau de Dombes à l'est. Le village ne dispose que d'une étroite bande de terrain plat en bord de Saône, le reste de la commune étant boisé, tant sur le rebord de la costière que dans le vallon du ruisseau des Échets qui la sépare de Cailloux-sur-Fontaines et Fontaines-Saint-Martin au sud-est.
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est bordée à l'ouest par la Saône.
Desserte routière
Fleurieu est longé par la route Lyon - Trévoux (D433), axe de circulation nord-sud important. Il n'y a pas de pont sur la Saône à Fleurieu. Pour franchir la rivière, il faut atteindre la commune de Rochetaillée-sur-Saône et le pont de Couzon ou celle de Neuville-sur-Saône et le pont de Neuville.
Transports en commun
La commune est reliée à Lyon par deux lignes de bus des Transports en commun lyonnais : la ligne 40 (Neuville - Lyon-Bellecour) et la ligne 70 (Neuville - Lyon-Part-Dieu).
L'ancienne ligne de chemin de fer de Lyon à Trévoux, actuellement neutralisée, fait l'objet d'études en vue de sa réouverture, probablement sous la forme de tram-trains, d'abord annoncée pour 2017[2]. Fleurieu serait desservi. Le projet n'a pas encore abouti à ce jour.
Sur la rive droite de la Saône, la gare de Couzon-au-Mont-d'Or et la gare d'Albigny-Neuville sont desservies par les TER de la relation Villefranche - Lyon-Perrache[3]. Cependant leur accès depuis Fleurieu n'est pas direct.
Urbanisme
Typologie
Fleurieu-sur-Saône est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[7] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (35,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (33,9 %), forêts (27,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,9 %), terres arables (10,6 %), prairies (9 %), eaux continentales[Note 3] (6,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Un certain nombre de spécialistes[14] - [15] - [16] - [17] - [18] a assimilé le nom de Fleurieu-sur-Saône au type toponymique gallo-roman °FLORIACU (également reconstruit sous les formes °Floriacus ou °Floriacum), sur lequel reposent la plupart des Fleuré , Fleurey, Fleury , Fleurieu , Fleurac et autres variantes. Ce type toponymique bien connu, formé avec le suffixe d'origine gauloise -(i)acum[19], est susceptible de deux principales interprétations :
- L'explication traditionnelle des noms en -(i)acum, initiée par Henri d'Arbois de Jubainville[20] et adoptée par la plupart des toponymistes postérieurs, est qu'il s'agit d'un nom de lieu gallo-romain formé sur un anthroponyme, c'est-à-dire, dans le cas de °FLORIACU, « (le domaine) de Florius », gentilice et cognomen latin. Parmi les tenants de cette analyse, on peut citer Auguste Longnon[14], Albert Dauzat[15], Marie-Thérèse Morlet[21] et Ernest Nègre[17].
- Une explication différente repose sur la possibilité de voir dans le premier élément du toponyme un nom commun aussi bien qu'un nom propre, et dans -(i)acum un suffixe adjectival de sens très général. Ce changement relatif d'optique fut initié par Marc Bloch, et surtout développé par Michel Roblin dans sa thèse de doctorat sur le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque[22]. Dans ce cas, °FLORIACU pourrait reposer sur le latin flos, floris « fleur », et donc signifier « l'endroit caractérisé par la présence de fleurs », possible indice d'une terre défrichée. C'est l'explication adoptée, après Michel Roblin[22], par divers toponymistes dont Jean Coste[18].
- D'autres linguistes encore, à l'instar de Gérard Taverdet[16], ne prennent pas parti mais considèrent les deux options comme possibles, tout en constatant la quasi-impossibilité d'apporter une preuve déterminante à l'une ou l'autre thèse.
Cependant, tous les spécialistes ayant étudié le nom de Fleurieu-sur-Saône constatent, de manière implicite ou explicite, qu'on ne connaît aucune forme ancienne de ce toponyme : ainsi, Auguste Longnon[14], Albert Dauzat[15] et Ernest Nègre[17] se bornent à ne pas donner d'attestations, aveu de leur ignorance ; et Gérard Taverdet[16] insiste sur le fait que cette absence est très gênante. Quant à Auguste Vincent[23] et Marie-Thérèse Morlet[21], qui citent toujours les formes anciennes des noms étudiés, ils préfèrent, de manière caractéristique, ne pas inclure Fleurieu-sur-Saône dans leurs études respectives, expression de leur doute, et de leur incapacité à dire quoi que ce soit à son sujet.
