Accueil🇫🇷Chercher

Louis Schittly

Louis Schittly, né en 1938[1] à Bernwiller (Haut-Rhin), est un médecin français, cofondateur de Médecins sans frontières avec entre autres Bernard Kouchner en 1971[2].

Louis Schittly
Louis Schittly (2018)
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Biographie

Il a grandi sur la ferme parentale à Bernwiller dans le Sundgau en Alsace avec deux parents paysans. Son père a été soldat dans l'armée allemande durant la Première Guerre mondiale, d'abord sur le Front de l'Est puis dans la Somme, Sa mère perd trois de ses frères- et sœur victimes d'un bombardement français le 10 aout 1915[1].

Sa famille accueille un prisonnier de guerre allemand[1].

Son frère Jean-Pierre passe trente mois comme soldat durant la guerre d'Algérie du côté de Souk Ahras[1].

Avant sa vocation de médecin humanitaire, il pense déceler une vocation de missionnaire[1] mais il tombe amoureux lors d'un séjour d'adoration au mont Sainte-Odile, il laisse donc tomber cette vocation[1].

Après des études au petit-séminaire de Zillisheim[1] il part effectuer ses études de médecin à Strasbourg puis à Lille où il soutient sa thèse le 4 juin 1968[1].

Au mois de mars 1968, il obtient une bourse de la fondation Roux de l'Institut Pasteur à Paris[1] puis suit des cours d'entomologie médicale à L'ORSTOM[1]

Après son retour du Biafra, il envisage un temps une spécialisation en pédiatrie, grâce au Professeur Debré[1].


En avril 1970, il est décidé grâce aux anciens du Biafra et une bande d'amis et de soutiens parisiens de Bernard Kouchner la création du GIMCU (Groupement d'intervention médico-chirurgicale d'urgence) devenu plus tard MSF[1].

À son retour du Vietnam, il passe 4 années de spécialisation en ophtalmologie[1].

En 1973, il écrit puis coréalise avec Daniel Schlosser le long-métrage La Marraine (D'Goda) en dialecte alsacien. En 2022, le film bénéficie d'une restauration et d'une nouvelle projection en salles en Alsace[3].

Il exerça comme médecin-chef d'une maison de convalescence à Sentheim de 1981 jusqu'à 2009. Désormais, il vit avec sa famille dans la ferme familiale à Bernwiller.

Depuis 2006, il est le parrain de l'association humanitaire La Vie en Marche.

Il est médecin-paysan, écrivain de la vie, philosophe, voyageur et passionné d’humanité. Il a tout au long de sa vie posé les fondements de l’action humanitaire au service des humains en vue de bâtir un monde où règnent la solidarité, la fraternité, le respect, la tolérance, le partage, la paix durable et l’amour.

Vie personnelle

Il a trois enfants, Manuela né d'une liaison durant ces études à Strasbourg, puis avec Erika ethnologue spécialiste de la Papouasie-Nouvelle-Guinée , il a deux enfants[1].

Au Biafra, il est en couple avec Esther une locale qui deviendra infirmière après la guerre à l'hôpital d'Enugu[1].

Au Vietnam, il est en couple avec Heidi, une infirmière allemande[1],

Après une vie de catholique pratiquant, il devient athée, malgré le fait qu'il se pose plusieurs fois la question de prier le notre père durant les bombardements au Biafra[1], puis il se convertit à l'orthodoxie en 1981 sous le prénom de « Grégoire », en même temps que son ami René Ehni[4] au mont Athos au Monastère de Grigoriou[1]. comme sa femme et son fils. il construit même une chapelle byzantine dans son verger.

Au niveau politique, il se définit comme anarchiste[1]. et vous un profond respect pour les amish [1]

Le Biafra

Vers la mi-décembre 1968, il voit dans le journal que la Croix Rouge cherche des volontaires pour le Biafra[1]. Après un premier rendez-vous avec le docteur Hernandez Minor puis un second au siège de Genève de la Croix Rouge International, il est recruté.


