Accueil🇫🇷Chercher

Crampe

Une crampe est une contraction involontaire douloureuse et temporaire d'un muscle. Les crampes surviennent plus souvent au niveau des fléchisseurs des bras ou des jambes (ex : crampe des gastrocnémiens, des fléchisseurs du pied), chez 37 % de la population générale selon les données disponibles vers 1990[1]. Certaines crampes (dites idiopathiques) surviennent selon un mécanisme encore incompris, ce qui explique que les options de traitement actuelles sont limitées[2].

Histoire

Médicalement, les crampes ont dans le passé été attribuées à des causes variées (fatigue musculaire, stress psychosomatiques, déshydration, problèmes de statique, troubles vasculaires, myogéniques ou neuraux).

Depuis la fin des années 1980, « La recherche neurophysiologique moderne laisse peu de doute sur le fait que la véritable crampe musculaire est causée par une hyperactivité explosive des nerfs moteurs. Plusieurs mécanismes peuvent être impliqués dont la désinhibition spinale, l'excitabilité anormale des terminaisons nerveuses motrices et la propagation de la contraction musculaire par transmission éphaptique ou réflexes axonaux »[1].

À la fin des années 2010, selon Nakanishi & al. (2019) « la physiopathologie exacte des crampes musculaires reste mal comprise. Et des traitements efficaces n'ont pas été établis » mais la recherche poursuit ses efforts[3].

Description

Une crampe est une contraction involontaire, passagère et douloureuse, visible et palpable, de tout ou partie d'un seul muscle ou d'un faisceau de muscles qui agissent souvent ensemble (comme les muscles du mollet ou les muscles qui fléchissent plusieurs doigts adjacents).

Elle débute brutalement ; elle est brève (quelques minutes ; au-delà on parle de tétanie)[4] ; elle entraîne une impotence totale au niveau du groupe musculaire atteint ; elle survient au repos, souvent pendant le sommeil, mais parfois également après une contraction volontaire d'un muscle déjà en position de raccourcissement maximal ; elle cède le plus souvent spontanément, et/ou progressivement en étirant le muscle considéré.

Saisonalité

Des indices (variations temporelle des prescriptions de quinine et des recherches sur Internet liées aux crampes du mollet) laissent penser que le risque de crampe double au milieu de l'été par rapport au milieu de l'hiver, pour des raisons encore non complètement élucidées[5].

MĂ©canismes

Plusieurs mécanismes peuvent conduire à la crampe :

  • Lors de la phase de la relaxation musculaire, la concentration en calcium intracellulaire diminue Ă  la suite de l'action couplĂ©e de trois transporteurs :
    • le transporteur actif SERCA (ou pompe SERCA), qui est situĂ© sur la membrane du rĂ©ticulum sarcoplasmique, assure le transport d'ions calcium vers celui-ci. SERCA est responsable de l'Ă©vacuation de 60 % du calcium cytosolique ;
    • le transporteur actif PMCA (ou pompe PMCA), qui est situĂ© sur la membrane cellulaire, assure l'expulsion du calcium vers le tissu interstitiel. PMCA ne fixe pas le calcium mais la calmoduline. Il est responsable de l'Ă©vacuation de 10 % du calcium cytosolique ;
    • le transporteur actif secondaire NCX (antiport Ca2+/3 Na+), qui est situĂ© sur la membrane cellulaire, assure l'Ă©vacuation de 30 % du calcium cytosolique.

Lorsque le gradient sodique (Na+) extracellulaire diminue (à la suite d'une perte d'eau par sudation ou par hyperhydratation lors d'un entrainement sportif par exemple) l'activité de l'échangeur NCX Ca2+/3 Na+ diminue, conduisant progressivement à une accumulation de calcium dans la cellule. La concentration calcique intracellulaire jouant un rôle primordial dans la contraction (par le mécanisme de fixation du calcium par la sous-unité TnC de la troponine), il en résulte une contraction involontaire prolongée de la cellule musculaire, et par extension, du muscle squelettique concerné.

