Pour les articles homonymes, voir Les Visiteurs.
Réalisation | Jean-Marie Poiré |
---|---|
Scénario |
Jean-Marie Poiré Christian Clavier |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Gaumont Ouille Productions TF1 Films Production Nexus Factory Okko Productions |
Pays d’origine |
France Belgique République tchèque |
Genre | Comédie |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 2016 |
Série Les Visiteurs
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Les Visiteurs : La Révolution est un film franco-tchéco-belge réalisé par Jean-Marie Poiré sorti en 2016.
C'est le troisième opus de la trilogie Les Visiteurs ; il fait suite au deuxième volet Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, dix-huit ans après la sortie de celui-ci, en 1998, et vingt-trois ans après celle du premier film, en 1993. En 2001 cependant, un remake franco-américain du premier film intitulé Les Visiteurs en Amérique était sorti (également réalisé par Jean-Marie Poiré).
Seuls trois acteurs des deux films précédents jouent dans ce troisième opus, à savoir Christian Clavier, Jean Reno et Marie-Anne Chazel, mais seuls Reno et Clavier retrouvent leurs personnages respectifs de Godefroy de Montmirail et Jacquouille la Fripouille. Ils sont entourés par de nouveaux protagonistes interprétés par Franck Dubosc, Karin Viard, Sylvie Testud, Ary Abittan, Alex Lutz et Pascal Nzonzi. Comme pour les deux premiers films, Christian Clavier et Jean-Marie Poiré sont les auteurs du scénario.
Tourné d'avril à en République tchèque puis en Belgique, le film est, avec Les Visiteurs en Amérique, le second film de la série à ne pas avoir été réalisé en France.
Pour rentabiliser le film qui a coûté 25 millions d'euros, la production avait besoin d'au moins 5 millions d'entrées au cinéma. Toutefois, avec seulement un peu plus de 2 millions d'entrées le film est un échec commercial, doublé d'un échec critique.
Sommaire
Synopsis
Arrivés en 1793, en pleine Révolution française, Godefroy de Montmirail et son écuyer Jacquouille la Fripouille rencontrent Jacquouillet, descendant de Jacquouille et accusateur public, et se retrouvent empêtrés dans la tourmente de la Terreur. Godefroy est confronté à sa descendance de l'époque, qui essaie d'échapper à la Révolution : lui et son écuyer les aident à fuir et tentent de retrouver un descendant de l'Enchanteur pour rentrer à leur époque[1]. Les deux voyageurs temporels subissent en effet des effets secondaires inquiétants dus aux couloirs du temps non refermés.
Fiche technique
- Titre : Les Visiteurs : La Révolution
- Titre de travail : Les Visiteurs 3 : La Terreur[n 1]
- Réalisation : Jean-Marie Poiré
- Scénario : Jean-Marie Poiré et Christian Clavier
- Direction artistique : Marc Vadé
- Décors : Philippe Leveque
- Costumes : Pierre-Jean Larroque
- Photographie : Stéphane Le Parc
- Effets visuels numériques : Compagnie générale des effets visuels (Paris)
- Montage : Philippe Bourgueil
- Musique : Éric Lévi
- Production : Sidonie Dumas[n 2] (productrice déléguée), Christian Clavier[2], Jean-Marie Poiré, Sylvain Goldberg[n 3], Serge de Poucques[n 3], Marc Jenny, Michal Prikryl
- Sociétés de production : Gaumont (production déléguée), Ouille Productions, TF1 Films Production, Nexus Factory[3], Okko Productions[n 4]
- Société de distribution : Gaumont International
- Budget : 24,75 millions €[4],[5]
- Pays d'origine : France, Belgique et République tchèque
- Langue originale : français
- Genre : comédie
- Format : couleur - 35 mm - 2,35:1 - Dolby Digital
- Durée : 110 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
- Christian Clavier : Jacquouille la Fripouille / Jacquouillet / Edmond Jacquart, descendant en 1943
- Jean Reno : Godefroy Amaury de Malfête, comte de Montmirail, d'Apremont et de Papincourt, dit « le Hardi »
