Fontès
Fontès [fɔ̃tɛs] (en occitan Fontés [fun.'tes]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.
Fontès | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes du Clermontais |
Maire Mandat |
Olivier Brun 2020-2026 |
Code postal | 34320 |
Code commune | 34103 |
Démographie | |
Gentilé | Fontésols |
Population municipale |
1 052 hab. (2020 ) |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 32′ 27″ nord, 3° 22′ 48″ est |
Altitude | 82 m Min. 38 m Max. 235 m |
Superficie | 17,7 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Mèze |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Boyne, le ruisseau de Merdols et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Fontésols.
Fontès est une commune rurale qui compte 1 052 habitants en 2020. Ses habitants sont appelés les Fontésols ou Fontésoles.
Géographie
- Fontès est un village situé en marge de la vallée de l’Hérault, arrosé par sa rivière « La Boyne » et gardé, à l'est, par son volcan « Le Céressou » (altitude de 207 m) ;
- Fontès se trouve à environ 6 km de l'autoroute A75 sortie Adissan-Paulhan. À 12 km de Pézenas et de Clermont-l'Hérault ;
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pezenas-Tourbes », sur la commune de Tourbes, mise en service en 1993[6] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 631,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sète », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 30 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux :, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[14], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[16] : le « plateau basaltique de Caux et de Nizas » (345 ha), couvrant 4 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [16] : le « massif de Mourèze et la plaine agricole et garrigues de Péret » (8 126 ha), couvrant 13 communes du département[18].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Fontès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [19] - [I 1] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (59,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,6 %), forêts (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones urbanisées (2,4 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Fontès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Boyne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1996, 1997, 2016 et 2019[24] - [22].
Fontès est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8] - [25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 544 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 540 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Fontès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Histoire
Antiquité
Le site de Fontès est occupé depuis l'époque romaine. Des fouilles archéologiques ont mis au jour l'emplacement d'une ancienne garnison romaine sur le site du Céressou.
Moyen Âge
Le village devint une place fortifiée pendant la période du Moyen Âge. Fontès fut le théâtre de conflits avec les cathares installés à 6 km de là sur la commune de Cabrières, dont une bataille fameuse, lors de la croisade des albigeois, endommagea les remparts ouest en y formant une brèche, aujourd'hui à l'emplacement de cette ouverture existe une rue qui en rappelle le souvenir : la rue de la Brèche. Dans la cité, existait une chapelle, appelée la chapelle des Pénitents ainsi qu'une église Saint-Hyppolite au VIe siècle. L'église servit pendant plusieurs siècles, à la fois de lieu de culte et de réunion du conseil général (ex-conseil municipal sous l'Ancien Régime). Au XIIIe siècle est construite une autre église à l'extérieur des remparts qui devint l'église Saint-Hippolyte et l'ancienne devint l'église Saint-Jean. Cette nouvelle église fut édifiée sur un monastère comme en témoigne le contrefort à droite du porche. Elle avait pour but de permettre l'accueil de populations environnantes se réfugiant à Fontes persécutées par les cathares, mais aussi une démographie croissante depuis la fin du XIIe siècle.
Temps modernes
À partir du XVIe siècle, la chapelle des Pénitents fut désaffectée et ne servit plus que pour le conseil général et ce jusqu'à la Révolution. À la période de la Renaissance, le château fut transformé.
Révolution française
À la Révolution, le château est divisé en lots et vendu comme bien national, il n'en reste significativement aujourd'hui qu'une tour, mais les perspectives donnent une idée de ce qu'était le village fortifié. Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire à partir de 1791, baptisée « société des sans-culottes » en frimaire an II[30].
Une boulangerie communale est construite en 1794 sous le porche de l’église comme l'indique l'écriteau de la porte de la boulangerie. Il reste encore à l'intérieur des peintures encore jamais présentées au public. À partir de la Révolution, le conseil général devient le conseil municipal et est transféré, tout comme le presbytère, à l'ancien hospital, qui était un hospice pour accueillir les miséreux. Cet hôpital était situé là où est élevé le monument aux morts et la médiathèque communale. Une ruelle garde encore la marque de l'Hospital : la rue de l'Hospitalet. D'ailleurs dans cette rue, à 30 mètres de l'hôpital, existait une prison communale, située sous le salon de coiffure Marianne.
Époque contemporaine
De 1895 à 1906 sont engagés de lourds travaux d'urbanisme par la municipalité d'Adrien Ferret. L'hôpital est démoli, la rue du Presbytère, qui permettait d'accéder au centre-ville, laisse place au boulevard de la République. Les quais qui permettaient les livraisons de marchandises dans le centre-ville sont démolis. Est élevée une nouvelle mairie sur la place du village, elle est inaugurée en 1903 ; sa façade est un hommage à la République. La mairie accueille aussi les PTT qui seront déplacés plus tard à côté du monument aux morts.