Il débarque donc à Libreville, puis embarque avec un collègue chirurgien slovaque en direction du Biafra[1].

Récupéré après 5 h de vol par Jean-Paul Ryst responsable des équipes françaises de la Croix-Rouge au Biafra et anesthésiste-réanimateur[1], il est déposé à Santana dans un hôpital pédiatrique où se trouvent déjà Jean Picard, Michel Castet, Anne-Marie Barbé, Guy Hanon. Cet hôpital est un centre de nutrition suite à la famine présente dans le pays. En moyenne chaque humanitaire reste entre 2 à 4 mois[1]. L'hôpital est composé d'anciennes salles de classe transformées en salles d'hospitalisation avec huit lits qui contient entre 5 à 8 enfants, et effectue entre 4 à 5 000 consultations pour les habitants du pays par semaine[1].

Une cuisine, une buanderie, une pharmacie et un laboratoire, avec également un garage composé de 3 camions, trois voitures et deux motos. Une menuiserie est également présente et pour nourrir les patients un grand potager, avec champs de bananes et de manioc et une chèvrerie[1]. Ici sont soignés plusieurs milliers d'enfants victimes de déficit en nutrition[1]. Victime également de la gale, parasitologie intestinale tropical et le paludisme[1]. Un taux de mortalité est assez important de l'ordre de 10 % à chaque arrivée de patient[1] L'équipe est composée des humanitaires français, 28 infirmières locaux, et des auxiliaires chargés du ménage, de la sécurité, 6 laborantins et auxiliaires, une équipe de cuisinières et d'hommes à tout faire[1].

À Uli l'aéroport où arrive au Biafra l'aide internationale il côtoyait l'horreur de la guerre, notamment les bombardements par les mercenaires est-allemands[1]. Par chance aucun humanitaire français n'est touché par les bombardements.

Au départ de Jean Picard, il est nommé chef d'équipe[1].

Trois à quatre fois par semaine avec l'aide de spiritain irlandais pour soigner dans la brousse les habitants[1] et surtout pour ramasser les enfants à soigner à l'hôpital[1]Par temps sec 110 enfants et pas un de plus est ramassé, et par temps de pluie 35 enfants.[1]

C'est durant ces tournées que Bernard Kouchner l'accompagne[1].


En janvier 1970, le CICR demande l'évacuation générale, à cette date, il reste à part Louis Schittly, Dominique Benoit, Jean-Claude logisticien, Mr Symons hollandais[1].

Le 5 janvier, l'ordre d'évacuation général est sonné, il faut rejoindre un aéroport secret pour prendre un vol vers Libreville et Sao Tomé. Louis Schittly décide d'évacuer avec 120 enfants. Mais les Suisses et les Suédois refusent d'embarquer avec eux. Louis, dégouté, décide de rester[1].

En attendant l'armistice, l'équipe qui n'a pas pu évacuer se réfugie dans une mission irlandaise[1].

Le 7 janvier 1970, la guerre est terminée, les autorités leur indiquent qu'ils peuvent se rendre sans soucis à Santana[1].


Ils rencontrent Lord Hunt, le vainqueur de l'Everest qui effectué une tournée d'évaluation officielle des moyens[1].

Après une rencontre avec le gouverneur de Port Harcourt, il est décidé le transfert des enfants de Santana jusqu'à Port Harcourt[1].

À Port Harcourt, le gouverneur leurs laisse le soin de transformer une ancienne école comme hôpital. Mais ayant vent de rumeur comme quoi ces docteurs seraient des mercenaires, Louis et ses camarades sont transférés à Lagos pour être interrogés par la police judiciaire[1].

Après les interrogatoires, ils sont mis en surveillance dans un hôtel en ville[1].

La France, ne pouvant intervenir suite à sa reconnaissance de l'État du Biafra, ils sont jugés et reconnu coupables d'entrée illégale au Nigeria et condamnés à six mois de prisons fermes et une amende[1].

