Facteur de diffusion atomique
En physique, le facteur de diffusion atomique est une mesure de la puissance de diffusion d'une onde par un atome. Il dépend de la nature des interactions entre l'onde et l'objet diffusant, donc de la radiation incidente : en général, il s'agit de la diffusion élastique de rayons X, de neutrons ou d'électrons. En cristallographie, les facteurs de diffusion atomiques sont utilisés pour calculer le facteur de structure d'une réflexion donnée lors de la diffraction par un cristal.
Définition générale
Le facteur de diffusion atomique apparaßt lorsque l'on considÚre l'effet d'un objet (atome ou ion) sur une onde incidente , de vecteur d'onde et de longueur d'onde λ comparable à la taille de l'objet, dans l'hypothÚse de la diffusion élastique. L'onde diffusée au point par l'objet situé au point origine s'écrit :
oĂč est le vecteur d'onde de l'onde diffusĂ©e, de mĂȘme longueur d'onde λ mais de direction diffĂ©rente. Les normes des deux vecteurs d'onde sont donc Ă©gales :
L'angle entre les vecteurs d'onde incident et diffusé est l'angle de diffusion 2Ξ et est le vecteur de diffusion[note 1], différence des vecteurs d'onde des faisceaux incident et diffusé et :
Le facteur de diffusion atomique est la transformée de Fourier de la distribution de densité spatiale de l'objet diffusant, de l'espace réel vers l'espace réciproque. Il est défini par :
Du fait des propriétés de la transformée de Fourier, la largeur de la fonction dans l'espace réciproque est une fonction inverse de celle de la distribution de densité dans l'espace réel : des objets larges conduisent à une décroissance rapide du facteur de diffusion.
Cas des rayons X
Les rayons X sont diffusés par le nuage électronique de l'atome et l'amplitude de la diffusion des rayons X augmente avec le numéro atomique . En conséquence, les rayons X ne permettent pas bien la détection des éléments légers tels que l'hydrogÚne et il y a trÚs peu de contraste entre des éléments voisins dans le tableau périodique.
Pour la diffusion des rayons X, reprĂ©sente la densitĂ© Ă©lectronique autour du noyau de l'atome. Le facteur de diffusion atomique est alors la transformĂ©e de Fourier de cette quantitĂ©. Il s'exprime en Ă©lectrons (eâ). L'approximation d'une distribution sphĂ©rique des Ă©lectrons est habituellement suffisante en diffraction des rayons X[1].
Les premiers calculs du facteur de diffusion atomique furent effectués sous l'hypothÚse de la diffusion Thomson et pour un atome de symétrie sphérique contenant électrons indépendants[2] - [3] - [4] - [5] - [6] - [7]. Ce facteur de diffusion atomique approché s'écrit alors comme la somme des facteurs de diffusion de chaque électron :
oĂč est la densitĂ© Ă©lectronique de l'Ă©lectron et est la fonction de Bessel sphĂ©rique d'ordre 0. En nĂ©gligeant les interactions entre les Ă©lectrons, le facteur de diffusion atomique est donc une grandeur rĂ©elle. En particulier, dans le cas d'un vecteur de diffusion nul, le facteur de diffusion atomique est Ă©gal au numĂ©ro atomique de l'atome : . Cette formule est bien adaptĂ©e pour les Ă©lĂ©ments Ă faible numĂ©ro atomique et pour la diffusion de rayons X Ă courtes longueurs d'onde.
Interpolations
Les valeurs des facteurs de diffusion atomiques pour chaque atome et ion sont tabulées en fonction de dans les tables internationales de cristallographie[8]. En pratique, il est plus simple d'utiliser des fonctions d'interpolation numérique pour décrire les facteurs de diffusion atomiques. La fonction d'interpolation la plus souvent utilisée est valable pour compris entre 0 et 2 à -1, cas qui correspond à la résolution de la plupart des expériences de diffraction :
Les valeurs de , , , , , , , et sont également données dans les tables internationales de cristallographie.