En 1897 est construite l'école des garçons, esplanade du château et en 1903 l'école des filles boulevard Jules-Ferry. Il ne reste que l'école des filles encore en service, l'école des garçons sert de maison de la culture. À leur construction, ces écoles républicaines entrent en concurrence avec l'école religieuse rue du Couvent qui fermera en 1905 et qui entrera dans le patrimoine communal. Elle rouvrira à partir des années 1990. Il y a actuellement trois classes (quatre encore la rentrée dernière) de la maternelle au CM2. Le presbytère se trouvait au départ à proximité de la chapelle des Pénitents, dont il reste la rue du Capelan-Mort. L'histoire raconte que le prêtre qui officiait à Fontes serait mort au presbytère.
À la Révolution, le presbytère occupe les locaux de l'ancien hôpital avec la mairie, puis est déplacé dans les années 1910 à côté de l'école du couvent, le prêtre y est le locataire et la mairie le propriétaire. Le loyer étant trop cher, le père Canitrot fit construire en pleine guerre de 1914-1918, un autre presbytère rue du Couvent, à 5 mètres de l'ancien.
En 1934, une coopérative viticole est créée boulevard Jules-Ferry, face à l'école des filles. Se trouvant trop petite, une autre fut construite de l'autre côté du boulevard Jules-Ferry. Fonctionnant encore aujourd'hui, elle regroupe les coopérateurs de Fontès et de Nizas. Son rosé Saint-Hippolyte est primé depuis six ans au concours agricole de Paris et depuis deux ans au mondial du rosé.
Politique et administration
Démographie
Au dernier recensement, la commune comptait 1052 habitants.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 452 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 948 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 200 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,8 % | 12,2 % | 8,8 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 549 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 209 emplois en 2018, contre 204 en 2013 et 168 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 378, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,8 %[I 10].
Sur ces 378 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 114 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
91 établissements[Note 11] sont implantés à Fontès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 91 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 4,4 % | (6,7 %) |
Construction | 16 | 17,6 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 22 | 24,2 % | (28 %) |
Information et communication | 2 | 2,2 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,2 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 6 | 6,6 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 13,2 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 16 | 17,6 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 11 | 12,1 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,2 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 91 entreprises implantées à Fontès), contre 28 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :
- Brissart, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (295 k€)
- SARL ECCS, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (265 k€)
- Hugot, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (225 k€)
Agriculture
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 134 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 88 en 2000 puis à 63 en 2010[36] et enfin à 60 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[37] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 736 ha en 1988 à 805 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 13 ha[36].
Culture locale et patrimoine
- de nombreux services sont à la disposition de la population : un médecin, une pharmacie, une kinésithérapeute, des infirmières, un notaire, une boulangerie, une épicerie, un bar, une boutique journaux-tabac, une boucherie, deux salons de coiffure, une agence immobilière et l'ouverture prochaine d'un restaurant ;
- une maison de retraite fondée par les sœurs de la Providence de Mende a été reconstruite. Elle a ouvert le . Elle peut héberger 61 résidents. Elle a pris le nom d'EHPAD Jeanne-Delanoue ;
- une médiathèque ainsi que de nombreuses associations culturelles.
Lieux et monuments
- Église Saint-Hippolyte de Fontès, du XIVe siècle, de style gothique[38]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1925[39]. Une particularité de l'église est son clocher percé à sa base par une ouverture qui est une des quatre portes donnant accès au château.
Héraldique
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Les armoiries de Fontès se blasonnent ainsi : |
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Personnalités liées à la commune
- Charles Alliès (1903-1988) : directeur du lycée des métiers de Pézenas, homme politique, sénateur de l'Hérault ;
- Arnaud de Vissec de Latude et son épouse Souveraine de Lodève ;
Fêtes
- fête du Village, le 14 février pour célébrer le saint patron du village, saint Valentin ;
- fête du Vin - Brocante, en juillet ;
- brasucade municipale, le 13 juillet ;
- fête locale, le 15 août avec le feu d'artifice tiré depuis l'église Saint-Hippolyte
- nuit du Rosé, le premier vendredi d'août.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Fontès » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Fontès » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Fontès » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Fontès » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Pezenas-Tourbes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Orthodromie entre Fontès et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Fontès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112002 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Fontès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « plateau basaltique de Caux et de Nizas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif de Mourèze et la plaine agricole et garrigues de Péret » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Voir L'église paroissiale Saint-Hippolyte dans l'inventaire général du patrimoine culturel français.
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Voir aussi
Bibliographie
- Claude Alquier, Fontès 1750-2000 : les mutations d'une société rurale en biterrois, Nîmes, C. Lacour, , 580 p.
- Prosper Bigot-Valentin, Histoire populaire de Fontès, diocèse de Béziers, et de ses environs, Nîmes, C. Lacour, coll. « Rediviva », , 374 p.
- Madeleine Giral et André François, De Lieuran à Fontès : en Languedoc au temps jadis, Nîmes, C. Lacour, coll. « Colporteur », , 171 p.
- Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales de Fontès, Montpellier, Mission Archives 34, , 84 p.
- Michel-François Rey de Lacroix, Histoire statistique et archéologique de la ville de Montagnac : suivie d'une notice historique sur les onze communes de son canton, Béziers, J.-J. Fuzier, , 307 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Fontès (1294-1981) [13,22 ml]. Cote : 103 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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