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Mont Revard

Le mont Revard, aussi appelĂ© le Revard, est un sommet du dĂ©partement français de la Savoie s'Ă©levant Ă  1 563 mĂštres d'altitude Ă  la Tour de l'Angle Est, dans les contreforts septentrionaux du massif des Bauges. Il domine la rĂ©gion d'Aix-les-Bains et du lac du Bourget. La partie supĂ©rieure de la montagne est un plateau constituĂ©, comme la plupart des sommets des PrĂ©alpes, de calcaire urgonien. La montagne est intĂ©grĂ©e Ă  plusieurs zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. Des espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales rares rĂ©sident en effet dans ses forĂȘts. En raison de sa richesse naturelle et de son histoire, le site est reconnu Ă  l'Ă©chelle nationale.

Mont Revard
Vue du Revard depuis la vallée d'Aix-les-Bains.
Vue du Revard depuis la vallée d'Aix-les-Bains.
GĂ©ographie
Altitude 1 563 m, Tour de l'Angle Est[1]
Massif Massif des Bauges (Alpes)
CoordonnĂ©es 45° 41â€Č 22″ nord, 5° 59â€Č 23″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes
DĂ©partement Savoie
Ascension
Voie la plus facile D 913
GĂ©ologie
Roches Roches sédimentaires
Type CrĂȘt
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Mont Revard
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
(Voir situation sur carte : Savoie)
Mont Revard

L'histoire du Revard est liĂ©e aux Ă©vĂ©nements locaux et notamment Ă  l'histoire d'Aix-les-Bains. En effet, la citĂ© thermale a accueilli de nombreuses personnalitĂ©s grĂące Ă  ses sources chaudes qui en firent une station thermale des plus rĂ©putĂ©es au monde. La frĂ©quentation touristique du mont Revard a ainsi fortement augmentĂ© Ă  partir du XIXe siĂšcle pour devenir l'une des plus importantes du dĂ©partement en Ă©tĂ©. Les principaux services touristiques sont situĂ©s sur le plateau.

Toponymie

Au cours de l'histoire, de nombreux noms sont attribuĂ©s au mont Revard. En 1494, l'Ă©vĂȘque de Grenoble, en l'Ă©glise de Mouxy, nomma la montagne Reva[2]. Quelques annĂ©es plus tard, elle prit le nom de Mont Rival[3]. Pendant longtemps, le mont Ă©tait souvent nommĂ© Mont-d'Azy ou d'Azi[4]. D'aprĂšs certains textes, Mont-d'Azy proviendrait du nom d'une famille d'Asy mentionnĂ©e dans une lettre en 1623[5]. Le Revers est un autre nom qui lui avait Ă©tĂ© donnĂ©[6]. Ainsi, en 1855, Gabriel de Mortillet a publiĂ© un livre en citant le terme « cime du Revers » pour dĂ©signer le sommet du mont[7]. En 1873, le mont fut nommĂ© le Revars[8]. Depuis le XXe siĂšcle, ce nom est communĂ©ment orthographiĂ© Revard[OT 1].

GĂ©ographie

Situation

Carte topographique du mont Revard.
Vue du mont Blanc enneigé au-dessus des nuages
Vue du mont Blanc depuis le mont Revard.

SituĂ© dans la partie occidentale de la Savoie, le mont Revard est un sommet de moyenne montagne[9]. Il se trouve au sein du parc naturel rĂ©gional du massif des Bauges qui s'Ă©tend sur 85 600 ha entre les dĂ©partements alpins de la Savoie et la Haute-Savoie[10].

Le mont Revard est situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© septentrionale du chaĂźnon le plus occidental des Bauges s'Ă©tendant au sud vers la croix du Nivolet[11]. Le belvĂ©dĂšre, Ă  une altitude de 1 538 m, se trouve sur les communes des DĂ©serts et de Pugny-Chatenod ; toutefois, le point culminant est la Tour de l'Angle Est sur les communes de TrĂ©vignin et Montcel, Ă  1 563 mĂštres d'altitude. La montagne est particuliĂšrement visible depuis la plaine du bassin aixois. De plus, les chaĂźnes montagneuses du DauphinĂ©, du Jura et du Mont-Blanc sont visibles par beau temps depuis le plateau[12].

Par ailleurs, le mont Revard est implanté dans le domaine skiable Savoie Grand Revard, plus grand domaine de ski nordique de France, composé de deux autres stations, La Féclaz et Saint-François-de-Sales[OT 1].

