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Les Arques

Les Arques est une commune française située dans l'ouest du département du Lot, en région Midi-Pyrénées. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.

Les Arques
Les Arques
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Cazals-Salviac
Maire
Mandat
Jérôme Bonafous
2020-2026
Code postal 46250
Code commune 46008
Démographie
Population
municipale
218 hab. (2020 en augmentation de 6,34 % par rapport à 2014)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 36′ 11″ nord, 1° 15′ 05″ est
Altitude 254 m
Min. 145 m
Max. 325 m
Superficie 15,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Puy-l'Évêque
Législatives Première circonscription
Localisation
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Les Arques

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de la Masse et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Les Arques est une commune rurale qui compte 218 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 821 habitants en 1861. Ses habitants sont appelés les Arquins ou Arquines.

    Géographie

    Commune située dans le Quercy en Bouriane.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes des Arques[1]
    Montcléra Gindou
    des Arques
    Goujounac Lherm Montgesty

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 882 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 940,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 18 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14] - [15].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le bassin de la Dordogne, réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 1 880 257,7 ha[16].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[17] : les « prairies humides de la Mouline et du Moulineau » (98 ha), couvrant 2 communes du département[18] et la « vallée de la Masse entre le Périé et la Passade » (53 ha), couvrant 3 communes du département[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [17] : les « ruisseaux de l'Herm et de la Masse » (661 ha), couvrant 8 communes du département[20].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 aux Arques.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Les Arques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [I 1] - [22]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,9 %), zones agricoles hétérogènes (35,7 %), prairies (5,4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune des Arques est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Masse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[27] - [24].

    Les Arques est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux des Arques.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 183 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 182 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Arcas au Moyen Âge, Archis dans un pouillé[32].

    Le toponyme Les Arques (en occitan Las Arcas) pourrait être basé soit[33] :

    • sur l'arche d'un pont[32] ou par extension sur l'ouverture en forme d'arche d'une église ;
    • sur un nom de famille formé à partir de arca (coffre à grains) et l'augmentatif -as.

    Histoire

    Le village des Arques s'est développé autour d'un prieuré-doyenné dépendant de l'abbaye de Marcilhac. On ne possède pas de textes permettant de connaître sa date de fondation et sa donation à l'abbaye de Marcilhac. On voit apparaître le doyenné des Arques au cours du conflit entre l'abbaye de Tulle et celle de Marcilhac au sujet de la possession de Rocamadour entre 1182 et 1193. Les droits de Marcilhac sur Les Arques sont confirmés en 1233. L'archevêque de Bourges Simon de Beaulieu est hébergé deux fois dans le doyenné en 1285-1286 et 1290-1291.

    Le prieuré est mis en commende en 1408.

    Pendant la guerre de Cent Ans, Philippe de Jean, seigneur des Junies et de Salviac, allié aux Anglais, pille le village. Son fils Benoît (mort en 1369) fait un don pour permettre de réparer les destructions. C'est probablement de cette époque que date la destruction de la nef de l'église Saint-Laurent. Cent ans après, le doyen se plaint de l'état inhabité du prieuré et de ses fiefs.

    Le logis du prieur, ou doyenné, est construit au milieu du XVe siècle. Jusqu'au milieu du XVIe siècle, des constructions vont transformer le village en place-forte.

    En 1561, les protestants de Duras investissent le village après avoir attaqué victorieusement le château de Péchaurié. Des interventions de soldats se reproduisent en 1622 et 1637. L'enceinte fortifiée du village est détruite en 1637, sur ordre du duc d'Épernon, à la suite de la révolte des Croquants.

    En 1780, l'état des églises Saint-Martin et Saint-Étienne (actuelle Saint-Laurent) est tellement dégradé que le titulaire du doyenné demande l'autorisation de démolir l'église du prieuré. Les habitants proposent en 1784 de transférer la paroisse de Saint-Martin à Saint-Laurent dont ils déclarent qu'elle n'est pas vétuste et qu'ils s'obligent à réparer. Le doyen devait alors s'engager à payer la main-d'œuvre et à transformer une partie du logis du prieur en presbytère pour le curé. Cette demande des habitants n'a été appliquée qu'à partir de 1803, sauvant l'église Saint-Laurent d'une destruction.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[34]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1791 1806 Jean Baptiste Lemozy
    1806 1807 Jean Rodes
    1807 1814 Marc Vassal Saint Andre
    1814 1865 Louis Baptiste Mayzen
    1865 1888 Louis Mayzen
    1888 1892 Louis Gizard
    1892 1900 Louis Henri Mayzen
    1900 1904 Henry Course
    1904 1908 François Valentin Lemozy
    1908 1941 Henry Louis Gizard
    1941 1945 Ernest Marroux
    1945 1945 Edouard Arnaud
    1945 1955 Camille Rajaud
    1955 1959 Marius Astorg
    1959 1965 Marcel Gizard
    1965 1971 Camille Rajaud
    1971 1972 Robert Bessieres
    1972 2001 Raymond Laval
    2001 2008 Patrick Cantagrel PS
    2008 2014 Germain André Bladié retraité
    2014 Jérome Bonnafous LREM
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

