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Gindou

Gindou est une commune française, situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement du Lot en rĂ©gion Occitanie. Elle est Ă©galement dans la Bouriane, une rĂ©gion naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forĂȘt avec comme essence principale des chĂątaigniers.

Gindou
Gindou
L'église Saint-Barthélemy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Cazals-Salviac
Maire
Mandat
Mireille Figeac
2020-2026
Code postal 46250
Code commune 46120
DĂ©mographie
Population
municipale
343 hab. (2020 en augmentation de 10,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 22 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 37â€Č 56″ nord, 1° 15â€Č 03″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 331 m
Superficie 15,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Gourdon
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Gindou
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Gindou
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Gindou
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Gindou

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de l'Ourajoux et par deux autres cours d'eau. Elle est incluse dans le bassin de la Dordogne.

    Gindou est une commune rurale qui compte 343 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 813 habitants en 1861. Ses habitants sont appelĂ©s les Gindounais ou Gindounaises.

    GĂ©ographie

    La commune de Gindou est situĂ©e sur le territoire de l'ancienne province du Quercy, en pays de Bouriane, Ă  30 kilomĂštres Ă  l'ouest de Cahors.

    Hydrologie

    Le Ruisseau de l'Ourajoux et le Ruisseau de la Masse sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Gindou.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie

    L'essentiel de la commune est en terrain calcaire, dans lequel se sont formées des grottes[2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 895 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 940,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  16 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[14].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[17] - [18].

    Urbanisme

    Typologie

    Gindou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [19] - [I 1] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (53,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (51,7 %), forĂȘts (48 %), prairies (0,4 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Gindou est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Ourajoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[25] - [22].

    Gindou est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif Ouest. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gindou.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[27]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 238 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 238 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2011 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Parochia de Gindo, mentionné dans un traité entre les rois de France et d'Angleterre en 1287[30].

    Le toponyme est basé sur un anthroponyme issu du germanique Gindo, un homme devenu citoyen romain[31].

    Histoire

    Époque prĂ©historique

    Le village de Gindou était déjà habité à l'époque du Paléolithique supérieur comme le prouvent les différents outils trouvés sur place tel qu'un grattoir, un fragment de pointe et de burin.

    Les chercheurs ont également trouvé des restes de chevaux et des débris de céramique[32].

    Antiquité

    Dans l'Antiquité, les habitants de Gindou faisaient partie de la tribu des Cadourques.

    La voie romaine reliant Cahors Ă  PĂ©rigueux traversait le village ce qui a permis la diffusion de la culture romaine et notamment la diffusion de la viticulture[32].

    Moyen Âge

    L'Ă©glise de Gindou est l'Ă©glise Saint-BarthĂ©lemy, elle date du XIIIe siĂšcle et est du style roman. La rĂ©gion a Ă©tĂ© touchĂ©e par la peste et les paroisses de Gindou, Cazals (Lot) et Montclera ont dĂ» ĂȘtre unifiĂ©es faute de moyens financiers.

    En 1548, Gindou passe sous le culte protestant.

    En 1558, l'armée de Biron rend Cazals et remet le canton sous culte catholique[32].

    Liste des consuls

    Les consuls de Gindou sous l'Ancien RĂ©gime sont[33] :

    Année Nom Résidence (Lieu dit)
    1734 Mouraisse Bargues
    1736 Arnaud VaquiĂ© 
    1737 Raymond Soulié
    1738 Jean Delrieu Rigal-Haut
    1739 Vialard Lasserre
    1742 Bouissou
    1747 Vialard Lasserre
    1751 Miran (L'ainé)
    1752 Bargues (L'ainé)
    1753 Raymond Bargues
    1754 Jean Galan
    1755 Lavernhe Lapounette
    1756 Albet
    1757 Ambroise Celié
    1758 Soulié Branlez
    1759 Arnal
    1760 Mathurin Mouraisse
    1761 Jacques Combarel
    1762 Jean Bartelemy dit laigat
    1763 Salinier Mas Delort

    RĂ©volution

    De violents affrontements ont eu lieu Ă  Gindou pendant la RĂ©volution.

    Le les citoyens ont informé les autorités de leur refus de payer la dßme[32].

    XXe siĂšcle

    26 habitants de Gindou sont dĂ©cĂ©dĂ©s lors de la PremiĂšre Guerre mondiale ; le manque de main-d'Ɠuvre amĂšne alors les agriculteurs Ă  se tourner vers l'Ă©levage puis peu Ă  peu vers la vigne[32].

    La Seconde Guerre mondiale n'a pas Ă©pargnĂ© Gindou, oĂč s'est installĂ©e une rĂ©sistance, dĂ©logĂ©e en juillet 1944 par les soldats allemands, notamment lors des combats au Mas de Lort le [34].

    Dans les années 1950, l'église est rénovée et perd sa nef.