Les plus grandes villes situĂ©es aux alentours sont Aix-les-Bains et ChambĂ©ry, la prĂ©fecture du dĂ©partement[OT 2]. Elles sont situĂ©es, par la route, Ă  des distances respectives de 20 et 27 km du sommet.

AccĂšs

Vue sur une route nationale menant au Revard
La route du Revard sur Mouxy, en direction du Revard.

Le mont Revard est accessible par la route dĂ©partementale 913, nommĂ©e route du Revard[OT 3]. Elle permet de relier la plaine aixoise, en traversant les communes de Mouxy, Pugny-Chatenod et TrĂ©vignin, jusqu'au sommet du Revard, avant de basculer vers des communes rurales Ă  l'intĂ©rieur du massif des Bauges comme Les DĂ©serts. Par ailleurs, la frĂ©quentation est accentuĂ©e en pĂ©riode de sports d'hiver ou de tourisme estival, des lignes de bus reliant la montagne Ă  la vallĂ©e aixoise[OT 4].

Topographie

Le mont Revard constitue le rebord d'un plateau karstique mamelonnĂ©[11] qui s'Ă©tend vers la montagne de Lachat au sud-est. La crĂȘte du chaĂźnon s'Ă©tire globalement du sud vers le nord depuis le passage du Croc jusqu'au belvĂ©dĂšre, avant de marquer une inflexion vers la Tour de l'Angle Est et la Tour des Ébats en direction du nord-est jusqu'aux gorges du Sierroz, dominĂ©es par le col de la Clusaz[1]. Son affluent, la Meunaz, prend sa source sur le versant nord de la montagne[1].

GĂ©ologie

Vue de falaises du haut de la montagne
Vue des falaises depuis le sommet de la montagne.

La composition gĂ©ologique du plateau est trĂšs reprĂ©sentative de l'Urgonien, un faciĂšs sĂ©dimentaire calcaire du CrĂ©tacĂ©. Cette formation domine, avec dans une moindre mesure le Hauterivien, l'ensemble du plateau dont la surface a Ă©tĂ© aplanie au PlĂ©istocĂšne ancien[11]. Le sommet des crĂȘtes et la partie supĂ©rieure des versants nord-ouest et ouest sont constituĂ©s de calcaires du Fontanil. À leur base sont prĂ©sentes des roches marno-calcaires du Berriasien[11]. Les gorges des pentes nord-occidentales du Revard qui entaillent les faibles pentes infĂ©rieures couvertes de prairies, mettent au jour les affleurements de molasse du MiocĂšne[11].

Les versants occidentaux du Revard sont trĂšs caractĂ©ristiques gĂ©ologiquement des Bauges. En effet, le chevauchement frontal du massif sur le sillon molassique est particuliĂšrement visible dans les falaises du Revard depuis la vallĂ©e aixoise[11].

Ce cÎté ouest de la montagne du Revard présente une stratification des sous-sols trÚs lisible sur une ligne de coupe naturelle géologique[11]. Une rupture de pente, difficilement observable à la base des pentes nord-occidentales du Revard en raison de leur boisement important, est due au chevauchement frontal du massif.

Vue sur la face occidentale du Revard.

Depuis la plaine aixoise, on peut remarquer un anticlinal, forme géologique caractéristique du plissement des couches géologiques donnant naissance aux montagnes[11]. Il se dessine dans les falaises rocheuses occidentales du mont Revard et a produit un important pli dans les calcaires du Fontanil. Il est constitué précisément par la succession de deux anticlinaux qui se succÚdent en se confondant au niveau du pas de la Bottine, au nord-est du belvédÚre[11].

D'autre part, la partie ouest de cet anticlinal est marquĂ©e par une faille fortement inclinĂ©e. Ce phĂ©nomĂšne pourrait s'expliquer par diffĂ©rentes raisons, notamment par un chevauchement satellite dans le massif. Mais il est trĂšs probable qu'une faille ancienne et extensive se soit pliĂ©e et, par la suite, ait basculĂ© lors de la crĂ©ation de l'anticlinal du mont Revard[11].

Climat

Vue du sommet de la montagne en hiver
Vue du sommet en hiver.

Le mont Revard, comme l'ensemble du massif des Bauges, possĂšde un climat continental et montagnard[13].