- Franck Dubosc[7] : Gonzague de Montmirail [n 5] / François de Montmirail, descendant en 1943
- Marie-Anne Chazel : Prune, ascendante de Ginette
- Karin Viard[2] : Adélaïde de Montmirail
- Sylvie Testud[2] : Charlotte de Robespierre / Geneviève Carraud-Robespierre, descendante en 1943
- Stéphanie Crayencour[1] : Victoire-Églantine de Montmirail[9]
- Ary Abittan[2] : Lorenzo Baldini, marquis de Portofino
- Alex Lutz[2] : Robert de Montmirail, descendant de Godefroy[10]
- Pascal Nzonzi : Philibert, compagnon de Prune
- Frédérique Bel : Flore
- Nicolas Vaude : Maximilien de Robespierre
- Christian Hecq[1] : Jean-Paul Marat
- Christelle Cornil[1] : Simone Marat
- Lorànt Deutsch[11] : Jean-Marie Collot d'Herbois
- Mathieu Spinosi : Louis Antoine de Saint-Just
- François Bureloup : Georges Couthon
- Nicolas Lumbreras : Jacques-Nicolas Billaud-Varenne
- Cyril Lecomte : Joseph Fouché
- Alexandre von Sivers[1] : Charles Eusèbe, l'apothicaire descendant d'Eusæbius en 1793
- Dimitri Storoge : le commissaire Verdier
- Serge Papagalli[12] : le cocher
- Véronique Boulanger : Élise
- Éric De Staercke[1] : le duc hollandais
- Patrick Descamps : Louis VI « le Gros », roi de France[n 6]
- David Salles : Raoul Ier « le Borgne »
- Annie Grégorio : Honorine
- Götz Otto : le colonel Wurtz
- Urbain Cancelier : le geôlier chef à la prison d'Issoudun
- Jean-Luc Couchard : l'accusateur Legendre
- Guillaume Briat : Robinot
- Joëlle Sevilla : Mme Robinot
- Julie-Marie Parmentier : Norah, la fille d'Eusæbius
- Chantal Pirotte : Catherine Théot
- Elliot Goldberg : Thibaud de Montmirail
- Horatia Taittinger : Marie-Thérèse de Montmirail
- Ryan Brodie : Jacques-Henri Jacquart jeune
- Jib Pocthier : un sans-culottes
- Renaud Capuçon : le violoniste à la prison d'Issoudun
- Thierry Marlair : un bourgeois
- Damien Ferrette : le soldat de l'an II (images du second film)
Production
Genèse
Dès la sortie des Visiteurs 2, Jean-Marie Poiré et Christian Clavier pensent à un troisième volet des aventures de Jacquouille et Godefroy mais, sous l'influence de John Hughes, se dirigent vers une adaptation américaine du premier film, ce qui aboutira aux Visiteurs en Amérique (Just Visiting) en 2001, remake dans lequel jouent Christian Clavier et Jean Reno qui reprennent des rôles similaires à ceux de Jacquouille et Godefroy. Ce remake est un échec commercial et fait littéralement plonger les comptes de la Gaumont à sa sortie, alors que ceux-ci avaient déjà été affaiblis par l'échec du film Vatel de Roland Joffé, un autre film français destiné à une carrière internationale[13].
Quelque temps après cette désillusion, Christian Clavier avoue que son rôle de Jacquouille appartient désormais à une époque révolue de sa carrière d'acteur ; Jean Reno, quant à lui, confie qu'il redoutait une « suite de trop » ; les deux acteurs abandonnent ainsi le projet d'un troisième opus.
En , Christian Clavier relance le projet en annonçant l'écriture d'un scénario avec Jean-Marie Poiré[14]. À la même période, Marie-Anne Chazel annonce sa participation au film en cas de continuation du projet.
En , Christian Clavier annonce la fin de l'écriture du scénario[15],[16].
Développement
De même que dans le premier volet de la trilogie, des placements de produits sont opérés, mais dans une bien moindre mesure, l'époque à laquelle se déroule l'intrigue étant moins propice à cette technique. Le placement a lieu principalement lors de l'interrogatoire de Godefroy de Montmirail et de Jacquouille par le tribunal révolutionnaire, seul moment du film où des objets du XXe siècle sont montrés. Il y a notamment les produits de coiffure Franck Provost (bombe de laque pour cheveux) ou Cash Converters (un briquet). Les laques Franck Provost et Cash Converters n'existant pas en 1992 (date à laquelle Jacquouille est censé les avoir volés), ces placements de produits sont finalement des anachronismes.