Lors d'un effort physique, la sueur excrétée a pour fonction de maintenir la température corporelle à 37 °C. Cependant, la perte d'eau est accompagnée d'une perte en sodium Na+. La crampe d'effort (crampes pendant le sport) est parfois la conséquence d'une surcharge en calcium dans le muscle, engendrée par un manque de sodium circulant dans l'organisme, ce pourquoi lors d'efforts d'endurance, il est conseillé d'avoir un léger apport en sel pour minimiser le risque de crampe.

« Les coureurs de marathon qui ont des crampes en compétition ne diffèrent pas dans leurs électrolytes sériques de ceux qui n'en ont pas », note Michael Behringer (Professeur de sciences du sport à l'Université Goethe de Francfort en Allemagne) ; la perte par transpiration de magnésium, potassium et/ou sodium peut contribuer aux crampes mais d'autres facteurs sont en jeu, et ingérer plus d'électrolytes est le plus souvent inefficace pour éliminer le risque de crampe[6].

Pour Scott Garrison (professeur à l'Université de l'Alberta), il ne s'agit pas d'un trouble musculaire, mais plutôt d'un trouble des motoneurones[7], ayant peut être une origine — selon Behringer — dans l'organe tendineux de Golgi (GTO, une structure nerveuse présente dans tout le corps là où les fibres musculaires sont fixées aux tendons. Le GTO aurait selon lui un rôle tampon de l'activité électrique - limitant le type « d'excitabilité » qui crée la contraction musculaire. Quand le contrôle du GTO est inhibé, le motoneurone alpha (essentiellement, l'interrupteur marche / arrêt du muscle) dans la moelle épinière peut électriquement surexciter le muscle au delà d'un seuil qui est celui qui produit la crampe. Toute inhibition de l'activité des motoneurones peut également entraîner le type de discombobulation électrique qui cause la crampe musculaire, expliquant la fréquence des crampes lors de maladies neurologiques dégénératives telle que la SLA[8] ou en cas de diabète de type 2[9] (associé à des lésions nerveuses) ou simplement lors du vieillissement (associé à une perte de motoneurones, à partir de la cinquantaine).

Étiologie

Crampes essentielles

Les crampes essentielles (ou idiopathiques) sont plus fréquentes chez le sportif et chez les personnes âgées mais pouvant survenir à tous âges, souvent au repos et la nuit. Elles peuvent être très douloureuses, perturber le sommeil, et parfois se succéder (plusieurs fois par nuit, et/ou plusieurs nuits par semaine). Elles sont sans gravité, mais des douleurs résiduelles peuvent parfois persister ; de quelques heures à une semaine. Une hyperexcitabilité des nerfs stimulant les muscles pourrait être en cause. La cause réelle de crampes nocturnes est généralement inconnue, mais on leur reconnait généralement une composante neurologique[10].

Dès la fin des années 1950, on sait expérimentalement induire des crampes et comparer leurs électromyogrames avec ceux de crampes « spontanées »[11].

Certaines crampes semblent initiées par un mouvement d’hyper-flexion qui réduit le muscle (ex. : bout du pied pointé, en position couchée dans son lit, ce qui raccourcit le muscle du mollet, site le plus fréquent de crampes musculaires). Des variations importantes de température semblent être un facteur de risque contextuel supplémentaire.

Plusieurs causes peuvent parfois s'additionner, dont le plus souvent :

  • fatigue musculaire ; chez la personne âgĂ©e ou le sportif ou dans d'autres cas, ce type de crampe surgit durant l'activitĂ© (exemple : course cycliste) ou plus tard (Ă©ventuellement plusieurs heures plus tard). La fatigue musculaire induite par une position inconfortable (assise ou couchĂ©e pendant une pĂ©riode prolongĂ©e) ou l'usage rĂ©pĂ©tĂ© d'un muscle dans une position inhabituelle peuvent provoquer des crampes ;
  • dĂ©shydratation ;
  • apport insuffisant en chlorure de sodium (sel de table) ;
  • hyperglycĂ©mie ;
  • complication d'une grossesse ;
  • abus de cafĂ©, thĂ©, alcool ou autres excitants ;
  • manque de calcium, potassium et magnĂ©sium (hypothèse scientifiquement non confirmĂ©e)[12] ;
  • fatigue[13] ;
  • situation d'hĂ©modialyse[14] - [15] - [16].