Pour compris entre 2 et 6 à -1, le facteur de diffusion atomique est mieux interpolé par la formule logarithmique suivante[9] :
Diffusion anomale
En gĂ©nĂ©ral, le facteur de diffusion atomique pour les rayons X est une grandeur complexe. La partie imaginaire du facteur de diffusion atomique ne devient importante que lorsque la longueur d'onde des rayons X incidents est proche d'une arĂȘte d'absorption de l'atome. On parle dans ce cas de diffusion anomale. Pour en tenir compte, deux termes correctifs sont ajoutĂ©s au facteur de diffusion atomique :
oĂč et dĂ©crivent les variations en amplitude et en phase du facteur de diffusion par rapport Ă , dues Ă l'absorption des rayons X.
Atomes non isolés
Dans un cristal, les atomes forment des liaisons chimiques entre eux. Ces liaisons dĂ©forment le nuage Ă©lectronique des atomes et la symĂ©trie de l'objet diffusant n'est plus strictement sphĂ©rique. L'effet de la dĂ©formation du nuage Ă©lectronique sur le facteur de diffusion atomique est gĂ©nĂ©ralement faible, mais il doit ĂȘtre pris en compte lors de l'Ă©tude de la densitĂ© Ă©lectronique dans un cristal.
La densité électronique d'un atome non isolé est calculée à partir de celle de l'atome isolé en ajoutant des termes perturbatifs. Le facteur de diffusion de l'atome non isolé est alors la transformée de Fourier de cette densité électronique perturbée.
On distingue trois types de contributions à la densité électronique, provenant d'électrons différents :
- les Ă©lectrons de cĆur, ne participant pas aux liaisons chimiques, ont une densitĂ© sphĂ©rique identique Ă celle dans l'atome isolĂ© ;
- les liaisons chimiques ont deux effets sur la densité des électrons de valence :
- le changement de potentiel change la force de l'interaction des Ă©lectrons de valence avec le noyau atomique, modifiant le rayon de leur distribution spatiale ;
- la forme de la distribution électronique n'est plus sphérique.
La densité électronique totale d'un atome est la somme de ces trois contributions :
les exposants et indiquant les contributions sphériques et asphériques des électrons de valence, respectivement.
La contribution sphérique des électrons de valence s'écrit simplement comme la contraction ou l'expansion d'un facteur de la densité électronique de valence dans l'atome isolé :
oĂč est la population d'Ă©lectrons de valence contribuant Ă la partie sphĂ©rique de la densitĂ© Ă©lectronique.
Pour la contribution asphĂ©rique des Ă©lectrons de valence, la densitĂ© Ă©lectronique, exprimĂ©e dans un systĂšme de coordonnĂ©es polaires, peut gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre dĂ©composĂ©e en une partie radiale et une partie angulaire :
La fonction angulaire est développée sur la base des harmoniques sphériques , définies avec les polynÎmes de Legendre associés et avec par :
Comme la densité électronique d'un atome est une grandeur réelle, l'utilisation des harmoniques sphériques réelles normalisées (notées ), combinaisons linéaires des harmoniques sphériques, est préférée[10]. Les électrons dont la distribution n'est pas sphérique donnent donc lieu à un terme correctif pour la densité électronique de l'atome :
oĂč est la population d'Ă©lectrons contribuant au terme de la somme.
Finalement, la densité électronique d'un atome non isolé s'écrit[11] :
Dans un cristal, la densitĂ© Ă©lectronique d'un atome est soumise aux contraintes de symĂ©trie imposĂ©es par le groupe ponctuel de la position de Wyckoff sur laquelle il se trouve. Ces contraintes indiquent quels termes peuvent ĂȘtre prĂ©sents dans l'expression de la densitĂ© Ă©lectronique. Les paramĂštres , , et peuvent ĂȘtre obtenus par affinement de structure si les donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es avec une trĂšs haute rĂ©solution.
Cas des neutrons
Il existe deux différentes interactions des neutrons avec la matiÚre : avec le noyau des atomes et avec leurs moments magnétiques.
