AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Pseudo-potentiel

En chimie quantique, les mĂ©thodes de description par pseudo-potentiel (ou pseudopotentiel) sont un ensemble de mĂ©thodes visant Ă  substituer le potentiel d’interaction coulombien du noyau et les effets des Ă©lectrons dits « de cƓur », considĂ©rĂ©s comme fortement liĂ©s, par un potentiel effectif interagissant uniquement avec les Ă©lectrons dits « de valence ». Cette approximation prĂ©sente un grand intĂ©rĂȘt dans le calcul thĂ©orique de la structure Ă©lectronique de la matiĂšre, car elle permet de ne traiter explicitement que les Ă©lectrons de faible Ă©nergie (qui sont constitutifs, par exemple, de liaisons chimiques) et crĂ©e ainsi un gain important des ressources informatiques nĂ©cessaires aux calculs.

Un pseudopotentiel peut ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ© pour un Ă©lĂ©ment chimique dans une configuration Ă©lectronique de rĂ©fĂ©rence choisie arbitrairement, selon diffĂ©rentes mĂ©thodes (empiriques ou non). Ce pseudopotentiel peut ĂȘtre ensuite spĂ©cifiquement utilisĂ© pour un systĂšme donnĂ© (cas des pseudo-potentiels empiriques) ou pour un ensemble de systĂšmes (molĂ©culaires ou solides) afin d'en dĂ©crire les diffĂ©rentes propriĂ©tĂ©s physiques. Dans tous les cas, la description du « cƓur » du pseudopotentiel est inchangĂ©e.

De nombreux schémas de génération de pseudo-potentiels existent. Ils peuvent se baser sur une approche empirique (les paramÚtres sont ajustés sur les propriétés d'un systÚme réel) ou sur des approches variées et nombreuses se basant sur une modification mathématique de la fonction d'onde électronique en deçà d'une distance donnée au noyau de l'atome.

L'approche du pseudopotentiel

Les bases d’ondes planes utilisent la mĂȘme rĂ©solution dans chaque rĂ©gion de l’espace de sorte que pour dĂ©crire Ă  la fois les cƓurs ioniques (c’est-Ă -dire le noyau entourĂ© du nuage Ă©lectronique le plus interne) et les Ă©tats Ă©lectroniques partiellement localisĂ©s autour d’eux, le nombre de vecteurs nĂ©cessaires serait relativement prohibitif pour mener Ă  bien la rĂ©solution des Ă©quations de Kohn-Sham.

Une façon de contourner cette difficultĂ© consiste Ă  utiliser la mĂ©thode des pseudopotentiels, appelĂ©e encore approximation de cƓurs gelĂ©s (frozen-core approximation). Cette mĂ©thode repose sur l’hypothĂšse que seuls les Ă©lectrons de valence (c’est-Ă -dire les Ă©lectrons les plus externes) contribuent de façon significative aux propriĂ©tĂ©s physiques et chimiques d’un systĂšme donnĂ© alors que les Ă©lectrons de cƓur ne sont pas fortement sensibles Ă  l’environnement chimique. Les cƓurs ioniques sont ainsi considĂ©rĂ©s comme Ă©tant “gelĂ©s” dans leurs configurations atomiques. La mĂ©thode des pseudopotentiels consiste ainsi Ă  ne traiter explicitement que les Ă©lectrons de valence, qui se dĂ©placent alors dans un potentiel externe effectif, produit par ces cƓurs ioniques inertes, appelĂ© pseudopotentiel. Ce pseudopotentiel tente de reproduire l’interaction gĂ©nĂ©rĂ©e par le vrai potentiel sur les Ă©lectrons de valence sans inclure explicitement dans le calcul des Ă©lectrons de cƓur.

Le nombre d’électrons apparaissant de maniĂšre explicite dans les calculs (et donc le nombre d’équations Ă  rĂ©soudre) s’en trouve fortement rĂ©duit ; seuls les Ă©lectrons de valence sont pris en compte, ce qui produit un gain de temps de calcul considĂ©rable. Mais, comme en mĂ©canique quantique toutes les fonctions d’onde dĂ©crivant les Ă©tats Ă©lectroniques (c’est-Ă -dire les Ă©lectrons) doivent ĂȘtre orthogonales entre elles. Les Ă©lectrons de cƓur apparaissent toujours de maniĂšre implicite. En effet, pour rester orthogonales aux orbitales de cƓur, les fonctions d’onde des Ă©lectrons de valence oscillent rapidement dans la rĂ©gion proche du noyau (Figure 1). Les fonctions d’onde rĂ©sultant de cette contrait d’orthogonalitĂ© restent relativement difficiles Ă  dĂ©crire Ă  partir d’une base d’ondes planes (nombre de vecteurs trĂšs Ă©levĂ©). On remplace alors la partie de la fonction d’onde proche du cƓur ionique par des fonctions d’onde fictives, ou pseudo-fonctions d’onde, qui donnent lieu aux mĂȘmes fonctions d’onde de valence au-delĂ  d’un certain rayon de coupure  (Figure 1). Ces pseudo-fonctions d’onde sont alors plus lisses ou “douces” que les vraies fonctions d’onde et elles peuvent de ce fait ĂȘtre reprĂ©sentĂ©es par un nombre de vecteurs  trĂšs infĂ©rieur Ă  celui nĂ©cessitĂ© dans le traitement des vraies fonctions d’onde. On dit Ă©galement que le potentiel trĂšs “dur” du cƓur ionique est remplacĂ© par un pseudopotentiel plus “doux” (Figure 1).