    En 2020, la commune comptait 218 habitants[Note 7], en augmentation de 6,34 % par rapport à 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    688658666726724769734750777
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    769821813802757734683652596
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    547519509435414401358352267
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    250230177173160158181173207
    2015 2020 - - - - - - -
    198218-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 105 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 209 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 030 â‚¬[I 4] (20 740 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]8,8 %10,8 %5,1 %
    Département[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 110 personnes, parmi lesquelles on compte 68,6 % d'actifs (63,6 % ayant un emploi et 5,1 % de chômeurs) et 31,4 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 26 emplois en 2018, contre 24 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 73, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,3 %[I 10].

    Sur ces 73 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    18 établissements[Note 10] sont implantés aux Arques au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,8 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 18 entreprises implantées aux Les Arques), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations2418114
    SAU[Note 11] (ha)325282171127

    La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (24 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 127 ha[41] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune des Arques possède plusieurs édifices patrimoniaux, dont deux églises romanes :

    • L'ancien doyenné et sa tour.
      L'ancien doyenné et sa tour.
    • L'église Saint-Laurent.
      L'église Saint-Laurent.
    • Le chÅ“ur de l'église Saint-Laurent.
      Le chœur de l'église Saint-Laurent.
    • La chapelle Saint-André.
      La chapelle Saint-André.
    • Les peintures murales de la chapelle Saint-André.
      Les peintures murales de la chapelle Saint-André.
    • le musée Zadkine des Arques[47]. Le musée a été créé dans la grange que l'artiste avait choisie pour fonder son musée. Plusieurs de ses Å“uvres peuvent se voir dans le village.

    Sites naturels

    La commune des Arques est traversée par la rivière la Masse dont une partie de la vallée est labellisée comme Espace Naturel Sensible par le Conseil Général du Lot. Il s'agit de l'une des plus grandes zones humides du département. Un sentier aménagé sur pilotis permet de découvrir le marais qui abrite une biodiversité remarquable[48].

    Vie locale

    En accord avec la ville de Paris, le conseil général du Lot a ouvert en 1988 un musée consacré au sculpteur Ossip Zadkine, ou l'on peut notamment visionner un remarquable documentaire sur l'artiste[49]. Certaines de ses œuvres sont exposées dans l'église Saint-Laurent. Voir aussi le musée Zadkine de Paris.

    Le village comporte aussi une bibliothèque et a adopté une politique d'accueil d'artistes en résidence et d'expositions d'art contemporain in situ en été.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 aux Arques » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 aux Arques » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 aux Arques » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 aux Arques » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Cazals - Dde - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Les Arques et Cazals », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Cazals - Dde - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Les Arques et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    15. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « Liste des ZNIEFF de la commune des Arques », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF les « prairies humides de la Mouline et du Moulineau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF la « vallée de la Masse entre le Périé et la Passade » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF les « ruisseaux de l'Herm et de la Masse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Les risques près de chez moi - commune des Arques », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    26. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    27. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    28. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le )
    29. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    30. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune des Arques », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    32. Jean-Maire Cassagne, Villes et Villages en pays lotois, Tertium éditions, 15 avril 2013 - 304 pages, (ISBN 2368481060).
    33. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 105.
    34. « Les maires des Arques », sur francegenweb.org, (consulté le ).
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    39. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    40. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    41. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune des Les Arques - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    42. Claude Andrault-Schmitt - Les Arques, église Saint-Laurent - p. 109-123 dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989 - Société française d'archéologie - Paris - 1993
    43. « Église Saint-Laurent », notice no PA00094966, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. « Chapelle Saint-André », notice no PA00094965, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. « 3 peintures monumentales : Dieu le père coiffé de la tiare, symboles des quatre évangélistes (les), l'Annonciation, apôtres (les), saint Christophe, Christ souffrant ou à la colonne (le) », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    46. « Doyenné des Arques », notice no PA00095295, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    47. Patrimoine du Lot : Le musée Zadkine (Les Arques)
    48. « Circuit ENS La Vallée de la Masse - LES ARQUES », sur tourisme-lot.com (consulté le ).
    49. Musées du Lot : musée Zadkine

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

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