Interactions nucléaires
La diffusion nuclĂ©aire d'un neutron libre par un noyau atomique s'effectue par le biais de l'interaction forte. La longueur d'onde des neutrons thermiques (quelques Ă ) et froids (jusqu'Ă quelques dizaines d'Ă ) gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©e est de 4 Ă 5 ordres de grandeur supĂ©rieure Ă la taille du noyau (quelques fm). Les neutrons libres du faisceau incident se comportent comme une onde plane. Pour ceux qui sont soumis Ă une diffusion nuclĂ©aire, le noyau atomique agit comme une source ponctuelle secondaire et diffuse les neutrons sous forme d'onde sphĂ©rique (bien qu'il s'agisse d'un phĂ©nomĂšne quantique, ceci peut ĂȘtre visualisĂ© en termes classiques par le principe de Huygens-Fresnel). Dans ce cas reprĂ©sente la distribution de densitĂ© spatiale du noyau, qui est un point infinitĂ©simalement petit comparĂ© Ă la longueur d'onde des neutrons (distribution de Dirac, ). La distribution de Dirac est contenue dans le pseudo-potentiel de Fermi qui dĂ©crit la diffusion d'un neutron par un noyau :
oĂč est la constante de Planck, la masse du neutron et la longueur (ou amplitude) de diffusion[note 2]. La transformĂ©e de Fourier d'une distribution de Dirac est la fonction constante 1 : l'amplitude de diffusion est indĂ©pendante de l'angle de diffusion 2Ξ. Par abus de langage, il est souvent dit que les neutrons « ne possĂšdent pas de facteur de diffusion atomique ».
Comme l'interaction est nuclĂ©aire, chaque isotope possĂšde une amplitude de diffusion diffĂ©rente. La transformĂ©e de Fourier est proportionnelle Ă l'amplitude de l'onde sphĂ©rique, qui a la dimension d'une longueur. Ainsi, l'amplitude de diffusion caractĂ©risant l'interaction d'un neutron avec un isotope donnĂ© est appelĂ©e « longueur de diffusion » . Elle est exprimĂ©e en femtomĂštres (fm). Les longueurs de diffusion neutroniques varient de façon erratique entre Ă©lĂ©ments voisins dans le tableau pĂ©riodique et entre isotopes d'un mĂȘme Ă©lĂ©ment. Elles ne peuvent ĂȘtre dĂ©terminĂ©es qu'expĂ©rimentalement, car la thĂ©orie des forces nuclĂ©aires n'est pas adaptĂ©e pour calculer ou prĂ©dire la valeur de Ă partir des autres propriĂ©tĂ©s du noyau[13]. Les valeurs des longueurs de diffusion de neutrons thermiques (de longueur d'onde entre 1 Ă et 4 Ă ) pour chaque isotope sont donnĂ©es par le National Institute of Standards and Technology[14] ainsi que dans les tables internationales de cristallographie[15].
La longueur de diffusion est fortement dépendante de l'énergie des neutrons incidents, en particulier dans le cas des neutrons chauds (d'énergie supérieure à 0,1 eV, voir la figure). L'énergie des neutrons incidents nécessaire pour exciter le noyau est en général supérieure à celle utilisée dans les expériences de diffraction (entre 0,3 et 0,6 eV pour l'isotope 151Eu, par exemple), c'est la raison pour laquelle on observe peu d'effets de diffusion anomale avec les neutrons. Pour les quelques isotopes concernés, comme le 10B, n'est pas une grandeur réelle mais est complexe :
oĂč dĂ©crit la variation en phase de la longueur de diffusion due Ă l'absorption de neutrons. Cette absorption donne ainsi lieu Ă de la diffusion incohĂ©rente. Dans la pratique, afin de simplifier l'analyse de donnĂ©es de diffraction de neutrons, il est possible de n'utiliser que des isotopes n'absorbant pas les neutrons lors de la synthĂšse du cristal, par exemple le 11B dans le cas du bore.
