Gouex
Gouex (orthographié localement Gouëx[1]) est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Située sur la rive gauche de la Vienne.
Gouëx | |||||
Ăglise Saint-MĂ©dard. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Montmorillon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe | ||||
Maire Mandat |
Claude Daviaud 2020-2026 |
||||
Code postal | 86320 | ||||
Code commune | 86107 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
467 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 22âČ 01âł nord, 0° 41âČ 28âł est | ||||
Altitude | Min. 71 m Max. 142 m |
||||
Superficie | 18,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lussac-les-ChĂąteaux | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
GĂ©ographie
Les habitants de Gouex sont appelés les Gouexiens et les Gouexiennes, parfois Gouexquis et Gouexquises.
Localisation
SituĂ©e Ă environ 7 km au sud de Lussac-les-ChĂąteaux et Ă 44 km de Poitiers, la commune est bordĂ©e Ă l'est par la Vienne qui la sĂ©pare de Persac au sud-est et de Lussac-les-ChĂąteaux au nord-est. En outre d'ĂȘtre bordĂ© par la Vienne, le territoire communal est traversĂ© par Le GobertĂ© (issu du Mortaigues), affluent de la Vienne.
La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La région de Gouex présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[2] :
- sur les plateaux du seuil du Poitou :
- pour 5 % d'argile Ă silex peu profonde,
- pour 65 % de terres de brandes,
- pour 7 % de bornais : ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă tendance siliceuse.
- dans les vallées étroites et encaissées et les terrasses alluviales, pour 23 % de calcaire.
La lande est, ici, de type atlantique: elle est souvent dominĂ©e par la BruyĂšre arborescente et lâAjonc dâEurope qui constituent un couvert difficilement pĂ©nĂ©trable pouvant atteindre 3 m de hauteur. Dans ce cas, la lande prend le nom rĂ©gional de « brandes ». Câest un espace issu de la dĂ©gradation et de lâexploitation intensive de la forĂȘt originelle. La lande couvrait jusquâĂ la fin du XIXe siĂšcle plusieurs dizaines de milliers dâhectares (90 000 hectares pour le dĂ©partement de la Vienne vers 1877). Cette terre a Ă©tĂ© largement mise en culture Ă la suite de dĂ©frichements ou boisĂ©e avec du pin maritime. Il sâagit maintenant dâespaces marginaux et menacĂ©s car considĂ©rĂ©s comme « improductifs ». Pourtant, la lande joue un rĂŽle majeur pour une biodiversitĂ© qui sâest adaptĂ©e et a survĂ©cu en leur sein et il sâagit Ă©galement dâun espace refuge pour de nombreuses espĂšces de mammifĂšres.
En 2006, 76 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 20,2 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels, 2,1 par des surfaces en eau et 1,7 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (voirie)[3]. La prĂ©sence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiĂ©s sur le territoire communal permet dâoffrir des conditions favorables Ă lâaccueil de nombreuses espĂšces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, dĂ©placement, refuge). ForĂȘts, landes, prairies et pelouses, cours dâeau et zones humides⊠constituent ainsi des cĆurs de biodiversitĂ© et/ou de vĂ©ritables corridors biologiques.
Hydrographie
La commune est traversée par 8,6 km de cours d'eau dont les principaux sont le Goberté sur une longueur de 4,7 km, la Vienne sur une longueur de 2,3 km et le Mortaigues sur une longueur de 1,6 km.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montmorillon », sur la commune de Montmorillon, mise en service en 1990[10] et qui se trouve Ă 15 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 789,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă 38 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă 11,7 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[16].
Voies de communication et transports
La principale route passant sur son territoire est l'ancienne route nationale 727 reliant Civray au sud-ouest du département à Montmorillon, la sous-préfecture la plus proche au nord-est (à 20 km). La principale route traversant le Bourg est la route départementale 25 reliant Lussac-les-Chùteaux à la route nationale 10 au niveau de Chaunay, et par prolongation au département des Deux-SÚvres.
Le bourg est également traversé par la D 31 qui relie Adriers, à l'est du département à Marçay, à l'ouest.
Les gares et les halte ferroviaires les plus proches du village sont :
- la gare de Lussac-les-ChĂąteaux Ă 5,1 km,
- la gare de Montmorillon Ă 15,7 km,
- la gare de Mignaloux-Nouaillé à 27,4 km,
- la gare de Lathus Ă 21,8 km
Les aéroports les plus proches de la commune sont:
- aĂ©roport international AngoulĂȘme-CognacĂ 79 km,
- aéroport de Poitiers-Biard à 38 km,
- aérodrome de Niort - Souché à 84 km.
- aéroport de Limoges-Bellegarde à 68 km.