Ainsi, les prĂ©cipitations au Revard sont importantes par rapport Ă  la moyenne nationale. Les orages sont frĂ©quents l'Ă©tĂ©. Les chutes de neige sont suffisamment importantes pour assurer un bon enneigement. Les tempĂ©ratures maximales sont douces, sans excĂšs[13]. Le mois de juillet est gĂ©nĂ©ralement le plus ensoleillĂ© et le plus chaud avec une tempĂ©rature moyenne proche de 20 °C en milieu de journĂ©e. Janvier est le mois le plus froid, avec une tempĂ©rature moyenne proche des âˆ’7 °C durant la nuit. Le mont Revard possĂšde donc des saisons bien marquĂ©es.

Durant l'hiver 2012-2013, la station du Revard a enregistrĂ© le record d’enneigement en Savoie avec une hauteur totale cumulĂ©e de huit mĂštres[14]. Ce phĂ©nomĂšne peut s'expliquer par le fait que les perturbations, provenant de l'ouest, frappent les contreforts prĂ©alpins et s'y dĂ©chargent avant de pĂ©nĂ©trer vers les massifs internes des Alpes[14].

Sismicité

Le mont Revard est situĂ© dans la zone 4 (moyenne) de sismicitĂ©[15]. De nombreuses failles, prĂ©sentes prĂšs du Revard, augmentent le risque de tremblement de terre ou d'Ă©boulis[11]. C'est d'ailleurs l'ensemble de la rĂ©gion alpine qui est propice aux sĂ©ismes[16]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les sĂ©ismes ressentis prĂšs du Revard autour de la fin du XXe siĂšcle (commune des DĂ©serts)[17] :

DateHeureLocalisation épicentreRégion affectéeIntensité épicentreIntensité dans la commune
3 h 59Val d'ArlyAlpes savoyardesniveau 5niveau 0
0 h 13Avant-Pays savoyardAlpes savoyardesniveau 7niveau 4

Faune et flore

Le mont Revard possĂšde une vraie richesse faunistique et floristique, avec la cohabitation de nombreuses espĂšces[18].

Photo d'une truite fario dans une riviĂšre
Spécimen de truite fario.

On y trouve des milieux variés allant des bois de bouleaux à sphaignes jusqu'aux pelouses sÚches à orchidées. Le mont Revard héberge également de nombreuses plantes rares à l'échelle départementale, comme des fleurs telles que le laser de France (Laserpitium gallium) ou la campanule carillon (Campanula medium). Dans les bois prÚs des falaises, un regroupement rare de plusieurs milliers de pieds d'érythrone dent-de-chien (Erythronium dens-canis) est présent. Dans les couloirs frais, d'importantes communautés de lunaire vivace (Lunaria rediviva) sont installées. Dans les falaises, on peut observer la primevÚre oreille d'ours (Primula auricula), ainsi que la vulnéraire des chartreux (Hypericum numullarium) et l'arabette à feuilles de serpolet (Arabis serpyllifolia), une plante trÚs discrÚte. Le mont compte aussi des espÚces plus courantes comme les bryophytes (mousses), les algues, les lichens et de nombreuses espÚces de champignons, dont les morilles[18].

D'autre part, les animaux les plus fréquemment rencontrés sont des mammifÚres (sangliers, chevreuils...), des reptiles et amphibiens (crapauds par exemple), des poissons comme la truite fario (Salmo trutta) par exemple, des insectes divers et variés comme des abeilles et d'autres types d'invertébrés tels les escargots ou les araignées[18].

Histoire

L'histoire du mont Revard est étroitement liée à celle d'Aix-les-Bains et a fortiori à celle de la Savoie en général. En effet, le mont Revard a notamment pu profiter de la forte augmentation de la fréquentation touristique observée dans la région.

Le tourisme, principal facteur du développement du Revard

Carte postale ancienne en noir et blanc
Carte postale ancienne représentant le mont Revard.

On ne possÚde que peu d'informations concernant ce lieu avant le XIXe siÚcle. C'est surtout à partir des années 1800 que le mont Revard commence à se faire connaßtre. Pour les historiens spécialistes de la région, ce sont « les curistes et les alpinistes [qui] ont mis la Savoie à la mode dÚs la fin du XVIIIe. [...] En 1860, les Français ont une image un peu simpliste de la région, pays des marmottes, des petits ramoneurs pour les uns, de Rousseau et de son séjour aux Charmettes ou encore de Lamartine et du lac du Bourget pour les autres. [...] Le voyage de l'Empereur et de l'Impératrice attire leur attention. Les classes fortunées découvrent les deux départements [la Savoie et la Haute-Savoie] et deviennent des touristes d'autant plus assidus que la révolution des transports facilite les voyages. [...] Le ski, loisir d'élite, commence à avoir ses adeptes. [...] »[19].