Crampes secondaires

Les crampes peuvent ĂŞtre secondaires Ă  :

Conséquences

En plus d'être douloureuses, les crampes nocturnes quand elles sont fréquentes sont une source de fatigue (sommeil dégradé), de détresse et d'anxiété[22].

Diagnostic différentiel

Il ne faut pas confondre une crampe avec :

;

  • une courbature (douleur rĂ©siduelle suivant un effort, ou un travail effectuĂ© avec une position inhabituelle du corps) ;
  • une dystonie focale d'action ;
  • certaines claudications induites par une ischĂ©mie ;
  • une tĂ©tanie (qui peut avoir de nombreuses causes dont empoisonnement) ;
  • une myotonie ;
  • certaines contractures rĂ©flexe et non-douloureuses ;
  • une raideur centrale ;
  • un claquage musculaire.

Traitements

Les « crampes de chaleur »[24] ou de déshydratation, dans la majorité des cas peuvent être évitées ou neutralisées par un rééquilibrage de l'équilibre osmotique (notamment du sodium), c'est-à-dire une ingestion d'eau salée (une demi-cuillerée à café par litre).

Contre les crampes dues à une cirrhose du foie, le zinc, la 1-α-hydroxy vitamine D, la vitamine E, les acides aminés à chaîne ramifiée, la taurine, la l-carnitine, le nuiche-shen-qi-wen, le chlorhydrate d'épérisone, l'albumine intraveineuse et la quinidine sont utilisés avec un certain effet (sans effet pour la vitamine E) mais sans que les mécanismes de ces effets soient bien compris, faute d'études cliniques contrôlées randomisées selon Vidot & al. (2014)[20].

Pour les crampes « essentielles » (idiopathiques), c’est-à-dire sans cause décelées et décelables, il est de coutume :

  • d'Ă©tendre et Ă©tirer le muscle concernĂ©, sur un sol froid de prĂ©fĂ©rence (techniques de refroidissement et d'Ă©tirement passif) ; l'Ă©tirement du mollet, une certaine pression sur la jambe, le fait de marcher ou se mettre debout, un bain ou une douche chaude peuvent souvent aider Ă  mettre fin Ă  la crampe[25]. En cas de crampe du mollet, tirer le gros orteil doucement en arrière et Ă©tirer le muscle pour provoquer un soulagement presque immĂ©diat ;
  • de pratiquer des Ă©tirements en journĂ©e (par exemple : debout face Ă  un mur situĂ© Ă  un mètre en se penchant en avant pour poser les mains au mur sans dĂ©coller les talons du sol) ;
  • de s'hydrater (Attention, boire après la dĂ©shydratation rend les muscles plus sensibles aux crampes, mais les Ă©lectrolytes apportĂ©s avec l'eau, s'ils sont Ă©quilibrĂ©s et adĂ©quats, inversent cet effet[26])
  • de s'Ă©chauffer avant l'effort (par exemple : pour les sportifs ou mĂ©tiers physiques[27]).

