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Garentreville

Garentreville est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Garentreville
Garentreville
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Nemours
Maire
Mandat
Jean-Luc Racinet
2020-2026
Code postal 77890
Code commune 77200
DĂ©mographie
Gentilé Garentrevillois
Population
municipale
122 hab. (2020 en augmentation de 11,93 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 14â€Č 12″ nord, 2° 32â€Č 59″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 144 m
Superficie 6,35 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nemours
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Garentreville
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Garentreville
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Garentreville

    En 2020, elle compte 122 habitants.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de Garentreville dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune de Garentreville se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France[1]. Elle est situĂ©e dans le parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français[2].

    Elle se situe Ă  41,57 km par la route[Note 1] de Melun[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  28,28 km de Fontainebleau[4], sous-prĂ©fecture et Ă  12,40 km de Nemours[5], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dĂ©pend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Puiseaux[1].

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes de Garentreville.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Burcy (2,1 km), Obsonville (2,3 km), Guercheville (2,6 km), Ichy (3,8 km), Fromont (4,0 km), Desmonts (4,1 km), Chevrainvilliers (4,9 km), Rumont (5,0 km).

    Communes limitrophes de Garentreville
    Guercheville
    Burcy Garentreville Chevrainvilliers
    Obsonville Aufferville

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude varie de 107 mĂštres Ă  144 mĂštres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant Ă  environ 112 mĂštres d'altitude (mairie)[Carte 1].

    Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gùtinais.

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[7] - [8].

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief de Garentreville.
    • Carte montrant en couleurs le zonage gĂ©ologique simplifiĂ© d'une commune
      Carte géologique vectorisée et harmonisée de Garentreville.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[9].

    Hydrographie

    La commune n’est traversĂ©e par aucun cours d'eau[10].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,4 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 690 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,8 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,5 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[13]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  42 km Ă  vol d'oiseau[14], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[16].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[17] - [18]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ©, le Parc naturel rĂ©gional du GĂątinais français, crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuitĂ©s Ă©cologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[19] - [20].

    Un autre espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la zone de transition de la rĂ©serve de biosphĂšre « Fontainebleau et GĂątinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette rĂ©serve de biosphĂšre, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂȘt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphĂšre de Fontainebleau et du GĂątinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphĂšre françaises[21] - [22].

    Urbanisme

    Typologie

    Garentreville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [23] - [24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26] - [27].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (100 %)[28].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[28].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    0 ha 0,00 % 0 ha 0,00 % 0 ha en stagnation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes)
    645,82 ha 100,00 % 645,82 ha 100,00 % 0 ha en stagnation
    ForĂȘts et milieux semi-naturels
    (forĂȘts, milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation)
    0 ha 0,00 % 0 ha 0,00 % 0 ha en stagnation

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[29] - [30] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours GĂątinais, approuvĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-GĂątinais[31].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en rĂ©vision[32]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Carte du cadastre de la commune de Garentreville.

    La commune compte 32 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[33] dont Fargeville.

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 53 dont 100 % de maisons[Note 7].

    Parmi ces logements, 83,5 % étaient des résidences principales, 8,3 % des résidences secondaires et 8,3 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 84,8 % contre 10,9 % de locataires et 4,3 % logés gratuitement[34].

    Voies de communication

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Garentreville.

    Deux routes départementales relient Garentreville aux communes voisines :

    • la D 98, Ă  Chevrainvilliers, Ă  l'est ;
    • la D 103, Ă  Burcy, Ă  l'ouest ; et Ă  Obsonville, au sud.