Choix des acteurs
C'est grâce aux organisateurs du Festival international du film policier de Liège que Stéphanie Crayencour a pu rencontrer Jean-Marie Poiré et se voir offrir le rôle de Victoire-Églantine de Montmirail : le réalisateur ayant été le président du jury de l'édition de 2012 du Festival, il a été convié par ses organisateurs au Festival du film historique de Waterloo : « C’est là que nous nous sommes rencontrés. Il m’a regardé bizarrement en me disant que j’avais une tête de moyen-âge. J’ai passé le casting et obtenu le rôle de Victoire-Églantine de Montmirail. J’incarne la sœur de Franck Dubosc et l’épouse d’Ary Abittan. », explique Stéphanie Crayencour[9].
D'autres comédiens viennent de la comédie à succès Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?, le plus gros succès français de l'année 2014, dans laquelle Christian Clavier tenait le rôle principal : il a ainsi « récupéré » de la distribution Ary Abittan, Pascal Nzonzi, Frédérique Bel et David Salles.
Alors que des comédiens des premier et deuxième films ont plus tard joué dans la série Kaamelott[n 7], on retrouve dans ce troisième film des acteurs récurrents de Kaamelott comme Joëlle Sevilla, Guillaume Briat et Serge Papagalli ; de plus, Lorànt Deutsch, Frédérique Bel et même Christian Clavier avait joué dans la série en tant qu'« acteurs invités » ou « guests ».
Les enfants Montmirail sont joués par les jeunes acteurs Elliot Goldberg[1], fils du producteur Sylvain Goldberg, et Horatia Taittinger, déjà apparue dans Benoît Brisefer : Les Taxis rouges, dans lequel jouait Jean Reno. Sylvain Goldberg a précisé qu'il n'est pour rien dans la présence de son fils dans le film qui, « parmi d’autres petits garçons, a passé plusieurs étapes de casting… pour finalement être choisi par Jean-Marie Poiré et Christian Clavier »[17].
Fin , dans les émissions C à vous et Touche pas à mon poste !, Jean Reno confirme sa participation au film, indique que le « feu vert » de la Gaumont est encore attendu[18].
En , Christian Clavier annonce un tournage pour le printemps 2015 et une possible sortie en 2016[19] : il confie vouloir laisser la place à « une nouvelle génération d'acteurs[20] », et affirme aussi que la composition de la distribution était en cours et que certains partenaires du film à succès Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? se verraient attribuer des rôles[21]. Il met aussi fin aux rumeurs sur le net en indiquant, que ni Valérie Lemercier, ni Muriel Robin ne seraient présentes au casting, pas plus que Kev Adams, très occupé, à son grand regret[22],[23].
En , Christian Clavier, lors de la promotion du film Une heure de tranquillité dans l'émission C à vous, annonce le début du tournage des Visiteurs 3 pour avril 2015[24]. Il confirme aussi, à la même période, lors de l'émission de radio Sortez du cadre, animée par Nikos Aliagas, la participation de deux acteurs de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? au film : Ary Abittan[25], qui jouait le gendre juif de Christian Clavier, et Pascal Nzonzi, qui jouait André Koffi, le père de Charles, le gendre d'origine ivoirienne.
Le film n'était pas encore entré en pré-production quand Jean Reno a dévoilé un des éléments importants du scénario : la présence du révolutionnaire Robespierre[18]. Ce n'est que beaucoup plus tard que le nom de l'acteur l'interprétant, Nicolas Vaude, a été annoncé.
|
Dans des interviews accordées à Paris Match et au Parisien, Christian Clavier explique qu'il y aura une « quinzaine de rôles importants » et annonce que Karin Viard, Sylvie Testud, Franck Dubosc font aussi partie du casting[2],[26]. Il annonce aussi qu'il sera coproducteur de ce troisième film[26] et que le tournage se déroulera à Prague, en République tchèque[2],[11], durant onze semaines et à partir du [26], car « grâce à Jean-Claude Decaux, il est devenu impossible de tourner à Paris[27],[28] ». Quant au casting, les acteurs principaux reprendront leurs rôles : « Il y aura Jean Reno et Marie-Anne Chazel, mais aussi une quinzaine de rôles centraux, avec d’un côté des révolutionnaires et de l’autre des nobles. Le casting sera dans l’esprit de ce que j’ai fait avec Papy fait de la résistance. Nous mélangerons toutes les familles du cinéma français. »
Dans une interview accordée à Allociné lors du festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez en , Franck Dubosc confirme sa participation au film (mais aussi celles de Karin Viard, Sylvie Testud et Ary Abittan) et la période du tournage (censé s'étaler d'avril à ), et dévoile des informations sur son rôle, celui d'« un descendant [de Godefroy] qui choisit de devenir révolutionnaire »[7],[29],[30],[31],[32],[33],[34],[35],[36],[37].