Le train à crémaillÚre et l'espoir déçu des Jeux olympiques

Carte postale représentant la station terminus du chemin de fer du Mont-Revard au sommet avec ses hÎtels
Carte postale représentant la station terminus du chemin de fer du Mont-Revard au sommet avec ses hÎtels.

Le tourisme se dĂ©veloppe donc progressivement en cette fin de siĂšcle, comme en tĂ©moigne en 1878 l'ouverture du chemin du Pertuiset[20]. Celui-ci permet de relier la plaine au sommet du mont Revard. C'est aujourd'hui un chemin de randonnĂ©e.

Carte postale ancienne représentant une locomotive sur des rails de chemin de fer
Carte postale représentant la locomotive sur les rails du chemin de fer du Revard.

De 1892 Ă  1937, une crĂ©maillĂšre, le chemin de fer du Mont-Revard, relie la ville d'Aix-les-Bains au mont Revard[21]. La ville thermale crĂ©e ce train Ă  crĂ©maillĂšre pour emmener les curistes des thermes nationaux d'Aix-les-Bains ainsi que les touristes en haut du mont Revard. Il fonctionne d'abord pendant la saison estivale durant une quinzaine d'annĂ©es, de mai Ă  octobre ; Ă  partir de 1909 et l'achat d'un chasse-neige, il fonctionne toute l'annĂ©e, permettant d'emmener davantage de touristes. La ligne passait alors par la commune de Mouxy oĂč se situait la premiĂšre station d'arrĂȘt, station qui resta par ailleurs la derniĂšre du parcours Ă  ĂȘtre conservĂ©e. Il fallait Ă  l'Ă©poque compter environ 1 h 30 pour parcourir les 10 km de la ligne[21]. En France, ce train a marquĂ© les dĂ©buts du dĂ©veloppement des sports d’hiver. AprĂšs plusieurs annĂ©es de dĂ©veloppement du tourisme hivernal, le mont Revard fut proposĂ© Ă  l'organisation des tout premiers Jeux olympiques d'hiver de 1924. Cependant, le conseil municipal de la citĂ© thermale avait refusĂ© l'offre[22]. AprĂšs plusieurs dĂ©cennies, la frĂ©quentation de la ligne diminua fortement avec l'entrĂ©e en fonction du tĂ©lĂ©phĂ©rique et la concurrence de la route. Les derniĂšres annĂ©es de fonctionnement de la ligne ont ainsi Ă©tĂ© principalement consacrĂ©es au transport de marchandises[23].

Le téléphérique et la modernisation des transports

Les ruines de la gare de départ du téléphérique du Mont-Revard dans le département de la Savoie

L'arrivĂ©e du tĂ©lĂ©phĂ©rique en 1935 entraĂźne la fin de la ligne Ă  crĂ©maillĂšre. La construction de ce nouveau mode de transport Ă©tait rendue difficile par la topographie des lieux. En effet, il fallait atteindre en une seule et longue portĂ©e de 1,650 km le sommet de la montagne, soit 845 m de dĂ©nivelĂ© en un seul coup, sans pylĂŽne. Des chariots qui portaient chacun des cabines de 40 places y circulaient Ă  l'Ă©poque. Les cĂąbles faisaient 58 mm de diamĂštre et pesaient plus de 18 kg au mĂštre[24]. Il fallait alors sept minutes environ pour relier la gare de Mouxy, conçue par l'architecte Laurent Pierron, au sommet[21].

Entre-temps, en 1935[25], un premier tĂ©lĂ©ski avait Ă©tĂ© installĂ© Ă  l'observatoire. Treize ans plus tard, en , la piste de l'Aigle fut inaugurĂ©e[20].

Avec la construction des infrastructures routiÚres, la voiture a pris ensuite le pas sur le téléphérique qui cessa de fonctionner à l'issue de la saison hivernale 1968-1969[21]. Les cùbles furent démontés en 1975[26].

