Rochetaillée-sur-Saône
Rochetaillée-sur-Saône est une commune française située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Rochetaillée-sur-Saône | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Circonscription départementale du Rhône | ||||
Métropole | Métropole de Lyon | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Éric Vergiat 2020-2026 |
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Code postal | 69270 | ||||
Code commune | 69168 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rochetaillards[1] | ||||
Population municipale |
1 540 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 185 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 50′ 25″ nord, 4° 50′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 202 m Max. 314 m |
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Superficie | 1,3 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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Liens | |||||
Site web | www.rochetaillee-sur-saone.fr | ||||
Géographie
La commune de Rochetaillée-sur-Saône est située en banlieue de Lyon, en bordure de la Saône sur la rive gauche.
Urbanisme
Typologie
Rochetaillée-sur-Saône est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,6 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), eaux continentales[Note 3] (14,8 %), forêts (1,8 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Communes limitrophes
Sur la rive gauche de la Saône
Sur la rive droite de la Saône
- Couzon-au-Mont-d'Or (de l'autre côté du pont)
- Saint-Romain-au-Mont-d'Or
- Collonges-au-Mont-d'Or
Toponymie
Connu d'abord comme Rupes-Scissa qui devient Rochitailla[12]. Le , Rochetaillée prend le nom de Rochetaillée-sur-Saône[13].
Histoire
Étienne II de Villars prend la seigneurie de Rochetaillée et fait bâtir le premier château au XIIe siècle. Il en fait don au Chapitre de Lyon en 1173. Au XIVe siècle, ce fief, situé en franc-Lyonnais, petit territoire bénéficiant d'une exemption fiscale, devient une obéance, forme de juridiction religieuse.
Lors d'une attaque des huguenots en 1562, le château est incendié. Dans la première moitié du XVIIe siècle, des fléaux s'abattent sur Rochetaillée la peste entre 1628 et 1629, puis les inondations, en 1636.
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Rochetaillée, porte provisoirement le nom de Rochetaillée-sur-Saône[14] puis retrouve son nom antérieur.
C'est en 1965 que la commune adopte le nom qu'elle avait reçu durant la Révolution[14].
Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[15].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2020, la commune comptait 1 540 habitants[Note 4], en augmentation de 1,52 % par rapport à 2014 (Rhône : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Rochetaillée-sur-Saône est située dans l'académie de Lyon.
Environnement
Hydrographie
En 1867, le barrage de Rochetaillée-Couzon régulant le cours de la Saône est mis en fonction. Une écluse située du côté de Rochetaillée permet le passage des péniches et des bateaux de plaisance.
En , une passe à castors a été inaugurée pour permettre à cet animal de repeupler la Saône en amont du barrage qui bloquait sa progression[20].
Économie
Bien que Rochetaillée-sur-Saône soit la commune la plus petite du Grand Lyon, on y retrouve deux supermarchés, dont 1 drive installé sur les nouvelles Rives de Saône. Grâce à son positionnement en tant que Carrefour du Val de Saône, la commune est un passage obligé pour des dizaines de milliers de personnes se rendant sur Lyon ou revenant de leur journée de travail.
Un marché se tient face à la Mairie une fois par semaine, avec des producteurs locaux. La commune peut être divisée économiquement en deux quartiers : le centre et les rives de Saône. Le centre possède un bureau de tabac et un cordonnier, un des derniers du Val De Saône. Plusieurs artisans sont présents dans le centre. Selon L'INSEE, en 2010 on dénombre 103 entreprises installées à Rochetaillée-sur-Saône[21], dont 75 % sont spécialisées dans le commerce et le transport.
Lieux et monuments
- Château de Rochetaillée-sur-Saône qui possède un musée de l'automobile, créé à l'origine par Henri Malartre.
Héraldique
Blason | De gueules à la bande d’azur* chargée de trois dauphins d’argent[22]. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (azur sur gueules, interdit en héraldique). |
Personnalités liées à la commune
- Emmanuel Domenech, né à Rochetaillée-sur-Saône le et mort à Lyon le , missionnaire français.
- Pierre Dupont, poète et chansonnier lyonnais, qui a vécu à Rochetaillée-sur-Saône pendant son enfance.
- Jean-François Ferraton, artiste lyonnais qui y a installé son atelier.
- Jean Raine, poète, cinéaste et peintre belge qui y a vécu à partir de 1968 et jusqu'à sa mort en 1986 (il avait installé son atelier dans le deuxième château, et l'école municipale de la ville porte son nom depuis 2004). Il y est enterré ainsi que sa femme Sanky Raine morte en 2021[23].
Voir aussi
Bibliographie
- F. Lacroix, Rochetaillée à travers les âges, ALP, 1977.
Articles connexes
Liens externes
- Rochetaillée-sur-Saône sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel Mairie de Rochetaillée sur Saône
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « fiche quid.fr »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Décret du 5 janvier 1965 portant changement de noms de communes, JORF no 7 du 9 janvier 1965, p. 213, sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- F. Martini-Barthel, Une voie verte pour les castors, Le Progrès, Ed. Ouest-Lyonnais et Val de Saône, 29 septembre 2010, p. 16.
- INSEE, étude économique sur Rochetaillée-sur-Sône de 2010 mise à jour en 2013
- Site officiel de Rochetaillée-sur-Saône
- Notice du décès.