Le pseudopotentiel se dĂ©finit donc comme un potentiel ionique effectif relativement doux qui n’agit que sur les Ă©lectrons de valence.

Si le pseudopotentiel est ajustĂ© de telle maniĂšre que la charge intĂ©grĂ©e dans la rĂ©gion de cƓur ionique correspondant Ă  la pseudo-fonction d’onde soit Ă©gale Ă  la charge intĂ©grĂ©e associĂ©e Ă  la vraie fonction d’onde, le pseudopotentiel est dit Ă  norme conservĂ©e. Ainsi, bien que la mĂ©thode pseudo-potentielle simplifie fortement la description des Ă©lectrons de valence, l’utilisation de pseudopotentiels Ă  norme conservĂ©e permet de garantir une considĂ©ration correcte de cette couche Ă©lectronique externe. De tels pseudopotentiels sont construits de maniĂšre Ă  satisfaire un certain nombre de conditions qui les rendent aussi transfĂ©rables que possible, c’est-Ă -dire qu’ils puissent ĂȘtre utilisĂ©s pour prĂ©dire les propriĂ©tĂ©s chimiques d’un atome dans une large gamme de situations (ex. de l’état massif ou bulk, Ă  la surface). Dans la mesure oĂč les pseudopotentiels Ă  norme conservĂ©e ne reposent pas sur la connaissance expĂ©rimentale prĂ©liminaire d’un Ă©lĂ©ment chimique, on peut les construire pour n’importe quel Ă©lĂ©ment du tableau pĂ©riodique.

La gĂ©nĂ©ration d’un pseudopotentiel se fait Ă  partir d’un atome isolĂ© et on impose que les Ă©nergies propres obtenues avec le pseudopotentiel soient Ă©gales aux Ă©nergies atomiques rĂ©elles ou “all electron”. L’hypothĂšse principale est alors d’admettre que le pseudopotentiel construit pour un atome donnĂ© est transfĂ©rable, c’est-Ă -dire que les rĂ©sultats obtenus restent corrects si l’atome est placĂ© dans un certain environnement chimique. La construction d’un tel potentiel est gĂ©nĂ©ralement assez dĂ©licate, car il faut estimer un rayon de coupure convenable et choisir les Ă©lectrons pouvant ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme chimiquement inertes (cƓur et semi-cƓur). On essaie donc de trouver un compromis entre la transfĂ©rabilitĂ© du pseudopotentiel et la diminution de temps de calcul qu’il engendre en autorisant un moins important. En gĂ©nĂ©ral, il est obligatoire de tester un nouveau pseudopotentiel dans des environnements bien connus pour vĂ©rifier s’il reproduit bien les rĂ©sultats auxquels on s’attend.

Plusieurs types de pseudopotentiels ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s[1]. Certaines mĂ©thodes font appel Ă  des pseudopotentiels ne conservant pas la norme. Cela confĂšre plus de latitude dans leur construction, mais la non conservation de la norme nĂ©anmoins des contraintes techniques supplĂ©mentaires lors de l’implĂ©mentation. Ces pseudopotentiels sont caractĂ©risĂ©s par des pseudo-fonctions d’onde arbitrairement lisses dans les rĂ©gions du cƓur (ex. pseudopotentiels de Vanderbilt[2] Ă©galement appelĂ©s pseudopotentiels “ultrasoft”, USPP) permettant de bas .