Le après 15 jours de prison, ils sont expulsés en direction de la France, ils rentrent enfin à Bernwiller[1].

La Côte d'Ivoire.

L'ordre de Malte lui propose de prendre en charge tant que Médecin-chef les trois camps d'enfants biafrais réfugiées il accepte immédiatement[1].

il doit passer une semaine dans chacun des trois camps de réfugiés et surveiller l'état de santé des enfants[1].

Il reste jusqu'en décembre 1970 date du rapatriement des enfants[1].

Il permet une interview secrete du Colonel Ojukwu ex-chef du Biafra, en déguisant la journaliste en infirmière[1].

il part de Cöte d'ivoire avant Noël 1970, et fais un roop trip de retour en passant, par la Haute-Volta, Gao, Niamey, Agadez, Arlit Puis Alger. Son retour lui prend trois mois[1].

Le Vietnam

N'ayant aucune envie de s'installer comme médecin de campagne, il décide de partir aider au Vietnam,

Il rejoint l'hôpital de Da Nang pour l'ordre de Malte allemand[1]. En attendant la construction de l'hôpital, les personnels allemands travaillent à An-Hoi à l'évêché catholique où les Allemands ont construit un dispensaire pédiatrique[1].

Joël Lugern il propose de travailler pour le Viêt-Cong en tant que médecin, puis il organise une entrevue avec le Docteur Toan responsable du maquis du secteur[1]. À la suite d'une enquête de sécurité effectuée par George Marchais sur son activité de militant en France, il est recruté 6 semaines plus tard pour voler des médicaments[1].

Pour cela, il doit prélever les médicaments dans la cave de l'hôpital, décoller les étiquettes écrites en allemand, puis les traduire en français[1], puis charger les cartons dans la jeep, se rendre à environ 10km de la ville, s'arrêter prendre une photo, pendant qu'ils volent les médicaments puis revenir à l'hôpital comme ci de rien n'était[1].


Régulièrement avec Max Récamier, il part soigner les lépreux[1].

À la paque 1972, il est témoin de la grande offensive Viêt-Cong[1]

Il manque de peu de se faire arrêter, son contact le docteur Toan se fait arrêter moins d'une heure après son rendez-vous[1].

En juin 1972, son contrat n'est pas renouvelé, son voyage retour l'emmène à Saigon d'abord puis à Phom Penh[1], la Thaïlande, la Birmanie, le Laos, Hong-Kong, les philippines, Taiwan Bornéo, Indonésie, sri Lanka, inde, Népal, Pakistan, Afghanistan, Iran et Turquie. En tout, le voyage durera 5 mois[1].

L'Afghanistan

En avril 1980, Évelyne Guillaume, propose à Louis une mission exploratoire en Afghanistan[1], pour le compte de l'aide médicale internationale, une ONG nouvellement créée, avec Michel Bonnot, anesthésiste, Fred Tissot médecin, Laurence Laumonier gastro-entérologue[1].

La mission d'exploration est financée par Terre des Hommes Alsace.

Le départ est fixé en juin 1980, Louis part en binôme avec Laurence Laumonier.

Frustré que Louis parte avec l'association de Michel Bonnot, et non pas avec son ONG, Bernard Kouchner, refuse de lui transmettre le contact d'un ancien ministre afghan exilé au Pakistan. (Bernard Kouchner avait eu des tensions sur l'île aux lumières, bateau servant à sauver les boats peoples.)[1]

Après une petite escale à Karachi, le binôme arrive à Peshawar après une première nuit passée à l'hôtel, le contact avec le ministre est établi, dans sa maison située en dehors de la ville, il demande au binôme, d'établir un hôpital en attendant de passer la frontière, chaque matin de 7h à 14h, ils soignent une cinquantaine de personnes[1].

Au bout d'une semaine, Louis rencontre un chirurgien que Médecin du Monde avait envoyé en mission dans le Wardak pendant 6 semaines, après divers conseils, Louis rencontre Oliver Roy pour Aide Internationale contre la Faim[1].