Dans un premier temps achetĂ©e par la communautĂ© d'agglomĂ©ration du lac du Bourget, la gare du tĂ©lĂ©phĂ©rique est restĂ©e invendue et risque d'ĂȘtre dĂ©molie si elle ne trouve pas un repreneur privĂ©[26]. Des projets de rĂ©habilitation Ă©taient tout de mĂȘme en cours : intĂ©ressĂ©s par l'architecture de la gare, des partenaires privĂ©s Ă©taient prĂȘts Ă  la racheter[26]. La gare infĂ©rieure du tĂ©lĂ©phĂ©rique, dite « gare des Mentens Â», de style Art dĂ©co, est Ă  ce titre labellisĂ©e « Patrimoine du XXe siĂšcle », en tĂ©moignage de l'architecture de l'Ă©poque[27].

Le développement du ski nordique

Vue d'un domaine skiable
Le domaine de Savoie Grand Revard en hiver.

En ce qui concerne les activitĂ©s nordiques, de nombreux changements se sont opĂ©rĂ©s sur le mont Revard depuis les annĂ©es 1970. En 1972, le premier foyer de ski de fond a Ă©tĂ© ouvert au Revard, parallĂšlement Ă  l'apparition du ski nordique dans sa forme moderne au dĂ©but des annĂ©es 1950[20]. Cependant, c'est avec le critĂ©rium du Revard, qui se dĂ©roule en 1975, que ce sport s'est vĂ©ritablement installĂ© sur le site[20]. En 1976, un second foyer de ski de fond a Ă©tĂ© ouvert[20]. Quelques annĂ©es plus tard, en 1990, le Revard a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© au domaine skiable de Savoie Grand Revard, avec La FĂ©claz et Saint-François-de-Sales[20]. Finalement, un troisiĂšme foyer de ski de fond a Ă©tĂ© crĂ©Ă© sur le site de Crolles en 1992[20]. Le domaine skiable est localement appelĂ© « Le petit Canada »[OT 1].

En 2014, le Revard compte six remontĂ©es mĂ©caniques qui comptabilisent 46 000 journĂ©es/skieurs par an[20]. Le Revard a fĂȘtĂ© en 2009 le centenaire de la prĂ©sence du ski dans la station[20].

Activités

Domaine skiable

Vue sur une station de ski voisine
Vue de La FĂ©claz, station voisine du Revard.

Le mont Revard appartient au domaine skiable de Savoie Grand Revard[OT 1]. Le Revard, pilier de cet espace montagnard, est, en 1908, l'une des toutes premiĂšres stations de ski crĂ©Ă©es en France[28] - [29]. En outre, il s'agit de la plus ancienne station des Alpes françaises[28]. Son domaine de ski de fond, d'environ 140 kilomĂštres, partagĂ© avec La FĂ©claz, est le site nordique français le plus important au niveau national[28].

La pratique des sports d'hiver s'est donc fortement développée sur le plateau du Revard. On y retrouve d'une part, de nombreuses activités traditionnelles comme le ski alpin, le ski de fond, des balades en raquettes à neige (prÚs de 60 kilomÚtres d'itinéraires balisés), sans oublier des pistes de luge et, d'autre part, des activités plus ludiques comme des balades en chiens de traßneaux ou en calÚche, du ski joëring, de la motoneige, des zones de snowpark et de snowscoot[OT 5].

Le problÚme de l'alimentation en eau de La Féclaz a été résolu par un forage de 213 mÚtres de profondeur en 1987. Le captage rejoint une riviÚre souterraine du réseau Garde-Cavale découvert par les spéléologues chambériens du Spéléo Club de Savoie[30].

Activité estivale

Vue d'un restaurant panoramique en hiver
Le restaurant panoramique du Revard.

La frĂ©quentation du belvĂ©dĂšre panoramique permet au Revard d'ĂȘtre classĂ© comme le deuxiĂšme site le plus visitĂ© de la Savoie en pĂ©riode estivale[31]. Le Guide vert Michelin attribue d'ailleurs trois Ă©toiles (« vaut le voyage ») au « panorama du mont Revard »[32]. En effet, il domine le plus grand lac d'origine naturelle de France, le lac du Bourget, la plaine aixoise et les contreforts jurassiens.

