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Obsonville

Obsonville est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Obsonville
Obsonville
La place du Centre.
Blason de Obsonville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Gùtinais-Val de Loing
Maire
Mandat
HĂ©lĂšne Bridet
2020-2026
Code postal 77890
Code commune 77342
DĂ©mographie
Gentilé Obsonvillois
Population
municipale
109 hab. (2020 en augmentation de 12,37 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 13â€Č 06″ nord, 2° 33â€Č 42″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 116 m
Superficie 7,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nemours
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Obsonville
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Obsonville
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Obsonville
Liens
Site web obsonville.monsite-orange.fr

    En 2020, elle compte 109 habitants.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation d'Obsonville dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune d'Obsonville se trouve dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France[1].

    Elle se situe Ă  45,52 km par la route[Note 1] de Melun[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  29,02 km de Fontainebleau[3], sous-prĂ©fecture et Ă  13,14 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dĂ©pend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Puiseaux[1].

    Obsonville est situĂ© Ă  13 km au sud-ouest de Nemours, Ă  km Ă  l'est de Puiseaux (Loiret) et Ă  16 km au sud-est de Malesherbes.

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes d'Obsonville.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Ichy (1,9 km), Garentreville (2,3 km), Arville (3,4 km), Aufferville (3,6 km), Burcy (3,8 km), Gironville (4,3 km), Guercheville (4,7 km), Desmonts (4,8 km).

    Communes limitrophes d’Obsonville
    Burcy Garentreville
    Obsonville
    Ichy Aufferville

    GĂ©ologie et relief

    Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gùtinais.

    L'altitude varie de 105 mĂštres Ă  116 mĂštres pour le point le plus haut ; le centre du bourg se situant Ă  environ 111 mĂštres d'altitude (mairie)[Carte 1].

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'Úre géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du PaléogÚne au Quaternaire)[6] - [7].

    • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
      Carte du relief d'Obsonville.
    • Carte montrant en couleurs le zonage gĂ©ologique simplifiĂ© d'une commune
      Carte géologique vectorisée et harmonisée d'Obsonville.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[8].

    Hydrographie

    La commune n’est traversĂ©e par aucun cours d'eau[9]. Le village est construit autour d'une grande mare.

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,6 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 659 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 3,9 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,2 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[12]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  43 km Ă  vol d'oiseau[13], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[14] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16] - [17] - [18].

    Urbanisme

    Typologie

    Obsonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [19] - [20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22] - [23].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (100 %)[24].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[24].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    0,00 ha 0,00 % 0,00 ha 0,00 % 0 ha en stagnation
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogÚnes)
    699,01 ha 100,00 % 699,01 ha 100,00 % 0 ha en stagnation
    ForĂȘts et milieux semi-naturels
    (forĂȘts, milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e, espaces ouverts sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation)
    0,00 ha 0,00 % 0,00 ha 0,00 % 0 ha en stagnation

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[25] - [26] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours GĂątinais, approuvĂ© le et portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-GĂątinais[27].

    La commune disposait en 2019 d'une carte communale approuvée[28].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Carte du cadastre de la commune d'Obsonville.

    La commune compte 32 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[29] dont Malvoisine (ferme).

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 55 dont 100 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.)[Note 7].

    Parmi ces logements, 90,9 % étaient des résidences principales, 3,6 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 70 % contre 30 % de locataires.[30].

    Voies de communication et transports

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier d'Obsonville.

    Plusieurs routes départementales relient Obsonville aux communes voisines :

    • la D 103, Ă  Garentreville, au nord ; Ă  Aufferville, au sud-est ;
    • la D 103A, Ă  Ichy, au sud-ouest ;
    • la D 403, Ă  Aufferville, Ă  l'est ; Ichy, au sud-ouest ;

    Transports

    Obsonville est desservie par une ligne du réseau d'autocars Transdev Nemours[31] - [32] - [33] : la ligne 13C, qui relie Beaumont-du-Gùtinais à Saint-Pierre-lÚs-Nemours.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous la forme C. Albucovilla en 1194[34].

    Histoire

    DĂ©pendance de la seigneurie de Nemours, elle vint en la possession de Gautier de VillebĂ©on de par son mariage avec Aveline de ChĂąteau-Landon, dame de Nemours. Leur fils Orson II la reçut en hĂ©ritage en 1205 - il est nommĂ© Orson d'Obsonville dans la nomenclature des vassaux du roi entre 1211 et 1226. Elle passa ensuite Ă  sa sƓur Marguerite, premiĂšre Ă©pouse de Eudes II de Sully-Beaujeu. Leur fils Gilles de Sully (Ă©galement propriĂ©taire du ChĂąteau d'Ainay-le-Vieil), reçut MĂ©rĂ©ville Ă  la mort de sa mĂšre en 1249. Il est peut-ĂȘtre Ă  l'origine du manoir Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise, dont les ruines ont disparu au XIXe siĂšcle. Mort en 1258 sans hĂ©ritier mĂąle, MĂ©rĂ©ville se retrouve en 1347 possession de Jeanne de GarenciĂšres, possible descendante de Gilles par les femmes et veuve de Philippe du Tremblay[35].

