Attre
Attre (en wallon Ate-dilé-Brujlete) est un village de la province de Hainaut, sis sur la Dendre orientale, à quelques kilomètres de la ville d'Ath. Administrativement il est rattaché à la commune de Brugelette, en Région wallonne de Belgique. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Attre | |||||
Le « Vieux Chaudron » | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Ath | ||||
Commune | Brugelette | ||||
Code postal | 7941 | ||||
Zone téléphonique | 068 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Attrois(e) | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 50° 36′ nord, 3° 50′ est | ||||
Superficie | 381 ha = 3,81 km2 | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
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GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Hainaut
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Étymologie
Le nom d’Attre trouve son origine dans le nom latin atrium qui anciennement était employé pour désigner le petit terrain servant de cimetière ceignant les églises.
Éléments d'histoire
XXe siècle
La commune a beaucoup souffert lors de la Première Guerre mondiale. En particulier le , une explosion a détruit dans la gare une partie de 365 wagons chargés de munitions. 2/3 de ces munitions étaient des obus chimiques. Des obus ayant été projetés tout autour du lieu de l'explosion. Il a fallu huit mois, et jusqu’à 800 hommes, pour nettoyer le site. On sait par les archives que 114 870 munitions chimiques et environ 14 000 fusées (pièces centrale des obus) ont été ainsi récupérées et enfouies en six lieux différents[1]. Ces munitions ont ensuite été éliminées par les services de déminage de 1950 à 1954 et en 2006[2], mais il ne semble pas y avoir eu d'études visant à vérifier l'absence de séquelles de pollution sur ces anciens sites d’enfouissement.
Patrimoine
- Le Château d'Attre est une demeure seigneuriale construite durant la Renaissance.
- Le château et son portique d'entrée
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- Schoen Erich, Geschichte des deutschen Feuerwerkswesens der Armee und Marine mit EinschluĂź des Zeugwesens. Berlin, Paul, 1936, page 1510
- Hardesty J D, « Belgian EOD cleans up ammo site ». In : The Meteor-Heraut, 24-15, 2006, p. 1-3.