Brugelette
Brugelette (en picard Brujlete) est un village et commune de la province de Hainaut, en Région wallonne de Belgique. Cet endroit est très connu pour abriter le parc animalier de Pairi Daiza. Depuis 1977, à la suite de la réorganisation géographique communale du Royaume, Brugelette est le centre d'une entité nouvelle regroupant les anciennes communes d'Attre, Brugelette, Cambron-Casteau, Gages, et Mévergnies-lez-Lens.
Brugelette | |||||
Église de la Sainte-Vierge, à Brugelette | |||||
HĂ©raldique |
Drapeau |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Ath | ||||
Bourgmestre | André Desmarlières (Liste du Mayeur) | ||||
Majorité | Liste du Mayeur | ||||
Sièges ECOLO Les Communaux Liste du Mayeur Brugelette Ensemble |
13 1 2 7 3 |
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Section | Code postal | ||||
Brugelette Cambron-Casteau Attre MĂ©vergnies Gages |
7940 7940 7941 7942 7943 | ||||
Code INS | 51012 | ||||
Zone téléphonique | 068 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Brugelettois(e) | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
3 776 () 49,34 % 50,66 % 132,12 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 22,75 % 63,29 % 13,96 % | ||||
Étrangers | 8,85 % () | ||||
Taux de chĂ´mage | 11,86 % (octobre 2013) | ||||
Revenu annuel moyen | 12 810 €/hab. (2011) | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 50° 35′ nord, 3° 51′ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
28,59 km2 (2021) 84,54 % 4,52 % 10,95 % |
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Localisation | |||||
Situation de la ville au sein de l'arrondissement d'Ath et de la province de Hainaut | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Hainaut
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Liens | |||||
Site officiel | www.brugelette.be | ||||
Au , la population totale de cette commune est de 3 446 habitants. La superficie totale est de 28,54 km².
Histoire
Sur la Dendre orientale, 'Attre' formait avec Arbre (entité d'Ath) une seigneurie qui fut successivement aux mains des familles d'Arbre, de Lalaing (XVe siècle), de Croy (1502), de Buignies (1510), puis passa aux Franeau d'Hyon, devenues comtes de Gommegnies au XVIIIe siècle. Ceux-ci vendirent leurs biens aux Duval de Beaulieu durant la période française. Plusieurs abbayes hennuyères y possédaient aussi des terres, notamment l'alleu de Baschien, donné en 1125 à l'abbaye de Liessies, et la ferme d'Eppignies dépendant de l'abbaye d'Épinlieu.
C'est à Attre que, 28 septembre 1624, les Français enlevèrent Tilly, le général des Impériaux.
De 1835 à 1854, des jésuites français, exilés de France par la Révolution puis d’Espagne par les guerres carlistes, ouvrirent un collège jésuite à Brugelette afin de répondre à la demande de libre choix d’enseignement de familles du Nord de la France : il se dédia à l’éducation des jeunes Français, tout en accueillant un contingent d'élèves belges. Rendu moins nécessaire par l’assouplissement de l’enseignement (loi de 1850) et la fin de l’interdiction d’enseignement des jésuites en France, le collège ferma en 1854.
Patrimoine
- Le joyau de la commune est le splendide château construit en style Louis XV à partir de 1752 par François-Philippe-Joseph Franeau de Gommegnies et aujourd'hui propriété de la famille de Meester de Heyndonck ; il fut souvent la résidence des archiducs Albert et Marie-Christine, Gouverneurs royaux des Pays-Bas autrichiens. En 1831, le comte Duval y installa le premier haras de Belgique.
Certains prétendent que le grand architecte Dewez est l'auteur des plans du Château d'Attre. Toutefois, ceux-ci n'ayant pas été conservés, il ne peut y avoir aucune certitude à ce sujet. De plus, une incompatibilité de dates rend peu vraisemblable le fait que l'architecte Dewez ait pu signer lui-même cette reconstruction. Mais il est hors de doute que, si elle n'est pas l'œuvre du maître en personne, elle est celle de l'un de ses élèves.
Vie culturelle
- Cortège Ducasse des Montils le 2e dimanche de septembre
- Le village est jumelé avec Avon-les-Roches (France)[1].
Evolution démographique
Elle comptait, au , 3 728 habitants (1 839 hommes et 1 889 femmes), soit une densité de 131,27 habitants/km²[2] pour une superficie de 28,40 km².
Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[3]
Armoiries
Blason de Brugelette
Blasonnement : De gueules à la fasce d'or accompagnée en chef d'une divise vivrée du même.
Source du blasonnement : Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 198
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Politique
Identité | Période | Durée | |
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DĂ©but | Fin | ||
André Desmarlières (d)[5] - [6] | En cours | 17 ans |
Notes et références
- www.bruchavon.be Jumelage
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
- 3_Population_de_droit_au_1_janvier,_par_commune,_par_sexe_2011_2014_G_tcm326-194205 sur le site du Service Public Fédéral Intérieur
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
- Pauline Foucart, « André Desmarlières reste bourgmestre », L'Avenir, : « André Desmarlières est bourgmestre. Avec 40,8%, sa liste du maïeur obtient la majorité absolue des suffrages et 7 sièges. »
- Bruno Deheneffe, « André Desmarlières, bourgmestre de Brugelette : « Je ne me sens plus socialiste » », La Dernière Heure/Les Sports : « Réélu bourgmestre pour la 3e fois d’affilée, André Desmarlières ne reconnaît plus les valeurs du PS dont il a été exclu »