De fait, le nom de Fleurieu-sur-Saône, contrairement à ses homonymes (Fleurieux, aujourd'hui hameau à Châtillon-sur-Chalaronne, Ain; Fleurieux-sur-l'Arbresle, Rhône), n'est pas attesté en tant que paroisse au Moyen Âge : il est en effet absent des pouillés du diocèse de Lyon[24] (premier pouillé vers 1225; le second à la fin du XIVe siècle), où l'on s'attendrait à le trouver. Ceci est confirmé par une carte du diocèse de Lyon datée de 1659[25], où Fleurieu ne désigne à cette époque qu'une ferme ou un hameau de peu d'importance; c'est toujours un hameau (noté Fleurieux) en 1753/1785 sur la carte de Cassini. Ces faits incitent donc à la plus extrême prudence : rien, dans l'état actuel des choses, n'indique que l'on ait affaire ici à un toponyme gallo-romain, et l'on doit aussi envisager pour ce nom la possibilité d'une apparition beaucoup plus tardive (transfert médiéval de toponyme par l'intermédiaire d'un nom de fief; fixation d'un patronyme, etc.).
Héraldique
Le blason de Fleurieu-sur-Saône, accepté par le Conseil départemental d'Héraldique, se décline ainsi : En chef trois épis d'or sur fond de sinople, tourteau d'azur sur fond d'or en champagne rivière d'azur ombrée d'argent.
Le blason est surmonté d'une couronne représentant un château fort avec trois tours (ville de canton). En dessous un ruban porte la devise en latin , "SEMPER FLOREBO" : "Je fleurirai toujours"
Histoire
Un habitat gallo-romain, dont le plus beau témoin est un autel dédié à Mercure, trouvé lors de la démolition de l'ancienne église en 1884, et conservé au musée gallo-romain de Lyon, est à l'origine du village. On retrouve la trace de cette origine romaine dans les noms successifs du village : Floriacus (1228), Fluyriacus (1253). On trouve Fleurieu pour la première fois en 1657[26].
Au Moyen Âge, Fleurieu, comme Rochetaillée, est administré par le chapitre de Lyon sous la suzeraineté de l'abbaye de l'Île-Barbe puis, à partir de 1396, du comte Amédée VIII de Savoie et de ses successeurs. Aux XVIe et XVIIe siècles, Fleurieu, bien qu'appartenant au Franc-Lyonnais, dépend de la paroisse de Montanay, qui se situe en Bresse. Fleurieu ne devient paroisse à part entière qu'en 1817[26].
En 1827, Jean-Baptiste Guimet (1795-1871), découvre un nouveau colorant artificiel, le bleu Guimet[27] : l'outremer artificiel qui remplaça le bleu qui était obtenu auparavant à partir du lapis-lazuli, beaucoup plus onéreux selon son épouse Marguerite Rosalie dite Zélie Bidault, artiste peintre qu'il a épousée en 1825. Ce bleu était surtout utilisé comme agent azurant en blanchisserie et dans l'industrie de la pâte à papier.
Dès 1834, il installe son usine à Fleurieu, dans le parc et sur les dépendances de son château. Le premier directeur de la fabrique de bleu Guimet est Jean Louis Bidault (1807-1870), le beau-frère de Jean Baptiste Guimet. De nos jours, les bâtiments ont été transformés en zone artisanale. L'industrialisation de la commune occasionne la création d'équipements publics, en premier lieu de l'ancienne mairie entre 1841 et 1843 qui héberge également l'école publique et l'ouverture d'une nouvelle voie, l'avenue Philibert Gaillard, qui relie le modeste centre-bourg à la Saône[28].
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
La commune fait partie du Val de Saône, une des neuf subdivisions de la communauté urbaine du Grand Lyon dont elle représentait environ 0,55 % du territoire et 0,10 % de la population en 2007[Note 4].
Le Grand Lyon disparaît le et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[29].
Jumelages
La commune est jumelée avec Lichtenwald (Allemagne) depuis 2016[30].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2020, la commune comptait 1 491 habitants[Note 5], en augmentation de 5,3 % par rapport à 2014 (Rhône : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune possède une école élémentaire publique (deux classes maternelles et trois primaires, 112 élèves en 2012-2013), avec restaurant scolaire, salle de sport, stade, salle informatique, éveil à la musique et à la langue anglaise, sorties nature, et une garderie périscolaire[35].
Le collège public Jean-Renoir[36] et l'établissement privé Notre-Dame de Bellegarde (classes primaires, collège et lycée)[37], à Neuville-sur-Saône, sont tout proches de Fleurieu. Le lycée Rosa-Parks de Neuville[36] est un peu plus éloigné. Tous les enseignements techniques et professionnels, ainsi que l'enseignement supérieur, sont disponibles à Lyon, donc facilement accessible depuis Fleurieu.
Fleurieu-sur-Saône est situé dans l'académie de Lyon, et son école relève de l'inspection académique du Rhône[38].
Manifestations culturelles et festivités
L'Association sportive, culturelle, artistique et épicurienne de Fleurieu-sur-Saône, ou Arts et Loisirs Florentins (ALF), est une association agréée jeunesse et sport. Créée en novembre 2001, elle compte aujourd'hui plus de 240 adhérents avec une douzaine d'activités sportives et culturelles. Elle organise occasionnellement des sorties (au ski par exemple)[39].
