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Rampoux

Rampoux est une commune française, situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement du Lot en rĂ©gion Occitanie. Elle est Ă©galement dans la Bouriane, une rĂ©gion naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forĂȘt avec comme essence principale des chĂątaigniers.

Rampoux
Rampoux
L'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Cazals-Salviac
Maire
Mandat
Pascal Périé
2020-2026
Code postal 46340
Code commune 46234
DĂ©mographie
Population
municipale
99 hab. (2020 en augmentation de 3,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 17 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 38â€Č 33″ nord, 1° 18â€Č 39″ est
Altitude Min. 176 m
Max. 306 m
Superficie 5,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gourdon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gourdon
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Rampoux
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Rampoux
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Rampoux
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Rampoux

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de l'Ourajoux et par un autre cours d'eau. Elle est incluse dans le bassin de la Dordogne.

    Rampoux est une commune rurale qui compte 99 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 730 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon. Ses habitants sont appelĂ©s les Rampoussiens ou Rampoussiennes.

    GĂ©ographie

    Les hameaux des Bouscaillou, Colombier, Repayre et SalapĂšs forment avec le petit bourg de Rampoux une commune de 570 ha de superficie, situĂ©e Ă  10 km de Salviac et 20 km de Gourdon. La commune est arrosĂ©e par le petit cours d'eau de l'Ourajoux.

    Le village est bĂąti sur une Ă©minence, Ă  260 mĂštres d'altitude, de part et d'autre de la route dĂ©partementale 25.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Rampoux[1]
    DĂ©gagnac
    Gindou Rampoux
    LavercantiĂšre

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 922 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 940,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  12 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[16] - [17].

    Urbanisme

    Typologie

    Rampoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [18] - [I 1] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (52,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (48,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (39,6 %), prairies (12,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Rampoux est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Ourajoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1993 et 1999[24] - [21].

    Rampoux est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif Ouest. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rampoux.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[26]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 96,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 69 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 67 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 97 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Toponymie

    Le toponyme Rampoux, et autrefois Rampous serait basé sur le diminutif occitan rampa issu du germanique kramp avec le sens de crampe, raideur convulsive. Ernest NÚgre propose le nom germanique Rampodus[29].

    Histoire

    La paroisse dĂ©pendait, au Moyen Âge, de l'abbaye Saint-Pierre de Marcilhac-sur-CĂ©lĂ© et la seigneurie des Gourdon de la famille de Rampoux et des La Grange, au XVIIIe siĂšcle.

    Commune décidée à entrer dans le rythme de la vie moderne, Rampoux manifeste aujourd'hui sa vitalité par l'aménagement de sa place Principale, par la construction de logements locatifs et par sa participation efficace au concours des villages fleuris.

    Liste des consuls

    Les consuls de Rampoux sous l'Ancien RĂ©gime sont[30] :

    Année Nom Demeurant
    1734 et 1735 Marc Lafon
    1737 Louis Pechmagré
    1738 Bergues
    1739 Louis Salinier
    1741 GĂ©raud Laville
    1747 Annet Dantony
    1748 Vidilhe
    1750 François Bargues
    1752 Pierre Marty
    1753 Goudal
    1754 Pierre Marty (Martin) Colombié
    Jean Roujol
    1755 Goudal
    1756 Lafon
    1757 et 1758 Pierre Vesiat Monsalvy
    1759 Marty
    1760 Salinier Monsalvy
    1761 Goudal
    1762 Louis Pechmagré Salapez
    1763 Tourriol

    Politique et administration

    La mairie
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1802 1803 Antoine Gizard . .
    1803 1807 Antoine Baldy . .
    1807 1811 Antoine Gizard . .
    1811 1812 Charles de Boysson . .
    1812 1817 Antoine Gizard . .
    1820 1833 Antoine Baldy . .
    1833 1834 Antoine Rouquié . .
    1834 1853 Jean Labraude . .
    1853 1879 Jean Labraude . .
    1879 1896 Antoine Maury . .
    1896 1902 Jean Valette . .
    1971 2008 Yves Périé PS Conseiller général
    2008 2014 Pascal Périé . .
    Les données manquantes sont à compléter.

    Organisation religieuse

    L'Ă©glise de Rampoux fut longtemps, sur le plan religieux, une annexe du doyennĂ© de LavercantiĂšre, lui mĂȘme rattachĂ© au prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin de Marcilhac-sur-CĂ©lĂ©.

    Il s'y trouvait un recteur qui percevait les dĂźmes mais c'est le recteur de LavercantiĂšre qui y administrait les sacrements, ce dont eu Ă  se plaindre Bernard de Martinhac : "Vu le nombre des habitants de Rampoux et il serait plus convenable comme aussi plus commode pour eux, que le recteur de Rampoux s'occupa d'eux plutĂŽt que celui de LavercĂźantiĂšre". Cette supplique, aprĂšs laquelle le pape chargea les archidiacres de Cahors et le chantre de la cathĂ©drale de faire une enquĂȘte, et, si les faits Ă©taient exacts d'arranger les choses comme le demandait le supplĂ©ant, n'eĂ»t pas d'effet immĂ©diat.