Urbanisme
Typologie
Gouex est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (76,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (39,9 %), terres arables (34,1 %), forĂȘts (20 %), eaux continentales[Note 7] (2,1 %), zones urbanisĂ©es (2 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Gouex est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă trois risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage et le risque nuclĂ©aire[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vienne, la Blourde et le GobertĂ©. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[25] - [23]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Vienne "amont" - Section Availles-Limouzine/Valdivienne », approuvĂ© le et par le PPRI « Vienne CommunautĂ© de Communes Vienne et Gartempe (CCVG) », prescrit le [26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[27]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[29]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Lavaud-Gelade et de VassiviĂšre dans la Creuse, des ouvrages de classe A[Note 9]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[32].
La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire de Civaux, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 2 km se mettent Ă l'abri[Note 10]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s dâiode stable[Note 11] - [33] - [34].
Toponymie
Le nom du village dérive de l'anthroponyme romain Gaudius[35]. En 1793, la commune s'appelait Gonex. Sur les cartes de Cassini, la commune s'appelle Goix.
Préhistoire
La grotte du Bois Ragot[36] fut découverte en 1968, sur les indications d'une habitante, par Henri Reigner, André et Sylvie Chollet au cours d'une campagne de prospection archéologique et paléontologique sur la commune de Gouex. Son occupation préhistorique est avérée pour la période 13400-12400. L'étude des restes fauniques montre des préférences saisonniÚres dans les pratiques de chasse : - grande faune : d'avril à octobre. - liÚvres : juillet-février, - poissons : d'octobre à juillet, - harfangs : en hiver,
Parmi les vestiges osseux de la pĂ©riode de Bolling -11 000/ -10 000 figuraient de nombreux restes dâoiseaux dĂ©terminĂ©s par VĂ©ronique Laroulandie Aigle royal (Aquila chrysaetos) Canard colvert (Anas platyrhyncos) Canard souchet (Anas clypeata) Cygne chanteur (Cygnus Cygnus) Grand Corbeau (Corvus corax) Grue (Grue sp) Harfang (Nyctea scandiaca) Hibou grand-duc (Bubo bubo) LagopĂšde (Lagopus sp) Oie (Anser sp.) RĂąle des genĂȘts (Crex crex)
Les ossements d'Harfang présentent des traces de boucherie, montrant que cet oiseau était chassé pour sa viande.
Histoire
Une usine de production des métaux ferreux a été créée aux environs de 1655 au creux de la vallée du ruisseau de Goberté. Une digue jetée en travers permettait d'utiliser la force hydraulique. L'entreprise fut réunie à celle de Lhommaizé en 1787. Le haut fourneau cessa son activité des 1791, en raison de l'insuffisance du cours d'eau. En 1823, il n'existait plus qu'un seul feu de forge et un marteau, et le haut fourneau était en ruine. Toute l'activité cessa en 1835 et les bùtiments furent démolis l'année suivante, à l'exception du logement patronal et de la halle à fer transformés en ferme, alors que l'étang est asséché et mis en culture.
En 1945, pour fĂȘter la LibĂ©ration et le retour de la RĂ©publique, un arbre de la libertĂ© est plantĂ© (un noyer)[37].
Politique et administration
Intercommunalité
Depuis 2015, Gouex est dans le canton de Lussac-les-Chùteaux (No 10) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Gouex était dans le canton No 14 de Lussac-les-Chùteaux dans la 3e circonscription. Depuis le , la commune fait partie, comme toutes ses voisines de la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Elle faisait auparavant partie de la Communauté de communes du Lussacois.
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Politique environnementale
Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[39].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[41].
En 2020, la commune comptait 467 habitants[Note 12], en diminution de 7,89 % par rapport Ă 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 2008, selon lâINSEE, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 28 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Les derniÚres statistiques démographiques pour la commune de Gouex ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 496 personnes. à cela il faut soustraire les résidences secondaires (15 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 481 habitants.
La répartition par sexe de la population est la suivante:
- en 1999 : 48,1 % d'hommes et 51,9 % de femmes.
- en 2004 : 49,6 % d'hommes et 50,4 % de femmes.
- en 2010 : 51 % d'hommes pour 49 % de femmes.
En 2004 :
- Le nombre de célibataires était de : 28,4 % dans la population.
- Les couples mariés représentaient 58,2 % de la population, les divorcés 5,1 %.
- Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 8,4 %.
Enseignement
La commune de Gouex dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire publique dépend de l'inspection académique de la Vienne. La commune est membre d'une union scolaire avec les communes de Queaux et Persac, Gouex s'occupe des classes de CM1-CM2.
Elle dépend du secteur du collÚge de Lussac-les-Chùteaux et des lycées (général, professionnel et agricole) de Montmorillon.
Ăconomie
Industries
Il y deux entreprises qui exploitent des sabliĂšres-carriĂšres : Les SabliĂšres de Gouex et Iribarren Raymond & Fils sarl.
