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Gouex

Gouex (orthographié localement Gouëx[1]) est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Située sur la rive gauche de la Vienne.

Gouëx
Gouex
Église Saint-MĂ©dard.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes Vienne et Gartempe
Maire
Mandat
Claude Daviaud
2020-2026
Code postal 86320
Code commune 86107
DĂ©mographie
Population
municipale
467 hab. (2020 en diminution de 7,89 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 26 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 22â€Č 01″ nord, 0° 41â€Č 28″ est
Altitude Min. 71 m
Max. 142 m
Superficie 18,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Lussac-les-ChĂąteaux
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Gouëx
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Gouëx
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Gouëx

    GĂ©ographie

    Les habitants de Gouex sont appelés les Gouexiens et les Gouexiennes, parfois Gouexquis et Gouexquises.

    Localisation

    SituĂ©e Ă  environ km au sud de Lussac-les-ChĂąteaux et Ă  44 km de Poitiers, la commune est bordĂ©e Ă  l'est par la Vienne qui la sĂ©pare de Persac au sud-est et de Lussac-les-ChĂąteaux au nord-est. En outre d'ĂȘtre bordĂ© par la Vienne, le territoire communal est traversĂ© par Le GobertĂ© (issu du Mortaigues), affluent de la Vienne.

    La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Gouex
    Mazerolles Lussac-les-ChĂąteaux
    Bouresse Gouex Persac
    Queaux

    GĂ©ologie et relief

    La région de Gouex présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[2] :

    • sur les plateaux du seuil du Poitou :
      • pour 5 % d'argile Ă  silex peu profonde,
      • pour 65 % de terres de brandes,
      • pour 7 % de bornais : ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse.
    • dans les vallĂ©es Ă©troites et encaissĂ©es et les terrasses alluviales, pour 23 % de calcaire.

    La lande est, ici, de type atlantique: elle est souvent dominĂ©e par la BruyĂšre arborescente et l’Ajonc d’Europe qui constituent un couvert difficilement pĂ©nĂ©trable pouvant atteindre m de hauteur. Dans ce cas, la lande prend le nom rĂ©gional de « brandes ». C’est un espace issu de la dĂ©gradation et de l’exploitation intensive de la forĂȘt originelle. La lande couvrait jusqu’à la fin du XIXe siĂšcle plusieurs dizaines de milliers d’hectares (90 000 hectares pour le dĂ©partement de la Vienne vers 1877). Cette terre a Ă©tĂ© largement mise en culture Ă  la suite de dĂ©frichements ou boisĂ©e avec du pin maritime. Il s’agit maintenant d’espaces marginaux et menacĂ©s car considĂ©rĂ©s comme « improductifs ». Pourtant, la lande joue un rĂŽle majeur pour une biodiversitĂ© qui s’est adaptĂ©e et a survĂ©cu en leur sein et il s’agit Ă©galement d’un espace refuge pour de nombreuses espĂšces de mammifĂšres.

    En 2006, 76 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 20,2 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels, 2,1 par des surfaces en eau et 1,7 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (voirie)[3]. La prĂ©sence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiĂ©s sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables Ă  l’accueil de nombreuses espĂšces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, dĂ©placement, refuge). ForĂȘts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides
 constituent ainsi des cƓurs de biodiversitĂ© et/ou de vĂ©ritables corridors biologiques.

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par 8,6 km de cours d'eau dont les principaux sont le GobertĂ© sur une longueur de 4,7 km, la Vienne sur une longueur de 2,3 km et le Mortaigues sur une longueur de 1,6 km.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 800 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montmorillon », sur la commune de Montmorillon, mise en service en 1990[10] et qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 789,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  38 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[16].

    Voies de communication et transports

    La principale route passant sur son territoire est l'ancienne route nationale 727 reliant Civray au sud-ouest du dĂ©partement Ă  Montmorillon, la sous-prĂ©fecture la plus proche au nord-est (Ă  20 km). La principale route traversant le Bourg est la route dĂ©partementale 25 reliant Lussac-les-ChĂąteaux Ă  la route nationale 10 au niveau de Chaunay, et par prolongation au dĂ©partement des Deux-SĂšvres.

    Le bourg est également traversé par la D 31 qui relie Adriers, à l'est du département à Marçay, à l'ouest.