En , Lorànt Deutsch, à l'occasion de la promotion du film Un village presque parfait, annonce qu'il fait partie de la distribution des Visiteurs 3 et déclare en être « très fier », considérant le premier film comme un « monument de la comédie française »[11]. Il précise qu'il doit y jouer le rôle d'un proche de Maximilien de Robespierre, en commentant qu'« il y a des gens qui vont être contents. »[11] Au même moment, la venue de Jean-Luc Couchard dans la distribution est annoncée : l'acteur est donc censé retrouver Christian Clavier, qu'il avait déjà rencontré sur le tournage de Babysitting 2 (le précédent film dans lequel Clavier a joué avant Les Visiteurs 3)[38].
En , un mois avant le début du tournage, la participation du comédien Serge Papagalli, connu pour son rôle du paysan Guethenoc dans la série Kaamelott, est également citée par plusieurs médias[39],[12] : dans une interview, celui-ci déclare qu'il a un rôle dans le film, mais qu'il est, à l'époque de l'interview, en pleines négociations[12].
En , Valérie Lemercier, qui jouait le rôle de Béatrice de Montmirail dans le premier film, confie sur l'antenne d'Europe 1 ne pas avoir été contactée pour reprendre son rôle dans ce troisième épisode[40],[41],[42]. Elle n'avait pas repris son rôle dans le second volet et avait été remplacée par Muriel Robin.
Le , il est également annoncé qu'Alexandre von Sivers rejoint la distribution dans le rôle d'Eusèbe, le descendant de l'enchanteur Eusæbius en 1793[1]. L'enchanteur Eusæbius de 1123 ainsi que Ferdinand Eusèbe, son descendant en 1993, étaient en effet joués dans les deux premiers films par Pierre Vial à la manière des acteurs principaux comme Jean Reno, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Valérie Lemercier et Muriel Robin qui en dehors de leurs personnages du Moyen Âge ou d'une autre époque jouent aussi les descendants ou les ancêtres de ceux-ci dans les différentes époques selon les films (Jean Reno prête ses traits aux descendants de son personnage uniquement à travers les portraits et les photographies, mais ne les incarne pas physiquement). Pierre Vial n'a en effet pas été approché pour reprendre ce rôle car outre le fait qu'il est désormais âgé, au cours de ces dernières années il ne se consacre plus qu'au théâtre et ne joue plus à l'écran.
Repérages
En , la production du film réalise des repérages dans les souterrains de la citadelle de Namur, une forteresse très peu utilisée au cinéma[43],[n 8].
En avril, le journal L'Avenir annonce qu'une partie du tournage est censée se dérouler à Namur, en Belgique : d'après le quotidien, la ville se prépare à accueillir au mois de juin le tournage du film[43],[44]. Alors que des repérages avaient été réalisés en février 2015 dans les souterrains de la citadelle de Namur, c'est finalement au pied de la cathédrale Saint-Aubain et dans la cour d'honneur du Musée des arts décoratifs que sont tournées les quelques scènes devant être tournées à Namur[43]. Les travaux de restauration du Musée des arts décoratifs (débutés en 2013) sont interrompus durant un mois pour le tournage de quelques scènes dans la cour d'honneur du musée (cette partie du tournage est censée durer une semaine) : tous les frais dus au tournage (le démontage d'une grue et d'un échafaudage situés sur la façade arrière du musée et le retard d'un mois du chantier) sont pris en charge par la production du film[43],[3]. D'après Tanguy Auspert, l'échevin chargé du Patrimoine de Namur, la ville attend « une réponse de l’entrepreneur pour interrompre les travaux. » : l'échevin annonce aussi que le tournage pourrait déclencher quelques problèmes de circulation, une « bonne moitié de la place St-Aubain » devant être bloquée pendant la première quinzaine de juin pour le tournage[43],[45],[46].