Des médicaments à base de quinine ont obtenu une AMM pour le traitement de certains types de crampes, avec une efficacité démontrée[28] - [29], mais avec des effets secondaires possibles et une balance bénéfice-risque jugée défavorable pour justifier son utilisation systématique dans l'indication de la crampe essentielle qui est un symptôme bénin bien que douloureux[30]. Parmi les effets secondaires indésirables (aux doses thérapeutiques habituelles) figurent : le cinchonisme (marqué par des acouphènes, une surdité aiguë, une photophobie et d'autres troubles visuels, une dysphorie, des maux de tête, des nausées, des vomissements, des suées, des étourdissements et une hypotension orthostatique), hypoglycémie (due à l'effet stimulant du médicament sur les cellules β pancréatiques ; plus fréquente dans le traitement du paludisme grave), hypotension (généralement liée à la perfusion intraveineuse du médicament), troubles auditifs et visuels (y compris perte irréversible), symptômes gastro-intestinaux, effets cutanés, anomalies de la conduction (léger allongement de l'intervalle QT corrigé, ce qui est rare à moins que les taux plasmatiques ne soient élevés), arythmies et hémolyse (dues à une hypersensibilité ou chez des patients présentant un déficit en G6PD)[31] - [7]. Des effets hématologiques rares mais graves voire mortels (purpura thrombocytopénique immunologique et microangiopathie thrombotique médicamenteuse) ou arythmies graves à voire mortelles induites par un surdosage intentionnel ou accidentel. En outre des interactions médicamenteuses sévères (ex : acouphènes, névrite optique, allongement de l'intervalle QT ou myasthénie grave) existent avec les antiacides à base d'aluminium, les inhibiteurs de la cholinestérase, la cimétidine, la digoxine, les agents bloquants neuromusculaires, la warfarine et d'autres agents[7].

Son utilisation n'est plus recommandée aux États-Unis depuis 2009[32] et en France en 2012, après réévalué par l'ANSM, il est réservé aux crampes nocturnes de l'adulte, en cas d'échec des mesures non pharmacologiques[33].

La recherche envisage plusieurs mécanismes et options de traitement médicamenteux bloquant par exemple certains types d'activité électrique dans le muscle, dont par la mexilétine (inhibiteur des canaux sodiques) qui semble réduire le type de « surexcitabilité » musculaire aboutissant aux crampes, selon Michael Weiss, par exemple chez des patients souffrant de crampes induite par la SLA[12]. D'autres piste explorées contre les crampes musculaires s'appuient sur le magnésium, le zinc, la 1-a-hydroxy vitamine D, la vitamine E, le chlorhydrate d'épérisone, l'albumine intraveineuse, les acides aminés à chaîne ramifiée, la taurine, la quinidine, la l-carnitine et le baclofène. La l-carnitine semble améliorer la détérioration du métabolisme énergétique et le baclofène limite certains dysfonctionnements nerveux. Des études supplémentaires doivent encore repérer les cibles mécanistes d'intérêt thérapeutique les plus efficaces[3].

Selon Michael Behringer et son équipe (2017), chez des patients souffrant d'au moins une crampe au mollet par semaine, une stimulation[34] électrique neuromusculaire (NMES) du muscle (gastrocnémien) du mollet diminuent fortement le nombre (-78 % sur les mollets stimulés et -63 % pour les mollets non stimulés)) et l'intensité et les séquelles des crampes spontanées du mollet dans les semaines qui suivent[6].

La « thérapie par ondes de choc extracorporelles » (ESWT, mise au point pour traiter les calculs, mais qui s'est montrée efficace contre les tendinites) fait aussi l'objet d'explorations comme traitement anti-crampes chez des patients souffrant de troubles dégénératifs lombaires (LDD), avec une fois tous les deux jours, durant quatre semaines, l'application de 2 000 chocs par séance, à une fréquence de 8 à 10 chocs/seconde ; selon les auteurs, « l'ESWT a une influence significative à long terme sur la réduction de la douleur, des crampes dans les jambes et sur l'amélioration de l'état fonctionnel général par rapport au programme d'amélioration motrice classique »[35] - [36].

Croyances populaires

Les moyens suivants n'ont aucune efficacité démontrée : pain de savon de Marseille dans le lit ; aimants permanents, morceau de métal (ou bijoux en or) dans le lit, bouillottes ou vessies de glace, contention élastique, ainsi que les inhibiteurs calciques. Les apports en vitamines semblent sans effet, sauf peut être pour la vitamine D, mais sans preuves claires à ce jour.