    Ce prieuré qui n'avait initialement pas charge d'ùmes, obtint une telle charge en 1556, exercée par un vicaire perpétuel de LavercantiÚre.

    En 1582, la rente attachée au prieuré était de 4 écus[31].

    Liste des Prieurs
    Date Nom Observations
    1515 Gui des Mas (sans doute des Mas de Peyrille) le prieuré de Rampoux lui fut donné
    1516 Guillaume de Martinhac Meurt cette année là, laissant le prieuré vacant. Jean de Crahibus assure le double service de LavercantiÚre et Rampoux.
    1534 Jean du Broc
    1544 Antoine de la Garde pronotaire du St SiĂšge, Ă©galement recteur de Reilhac.
    1593 Johan Lafont
    1647 et 1654 Jean de Guiscard (-1663) futur grand aumonier du roi, conseiller d'Etat
    1698 Autre Jean de Giscard
    début du XVIIIe siÚcle (et avant 1751) Monsieur Baudus[32]

    En 1773 au moins, Rampoux possĂšde ensuite le statut de paroisse autonome.

    Liste des Curés
    Date Nom Observations
    Vers 1900 abbé Gizard redécouvre les fresques murales de l'église
    avant 1935 Fernand Carrayrou

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[34].

    En 2020, la commune comptait 99 habitants[Note 6], en augmentation de 3,13 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    335680730296334272282273269
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    270255249250226231231227215
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    211210183162160152150128113
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    121112918081889710098
    2018 2020 - - - - - - -
    9999-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie locale

    Le mise en souterrain des réseaux électriques et téléphonique, la réfection de l'éclairage public contribuent à l'embellissement du bourg. La poursuite de la réhabilitation des bùtiments privés et communaux apportera, à l'avenir, une note de coquetterie supplémentaire.

    PĂȘche Ă  la truite dans l'Ourajoux, sentier de randonnĂ©e Ă©questre, autant de loisirs pour les amateurs de nature paisible et vivifiante.

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]4,5 %7,7 %7,7 %
    DĂ©partement[I 5]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  65 personnes, parmi lesquelles on compte 84,6 % d'actifs (76,9 % ayant un emploi et 7,7 % de chĂŽmeurs) et 15,4 % d'inactifs[Note 7] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gourdon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 13 emplois en 2018, contre 11 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 50, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 64 %[I 8].

    Sur ces 50 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 88 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Secteurs d'activités

    4 Ă©tablissements[Note 8] sont implantĂ©s Ă  Rampoux au [I 11]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 50 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (2 sur les 4 entreprises implantĂ©es Ă  Rampoux), contre 13,5 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations14643
    SAU[Note 9] (ha)222207231238

    La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (14 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 238 ha[39] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Lieux et monuments

    Église Saint-Pierre-ùs-Liens

    Dans l'église Saint-Pierre-Ús-Liens de Rampoux on a découvert sous une affreuse couche de chaux des peintures anciennes et remarquables.

    L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1914[40]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[40].

    Le style de l'Ă©glise de Rampoux est partie style roman et partie ogival ; aussi peut-on faire remonter son origine au XIIIe ou au commencement du XIVe siĂšcle. À l'origine, prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin dĂ©pendant de l'abbaye Saint-Pierre de Marcilhac-sur-CĂ©lĂ©.

    Ces peintures se trouvent dans une chapelle, à droite de l'église, elles se composent de quatre panneaux, plus la voûte divisée en quatre par deux arceaux la soutenant.

    L'Ă©glise Saint-Germain-et-Saint-Victor

    L'Ă©glise Saint-Germain-et-Saint-Victor est un Ă©difice des XIIIe et XVe siĂšcles, Ă  la belle patine ocre, construit sur un plan en forme de croix. Elle prĂ©sente une nef de deux travĂ©es, plus haute que le chƓur terminĂ© par une abside en cul de four, et un clocher carrĂ© Ă  tourelle d'angle. La chapelle latĂ©rale sud est dĂ©corĂ©e de peintures murales Ă©voquant la vie du Christ : Ă  l'est, l'Annonciation, le PĂšre Éternel et la Crucifixion ; Ă  l'ouest, la Mise au tombeau ; au sud, la Flagellation, tandis que l'arc d'entrĂ©e figure les anges portant les instruments de la Passion. La voĂ»te, d'un joli coloris gris bleu et rouge sur fond blanc reprĂ©sente les symboles des quatre ÉvangĂ©listes. Cet ensemble est intĂ©ressant par son aisance, sa grandeur et l'exactitude de physionomies.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    9. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
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    Voir aussi

    Articles connexes

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