Le belvĂ©dĂšre a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© en 2011 et de nouvelles installations ont vu le jour[33]. Ce site panoramique fut apprĂ©ciĂ© dĂšs les XVIIIe et XIXe siĂšcles. DĂ©sormais, une plateforme en verre surplombe le vide et deux autres passerelles en bois ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es pour admirer le paysage. La presse locale relata alors : « Car le prĂ©cipice, sous ce balcon au sol de verre, intimide. Sur cette nouvelle installation, rajeunie depuis l’étĂ© 2011, Ă  la suite de travaux de prĂšs de 2,5 millions d’euros, les rĂ©actions s’enchaĂźnent face Ă  la peur du vide »[33]. Des panneaux d'informations et des tables d'orientations ont par ailleurs Ă©tĂ© installĂ©s.

Vue plongeante sur une vallée occupée par un lac et une agglomération
Vue d'Aix-les-Bains, du lac du Bourget et du mont de la Charvaz depuis le mont Revard.

Le plateau du mont Revard couvre un vaste territoire. Celui-ci est propice aux randonnĂ©es ou balades Ă  pied voire Ă  cheval. Des sentiers Ă  vĂ©lo ou Ă  VTT sont amĂ©nagĂ©s[OT 6]. Des sites de via ferrata, de parcours aventure forestier, d'escalade ou de canyonisme sont disponibles[OT 6]. Le Revard est Ă©galement Ă©quipĂ© de deux tremplins d'envol pour les deltaplanes et les parapentes. De nombreux clubs et individuels s'y retrouvent.

Spéléologie

Le plateau calcaire est propice aux formations karstiques. Dans le massif des Bauges, les puits d'effondrement et les puits Ă  neige sont appelĂ©s tannes ; ils donnent parfois accĂšs Ă  des rĂ©seaux souterrains actifs, Ă  l'instar du rĂ©seau Garde-Cavale accessible notamment Ă  partir du trou du Garde et du creux de la Cavale. Ce rĂ©seau totalise un dĂ©veloppement de plus de 50 km explorĂ©s[34] - [35]. Les eaux ressortent Ă  la grotte de la Doria[36], dont le dĂ©bit varie de 14 l/s Ă  m3/s, cavitĂ© visible depuis ChambĂ©ry.

Économie du tourisme

L'économie du mont Revard repose majoritairement sur sa fréquentation touristique, ce qui impose d'optimiser la valorisation de son territoire.

Monument en l'honneur de résistants de la Seconde Guerre mondiale à proximité du belvédÚre.

Le rĂ©amĂ©nagement du belvĂ©dĂšre interpelle les touristes en Ă©tĂ©. Michel Frugier, prĂ©sident du syndicat mixte, indique alors : « On a multipliĂ© par trois la frĂ©quentation. Les gens sont vraiment attirĂ©s. Ils sont montĂ©s par curiositĂ© au dĂ©but mais cet Ă©tĂ©, ça continue. C’était indispensable de requalifier le site qui, comme l’aire de dĂ©part en parapente, Ă©tait en mauvais Ă©tat. Cela s’inscrivait un peu dans la diversification du Grand Revard, qui n’est pas vivant que l’hiver. On Ă©tait un peu pauvre en animations l’étĂ© alors on voulait faire quelque chose d’attractif »[33].

L'hiver, grùce aux activités sportives, le tourisme représente le principal revenu des sites d'hébergement et de restauration au Revard. Les skieurs sur les pistes, notamment, maintiennent l'activité économique des remontées mécaniques et des services présents sur place.

Des commerces sont également implantés au Revard. Ils assurent une offre permanente aux touristes (et aux quelques habitants sédentaires) qui peuvent ainsi profiter de services de proximité[OT 7].

Tour de France
Carte en couleur avec tracé d'une étape cycliste du tour de France
Tracé de l'étape du Tour de France en 2013.

Le mont Revard, par sa proximitĂ© avec Aix-les-Bains, fut prĂ©sent par cinq fois dans le Tour de France, dont un contre-la-montre et une Ă©tape en ligne arrivant au sommet[37]. En 1972, l'Ă©tape entre Aix-les-Bains et le mont Revard a Ă©tĂ© par sa distance de 28 km l'une des plus courtes Ă©tapes de l'histoire du Tour de France[38]. L'ascension est classĂ©e alternativement en 1re et 2e catĂ©gorie[37]. Voici les coureurs qui ont franchi en premier le mont[37] :

En 1998, le mont était au programme de la 17e étape, mais l'étape fut neutralisée par les coureurs à la suite de la mise en garde à vue de l'équipe TVM, subséquente à l'affaire Festina[39]. De ce fait, l'ascension du mont ne compta pas pour les classements.