Interactions magnétiques
Bien que neutre, le neutron est un fermion et possĂšde un spin. Lors de la diffusion de neutrons par de la matiĂšre condensĂ©e, la diffusion magnĂ©tique est due Ă l'interaction du spin du neutron avec les moments magnĂ©tiques (de spin et orbitaux) des Ă©lectrons non appariĂ©s dans les orbitales externes de certains atomes : ce sont les Ă©lectrons des sous-couches d pour les mĂ©taux de transition, 4f pour les terres rares et 5f pour les actinides. En gĂ©nĂ©ral, une seule orbitale contribue Ă la diffusion magnĂ©tique. reprĂ©sente la distribution spatiale du moment magnĂ©tique de ces Ă©lectrons non appariĂ©s autour du noyau. Comme les orbitales Ă©lectroniques ont une taille comparable Ă la longueur d'onde des neutrons, le facteur de diffusion magnĂ©tique a une forme similaire Ă celui pour les rayons X. Cependant, cette diffusion magnĂ©tique n'a lieu qu'avec les Ă©lectrons de valence, sans la contribution importante des Ă©lectrons de cĆur comme c'est le cas pour les rayons X.
Ainsi, au contraire de la diffusion nuclĂ©aire, l'objet diffusant lors de la diffusion magnĂ©tique est loin d'ĂȘtre une source ponctuelle et a mĂȘme une taille effective plus grande que celle des objets diffusants pour les rayons X, ce qui conduit Ă une dĂ©croissance plus rapide du facteur de diffusion en fonction de [16]. Une autre diffĂ©rence avec la diffusion nuclĂ©aire est que le facteur de diffusion magnĂ©tique ne dĂ©pend pas des isotopes mais du degrĂ© d'oxydation des atomes.
En définissant l'opérateur densité de magnétisation qui donne le moment magnétique au point par unité de volume, le facteur de diffusion magnétique d'un atome s'écrit :
oĂč reprĂ©sente un Ă©tat quantique d'un atome. Pour un vecteur de diffusion nul, le facteur de diffusion magnĂ©tique est proportionnel au moment magnĂ©tique total de l'atome ou ion diffusant.
Dans le cas oĂč une seule orbitale, de symĂ©trie sphĂ©rique et de moment orbital bloquĂ©, est responsable de la diffusion magnĂ©tique, le facteur de diffusion magnĂ©tique peut s'Ă©crire[18] :
oĂč est le facteur de LandĂ© et les fonctions sont les intĂ©grales radiales de la fonction d'onde radiale des Ă©lectrons non appariĂ©s, dĂ©finies par :
étant la fonction de Bessel sphérique d'ordre .
Dans le cas oĂč le moment orbital des Ă©lectrons n'est pas bloquĂ©, le facteur de diffusion atomique est :
avec
étant le moment cinétique orbital, le spin électronique et le moment cinétique électronique total.
Si la symĂ©trie de l'orbitale n'est pas sphĂ©rique, les intĂ©grales radiales d'ordre supĂ©rieur Ă 2 doivent ĂȘtre prises en compte.
Cas des Ă©lectrons
Les électrons interagissent avec les potentiels électrique et magnétique des atomes dans la maille du cristal et le facteur de diffusion atomique électronique en est la transformée de Fourier[19]. Au contraire de la diffusion de rayons X ou de neutrons, la distribution de potentiel n'est pas localisée autour d'un atome mais est une fonction continue de l'espace et dépend des autres atomes dans le cristal.
