Monbéqui
Monbéqui est une commune française située dans le sud du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.
Monbéqui | |||||
Mairie de Monbéqui. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Grand Sud Tarn et Garonne | ||||
Maire Mandat |
Alfred Marty 2020-2026 |
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Code postal | 82170 | ||||
Code commune | 82114 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Monbéquinois | ||||
Population municipale |
647 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 95 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 53âČ 37âł nord, 1° 14âČ 26âł est | ||||
Altitude | Min. 88 m Max. 104 m |
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Superficie | 6,78 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Montech | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | http://www.monbequi.fr/ | ||||
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Garonne, le ruisseau des Tauris, le ruisseau de Lamothe et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« Garonne, AriĂšge, Hers, Salat, Pique et Neste » et la « vallĂ©e de la Garonne de Muret Ă Moissac »), deux espaces protĂ©gĂ©s (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn » et les « Ăźles de Verdun-Pescay ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Monbéqui est une commune rurale qui compte 647 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Monbéquinois ou Monbéquinoises.
GĂ©ographie
Localisation
Commune située dans la vallée de la Garonne en rive droite sur l'ancienne route nationale 113 entre Grisolles et Castelsarrasin.
Communes limitrophes
Monbéqui est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont Bessens, Finhan, Mas-Grenier, Montbartier et Verdun-sur-Garonne.
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 678 hectares ; son altitude varie de 88 Ă 104 mĂštres[2].
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Garonne, le ruisseau des Tauris, le ruisseau de Lamothe, un bras de la Garonne, un bras de la Garonne, le ruisseau de Lacanal, le ruisseau de Sandrune et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[4] - [Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans lâocĂ©an Atlantique[5].
Le ruisseau des Tauris, d'une longueur totale de 11 km, prend sa source dans la commune de Dieupentale et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Finhan, aprÚs avoir traversé 5 communes[6].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « SavenĂšs_man », sur la commune de SavenĂšs, mise en service en 1986[13] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 684,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă 17 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[17] Ă 14 °C pour 1991-2020[18].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[19] - [20].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[21] ;
- les « Ăźles de Verdun-Pescay », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 13,2 ha[22].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[24] :
- « Garonne, AriÚge, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayÚres actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'AriÚge[25]
et un au titre de la directive oiseaux[24] :
- la « vallĂ©e de la Garonne de Muret Ă Moissac », d'une superficie de 4 493 ha, hĂ©bergeant une avifaune bien reprĂ©sentĂ©e en diversitĂ©, mais en effectifs limitĂ©s (en particulier, baisse des populations de plusieurs espĂšces de hĂ©rons). Sept espĂšces de hĂ©rons y nichent, dont le hĂ©ron pourprĂ©, ainsi que le Milan noir (avec des effectifs importants), l'Aigle bottĂ©, le Petit gravelot, la Mouette mĂ©lanocĂ©phale, la Sterne pierregarin et le Martin-pĂȘcheur[26].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensĂ©e sur la commune[27] : « la Garonne de MontrĂ©jeau jusqu'Ă LamagistĂšre » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[28] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [27] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de MontrĂ©jeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[29].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Monbéqui est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [30] - [I 1] - [31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (86,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (86,3 %), zones urbanisĂ©es (9 %), eaux continentales[Note 10] (2,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,3 %)[32].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
AccÚs avec la route départementale D 813 ancienne route nationale 113
Risques majeurs
Le territoire de la commune de MonbĂ©qui est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[33]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[34].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Garonne et le ruisseau des Tauris. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[35]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2000, 2014, 2015 et 2022[36] - [33].
MonbĂ©qui est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau dâalĂ©a moyen Ă faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques dâincendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 11] - [37].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[38].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 246 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 246 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[40].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[33].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[41].
Histoire
La commune faisait partie du Bas-Montauban.
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : Taillé cannelé d'argent et d'azur. |
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Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 Ă©tant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2014 est de quinze[42] - [43].
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune fait partie de la deuxiÚme circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Garonne et Canal et du canton de Montech (avant le redécoupage départemental de 2014, Monbéqui faisait partie de l'ex-canton de Grisolles).
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[46].
En 2020, la commune comptait 647 habitants[Note 12], en augmentation de 4,86 % par rapport Ă 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Monbéqui fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire[53].
Culture et festivité
BibliothĂšque intercommunale, danse, comitĂ© des fĂȘtes, salle polyvalente,
Ăcologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne[54].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 232 mĂ©nages fiscaux[Note 13], regroupant 625 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 590 âŹ[I 4] (20 140 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 8,7 % | 8,2 % | 7,7 % |
DĂ©partement[I 7] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 406 personnes, parmi lesquelles on compte 81,1 % d'actifs (73,4 % ayant un emploi et 7,7 % de chÎmeurs) et 18,9 % d'inactifs[Note 14] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 76 emplois en 2018, contre 58 en 2013 et 54 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 300, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,5 %[I 10].
Sur ces 300 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 9 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
34 établissements[Note 15] sont implantés à Monbéqui au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 34 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 3 | 8,8 % | (9,6 %) |
Construction | 8 | 23,5 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 12 | 35,3 % | (29,7 %) |
Information et communication | 1 | 2,9 % | (1,9 %) |
Activités immobiliÚres | 2 | 5,9 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 17,6 % | (14,1 %) |
Autres activités de services | 2 | 5,9 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,3 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 34 entreprises implantées à Monbéqui), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 18] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 19] (18 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 544 ha[57] - [Carte 6] - [Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[10].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Monbéqui » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Monbéqui » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Monbéqui » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Monbéqui » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Monbéqui » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
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