Profil de l'ascension

L'ascension du mont Revard s'effectue sur trois versants diffĂ©rents, eux-mĂȘmes composĂ©s de plusieurs variantes[40].

Depuis Aix-les-Bains sur le versant ouest, l’ascension du mont Revard propose plusieurs itinĂ©raires de 20,9 km Ă  23 km[40]. C’est l’ascension la plus rĂ©guliĂšre malgrĂ© quelques replats. La chaussĂ©e, bien que large, n’est en revanche pas toujours trĂšs lisse, parfois dĂ©formĂ©e. L’ascension dĂ©marre depuis la gare SNCF d’Aix-les-Bains (243 m)[41] avec des pentes parfois assez raides au dĂ©part. Un premier replat intervient dans le kilomĂštre juste aprĂšs la traversĂ©e du village de Mouxy (km 2,7) avec une pente Ă  3 % si on a suivi l'itinĂ©raire qui passe par ce bourg. Les routes principales se rejoignent au lieu-dit « Les PlantĂ©es » (457 m)[42] d'oĂč il reste 16,8 km Ă  parcourir. AprĂšs avoir de nouveau des pentes Ă  6 et 7 %, on trouve une petite descente Ă  la sortie du petit village de TrĂ©vignin qui permet de relancer. Celle-ci prĂ©cĂšde une portion plus dure de 8,3 % sur 1,1 km entre le pont au-dessus du ruisseau de Laya au hameau de Le Nandrion (658 m)[43] et le lieu-dit « VĂ©niper » (749 m)[40] - [44]. AprĂšs ce hameau, la route est plus Ă  l’ombre. À 2,5 km du sommet, la pente est nettement plus roulante sur le kilomĂštre qui prĂ©cĂšde le croisement avec les autres versants[40]. À 1,5 km de l’arrivĂ©e, il faut prendre Ă  droite au carrefour des routes D913 et D913a (1 453 m)[45]. Cette portion finale grimpe Ă  5,65 % de moyenne (avec quelques raidillons Ă  8 %)[44] et traverse une station de ski.

Depuis Saint-Jean-d'Arvey sur le versant Sud, l’ascension est longue de 18,4 km depuis l'intersection (583 m)[46] entre les routes D206 et D912. Il est possible de dĂ©marrer l'ascension plus bas depuis Saint-Alban-Leysse (il faut compter 4,2 km Ă  6,5 % pour rejoindre Sain-Jean-d'Arvey[40]) nĂ©anmoins la circulation automobile y est assez importante[47]. L'ascension se poursuit jusqu'au village des DĂ©serts par d'abord une courte portion Ă  8,5 % puis des pentes constantes Ă  6 et 7 %. Mais aprĂšs un court replat, une portion difficile se situe entre Les DĂ©serts et le hameau de Plaimpalais avec des pentes jusqu’à 9 %[40] - [48]. Mais la suite est nettement moins difficile avec plusieurs replats, notamment du plat au niveau d’une chĂšvrerie aprĂšs Plaimpalais ainsi que des pentes douces aprĂšs la FĂ©claz (km 13)[49]. Seuls les passages devant la ferme du Revard ainsi que le dernier kilomĂštre qui traverse la station de ski grimpent rĂ©ellement.

Une autre montĂ©e, moins difficile, dĂ©marre de Lescheraines au carrefour (650 m)[50] entre les routes D59 et D912 pour 21,2 km tant en passant par la route D912 (et le village de Le Noyer) ou par la variante D62A-D62 (et le village de Saint-François de Sales). Toutes ces routes aboutissent au col de Plaimpalais (1 173 m)[51] avec les mĂȘmes kilomĂštres finalement que par le versant sud.

Montée du Revard

La montĂ©e du Revard est un Ă©vĂ©nement sportif local[52]. PrĂ©sente dĂ©but septembre, la course se dĂ©cline en diffĂ©rents parcours[53]. Celle-ci est composĂ©e principalement du semi-marathon dont le dĂ©part est donnĂ© au centre-ville d'Aix-les-Bains[54]. En 2014, trois montĂ©es ont Ă©tĂ© effectuĂ©es depuis Aix, Ă  pied, en cycle et en ElliptiGO. L'arrivĂ©e se situe sur le plateau du Revard, au niveau du belvĂ©dĂšre[54]. Cette montĂ©e en ElliptiGO est d'ailleurs la premiĂšre course officielle organisĂ©e en Europe pour cette discipline[55]. D'autres courses sont proposĂ©es le mĂȘme jour comme la course Montagne Sentier de Savoie Grand Revard, classĂ©e course nationale FFA 2014[56]. Cependant, en 2015, une seule et unique montĂ©e est organisĂ©e. Il s'agit de la course officielle d’ElliptiGO europĂ©enne[57].

