AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Thédirac

ThĂ©dirac est une commune française, situĂ©e dans l'ouest du dĂ©partement du Lot en rĂ©gion Occitanie. Elle est Ă©galement dans la Bouriane, une rĂ©gion naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forĂȘt avec comme essence principale des chĂątaigniers.

Thédirac
Thédirac
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Cazals-Salviac
Maire
Mandat
Jean-Marie Cournac
2020-2026
Code postal 46150
Code commune 46316
DĂ©mographie
Population
municipale
289 hab. (2020 en diminution de 8,25 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 18 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 36â€Č 06″ nord, 1° 19â€Č 06″ est
Altitude Min. 205 m
Max. 332 m
Superficie 16,51 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cahors
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Causse et Bouriane
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Thédirac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Thédirac
GĂ©olocalisation sur la carte : Lot
Voir sur la carte topographique du Lot
Thédirac
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Thédirac

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le ruisseau de l'Ourajoux et par un autre cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    ThĂ©dirac est une commune rurale qui compte 289 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 196 habitants en 1800. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelĂ©s les ThĂ©diracois ou ThĂ©diracoises.

    GĂ©ographie

    Commune située dans le Quercy, en Bouriane.

    Hydrographie

    La commune est traversée par les ruisseaux de Malemort et de Pont-Barrat. L'Ourajoux, le ruisseau de la Ville, le ruisseau de Salvezou sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Thédirac[1]
    LavercantiĂšre Peyrilles
    Gindou Thédirac Uzech
    Montgesty Catus
    Carte de la commune de Thédirac et des proches communes.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 930 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 940,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  16 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[16] - [17].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[18] : les « landes, bois et zones tourbeuses du Frau de LavercantiĂšre, hauts-vallons des ruisseaux du DegagnazĂšs, de la Malemort et du RivalĂšs » (1 406 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Thédirac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [20] - [I 1] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (58,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (40,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (31,9 %), prairies (27,3 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de ThĂ©dirac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Ourajoux. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2007[26] - [23].

    ThĂ©dirac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Thédirac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[28]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 256 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 256 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[31].

    GĂ©ologie

    Se trouve à Thédirac un gisement de sables et galets qui fait partie d'une vaste zone d'épandage détritique issue du socle du Massif central. La particularité du gisement vient qu'on y trouve des galets de quartz, et non des galets de roche de socle, et que les sables ne contiennent presque que du quartz. La composition de ce gisement vient probablement de ce que le matériau érodé du socle s'est déposé dans un fossé et a subi une altération de climat chaud entraßnant une dégradation des matériaux autres que le quartz. Le gisement repose sur un socle de calcaire portlandien. Ce gisement est exploité par la société Quartz et sables du Lot appartenant au groupe Imerys[32] - [33] - [34].

    Toponymie

    Le toponyme ThĂ©dirac d'origine gallo-romaine, est basĂ© sur un anthroponyme Theutherus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-āko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes. D'aprĂšs l'origine de celle-ci, le nom daterait d'avant le XIIe siĂšcle. C'est le domaine de Theutherus[35].

    Histoire

    Si le nom est d'origine gallo-romaine, la premiÚre mention du village apparaßt dans un acte de donation de la famille de Luzech datant de 1135 avec un chevalier de Thédirac du nom de Gaucelin. La seigneurie de Thédirac appartient à la famille de Luzech.

    La guerre de Cent Ans, entre 1337 et 1453, fait de nombreux ravages dans le Quercy, mĂȘme dans les petits villages, en entraĂźnant une dĂ©population aggravĂ©e par la peste de 1505-1506. L'activitĂ© rurale a repris rapidement la paix revenue. Le , Guillaume Amalvin v, baron de Luzech, a rendu hommage Ă  Guillaume de Beaufort, vicomte de Turenne, pour la terre et la baronnie de ThĂ©dirac. Le , le chĂąteau de ThĂ©dirac a Ă©tĂ© cĂ©dĂ© par Bertrand de Luzech Ă  Jean du Maine[36]. La famille de Luzech a conservĂ© la seigneurie jusqu'Ă  la fin du XVIe siĂšcle. En 1566, Jean de Luzech a fait rĂ©parer le chĂąteau de ThĂ©dirac pour que sa mĂšre, Claude de Caumont, veuve de Guy de Luzech, puisse y rĂ©sider.

    La seigneurie élevée en baronnie est détachée de celle de Luzech en 1595 par Jean de Luzech pour la donner à sa mÚre, Jeanne de Prouillac, remariée à Gabriel de Guiscard, seigneur de Cavagnac. Elle a laissé la baronnie aux enfants de son beau-fils Pierre de Guiscard.

    Pendant les guerres de religion, les Guiscard sont devenus protestants. Dans sa lutte contre les protestants rĂ©voltĂ©s, Louis XIII a commandĂ© Ă  Pierre de Bordeaux d'occuper le chĂąteau. Son propriĂ©taire, Gabriel de Guiscard, s'est opposĂ© Ă  cette occupation. Devant ce refus, le roi a envoyĂ© une armĂ©e de 2 000 hommes avec 2 canons pour rĂ©duire le chĂątelain Ă  l'obĂ©issance.