Après 3 semaines de consultation, un contact est établi durant une consultation avec un habitant du Nouristan[1] il permet d'organiser le trajet de Louis et de Olivier Roy, avec l'aide de 8 porteurs portant chacun 25 kilos de médicaments, Laurence Laumonier, elle, décide de rester à Peshawar[1].

De là, la colonne prend le bus en direction de Chitral, il faudra trois jours pour faire 250km. Durant le trajet pour éviter de se faire repérer, il faut uriner accroupi[1].

À Chitral, la colonne débute le trajet de 6 jours à pieds, composé d'un vingtaines de personnes, le passage de la frontière se fait de nuit. La frontière est passée à 2h du matin. Les voilà enfin en Afghanistan[1].

Dès le deuxième jour de marche, Louis et Oliver sont atteints d'ampoules, puis le troisième jour de fièvre[1].

Le troisième jour, arrivés à Kamdesh, les porteurs donnent des surnoms : Olivier sera baptisé Roi Gogol, et Louis Tchamtou le téméraire[1].

Le troisième soir, à 3h du matin, le guide réveille tout le monde en urgence, et demande de fuir vers les montagnes. Après deux heures de marches, l'explication est donnée, à la sortie du village où il logeait pour la nuit, un groupe de talibans voulait l'éliminer, leur chef est Gulbuddin Hek-matyar responsable de l'embuscade de surobi [1]

Après le passage de col à plus de 4000m, et 50 km par jour, les voilà arrivés à Waïgal[1].

À leur arrivée, le chef du village, loge Louis dans une de ses maisons, qui servira de salle de consultation[1].

Les consultations commencent dès le deuxième jour, en présence d'un public d'une douzaine d'anciens[1]. Il y a beaucoup de surinfections de toutes sortes, parasites intestinaux et énormément de tuberculose[1]. Avec une moyenne de trente consultation par matinée.[1] l'après-midi est dédié aux visites de malades à domicile[1].

Olivier Roy repart 5 jours après son arrivée, victime de graves ampoules, il ne peut repartir plus tôt[1].

Un jour il opère sous anesthésie locale et devant un public nombreux, un charpentier possédant un lipomateux. Sa réputation est faite[1].

Après le départ d'Olivier Roy, la communication est un plus compliquée, après discussions sur ses motivations son surnom change pour devenir, Sah-malong le moine fou[1].

les nuits sont difficiles, chaque soir, un ange-gardien dort avec lui dans sa maison, mais il ronfle ! et il est également victime d'une invasion de punaises de lit[1].

Un jour, il soigne un ancien membre de l'équipe olympique britannique de hockey sur gazon de 1936[1]

Le retour est effectué en septembre, avec une vingtaine d'hommes[1], avec un rythme de marche de 50km par jour. Un jour de marche, ils sont pris en chasse par 4 hélicoptères soviétiques, qui leur tirent dessus[1], il n'y aura aucun blessé dans la colonne.

Le lendemain, la frontière est de nouveau franchie, légalement cette fois-ci.[1] puis arrivée dans la villa du prince Nasir ud-Din, puis deux jours après , Louis rejoint Peshawar.[1] la relève composé du Dr Fred Tissot et Danielle Parisot arrive 2 jours plus tard. Laurence quand à elle est partie de Peshawar depuis seulement 2 jours[1].

Après un déjeuner à l'ambassade de France afin de régler un problème de visa, il rentre à Paris;[1]

Le Mali

Durant l'été 1987, Louis est contacté par des amis de la région afin d'être médecin du Groupe dans un convoi humanitaire en partance pour le Mali[1], le départ est sonné le 26 décembre 1987 Effectuant 200km par jour, il faudra 6 semaines pour relier Bamako.

Ce convoi sera le 1er d'une longue série.