D'autres lieux de tournage belges sont cités comme le Palais provincial de Namur[44], mais aussi le château de Franc-Waret et le domaine de Ronchinne à Maillen[43]. Durant toute la durée du tournage à Namur, l'équipe devrait rester installée dans le centre-ville[43],[44]. L'annonce de ce tournage en Belgique révèle que le film est cette fois-ci une co-production entre la France et la Belgique (alors que les deux premiers volets étaient seulement français) : la société belge Nexus Factory fait partie de la production et la distribution compte de nombreux acteurs belges comme Jean-Luc Couchard, Stéphanie Crayencour, Christelle Cornil, Christian Hecq, Éric De Staercke, Alexandre von Sivers et le jeune Elliot Goldberg[1]. La co-production franco-belge est probablement motivée par la tax shelter belge, une niche fiscale destinée à encourager l'investissement dans des œuvres cinématographiques par les sociétés belges soumises à l'impôt[1].
Tournage
Bien que le film soit censé se dérouler en France, notamment à Paris, il a été tourné en Belgique[47] et en République tchèque : d'après Christian Clavier, la ville de Prague, qui sert de décor pour les scènes parisiennes, est une « ville baroque, qui ressemble beaucoup plus au Paris du XVIIIe siècle que Paris lui-même[48] ».
Les lieux de tournage du film sont :
République tchèque (avril-juin 2015)
Christian Clavier avait annoncé le début du tournage pour le [2] : c'est finalement le qu'il commence et quelques jours plus tard, le , Christian Clavier, via son compte Twitter, poste « Le tournage des Visiteurs 3 débute aujourd'hui : on va se marrer[49] !!! ».
Le , un journal local de Kutná Hora publie un communiqué pour avertir la population des diverses fermetures de route et autres déviations mises en place pour le tournage : cet article est agrémenté de photos de tournage (avec notamment la construction des décors) dont trois montrant une enseigne d'un apothicaire nommé Eusèbe[n 9], qui est probablement le descendant d'Eusæbius[50].
Le , une autre série de photos prises lors du tournage à Kutná Hora en République tchèque est diffusée : on peut voir de nombreux figurants en costumes de la fin du XVIIIe siècle mais aussi l'acteur Jib Pocthier en sans-culottes et le réalisateur du film, Jean-Marie Poiré, surveillant le travail d'un cadreur[51],[52]. Parallèlement, la première photo de Jacquouille et Godefroy est diffusée sur Internet.
Le , Christian Clavier publie sur Twitter une photo le montrant avec Jean Reno, en compagnie du premier vice-président (et ministre des Finances) tchèque, Andrej Babiš en commentant : « Les Tchèques sont des plus accueillants[53] » Andrej Babiš relaie cette photo en disant être en compagnie d’« Astérix et Léon[n 10] »[54],[55],[56]. Le lendemain, Extrafilms Castingová Agentura, la société chargée du casting des figurants tchèques publie un avertissement rappelant que la production désire ne pas voir de photos du tournage circuler sur les réseaux sociaux[57] !
Après Clavier, et ce durant tout le tournage, plusieurs acteurs publieront des photos d'eux sur le tournage : le premier étant Ary Abittan qui, le , poste une photo de tournage montrant Christian Clavier et lui, respectivement dans leur costume de Jacquouille et du marquis de Cheneviette[58].
Le , Jib Pocthier publie une photo de tournage où il est entouré de Marie-Anne Chazel et Pascal Nzonzi, tous dans leurs costumes révolutionnaires[59].
Belgique (juin 2015)
Le tournage en Belgique débute le . Il s'y déroule dans un premier temps à Bruxelles, dans la rue aux Laines, précisément dans l'hôtel de Lannoy, un hôtel particulier du XVIIIe siècle. Jusqu'au , l'équipe y tourne des scènes avec Christian Clavier, Jean Reno, Franck Dubosc, Marie-Anne Chazel, Karin Viard, Stéphanie Crayencour, Ary Abittan, Frédérique Bel, Pascal Nzonzi et Annie Grégorio. Ensuite, à partir du et jusqu'au , le tournage se déroule à Namur, dans le centre-ville (palais provincial, place Saint-Aubain, ainsi qu'à l'hôtel de Groesbeeck de Croix, rue Joseph Saintraint) et à Fernelmont (Château de Franc-Waret)[60]. Il se poursuit au château d'Attre dans la commune de Brugelette, à Saint-Georges (Château de Warfusée) et Maillen (château de Ronchinne), où il s'achève le .
Post-production
La post-production, tout comme la pré-production et une partie du tournage du film, a lieu en Belgique, Jean-Marie Poiré résidant à Bruxelles[48].