    Les gares et les halte ferroviaires les plus proches du village sont :

    Les aéroports les plus proches de la commune sont:

    Urbanisme

    Typologie

    Gouex est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (76,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (39,9 %), terres arables (34,1 %), forĂȘts (20 %), eaux continentales[Note 7] (2,1 %), zones urbanisĂ©es (2 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,9 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Gouex est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  trois risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage et le risque nuclĂ©aire[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vienne, la Blourde et le GobertĂ©. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[25] - [23]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Vienne "amont" - Section Availles-Limouzine/Valdivienne », approuvĂ© le et par le PPRI « Vienne CommunautĂ© de Communes Vienne et Gartempe (CCVG) », prescrit le [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gouex.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[27]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[29]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [30].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Lavaud-Gelade et de VassiviĂšre dans la Creuse, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[32].

    La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire de Civaux, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de km se mettent Ă  l'abri[Note 10]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d’iode stable[Note 11] - [33] - [34].

    Toponymie

    Le nom du village dérive de l'anthroponyme romain Gaudius[35]. En 1793, la commune s'appelait Gonex. Sur les cartes de Cassini, la commune s'appelle Goix.

    Préhistoire

    La grotte du Bois Ragot[36] fut découverte en 1968, sur les indications d'une habitante, par Henri Reigner, André et Sylvie Chollet au cours d'une campagne de prospection archéologique et paléontologique sur la commune de Gouex. Son occupation préhistorique est avérée pour la période 13400-12400. L'étude des restes fauniques montre des préférences saisonniÚres dans les pratiques de chasse : - grande faune : d'avril à octobre. - liÚvres : juillet-février, - poissons : d'octobre à juillet, - harfangs : en hiver,

    Parmi les vestiges osseux de la pĂ©riode de Bolling -11 000/ -10 000 figuraient de nombreux restes d’oiseaux dĂ©terminĂ©s par VĂ©ronique Laroulandie Aigle royal (Aquila chrysaetos) Canard colvert (Anas platyrhyncos) Canard souchet (Anas clypeata) Cygne chanteur (Cygnus Cygnus) Grand Corbeau (Corvus corax) Grue (Grue sp) Harfang (Nyctea scandiaca) Hibou grand-duc (Bubo bubo) LagopĂšde (Lagopus sp) Oie (Anser sp.) RĂąle des genĂȘts (Crex crex)

    Les ossements d'Harfang présentent des traces de boucherie, montrant que cet oiseau était chassé pour sa viande.

    Histoire

    Une usine de production des métaux ferreux a été créée aux environs de 1655 au creux de la vallée du ruisseau de Goberté. Une digue jetée en travers permettait d'utiliser la force hydraulique. L'entreprise fut réunie à celle de Lhommaizé en 1787. Le haut fourneau cessa son activité des 1791, en raison de l'insuffisance du cours d'eau. En 1823, il n'existait plus qu'un seul feu de forge et un marteau, et le haut fourneau était en ruine. Toute l'activité cessa en 1835 et les bùtiments furent démolis l'année suivante, à l'exception du logement patronal et de la halle à fer transformés en ferme, alors que l'étang est asséché et mis en culture.

    En 1945, pour fĂȘter la LibĂ©ration et le retour de la RĂ©publique, un arbre de la libertĂ© est plantĂ© (un noyer)[37].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Depuis 2015, Gouex est dans le canton de Lussac-les-Chùteaux (No 10) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Gouex était dans le canton No 14 de Lussac-les-Chùteaux dans la 3e circonscription. Depuis le , la commune fait partie, comme toutes ses voisines de la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Elle faisait auparavant partie de la Communauté de communes du Lussacois.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 1983 mars 2001 Robert Bon PCF Conseiller général du canton de Lussac-les-Chùteaux

    (1994-2004)

    mars 2001 en cours[38] Claude Daviaud Sans Etiquette Maire

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[39].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[41].

    En 2020, la commune comptait 467 habitants[Note 12], en diminution de 7,89 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    540459481551603702660688735
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    727709704700692763728745734
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    761692703651675658681631585
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    586584557555513513534539481
    2014 2019 2020 - - - - - -
    507467467------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’INSEE, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 28 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune de Gouex ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 496 personnes. À cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (15 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 481 habitants.

    La répartition par sexe de la population est la suivante:

    • en 1999 : 48,1 % d'hommes et 51,9 % de femmes.
    • en 2004 : 49,6 % d'hommes et 50,4 % de femmes.
    • en 2010 : 51 % d'hommes pour 49 % de femmes.

