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Les Junies

Les Junies est une commune française, située dans l'ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.

Les Junies
Les Junies
Le château des Junies.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Cahors
Maire
Mandat
Agnès Simon-Picquet
2020-2026
Code postal 46150
Code commune 46134
Démographie
Population
municipale
267 hab. (2020 en augmentation de 4,3 % par rapport à 2014)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 21″ nord, 1° 14′ 10″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 296 m
Superficie 13,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cahors
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Puy-l'Évêque
Législatives Première circonscription
Localisation
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Les Junies
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de la Masse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Les Junies est une commune rurale qui compte 267 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 965 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Junicois ou Junicoises.

    Géographie

    Commune située dans le Quercy.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 899 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Anglars », sur la commune d'Anglars-Juillac, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 796,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 25 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[14] : le « bois sec de Niaudon » (113 ha), couvrant 2 communes du département[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [14] : les « ruisseaux de l'Herm et de la Masse » (661 ha), couvrant 8 communes du département[16].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 aux Junies.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Les Junies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [I 1] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,1 %), zones agricoles hétérogènes (28,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,8 %), prairies (1,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune des Junies est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Masse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996 et 1999[23] - [20].

    Les Junies est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux des Junies.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[25]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 89,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 200 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 195 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 8] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[29] et 296 millions de mètres cubes[30] - . À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[31].

    Toponymie

    Le toponyme Les Junies faisait partie de la seigneurie des Johannis et dérivation avec la finale occitane -ia, francisée en -ie[32].

    Histoire

    Les Junies tire son nom d’une riche famille de l’oligarchie marchande de Cahors, les de Jean, à qui l’évêque de Cahors Guillaume de Cadaillac a légué cette ancienne seigneurie épiscopale en 1214. La terre s'est d'abord appelée le Joanies avant de prendre le nom de les Junies.

    Le cardinal Gaucelm de Jean (ou de Jehan), familier du pape Jean XXII, y a implanté, entre 1343 et 1355, un monastère de dominicaines dont il subsiste l'église et deux ailes du couvent qui entouraient le cloître et abritaient la salle capitulaire, le logis de la prieure et le réfectoire.

    Les de Jean, seigneurs des Junies, ayant pris le parti du roi d'Angleterre, le château des Junies a été assiégé par les troupes du roi de France. Il est sorti ruiné de la guerre de Cent Ans.

    La terre des Junies est passé par héritage à Jean de Cardaillac-Bioule, archevêque de Toulouse qui l'a vendue au comte d'Armagnac en 1386. La seigneurie des Junies est passée ensuite à la famille de Morlhon de Sanvensa.

    Jeanne de Morlhon, fille d'Antoine de Morlhon, procureur au parlement de Toulouse, est mariée à Guillaume de Roderel. En 1526, à la mort de son mari, elle a vendu la seigneurie des Junies à Jean du Pré, compagnon d'armes de François Ier. En 1573, à sa mort, sa veuve désigna comme héritier des Junies Antoine de Goux. Puis la seigneurie revint un temps dans la famille de Morlhon.

    La seigneurie entra ensuite dans la famille de Touchebœuf-Beaumont, jusqu'à la Révolution, par le mariage en 1608 d'Antoine de Touchebœuf-Beaumont avec Hélène du Buisson de Bournazel, fille de François du Buisson, baron de Bournazel et sénéchal de Rouergue, et de Florette de Morlhon, fille de Jean III de Morlhon, sœur de Jean IV de Morlhon.

    Politique et administration

    La mairie
    Liste des maires successifs[33]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1797 Jacques Bladinieres
    1797 1798 Jean Pujol
    1798 1798 Jean Besombes
    1798 1801 Charles Grezelles
    1801 1813 Jean Pujol
    1813 1823 Jean-pierre Contou
    1823 1826 Maximillien Toucheboeuf (de)
    1826 1830 Jean-pierre Combes
    1830 1850 Antoine Pujol
    1850 1851 Joseph Aldebert
    1851 1861 Antoine Pujol
    1861 1870 Jean-antoine Perboire
    1870 1874 Jules François Solmiac
    1874 1876 Jules Perboire
    1876 1876 Jules François Solmiac
    1876 1888 Guillaume Delaire
    1888 1892 Jules Perboire
    1892 1907 Jules François Solmiac
    1907 1941 Louis Solmiac
    1941 1944 Eloi Maury
    1944 1945 Louis Solmiac
    1945 1953 André Guiral
    1953 1959 Gabriel Caunezil
    1959 1989 Yves Barberet
    1989 1990 Jean-marie Murat
    1990 2008 Jean-pierre Bergon
    2008 En cours Agnès Simon-Picquet
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2020, la commune comptait 267 habitants[Note 9], en augmentation de 4,3 % par rapport à 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    589746774866965929892912894
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    886804762764716697628603546
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    521541525428412377363325311
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    283268243250255264254248267
    2020 - - - - - - - -
    267--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 127 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 258 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 680 â‚¬[I 4] (20 740 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]9,6 %14,1 %10,8 %
    Département[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 160 personnes, parmi lesquelles on compte 69,4 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 10,8 % de chômeurs) et 30,6 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 26 emplois en 2018, contre 29 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 97, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,3 %[I 10].

    Sur ces 97 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    23 établissements[Note 12] sont implantés aux Junies au [I 13]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,1 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 23 entreprises implantées aux Les Junies), contre 13,5 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations201056
    SAU[Note 13] (ha)2051519299

    La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (20 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 99 ha[40] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre-ès-Liens des Junies.
      Église Saint-Pierre-ès-Liens des Junies.
    • Église Saint-Pierre-ès-Liens - Verrière de la vie du Christ : Gaucelme de Jean en donateur de l'église
      Église Saint-Pierre-ès-Liens - Verrière de la vie du Christ : Gaucelme de Jean en donateur de l'église
    • Église Saint-Martin de Canourgues.
      Église Saint-Martin de Canourgues.
    • Église Saint-Perdufle de la Masse.
      Église Saint-Perdufle de la Masse.
    • Église Saint-Perdufle - Cortège des sept péchés capitaux.
      Église Saint-Perdufle - Cortège des sept péchés capitaux.
    • Cheminée classée de la Maison Cavaillé.
      Cheminée classée de la Maison Cavaillé.

    Personnalités liées à la commune

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[28].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 aux Junies » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 aux Junies » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 aux Junies » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 aux Junies » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Notes

      Site de l'Insee

        Autres sources

        1. Carte IGN sous Géoportail
        2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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