Pseudopotentiel empirique

Le concept de pseudopotentiel a Ă©tĂ© introduit dans les annĂ©es 1930 par Fermi[3]. Par la suite, Hellmann utilise cette notion pour le calcul des niveaux Ă©nergĂ©tiques de mĂ©taux alcalins[4] - [5]. Ces premiers pseudopotentiels sont qualifiĂ©s d'empiriques; ce qui signifie qu'ils ne sont pas obtenus par calcul mais paramĂ©trĂ©s pour reproduire au mieux des rĂ©sultats expĂ©rimentaux de rĂ©fĂ©rence. L'utilisation d'un tel type de pseudopotentiel se fonde sur deux constatations. Tout d'abord, s'il Ă©tait certain Ă  cette Ă©poque que l'on pouvait obtenir de maniĂšre exacte et par calcul des pseudopotentiels cela passait par la rĂ©solution de calculs complexes (impliquant les fonctions d'onde atomiques) impossible Ă  rĂ©soudre sans ressources informatiques. L'utilisation d'une mĂ©thode empirique beaucoup plus simple allait donc de soi. Ensuite, on peut constater qu'un certain nombre d'Ă©lĂ©ments peuvent ĂȘtre dĂ©crits par des pseudopotentiels paramĂ©trĂ©s tout en fournissant une approximation acceptable de l'interaction Ă©lectron de valence - ion de cƓur. Cela Ă©tait vrai notamment pour les mĂ©taux alcalins, les mĂ©taux "simples" tels que l'aluminium ainsi que les semi-conducteurs. L'utilisation de ces pseudopotentiels va permettre en une dizaine d'annĂ©es d'augmenter le champ des connaissances dans le domaine de l'Ă©tat solide avant d'ĂȘtre remplacĂ©s par des pseudopotentiels ab initio plus efficaces.

MĂ©thode des ondes planes orthogonales

La mĂ©thode des ondes planes orthogonales (OPW pour orthogonalized planes waves) a Ă©tĂ© introduite par Convers Herring dans les annĂ©es 1940[6]. La mĂ©thode permit de mieux comprendre la nature de structure de bande de matĂ©riaux semiconducteurs tels que le silicium et le germanium et fut la premiĂšre Ă  expliquer de maniĂšre thĂ©orique que le silicium est un matĂ©riau Ă  gap indirect[7]. Le dĂ©veloppement de cette mĂ©thode mĂ©rite d’ĂȘtre introduit car celle-ci est l’ancĂȘtre direct de la notion de pseudopotentiel.

Formalisme mathématique

De maniÚre concrÚte, la méthode OPW est une approche générale qui vise à construire des fonctions de bases pour la description des états de valence. Ces fonctions sont définies de la maniÚre suivante :

Les fonctions uj sont arbitraires mais nĂ©cessitent d’ĂȘtre localisĂ©es autour des noyaux. De la dĂ©finition prĂ©cĂ©dente, il s’ensuite que est bien orthogonale Ă  toutes les fonctions uj c’est-Ă -dire que pour tout uj :

Si les fonctions uj sont correctement choisies, l’expression (X) peut alors ĂȘtre vue comme Ă©tant la somme de deux contributions ; une partie adoucie (soft), c’est-Ă -dire ne comportant pas de nƓuds, et une partie localisĂ©e. La partie adoucie peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ© aisĂ©ment par une combinaison d’ondes planes ce qui Ă©tait l’objectif d’Herring comme il le prĂ©cise lui-mĂȘme[6]

« This suggest that it would be practical to try to approximate [the eigenfunction] by a linear combinaison of a few planes waves, plus a linear combinaison of a few function localized about each nucleus and obeying wave equations of the form :

»


Le potentiel Vj et les fonctions uj qui apparaissent dans l’équation doivent ĂȘtre choisie de maniĂšre optimales. Il est important de prĂ©ciser que, les Ă©tats de valence Ă©tant Ă©tiquetĂ©s, par leurs nombres quantiques l et m, il est normal que les fonctions que l’on ajoute possĂšdent Ă©galement les mĂȘmes valeurs de l et m. Des prĂ©cĂ©dentes dĂ©finitions, les fonctions d’onde de valence peuvent ĂȘtre exprimĂ©es comme :

Pseudopotentiel de Phillips-Kleinman-Antoncik

C'est par une reformulation de la mĂ©thode OPW d'Herring qu'en 1959 Phillips et Kleinman dĂ©veloppent la premiĂšre approche formelle (non empirique) de la notion de pseudopotentiel[8]. Antoncik, de maniĂšre indĂ©pendante, publie la mĂȘme annĂ©e une approche similaire[9]. La mĂ©thode du pseudopotentiel de Phillips-Kleinman-Antoncik (PKA) est la premiĂšre Ă  montrer que la condition d'orthogonalitĂ© dans la rĂ©gion de cƓur entre les Ă©tats de cƓur et de valence agit comme un potentiel rĂ©pulsif qui tend Ă  s'opposer au potentiel nuclĂ©aire attractif ressenti par les Ă©lectrons de valence. Le plus souvent, ces deux effets se combinent pour former un potentiel faiblement rĂ©pulsif, le pseudopotentiel[10].

Pseudopotentiel à norme conservée

L'introduction du principe de pseudopotentiel Ă  norme conservĂ©e reprĂ©sente la percĂ©e la plus significative dans le traitement des Ă©lectrons de cƓur. L'approche fut dĂ©veloppĂ©e par Hamann, SchlĂŒter et Chiang[11] et fut suivie peu de temps aprĂšs par une mĂ©thode trĂšs similaire mais Ă©tablie de maniĂšre indĂ©pendante par Kerker[12].