    Le curé et les habitants comparurent par procureur, en 1555, à la rédaction de la coutume de Sens. Le seigneur est M. d'Hericourt.

    Autrefois, jusqu'en 1790, paroisse de l'archidiaconĂ© du GĂątinais, doyennĂ© de Milly-la-Foret, collateur l'archevĂȘque de Sens, revenu de 500 livres, 30 feux ou 90 communiants (1829 : 161 habitants), gĂ©nĂ©ralitĂ© de Paris, Ă©lection de Nemours.

    DĂ©pendances : un hameau Malvoisine, dans lequel est une ferme du mĂȘme nom. Auparavant, un hameau dit Jarville, aujourd'hui commune d'Aufferville.

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1812 Jacques Leblanc
    1812 1816 François Digard
    1816 1840 Etienne Prud'homme
    1841 1848 Jean-Pierre Vaury
    1848 1862 Pierre Morin
    1863 1875 Louis Hureau
    1876 Alfred Defoix
    mars 2001 mars 2008 Jean-Michel Houy
    mars 2008 juillet 2020 Bernard Guinet agriculteur
    juillet 2020 En cours
    (au 3 juillet 2020)
    HĂ©lĂšne Bridet MaĂźtre d'oeuvre

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [36] - [37].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune d'Obsonville ne dispose pas d'assainissement collectif[38] - [39].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[40]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[38] - [41].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui gÚre le service en régie[38] - [42] - [43].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classĂ©es en zone de rĂ©partition des eaux (ZRE), signifiant un dĂ©sĂ©quilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce dĂ©sĂ©quilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualitĂ© en permanence sur le territoire du dĂ©partement, le troisiĂšme Plan dĂ©partemental de l’eau signĂ©, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sĂ©curisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© et publiĂ© en dĂ©cembre 2020 un schĂ©ma dĂ©partemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont dĂ©finis. La commune fait partie du secteur Beauce[44].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].

    En 2020, la commune comptait 109 habitants[Note 8], en augmentation de 12,37 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    144126127124129161168164155
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    148151174174175157145151147
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    151149148126137134122115116
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1071018976878910010197
    2017 2020 - - - - - - -
    112109-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    ÉvĂ©nements

    Les Ă©vĂšnements de cette petite commune sont organisĂ©s par l'association du comitĂ© des fĂȘtes.

    Enseignement

    La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou Ă©lĂ©mentaire)[49].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 48, reprĂ©sentant 111 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 21 490 euros[50].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 18, occupant 58 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 73,1 % contre un taux de chÎmage de 7,7 %.

    Les 19,2 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 2,6 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 11,5 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 5,1 % pour les autres inactifs[51].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d'Ă©tablissements actifs Ă©tait de 17 dont 6 dans l'agriculture-sylviculture-pĂȘche, 2 dans l’industrie, 1 dans la construction, 7 dans le commerce-transports-services divers et 1 Ă©taient relatifs au secteur administratif[52].

    Ces établissements ont pourvu 5 postes salariés.

    Secteurs d'activité

    En 2018, la commune Ă©tait classĂ©e en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant Ă  aider le dĂ©veloppement des territoires ruraux principalement Ă  travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spĂ©cifiques en faveur du dĂ©veloppement Ă©conomique s'y appliquent Ă©galement. Le classement des communes en ZRR Ă©tait valable jusqu’au [53] - [54].

    Agriculture

    Obsonville est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e le « GĂątinais », Ă  l'extrĂȘme sud-ouest du dĂ©partement, s'Ă©tendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les dĂ©partements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-Ă©conomique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors cĂ©rĂ©ales et olĂ©oprotĂ©agineux, fleurs et fruits)[55].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[56]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre d’exploitations est passĂ© de 12 en 1988 Ă  4 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 57 ha en 1988 Ă  90 ha en 2010[55]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles d'Obsonville, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Obsonville entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[55] - [Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 12 5 4
    Travail (UTA) 19 5 4
    Surface agricole utilisée (ha) 680 456 361
    Cultures[57]
    Terres labourables (ha) 680 456 361
    Céréales (ha) 503 s s
    dont blé tendre (ha) 248 s 148
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 53
    Tournesol (ha) 31 s
    Colza et navette (ha) s s
    Élevage[55]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 296 207 85

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Germain.

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise sous le vocable de Saint Germain a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e par le conseil gĂ©nĂ©ral Ă  la fin du XXe siĂšcle[58].
    • Le village ne possĂšde pas de monument aux morts.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Obsonville » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    2. « Obsonville - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aĂ©rienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consultĂ© le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Métadonnées de la commune d'Obsonville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. « Distance entre Obsonville et Melun », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Distance entre Obsonville et Fontainebleau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Distance entre Obsonville et Nemours », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches d'Obsonville », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM) (consulté le ).
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