Rampoux
Rampoux est une commune française, situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement du Lot en rĂ©gion Occitanie. Elle est Ă©galement dans la Bouriane, une rĂ©gion naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forĂȘt avec comme essence principale des chĂątaigniers.
Rampoux | |
L'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Cazals-Salviac |
Maire Mandat |
Pascal Périé 2020-2026 |
Code postal | 46340 |
Code commune | 46234 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
99 hab. (2020 ) |
Densité | 17 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 38âČ 33âł nord, 1° 18âČ 39âł est |
Altitude | Min. 176 m Max. 306 m |
Superficie | 5,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gourdon (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Gourdon |
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de l'Ourajoux et par un autre cours d'eau. Elle est incluse dans le bassin de la Dordogne.
Rampoux est une commune rurale qui compte 99 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 730 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon. Ses habitants sont appelés les Rampoussiens ou Rampoussiennes.
GĂ©ographie
Les hameaux des Bouscaillou, Colombier, Repayre et SalapÚs forment avec le petit bourg de Rampoux une commune de 570 ha de superficie, située à 10 km de Salviac et 20 km de Gourdon. La commune est arrosée par le petit cours d'eau de l'Ourajoux.
Le village est bùti sur une éminence, à 260 mÚtres d'altitude, de part et d'autre de la route départementale 25.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[7] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 940,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă 12 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en juillet 2012[16] - [17].
Urbanisme
Typologie
Rampoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [18] - [I 1] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (52,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (48,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (39,6 %), prairies (12,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Rampoux est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Ourajoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1993 et 1999[24] - [21].
Rampoux est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif Ouest. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[26]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 96,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 69 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 67 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 97 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Toponymie
Le toponyme Rampoux, et autrefois Rampous serait basé sur le diminutif occitan rampa issu du germanique kramp avec le sens de crampe, raideur convulsive. Ernest NÚgre propose le nom germanique Rampodus[29].
Histoire
La paroisse dĂ©pendait, au Moyen Ăge, de l'abbaye Saint-Pierre de Marcilhac-sur-CĂ©lĂ© et la seigneurie des Gourdon de la famille de Rampoux et des La Grange, au XVIIIe siĂšcle.
Commune décidée à entrer dans le rythme de la vie moderne, Rampoux manifeste aujourd'hui sa vitalité par l'aménagement de sa place Principale, par la construction de logements locatifs et par sa participation efficace au concours des villages fleuris.
Liste des consuls
Les consuls de Rampoux sous l'Ancien RĂ©gime sont[30] :
Année | Nom | Demeurant |
---|---|---|
1734 et 1735 | Marc Lafon | |
1737 | Louis Pechmagré | |
1738 | Bergues | |
1739 | Louis Salinier | |
1741 | GĂ©raud Laville | |
1747 | Annet Dantony | |
1748 | Vidilhe | |
1750 | François Bargues | |
1752 | Pierre Marty | |
1753 | Goudal | |
1754 | Pierre Marty (Martin) | Colombié |
Jean Roujol | ||
1755 | Goudal | |
1756 | Lafon | |
1757 et 1758 | Pierre Vesiat | Monsalvy |
1759 | Marty | |
1760 | Salinier | Monsalvy |
1761 | Goudal | |
1762 | Louis Pechmagré | Salapez |
1763 | Tourriol |
Politique et administration
Organisation religieuse
L'Ă©glise de Rampoux fut longtemps, sur le plan religieux, une annexe du doyennĂ© de LavercantiĂšre, lui mĂȘme rattachĂ© au prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin de Marcilhac-sur-CĂ©lĂ©.
Il s'y trouvait un recteur qui percevait les dĂźmes mais c'est le recteur de LavercantiĂšre qui y administrait les sacrements, ce dont eu Ă se plaindre Bernard de Martinhac : "Vu le nombre des habitants de Rampoux et il serait plus convenable comme aussi plus commode pour eux, que le recteur de Rampoux s'occupa d'eux plutĂŽt que celui de LavercĂźantiĂšre". Cette supplique, aprĂšs laquelle le pape chargea les archidiacres de Cahors et le chantre de la cathĂ©drale de faire une enquĂȘte, et, si les faits Ă©taient exacts d'arranger les choses comme le demandait le supplĂ©ant, n'eĂ»t pas d'effet immĂ©diat.