Certains pensent qu'elles sont liées à la consommation de produits laitiers par des personnes intolérantes au lactose et proposent un régime en conséquence[37].

Chez les Thaïs, la réduction des crampes des jambes dues au nerf sciatique est obtenue par une compression sur les deux branches du sciatique.

Prévention

Les crampes musculaires du sportif peuvent souvent être prévenues par des mesures simples[38] :

  • s'Ă©chauffer avant tout exercice physique ;
  • pratiquer dans des lieux sĂ»rs (surface planes, gymnase...) ;
  • bien s'hydrater avant la pratique du sport ;
  • ĂŞtre suivi par un professionnel du sport et/ou un mĂ©decin.

Les crampes nocturnes sont réputées pourvoir être évitées via une supplémentation en magnésium (par exemple en buvant des eaux riches en sels de magnésium, en mangeant des bananes, etc.). Ceci n'est pas scientifiquement confirmé, notamment pour « les personnes âgées souffrant de crampes musculaires squelettiques »[12]. Pour « les crampes de repos associées à la grossesse », selon Garisson & al. (2012), la littérature médicale est contradictoire et des recherches supplémentaires dans cette population de patients sont nécessaires[12]. Cette équipe dit aussi n'avoir « trouvé aucun essai contrôlé randomisé évaluant le magnésium pour les crampes musculaires associées à l'exercice ou les crampes musculaires associées à un état pathologique (par exemple, la sclérose latérale amyotrophique/la maladie du motoneurone) »[12].

Chez les sportifs, une consommation d'aliments en riches potassium, vitamines et minéraux permettent aussi de limiter l'apparition des crampes[39].