Le mont Revard dans les arts et la culture

Musée du Revard

Au sommet du mont, on retrouve le musĂ©e du Revard, ouvert depuis fin 2016[58]. Il s'agit du seul musĂ©e en France consacrĂ© Ă  l'art de la peinture sur verre inversĂ© ou fixĂ© sous verre[58].

Décors de cinéma

Le mont Revard servit de décor pour le film français intitulé L'Auberge rouge réalisé par Claude Autant-Lara, sorti en 1951 avec pour acteurs principaux Fernandel dans le rÎle d'un moine et Françoise Rosay dans celui de la femme de l'aubergiste[59] - [60]. Le décor fut entiÚrement reconstitué en studio, ainsi que les extérieurs en plans serrés. Les extérieurs en plans larges ont été tournés sur le mont Revard.

Littérature

Le romancier tourangeau RenĂ© Boylesve fait se dĂ©rouler plusieurs scĂšnes de son Ɠuvre Le MĂ©decin des dames de NĂ©ans sur les pentes et dans un chalet du mont Revard. Boylesve a commencĂ© la rĂ©daction de son roman Ă  Paris en 1893 et l'a terminĂ©e l'annĂ©e suivante Ă  Aix-les-Bains[61].

Notes et références

Site de l'office de tourisme de Savoie Grand Revard

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  2. « Savoie Grand Revard - Situation et accÚs », sur savoiegrandrevard.com (consulté le ).
  3. « Savoie Grand Revard, découverte de la CrémaillÚre » [PDF], sur savoiegrandrevard.com (consulté le ).
  4. « Savoie Grand Revard - Transports », sur savoiegrandrevard.com (consulté le ).
  5. « Savoie Grand Revard - Hiver », sur savoiegrandrevard.com (consulté le ).
  6. « Savoie Grand Revard - Eté », sur savoiegrandrevard.com (consulté le ).
  7. « Savoie Grand Revard - Commerces et services », sur savoiegrandrevard.com (consulté le ).

Autres références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. RĂ©cit perpĂ©tuĂ© d'aprĂšs le procĂšs-verbal d'une visite pastorale, citĂ© dans MĂ©moires (1900) de l'AcadĂ©mie de Savoie, p. 267.
  3. Firmin Abauzit, ƒuvres diverses (volume 2), (lire en ligne), p. 113.
  4. Karl Baedeker (Firm), La Suisse, les lacs italiens, Milan, Turin, GĂȘnes et Nice : manuel du voyageur, K. Baedeker, , 374 p. (lire en ligne), p. 349.
  5. Société savoisienne d'histoire et d'archéologie (original provenant de l'université de Californie), Mémoires et documents publiés par la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, volumes 72 à 75, Savoie, 1935. (lire en ligne).
  6. Adolphe Laurent Joanne, Itinéraire général de la France, L. Hachette et Cie, (lire en ligne), p. 399..
  7. Gabriel de Mortillet, Guide de l'Ă©tranger en Savoie, Perrin, , 479 p. (lire en ligne), p. 232.
  8. Original provenant de l'université de Californie, Revue savoisienne, Volumes 14 à 19, (lire en ligne), p. 114.
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  20. « 100 ans de ski Savoie Grand Revard », sur chambe-aix.com (consulté le ).
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  59. La RĂ©daction du DL, « L'histoire du cinĂ©ma en Savoie. », Le DauphinĂ©,‎ (lire en ligne).
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  61. rené Boylesve, Le Médecin des dames de Néans, Paris, Calmann-Lévy, , 298 p. (lire en ligne), p. 298.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • ThĂ©rĂšse Leguay et Jean-Pierre Leguay, La Savoie, Éditions de BorĂ©e, , 128 p. (ISBN 978-2-84494-030-8, lire en ligne).
  • Adolphe Laurent Joanne, ItinĂ©raire gĂ©nĂ©ral de la France, L. Hachette et Cie, (lire en ligne), p. 399. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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  • Jean-Pierre Leguay et ThĂ©rĂšse Leguay, Histoire de la Savoie, Savoie, Editions Jean-paul Gisserot, , 128 p. (ISBN 978-2-87747-812-0, lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

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