    L'Ă©cole de Gindou ferme en 1979, lorsque l'effectif atteint le seuil de onze Ă©lĂšves[32].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[35]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1806 Ambroise Soulie
    1806 1814 Antoine Longes
    1815 1821 Ambroise Soulie
    1821 1834 Antoine Soulie
    1835 1843 Baptiste Bouyssou
    1844 1852 Antoine Soulie
    1852 1861 Joseph Barrety
    1861 1879 Pierre Fabre
    1879 1884 Camille Barrety
    1884 1892 Pierre Théodore Marie Soulie
    1892 1902 Ambroise Soulie
    1965 1971 Abel Pelatié
    1971 1977 Abel Pelatié
    1977 1983 Fernand Delpeyroux
    1983 1989 Fernand Delpeyroux
    1989 1995 Fernand Delpeyroux
    1995 2001 Fernand Delpeyroux
    Mars 2001 2008 Serge Courant Artisan retraité
    Mars 2008 En cours Mireille Figeac PS InfirmiÚre, Présidente de la Communauté de communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[37].

    En 2020, la commune comptait 343 habitants[Note 5], en augmentation de 10,29 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    528565552692717800790770748
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    701813763778770755744722659
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    625603624463436400428378330
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    349333280282269265301315307
    2014 2019 2020 - - - - - -
    311336343------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 134 mĂ©nages fiscaux[Note 6], regroupant 307 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 830 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]7,5 %5,9 %4,9 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  178 personnes, parmi lesquelles on compte 70,3 % d'actifs (65,4 % ayant un emploi et 4,9 % de chĂŽmeurs) et 29,7 % d'inactifs[Note 7] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et infĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 48 emplois en 2018, contre 50 en 2013 et 56 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 118, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,9 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 46,7 %[I 10].

    Sur ces 118 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    25 Ă©tablissements[Note 8] sont implantĂ©s Ă  Gindou au [I 13]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 24 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (6 sur les 25 entreprises implantĂ©es Ă  Gindou), contre 13,5 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations40301312
    SAU[Note 10] (ha)634528404346

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 40 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] Ă  30 en 2000 puis Ă  13 en 2010[42] et enfin Ă  12 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[43] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 634 ha en 1988 Ă  346 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 16 Ă  29 ha[42].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vie locale

    Association Gindou Cinéma

    L’association Gindou CinĂ©ma est crĂ©Ă©e en 1989. Depuis 2007, ses bureaux sont abritĂ©s dans un bĂątiment sur lequel s’adosse Le CinĂ©ma de Verdure, amphithĂ©Ăątre de plein air de 700 places.

    Tous les ans, au mois d'aoĂ»t, pendant une semaine, se tiennent les Rencontres de cinĂ©ma de Gindou[46] depuis 1985. ActivitĂ© phare et fondatrice de l'association Gindou CinĂ©ma, le festival a petit Ă  petit donnĂ© naissance Ă  un vrai projet de soutien et de diffusion du cinĂ©ma d'auteur.

    Aujourd'hui, le public s'est largement Ă©tendu aux cinĂ©philes venant de la France entiĂšre. Sa frĂ©quentation dĂ©passe les 16 000 spectateurs. Une centaine de films est rĂ©partie dans trois sĂ©lections : la rĂ©trospective d'un ou d'une cinĂ©aste, les vagabondages cinĂ©matographiques (courts, longs mĂ©trages, fictions, documentaires), un « Focus sur Â» qui donne carte blanche Ă  un festival europĂ©en de court mĂ©trage et des films du patrimoine proposĂ©s par la cinĂ©mathĂšque de Toulouse et Ă  laquelle s’associent, depuis 2008, les archives françaises du film du CNC. En parallĂšle des projections, il est possible d'assister et de participer aux tchatches quotidiennes (rencontres entre les rĂ©alisateurs, acteurs et le public), aux apĂ©ros concerts, de visiter la librairie itinĂ©rante


    Gindou CinĂ©ma s’est appuyĂ©e sur la notoriĂ©tĂ© des Rencontres de cinĂ©ma de Gindou, pour dĂ©velopper des actions d’éducation Ă  l’image orientĂ©es prioritairement vers les jeunes publics mais aussi, pour le public professionnel, des rĂ©sidences d’écriture de scĂ©nario, des dispositifs de soutien Ă  la crĂ©ation de musique de films et un bureau d’accueil de tournages.

    Gindou CinĂ©ma emploie 6 salariĂ©s permanents pour mener Ă  bien l’ensemble de ces activitĂ©s qui font de l’association un pĂŽle de ressources autour du cinĂ©ma, reconnu au plan national et inscrit dans l’économie locale.

    FĂȘte de village

    Tous les ans, pendant trois jours se dĂ©roule la fĂȘte de Gindou, l'occasion pour les villageois de se retrouver chaque annĂ©e autour de diverses animations, concours de pĂ©tanque, vide grenier et soirĂ©es dansantes. Cette fĂȘte se clĂŽture par un repas copieux dont le thĂšme gĂ©nĂ©ral choisi est diffĂ©rent chaque annĂ©e, en 2011, le jardin Ă©tait Ă  l'honneur. Cette tradition festive attire beaucoup de monde dans le village.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    Autres sources

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    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
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    Voir aussi

    Articles connexes

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