Économie
Emploi
L'agence Pôle emploi compétente pour la commune de Fleurieu est celle de Neuville-sur-Saône. La Mission locale Plateau Nord - Val de Saône a son siège à Fontaines-sur-Saône.
Entreprises et commerces
La commune de Fleurieu est adhérente du syndicat de communes « Territoire Saône - Mont-d'Or », dont Hubert Guimet est premier vice-président chargé du développement économique et de la pépinière d'entreprises[40].
Elle a elle-même créé sur le site des anciennes usines Guimet une zone artisanale qui accueille des activités artisanales et industrielles variées (atelier de peinture industrielle, serrurerie, menuiserie, maçonnerie, commerce de gros…)[41]. Le « Centre artisanal Bleu Guimet » offre 6 000 m2 de bureaux et d'ateliers accessible aux gros gabarits[42].
Les commerces sont peu présents sur la commune : une boulangerie, une épicerie[43]. Il faut aller à Rochetaillée pour trouver un supermarché et un bar, ou à Neuville pour tout type de commerces et services.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine architectural
- La « Vierge de Fleurieu », statue érigée « à la gloire de Marie par les paroissiens de Fleurieu sur Saône »[44] en décembre 1899, domine le village à 275 mètres d'altitude (soit 100 mètres de dénivelé). C'est un but de promenade apprécié, le lieu offrant une vue panoramique sur le val de Saône et les Monts d'Or.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Guimet, qui construisit en 1834 une usine pour fabriquer le « bleu Guimet » au sud de la commune
- Émile Guimet, son fils, qui reprit la direction de l'usine en 1860, et créa le Musée Guimet de Lyon puis celui de Paris
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Calcul basé sur les données de l'INSEE
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Nom des habitants des communes françaises », sur habitants.fr (consulté le ).
- Tram-train Lyon-Trévoux : feu vert en vue d'un lancement en 2017, Le Progrès, édition Val-de-Saône, 5 mars 2012
- Voir le site des TER de la Région Rhône-Alpes
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929, p. 79, § 223.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 291b.
- Gérard Taverdet, Les Noms de lieux du Rhône, ABDO, Dijon, 1987, p. 12.
- Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, p. 531, § 8563.
- Jean Coste, Dictionnaire des noms propres : toponymes et patronymes de France : quelles origines, quelles significations ?, Armand Colin, 2006 (ISBN 2200269692), p. 51.
- L'évolution du suffixe -(i)acum en -ieu(x) est commune dans toute la région lyonnaise, anciennement de langue arpitane : même si on ne peut pas toutes les attribuer à cette même origine, on compte plus de 50 communes dont le nom comporte cette terminaison dans le seul département de l'Ain. Elle correspond aux nombreuses terminaisons en -(i)ac dans le midi occitan; cf. Albert Dauzat, Les noms de lieux, origine et évolution, Delagrave, Paris, 1951, p. 115.
- Henri d'Arbois de Jubainville, Recherches sur l'origine de la propriété foncière et des noms de lieux habités en France, E. Thorin, Paris,1890.
- Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 89b.
- Michel Roblin, Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque : peuplement et défrichement dans la Civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise), préface de M. Albert Grenier, membre de l’Institut, éd. A. et J. Picard, Paris, 1951, 387 p.; rééd. A. et J. Picard, Paris, 1971, 491 p. — Thèse soutenue à l’Université de Paris.
- Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937.
- Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Lyon, Recueil des Historiens de France, Imprimerie nationale, Paris, 1904.
- Nicolas Sanson, Segusiani. Partie du dioecese et archevesché de Lyon. Le Bas Forez et Beaujolois : Eslections de Lyon, de Roanne et de Villefranche, 1659.
- Laurent Michel, Le Mont d'Or lyonnais et son Val de Saône, éd. JPM, 71250 Cluny, 2005, (ISBN 2-84786-033-9), p.279
- L'histoire du "bleu Guimet"
- Préinventaire des Monuments et richesses artistiques, Fleurieu-sur-Saône, Département du Rhône, , 106 p. (ISBN 2-910865-04-5), « Habitat ancien », p. 8-9
- Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
- http://www.mairie-fleurieusursaone.fr/CJF%20NB%2011%202015bis.pdf
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site de la mairie.
- Site de la mairie de Neuville-sur-Saône.
- Site de Notre-Dame de Bellegarde.
- Coordonnées de la DSDEN du Rhône sur le site du Rectorat de Lyon.
- Site de l'ALF
- Site du Territoire Saône - Mont-d'Or
- Site de la mairie de Fleurieu
- Site du centre artisanal Bleu Guimet
- Site de la mairie de Fleurieu
- Inscription gravée sur le socle de la statue. Voir photo de l'inscription sur Wikimédia Commons.