Agriculture
Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[44], il n'y a plus que 11 exploitations agricoles en 2010 contre 16 en 2000. 34 % des surfaces agricoles sont destinĂ©es Ă la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi de l'orge), 14 % pour les olĂ©agineux (colza et tournesol), 5 % pour les produits protĂ©agineux, 35 % pour le fourrage et 2 % reste en herbes. En 2000, 2 hectares (0 en 2010) Ă©taient consacrĂ©s Ă la vigne.
4 exploitations en 2010 (contre 6 en 2000) abritent un Ă©levage, exclusivement destinĂ© Ă la production de viande, important d'ovins (3 418 tĂȘtes en 2010 contre 2 539 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles tout comme l'Ă©levage a disparu en 2010 (respectivement 61 tĂȘtes sur 6 fermes et 216 tĂȘtes sur 3 exploitations en 2000).
Un Ă©levage bovin d'environ 200 tĂȘtes est situĂ© sur la commune.
La transformation de la production agricole est de qualitĂ© et permet aux exploitants dâavoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :
- Beurre Charente-Poitou (AOC)
- Beurre des Charente (AOC)
- Beurre des Deux-SĂšvres (AOC)
- Veau du Limousin (IGP)
- Agneau du Poitou-Charentes (IGP)
- Porc du Limousin (IGP)
- Jambon de Bayonne (IGP)
Tourisme
La commune dispose d'un camping de 30 places.
En 2009, la commune a acquis lâancienne carriĂšre Iribarren, dâune superficie de 7 hectares qui a amĂ©nagĂ© un plan dâeau de 2 hectares pour la pĂȘche et la promenade (le plan d'eau communal de la Rallerie). Les 5 hectares restants ont Ă©tĂ© mis Ă disposition de la (LPO (Ligue pour la protection des oiseaux)).
La commune propose deux sentiers de randonnées de 4 km chacun : « Le Goberté » et « Les coteaux des fadets ».
La commune possÚde l'une des plus vieilles piscines du département, celle-ci est ouverte de début juillet à début septembre ; l'entrée est gratuite pour les enfants de Gouex.
Commerce
En 2015, il ne reste plus que deux commerces : une boulangerie et un salon de coiffure.
Il y a Ă©galement un bar.
Activité et emploi
Le taux d'activité était de 68,2 % en 2004 et 66,3 % en 1999.
Le taux de chĂŽmage en 2004 Ă©tait de 11 % et en 1999, il Ă©tait de 12,6 %.
Les retraités et les pré-retraités représentaient 29,4 % de la population en 2004 et 29,9 % en 1999.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-MĂ©dard de Gouex. Elle est inscrite Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[45].
Patrimoine naturel
La CarriÚre ainsi que l'Ile de la Rallerie sont deux sites classés espaces naturels sensibles (ENS).
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[46], il y a trois arbres remarquables sur la commune qui sont situĂ©s dans le parc de la Mairie, Ă savoir un frĂȘne Ă fleurs, un sapin d'Espagne et un tulipier de Virginie.
Personnalités liées à la commune
Karl Melon. Vannier, Designer de mobilier en bois de palettes et ancien conseiller municipal. Ancien Ăleveur de Daims.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Sources
Bibliographie
Chollet A., Dujardin V. dir (2005), La grotte de Bois-Ragot à Gouex (Vienne), Magdalénien et Azilien. Essais sur les hommes et leur environnement. Mémoire de la Société Préhistorique Française, tome 38, Paris, 428 pages (ISBN 2-913745-24-5)
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[31].
- Le pĂ©rimĂštre de 2 km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă lâabri dĂšs lâalerte et suivre les consignes.
- Les comprimĂ©s dâiode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets dâiode radioactif qui pourraient survenir en cas dâaccident nuclĂ©aire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Gouëx est l'orthographe retenue sur le site web de la commune de Gouëx
- Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Montmorillon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Gouex et Montmorillon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Montmorillon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gouex et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Gouex », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Les plans de prévention des risques naturels (PPRN) dans la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Gouex », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- Article R214-112 du code de lâenvironnement
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Plan Particulier d'Intervention du CNPE de Civaux - plaquette de présentation. », sur www.edf.fr (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
- Le Patrimoine des communes de la Vienne, 2 tomes, Ă©dition Flohic, 2002 (ISBN 2-84234-128-7).
- [Chollet & Dujardin 2005] André Chollet et Véronique Dujardin, La grotte du Bois-Ragot à Gouex (Vienne). Magdalénien et Azilien. Essais sur les hommes et leur environnement, Société préhistorique française, coll. « Mémoire » (no 38), , 407 p. (lire en ligne [PDF] sur prehistoire.org).
- Robert Petit, Les Arbres de la libertĂ© Ă Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Ăditions CLEF 89/FĂ©dĂ©ration des Ćuvres laĂŻques, 1989, p. 222.
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//IA00046739
- Poitou-Charentes Nature, 2000