Ce prieuré qui n'avait initialement pas charge d'ùmes, obtint une telle charge en 1556, exercée par un vicaire perpétuel de LavercantiÚre.
En 1582, la rente attachée au prieuré était de 4 écus[31].
Date | Nom | Observations |
---|---|---|
1515 | Gui des Mas (sans doute des Mas de Peyrille) | le prieuré de Rampoux lui fut donné |
1516 | Guillaume de Martinhac | Meurt cette année là , laissant le prieuré vacant. Jean de Crahibus assure le double service de LavercantiÚre et Rampoux. |
1534 | Jean du Broc | |
1544 | Antoine de la Garde | pronotaire du St SiĂšge, Ă©galement recteur de Reilhac. |
1593 | Johan Lafont | |
1647 et 1654 | Jean de Guiscard (-1663) | futur grand aumonier du roi, conseiller d'Etat |
1698 | Autre Jean de Giscard | |
début du XVIIIe siÚcle (et avant 1751) | Monsieur Baudus[32] |
En 1773 au moins, Rampoux possĂšde ensuite le statut de paroisse autonome.
Date | Nom | Observations |
---|---|---|
Vers 1900 | abbé Gizard | redécouvre les fresques murales de l'église |
avant 1935 | Fernand Carrayrou |
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[34].
En 2020, la commune comptait 99 habitants[Note 6], en augmentation de 3,13 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Vie locale
Le mise en souterrain des réseaux électriques et téléphonique, la réfection de l'éclairage public contribuent à l'embellissement du bourg. La poursuite de la réhabilitation des bùtiments privés et communaux apportera, à l'avenir, une note de coquetterie supplémentaire.
PĂȘche Ă la truite dans l'Ourajoux, sentier de randonnĂ©e Ă©questre, autant de loisirs pour les amateurs de nature paisible et vivifiante.
Ăconomie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 4,5 % | 7,7 % | 7,7 % |
DĂ©partement[I 5] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 65 personnes, parmi lesquelles on compte 84,6 % d'actifs (76,9 % ayant un emploi et 7,7 % de chÎmeurs) et 15,4 % d'inactifs[Note 7] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gourdon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 13 emplois en 2018, contre 11 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 50, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64 %[I 8].
Sur ces 50 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 88 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Secteurs d'activités
4 établissements[Note 8] sont implantés à Rampoux au [I 11]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 4 entreprises implantées à Rampoux), contre 13,5 % au niveau départemental[I 12].
Agriculture
La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (14 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 238 ha[39] - [Carte 5] - [Carte 6].
Lieux et monuments
Ăglise Saint-Pierre-Ăšs-Liens
Dans l'église Saint-Pierre-Ús-Liens de Rampoux on a découvert sous une affreuse couche de chaux des peintures anciennes et remarquables.
L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1914[40]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[40].
Le style de l'église de Rampoux est partie style roman et partie ogival ; aussi peut-on faire remonter son origine au XIIIe ou au commencement du XIVe siÚcle. à l'origine, prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye Saint-Pierre de Marcilhac-sur-Célé.
Ces peintures se trouvent dans une chapelle, à droite de l'église, elles se composent de quatre panneaux, plus la voûte divisée en quatre par deux arceaux la soutenant.
L'Ă©glise Saint-Germain-et-Saint-Victor
L'Ă©glise Saint-Germain-et-Saint-Victor est un Ă©difice des XIIIe et XVe siĂšcles, Ă la belle patine ocre, construit sur un plan en forme de croix. Elle prĂ©sente une nef de deux travĂ©es, plus haute que le chĆur terminĂ© par une abside en cul de four, et un clocher carrĂ© Ă tourelle d'angle. La chapelle latĂ©rale sud est dĂ©corĂ©e de peintures murales Ă©voquant la vie du Christ : Ă l'est, l'Annonciation, le PĂšre Ăternel et la Crucifixion ; Ă l'ouest, la Mise au tombeau ; au sud, la Flagellation, tandis que l'arc d'entrĂ©e figure les anges portant les instruments de la Passion. La voĂ»te, d'un joli coloris gris bleu et rouge sur fond blanc reprĂ©sente les symboles des quatre ĂvangĂ©listes. Cet ensemble est intĂ©ressant par son aisance, sa grandeur et l'exactitude de physionomies.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
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- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Rampoux » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
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- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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