Mais l'un des convois tourne à l'embuscade, après que des Touaregs attaquent le groupe au Nord de Arlits. Au Niger, volent 4 kits médicaux et 2 4*4[1].

La Serbie

Durant le conflit yougoslave, il permet le transport de médicaments de chez Pharmaciens sans frontières, pour l'hôpital universitaire de Belgrade[1].

Le Sud-Soudan

En 1996, Bernard Kouchner demande à Louis de l'aide afin de monter un dispensaire, suite à l'appel de Sœur Emmanuelle. Le 30 aout 1996, Louis et Bernard partent donc pour Nairobi.

Accueillis par Pierre Géhot, ils repartent le lendemain pour Lokichokio. Puis Mgr Taban les emmène au Sud Soudan. Après plusieurs visites du secteur, il est convenu de mettre en place à Bona le dispensaire[1].

Durant 6 ans, le dispensaire voit défiler de 6h à 14h, des pathologies très variées et surtout locales; les premiers médecins sont Michel Haxaire et André Kleinknecht, Louis arrive à recruter plusieurs médecins volontaires grâce notamment à ses appels sur France Bleu Alsace. Plus tard à la suite de détournement de fonds de la part d'administrateurs une ONG anglaise prend la relève;[1]

Publications

  • L'homme qui voulait voir la guerre de près. Médecin au Biafra, Vietnam, Afghanistan, Sud-Soudan. Paris : Arthaud, 2011. (ISBN 978-2-0812-5841-9)
  • Fyirr et Nadala. Conte bilingue [Français/Alsacien]. Mulhouse : Éditions du Rhin, 1996. (ISBN 2-86339-115-1)
  • Dr Näsdla ou Un automne sans colchiques. Roman à lire à voix haute. Éditions Hortus Sundgauviae, 1983. (ISBN 2-86339-011-2). Nouvelle édition: Strasbourg: La Nuée Bleue/DNA, 2013. (ISBN 978-2-7165-0810-0). Trad. all.: Näsdla oder Ein Herbst ohne Herbstzeitlosen. Hambourg: tredition, 2019 (ISBN 978-3-7482-1790-9)
  • La raison lunatique [avec René Ehni]. Presses d'Aujourd'hui, 1978

Long métrage

  • 1973 : La Marraine (D'Goda) coréalisé avec Daniel Schlosser

Notes et références

  1. Schittly, L'homme qui voulait voir la guerre de près. Médecin au Biafra, Vietnam, Afghanistan, Sud-Soudan. Paris: Arthaud, 2011, p. 7-8-14-16-18-20-22-24-27-28-30-35-36-38-41-46-51-52-59-62-64-66-71-74-87-96-106-117-123-131-139-140-143-150-153-155-157-162-164-168-169-170-174-179-180-203-208-221-223-227-229-231-234-239-241-247-249-250-252-253-254-255-256-261-262-266-271-272-273-274-277-279-287-288-291-293-296-298-302-307-309-311-328-350
  2. Le Monde, 13.06.2011.
  3. « Le film « D’Goda » diffusé dans toute l’Alsace », sur lalsace.fr
  4. https://orthodoxie.com/deces-de-lecrivain-rene-nicolas-ehni.

Voir aussi

Bibliographie

  • David Geiss, « Louis Schittly, Elsass Doctor », DNA,‎ , p. 21 (ISSN 0150-391X, lire en ligne, consulté le ).

Documentaires

  • Les caravanes de la solidarité. Production et réalisation Vincent Froehly, 1990.
  • Une passerelle étroite et fragile. Production et réalisation Vincent Froehly. Diffusion France 3 Alsace, 1995.
  • La philosophie des oiseaux. Coproduction Cinefacto, Paris, TV10 Angers. Réalisation Vincent Froehly, 2003.
  • Western-Choucroute. Coproduction Ere Production, France 3 Alsace, Equidia. réalisation Vincent Froehly, 2006.
  • Louis Schittly, de terre et de guerre, Production Supermouche Production, Réalisation Vincent Froehly, 2023.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.