    Transports

    La commune est desservie par deux lignes d'autocars du réseau de bus Les Cars Bleus[35] - [36] :

    • la ligne no 184.006, reliant La Chapelle-la-Reine Ă  Garentreville[37] ;
    • la ligne no 184.008, reliant La Chapelle-la-Reine Ă  Ury[38].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Guasantreville en 1192[39] ; Gasentreville en 1198[40] ; Gasentrevilla en 1203[41] ; Guesantreville en 1319[42] ; Guarantreville vers 1330[43] ; Guesentreville en 1340[42] ; Gaisentreville en 1346[42] ; Guezantreville en 1384[44] ; Guerantreville en 1386[42] ; Guesanteville en 1403[45] ; Guerentreville en 1412[42] - [46].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs[47].
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1846 Louis Portheault
    1871 Jules Paillard
    1876 Désiré Jousset
    1881 Désiré Paillard
    1892 ZĂ©phirin Combe
    ...
    1989 Claude Vincent
    mars 2001 En cours Didier Boulay[48] Agriculteur

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [49] - [50].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Garentreville ne dispose pas d'assainissement collectif[51] - [52].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[53]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[51] - [54].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui gÚre le service en régie[51] - [55] - [56].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classĂ©es en zone de rĂ©partition des eaux (ZRE), signifiant un dĂ©sĂ©quilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce dĂ©sĂ©quilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualitĂ© en permanence sur le territoire du dĂ©partement, le troisiĂšme Plan dĂ©partemental de l’eau signĂ©, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sĂ©curisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et publiĂ© en dĂ©cembre 2020 un schĂ©ma dĂ©partemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont dĂ©finis. La commune fait partie du secteur Beauce[57].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[59].

    En 2020, la commune comptait 122 habitants[Note 8], en augmentation de 11,93 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    146139154159161187203179181
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    190169190171172179181175165
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    155154162143144139131118118
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1031038274857996101106
    2018 2020 - - - - - - -
    116122-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee Ă  partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou Ă©lĂ©mentaire)[62].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 42, reprĂ©sentant 102 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 25 180 euros[63].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 15, occupant 58 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76,6 % contre un taux de chÎmage de 2,6 %.

    Les 20,8 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 9,1 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 9,1 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 2,6 % pour les autres inactifs[64].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 17 dont 7 dans l'agriculture-sylviculture-pĂȘche, 1 dans la construction, 8 dans le commerce-transports-services divers et 1 Ă©taient relatifs au secteur administratif[65].

    Ces établissements ont pourvu 16 postes salariés.

    Agriculture

    Garentreville est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « GĂątinais », Ă  l'extrĂȘme sud-ouest du dĂ©partement, s'Ă©tendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les dĂ©partements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors cĂ©rĂ©ales et olĂ©oprotĂ©agineux, fleurs et fruits)[66].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[67]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre d’exploitations est passĂ© de 14 en 1988 Ă  7 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 47 ha en 1988 Ă  118 ha en 2010[66]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Garentreville, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Garentreville entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[66] - [Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 14 9 7
    Travail (UTA) 21 11 9
    Surface agricole utilisée (ha) 655 836 827
    Cultures[68]
    Terres labourables (ha) 635 836 827
    Céréales (ha) 434 538 518
    dont blé tendre (ha) 223 331 270
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 36 s
    Tournesol (ha) 40
    Colza et navette (ha) s 40 55
    Élevage[66]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 72 30 0

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Martin.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Jorge SemprĂșn, Ă©crivain et homme politique, y possĂ©dait une maison de campagne. Il est inhumĂ© au cimetiĂšre de Garentreville, au cĂŽtĂ© de sa femme[69].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Garentreville », p. 1140–1141

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Garentreville » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    2. « Garentreville - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aĂ©rienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consultĂ© le ).
    4. « GĂ©oportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Garentreville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Site officiel du Parc Gatinais français.
    3. « Distance entre Garentreville et Melun », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Distance entre Garentreville et Fontainebleau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Distance entre Garentreville et Nemours », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Garentreville », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM) (consulté le ).
    8. « Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM) (consulté le ).
    9. « Plan séisme consulté le 30 octobre 2020 ».
    10. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 2 juillet 2018
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