    Les Guiscard de Cavagnac sont restés barons de Thédirac jusqu'en 1779, quand ils vendent la baronnie à Marc-Antoine de La Grange-Gourdon, marquis de Floirac et de LavercantiÚre.

    Le chùteau est saisi à la Révolution et vendu comme bien national à la famille Delsol qui l'a conservé jusqu'en 1960. Le chùteau a été brulé en 1796 par les habitants qui sont pris de fureur contre le profiteur qui l'a acheté.

    Le village avait encore 572 habitants en 1880, mais 262 en 1996. La premiÚre Guerre mondiale a coûté la vie à 32 habitants du village. Puis, aprÚs la seconde Guerre mondiale, l'exode des campagnes vers les villes a dépeuplé le village.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1835 1870 Jean Baptiste Grangié
    1870 1894 EugĂšne Lapierre
    1894 1908 Lucien Lafon
    1908 1935 Jean Siffray
    1935 1941 Martin BrugaliĂšres
    1941 1945 Joseph Tillou
    1945 1953 Daniel Bonnafous
    1953 1962 Galet Adolphe
    1962 1971 Pierre Bonnafous
    1971 1975 Jean-Guy Poirier
    1975 1996 Jean Frayssinet
    1996 mars 2014 Claudine Mazeau
    mars 2014 en cours Jean-Marie Cournac
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[38]. En 2020, la commune comptait 289 habitants[Note 7], en diminution de 8,25 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
    7971 196884878878869891881890
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    835837972890806792708660601
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    520533461410371330318272270
    1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2020 -
    267262275293295313296289-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 133 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 275 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 640 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]6,5 %3,9 %7,2 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  154 personnes, parmi lesquelles on compte 83,9 % d'actifs (76,8 % ayant un emploi et 7,2 % de chĂŽmeurs) et 16,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 76 emplois en 2018, contre 74 en 2013 et 74 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 124, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,4 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 53,2 %[I 10].

    Sur ces 124 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    17 Ă©tablissements[Note 10] sont implantĂ©s Ă  ThĂ©dirac au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 29,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (5 sur les 17 entreprises implantĂ©es Ă  ThĂ©dirac), contre 29,9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations30161410
    SAU[Note 12] (ha)614604687754

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 30 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] Ă  16 en 2000 puis Ă  14 en 2010[43] et enfin Ă  10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 67 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[44] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a augmentĂ©, passant de 614 ha en 1988 Ă  754 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 20 Ă  75 ha[43].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Roch, cĂŽtĂ© sud, avec le clocher Ă  gauche et le rĂ©duit fortifiĂ© Ă  droite
      Église Saint-Roch, cĂŽtĂ© sud, avec le clocher Ă  gauche et le rĂ©duit fortifiĂ© Ă  droite
    • IntĂ©rieur de l'Ă©glise Saint-Roch
      Intérieur de l'église Saint-Roch
    • ChĂąteau de ThĂ©dirac
      Chùteau de Thédirac

    Voir aussi

    Bibliographie

    • EugĂšne GrangiĂ©, ThĂ©dirac et son Ă©glise, dans Le Journal du Lot,
    • R. GraniĂ©, Le siĂšge et la reddition de ThĂ©dirac (Lot) en 1622, p. 219-226, dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© d'Études du Lot, 1931, tome 52

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Thédirac » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Thédirac » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Thédirac » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Thédirac » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Cazals - Dde - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Thédirac et Cazals », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Cazals - Dde - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Thédirac et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    15. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « Réserve de biosphÚre du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le )
    17. « Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Thédirac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF les « landes, bois et zones tourbeuses du Frau de LavercantiÚre, hauts-vallons des ruisseaux du DegagnazÚs, de la Malemort et du RivalÚs » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Thédirac », sur Géorisques (consulté le )
    24. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    25. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    26. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    27. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le )
    28. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    29. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Thédirac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    31. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    32. Éric Massy-Delhotel, Des galets du Quercy pour l'Ă©lectromĂ©tallurgie, p. 2-8, dans Mines & CarriĂšres, juin 2004, no 105
    33. Le gisement de Thédirac : Quartz et Sables du Lot (groupe Imerys), p. 81-84, dans Géologues, no 155 (lire en ligne)
    34. Thédirac. Journée portes ouvertes à la carriÚre d'Imerys, dans La dépÚche, 19/05/2013
    35. Gaston Bazalgues, À la dĂ©couverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 125.
    36. Louis Combarieu, Dictionnaire des communes du Lot.. : contenant la nomenclature des villages, hameaux, chùteaux, moulins, métairies, maisons isolées.. : précédé d'une introduction sur le département du Lot avant et aprÚs 1789, p. 247, 1881
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    42. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    43. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Thédirac - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    44. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Lot » (consulté le ).
    45. « Église Saint-Roch », notice no PA00095270, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    46. Patrimoines Midi-Pyrénées : chùteau
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.