    En 2004 :

    • Le nombre de cĂ©libataires Ă©tait de : 28,4 % dans la population.
    • Les couples mariĂ©s reprĂ©sentaient 58,2 % de la population, les divorcĂ©s 5,1 %.
    • Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 8,4 %.

    Enseignement

    La commune de Gouex dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire publique dépend de l'inspection académique de la Vienne. La commune est membre d'une union scolaire avec les communes de Queaux et Persac, Gouex s'occupe des classes de CM1-CM2.

    Elle dépend du secteur du collÚge de Lussac-les-Chùteaux et des lycées (général, professionnel et agricole) de Montmorillon.

    Économie

    Industries

    Il y deux entreprises qui exploitent des sabliĂšres-carriĂšres : Les SabliĂšres de Gouex et Iribarren Raymond & Fils sarl.

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[44], il n'y a plus que 11 exploitations agricoles en 2010 contre 16 en 2000. 34 % des surfaces agricoles sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi de l'orge), 14 % pour les olĂ©agineux (colza et tournesol), 5 % pour les produits protĂ©agineux, 35 % pour le fourrage et 2 % reste en herbes. En 2000, 2 hectares (0 en 2010) Ă©taient consacrĂ©s Ă  la vigne.

    4 exploitations en 2010 (contre 6 en 2000) abritent un Ă©levage, exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande, important d'ovins (3 418 tĂȘtes en 2010 contre 2 539 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles tout comme l'Ă©levage a disparu en 2010 (respectivement 61 tĂȘtes sur 6 fermes et 216 tĂȘtes sur 3 exploitations en 2000).

    Un Ă©levage bovin d'environ 200 tĂȘtes est situĂ© sur la commune.

    La transformation de la production agricole est de qualitĂ© et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

    • Beurre Charente-Poitou (AOC)
    • Beurre des Charente (AOC)
    • Beurre des Deux-SĂšvres (AOC)
    • Veau du Limousin (IGP)
    • Agneau du Poitou-Charentes (IGP)
    • Porc du Limousin (IGP)
    • Jambon de Bayonne (IGP)

    Tourisme

    La commune dispose d'un camping de 30 places.

    En 2009, la commune a acquis l’ancienne carriĂšre Iribarren, d’une superficie de 7 hectares qui a amĂ©nagĂ© un plan d’eau de 2 hectares pour la pĂȘche et la promenade (le plan d'eau communal de la Rallerie). Les 5 hectares restants ont Ă©tĂ© mis Ă  disposition de la (LPO (Ligue pour la protection des oiseaux)).

    La commune propose deux sentiers de randonnĂ©es de km chacun : « Le GobertĂ© Â» et « Les coteaux des fadets Â».

    La commune possÚde l'une des plus vieilles piscines du département, celle-ci est ouverte de début juillet à début septembre ; l'entrée est gratuite pour les enfants de Gouex.

    Commerce

    En 2015, il ne reste plus que deux commerces : une boulangerie et un salon de coiffure.

    Il y a Ă©galement un bar.

    Activité et emploi

    Le taux d'activité était de 68,2 % en 2004 et 66,3 % en 1999.

    Le taux de chĂŽmage en 2004 Ă©tait de 11 % et en 1999, il Ă©tait de 12,6 %.

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 29,4 % de la population en 2004 et 29,9 % en 1999.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    La CarriÚre ainsi que l'Ile de la Rallerie sont deux sites classés espaces naturels sensibles (ENS).

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[46], il y a trois arbres remarquables sur la commune qui sont situĂ©s dans le parc de la Mairie, Ă  savoir un frĂȘne Ă  fleurs, un sapin d'Espagne et un tulipier de Virginie.

    Personnalités liées à la commune

    Karl Melon. Vannier, Designer de mobilier en bois de palettes et ancien conseiller municipal. Ancien Éleveur de Daims.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    Chollet A., Dujardin V. dir (2005), La grotte de Bois-Ragot à Gouex (Vienne), Magdalénien et Azilien. Essais sur les hommes et leur environnement. Mémoire de la Société Préhistorique Française, tome 38, Paris, 428 pages (ISBN 2-913745-24-5)

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[31].
    10. Le pĂ©rimĂštre de km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă  l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă  l’abri dĂšs l’alerte et suivre les consignes.
    11. Les comprimĂ©s d’iode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nuclĂ©aire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gouëx est l'orthographe retenue sur le site web de la commune de Gouëx
    2. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    3. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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