Notes et références

  1. (en) P. H. P. Jansen, E. M. G. Joosten et H. M. Vingerhoets, « Muscle cramp: Main theories as to aetiology », European Archives of Psychiatry and Neurological Sciences, vol. 239, no 5,‎ , p. 337–342 (ISSN 0175-758X et 1433-8491, DOI 10.1007/BF01735062, lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) M. Swash, D. Czesnik et M. de Carvalho, « Muscular cramp: causes and management », European Journal of Neurology, vol. 26, no 2,‎ , p. 214–221 (DOI 10.1111/ene.13799, lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Hiroyuki Nakanishi, Masayuki Kurosaki et Namiki Izumi, « Mechanisms and Treatment for Muscle Cramps in Liver Cirrhosis », dans The Evolving Landscape of Liver Cirrhosis Management, Springer Singapore, , 141–149 p. (ISBN 978-981-13-7663-4, DOI 10.1007/978-981-13-7979-6_12, lire en ligne).
  4. eric Kugelberg, « Neurologic mechanism for certain phenomena in tetany », Archives of Neurology And Psychiatry, vol. 56, no 5,‎ , p. 507 (ISSN 0096-6754, DOI 10.1001/archneurpsyc.1946.02300220020002, lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Scott R. Garrison, Colin R. Dormuth, Richard L. Morrow et Greg A. Carney, « Seasonal effects on the occurrence of nocturnal leg cramps: a prospective cohort study », Canadian Medical Association Journal, vol. 187, no 4,‎ , p. 248–253 (ISSN 0820-3946 et 1488-2329, PMID 25623650, PMCID PMC4347772, DOI 10.1503/cmaj.140497, lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) Michael Behringer, Jan-Frieder Harmsen, Alessandro Fasse et Joachim Mester, « Effects of Neuromuscular Electrical Stimulation on the Frequency of Skeletal Muscle Cramps: A Prospective Controlled Clinical Trial », Neuromodulation: Technology at the Neural Interface, vol. 21, no 8,‎ , p. 815–822 (DOI 10.1111/ner.12728, lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) Scott R Garrison, Christina S Korownyk, Michael R Kolber et G Michael Allan, « Magnesium for skeletal muscle cramps », Cochrane Database of Systematic Reviews, vol. 2020, no 9,‎ (PMID 32956536, PMCID PMC8094171, DOI 10.1002/14651858.CD009402.pub3, lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) Lambert EH (1969) Electromyography in amyotrophic lateral sclerosis. In: Norris FN Jr, Kurland LT (eds) Motor neuron diseases: research on amyotrophic lateral sclerosis and related disorders. Grune & Stratton, New York, pp 135–153.
  9. (en) Charles R. Shuman, « NOCTURNAL CRAMPS IN DIABETES MELLITUS », The American Journal of the Medical Sciences, vol. 225, no 1,‎ , p. 54–60 (ISSN 0002-9629, DOI 10.1097/00000441-195301000-00009, lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) Harendra Sarker, « Fasciculations, Cramps and Weakness of Limbs (Motor Neuron Disease) », dans Short & Long Cases in Clinical Medicine, Jaypee Brothers Medical Publishers (P) Ltd., , 366–366 p. (lire en ligne).
  11. Forbes H. Norris, Edgar L. Gasteiger et Paul O. Chatfield, « An electromyographic study of induced and spontaneous muscle cramps », Electroencephalography and Clinical Neurophysiology, vol. 9, no 1,‎ , p. 139–147 (ISSN 0013-4694, DOI 10.1016/0013-4694(57)90118-9, lire en ligne, consulté le ).
  12. (en) Scott R Garrison, G Michael Allan, Ravneet K Sekhon et Vijaya M Musini, Magnesium for skeletal muscle cramps, (PMID 22972143, DOI 10.1002/14651858.CD009402.pub2, lire en ligne).
  13. Layzer RB (1986) Muscle pain, cramps and fatigue. In: Engel AG, Banker BQ (eds) Myology. McGraw-Hill, New York, pp 1907–1922
  14. W.K. Stewart, LauraW. Fleming et M.A. Manuel, « MUSCLE CRAMPS DURING MAINTENANCE HÆMODIALYSIS », The Lancet, vol. 299, no 7759,‎ , p. 1049–1051 (ISSN 0140-6736, DOI 10.1016/s0140-6736(72)91224-x, lire en ligne, consulté le ).
  15. Cheryl R. Neal, « Treatment of Dialysis-Related Muscle Cramps With Hypertonic Dextrose », Archives of Internal Medicine, vol. 141, no 2,‎ , p. 171 (ISSN 0003-9926, DOI 10.1001/archinte.1981.00340020033013, lire en ligne, consulté le ).
  16. Acchiardo SR, Skoutakis VA, Hatch FH (1975) Management of muscle cramps in hemodialysis patients: controlled prospective study. Proc Dial Transplant Forum 5:6–8
  17. (en) J. Bergin, The Vein Book, Hardcover text, Editor Bergin J , 2007.