Il est cependant possible d'Ă©crire la distribution de potentiel comme Ă©tant la somme de distributions individuelles des atomes aux positions :
Dans le cas des interactions électriques, qui sont les interactions prédominantes, la distribution de potentiel totale, périodique, est notée et l'onde diffusée est donnée par l'équation de Schrödinger indépendante du temps :
oĂč est la masse relativiste des Ă©lectrons incidents, la charge d'un Ă©lectron et l'Ă©nergie cinĂ©tique de l'Ă©lectron incident[20]. La correction relativiste de la masse des Ă©lectrons est nĂ©cessaire, car le potentiel d'accĂ©lĂ©ration des Ă©lectrons utilisĂ©s en diffraction varie entre 10 et 400 kV, donnant lieu Ă des vitesses entre 20 % et 80 % de celle de la lumiĂšre, notĂ©e . En tenant compte de cette correction, la masse de l'Ă©lectron et sa longueur d'onde sont :
oĂč est la masse de l'Ă©lectron au repos et ÎČ est le rapport /.
La résolution de l'équation de Schrödinger conduit à :
oĂč reprĂ©sente l'onde incidente. Il s'agit d'une formule rĂ©currente, puisque apparaĂźt dans l'expression de l'intĂ©grale. L'expression du facteur de diffusion atomique pour la diffusion d'Ă©lectrons Ă partir de l'expression donnĂ©e dans la dĂ©finition gĂ©nĂ©rale est donc beaucoup plus compliquĂ©e que dans le cas de la diffusion de rayons X.
Approximation de Mott
Les facteurs de diffusion atomique Ă©lectroniques, , peuvent ĂȘtre calculĂ©s Ă partir de ceux pour les rayons X, , en utilisant la formule de Mott[9], sous l'approximation d'atomes isolĂ©s et sphĂ©riques :
oĂč est le numĂ©ro atomique de l'atome ; est exprimĂ© en Ă . Cette formule prend en compte la diffusion Ă©lastique du nuage Ă©lectronique ainsi que celle du noyau. Elle n'est plus valable aux trĂšs petits angles de diffusion : pour , comme , le numĂ©rateur et le dĂ©nominateur du second terme de s'annulent et la fonction diverge. Dans ce cas, la formule d'Ibers[22] est utilisĂ©e :
oĂč est la moyenne du carrĂ© du rayon de l'atome.
Une expression alternative des formules de Moth et d'Ibers laissant apparaßtre la permittivité du vide est aussi trouvée dans la littérature[23] :
Interpolation
Les valeurs des facteurs de diffusion pour chaque atome et ion sont donnĂ©es pour entre 0 et 6 Ă -1 dans les tables internationales de cristallographie[21]. Ces valeurs peuvent ĂȘtre interpolĂ©es par une somme de cinq gaussiennes[24] :
Les paramÚtres , , , , , , , , et sont également donnés dans les tables internationales de cristallographie.
Correction asphérique
Comme les rayons X, les électrons sont sensibles à la forme du nuage électronique des atomes via la distribution de potentiel . Les liaisons chimiques dans un cristal déforment la partie externe du nuage électronique, donnant lieu à une déviation de la sphéricité idéale. Dans ce cas, pour des angles de diffusion non proches de 0, la formule de Mott est toujours valable et est utilisée avec les valeurs de corrigées[25].
Notes et références
Notes
- Le vecteur de diffusion est ici une variable continue. Il est parfois notĂ© dans la littĂ©rature afin d'Ă©viter la confusion avec le vecteur de diffraction, utilisĂ© dans la thĂ©orie de la diffraction sur un cristal. Cette confusion ne peut pas ĂȘtre faite ici car seule la diffusion d'une onde par un atome isolĂ© est traitĂ©e. L'ensemble des vecteurs de diffraction est un sous-ensemble discret de celui des vecteurs de diffusion ne contenant que les vecteurs satisfaisant la condition de Laue.
- Dans le cadre de la diffraction de neutrons, un cristal contient pour chaque élément une certaine proportion d'isotopes, distribués aléatoirement dans le cristal : la longueur de diffusion moyenne de chaque élément est alors la somme d'un terme « cohérent » et d'un terme « incohérent » (voir l'article diffraction de neutrons). Cette partie incohérente de la longueur de diffusion n'est pas discutée ici car on ne s'intéresse qu'à la diffusion par un seul atome.
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- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Atomic form factor » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) « Atomic scattering factor », sur IUCr Online Dictionary of Crystallography (consulté le )