  18. (en) WebMD, Muscle Cramps at WebMD.
  19. B. L. Rish, « Nerve Root Compression and Night Cramps », JAMA: The Journal of the American Medical Association, vol. 254, no 3,‎ , p. 361 (ISSN 0098-7484, DOI 10.1001/jama.1985.03360030051019, lire en ligne, consulté le ).
  20. (en) H. Vidot, S. Carey, M. Allman-Farinelli et N. Shackel, « Systematic review: the treatment of muscle cramps in patients with cirrhosis », Alimentary Pharmacology & Therapeutics, vol. 40, no 3,‎ , p. 221–232 (DOI 10.1111/apt.12827, lire en ligne, consulté le ).
  21. Roberts, HJ (1965). "Spontaneous Leg Cramps and "restless Legs" Due to Diabetogenic Hyperinsulinism : Observations on 131 Patients". Journal of the American Geriatrics Society 13: 602–38. PMID 14300967.
  22. (en) Weiner, Israel H. « Nocturnal Leg Muscle Cramps » JAMA. Consulté 26 Oct. 2011.
  23. Aziz Shaibani, « Muscle Stiffness and Cramps », Oxford Medicine Online,‎ (DOI 10.1093/med/9780190661304.003.0020, lire en ligne, consulté le ).
  24. W.S.S. Ladell, « Heat cramps », The Lancet, vol. 254, no 6584,‎ , p. 836–839 (ISSN 0140-6736, DOI 10.1016/s0140-6736(49)91417-8, lire en ligne, consulté le ).
  25. (en) Ray, C. Claiborne (2009-06-09), "Q & A – A Charley Horse in Bed" ; New York Times. Consulté 2009-06-09.
  26. (en) Wing Yin Lau, Haruyasu Kato et Kazunori Nosaka, « Water intake after dehydration makes muscles more susceptible to cramp but electrolytes reverse that effect », BMJ Open Sport & Exercise Medicine, vol. 5, no 1,‎ , e000478 (ISSN 2055-7647, DOI 10.1136/bmjsem-2018-000478, lire en ligne, consulté le ).
  27. Holmes TH (1951) Muscle spasms, professional cramp and backache. In: Cecil RL, Loeb RF (eds) A textbook of medicine, 8th edn. Saunders, Philadelphia, pp 1443–1447
  28. Abraham Gootnick, Night cramps and quinine., vol. 71, (ISSN 0003-9926, DOI 10.1001/archinte.1943.00210040114012, lire en ligne), p. 555.
  29. (en) El-Tawil S, Al Musa T, Valli H et al. « Quinine for muscle cramps » Cochrane Database of Systematic Reviews 2010, Issue 12. Art. no CD005044. DOI 10.1002/14651858.CD005044.pub2.
  30. Prescrire, n° 206, mai 2000, p. 372 « Quinine et crampes : une efficacité incertaine mais des risques importants ».
  31. (en) David B. Hogan, « Quinine: not a safe drug for treating nocturnal leg cramps », Canadian Medical Association Journal, vol. 187, no 4,‎ , p. 237–238 (ISSN 0820-3946 et 1488-2329, PMID 25623647, PMCID PMC4347765, DOI 10.1503/cmaj.150044, lire en ligne, consulté le ).
  32. (en)FDA (2012), Serious risks associated with using Quinine to prevent or treat nocturnal leg cramps.
  33. [PDF]ANSM, Quinine indiquée dans le traitement des crampes idiopathiques : restriction de l’indication et mise à jour des données de sécurité des spécialités concernées - Lettre aux professionnels de santé, 2012.
  34. dans ce cas : séance bi-hebdomadaire, durant six semaines avec à chaque séance : 3 × 6 trains de stimulation à 30 Hz au-dessus de la fréquence du seuil de crampe du patient)
  35. (en) Bang-zhi Li, Heng-fei Li, Zhi-wen Zhang et Yang Li, « Effectiveness of Extracorporeal Shock Wave Therapy Reduces Leg Cramps in Patients of Lumbar Degenerative Disorders: A Retrospective Study », BioMed Research International, vol. 2021,‎ , p. 1–5 (ISSN 2314-6141 et 2314-6133, DOI 10.1155/2021/3554397, lire en ligne, consulté le ).
  36. (en) Jan-Frieder Harmsen, Anna Sistig, Alessandro Fasse et Michael Hackl, « Neuromuscular Electrical Stimulation Reduces Leg Cramps in Patients With Lumbar Degenerative Disorders: A Randomized Placebo-Controlled Trial », Neuromodulation: Technology at the Neural Interface, vol. 24, no 8,‎ , p. 1483–1492 (DOI 10.1111/ner.13315, lire en ligne, consulté le ).
  37. "Lait, mensonge et propagande" de Thierry Souccar (Éditions Thierry Souccar).
  38. A. Farhi, « Définition, causes, types et traitements des crampes musculaires », 2009.
  39. La Rédaction, « Petit-déjeuner pour cyclistes : que manger avant de prendre le vélo », sur Velo 101, (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • « Les Crampes », Prescrire, no 278, , p. 852-854.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.