MĂ©thodologie

La premiĂšre Ă©tape dans la gĂ©nĂ©ration d'un pseudopotentiel Ă  norme conservĂ©e consiste Ă  rĂ©aliser un calcul atomique ab initio tous-Ă©lectrons. La configuration Ă©lectronique de l'atome peut ĂȘtre choisie arbitrairement. GĂ©nĂ©ralement il s'agit de l'atome Ă  l'Ă©tat neutre. Le calcul se fait au dĂ©part de l'Ă©quation de Kohn-Sham Ă©crite sous sa forme radiale :

La fonction d'onde réelle est ensuite remplacée par une pseudofonction d'onde à laquelle est associée un potentiel modÚle (le pseudopotentiel) choisi pour reproduire correctement les propriétés des états de valence. Le schéma mathématique qui permet de générer la pseudofonction d'onde n'est pas unique. Il existe du point de vue mathématique une certaine liberté dans le choix de la méthode comme en témoignent les nombreuses publications qui présentent différentes maniÚre de faire[11] - [12] - [13] - [14] - [15] - [16] - [17] - [18].

Conditions sur la pseudofonction

Pour obtenir un pseudopotentiel à norme conservée le plus efficace possible, la pseudofonction d'onde doit répondre à une liste de critÚre précis[11].

  • Les Ă©nergies propres obtenus par un calcul tout Ă©lectron et les pseudoĂ©nergies sont Ă©gales pour une configuration atomique de rĂ©fĂ©rence.
  • Les pseudofonctions d’onde de valence et les fonctions d’onde de valence tout Ă©lectron sont identiques au-delĂ  d’un certain rayon de cƓur rC choisi arbitrairement.
  • L’intĂ©gration de 0 Ă  rC pour chaque fonction d’onde est identique (condition de conservation de la norme)
  • Les dĂ©rivĂ©es logarithmiques de la fonction d’onde tout Ă©lectron et de la pseudofonction d’onde ainsi que leur dĂ©rivĂ©e premiĂšre par rapport Ă  l’énergie sont Ă©gales pour tout r ≄ rC.

Références

  1. (en) Warren E. Pickett, « Pseudopotential methods in condensed matter applications », Computer Physics Reports, vol. 9, no 3,‎ , p. 115–197 (DOI 10.1016/0167-7977(89)90002-6, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. David Vanderbilt, « Soft self-consistent pseudopotentials in a generalized eigenvalue formalism », Physical Review B, vol. 41, no 11,‎ , p. 7892–7895 (DOI 10.1103/physrevb.41.7892, lire en ligne, consultĂ© le )
  3. (en) E. Fermi dans Nuovo Cimento, 1934, volume 11, p. 157.
  4. (en) H. Hellmaan, « A New Approximation Method in the Problem of Many Electrons », The Journal of Chemical Physics, vol. 3, no 1,‎ , p. 61 (DOI 10.1063/1.1749559).
  5. H. Hellmann and W. Kassatotschkin (1925) Acta Physicochim. U.R.S.S. 5, 23.
  6. (en) W.C. Herring, « A new method for calculating wave functions in crystal », Phys. Rev., vol. 57, no 12,‎ , p. 1169-1177 (DOI 10.1103/PhysRev.57.1169).
  7. (en) F. Bassani, « Energy band structure in silicon crystals by the orthogonalized plane-wave method », Phys. Rev., vol. 108, no 2,‎ , p. 263-264 (DOI 10.1103/PhysRev.108.263).
  8. (en) J.C. Phillips and L. Kleinman, « New Method for Calculating Wave Functions in Crystals and Molecules », Phys. Rev., vol. 116, no 2,‎ , p. 287-294 (DOI 10.1103/PhysRev.116.287).
  9. E. Antoncik (1959) J. Phys. Chem. Solids 10, 314.
  10. Bien que la publication de Phillips et Kleinman soit considérée historiquement comme la premiÚre dans le domaine des pseudopotentiels (non empirique) le terme pseudopotentiel n'apparait pas une seule fois. Seul le terme potentiel effectif répulsif est employé.
  11. (en) D.R. Hamann, M. SchlĂŒter, C. Chiang, « Norm-Conserving Pseudopotentials », Phys. Rev. Lett., vol. 43, no 20,‎ , p. 1494-1497 (DOI 10.1103/PhysRevLett.43.1494).
  12. (en) J.P. Kerker, « Non-singular atomic pseudopotentials for solid state applications », J. Phys. C: Solid State Phys., vol. 13, no 9,‎ , L189-L194 (DOI 10.1088/0022-3719/13/9/004).
  13. (en) G. B. Bachelet *, D. R. Hamann, and M. SchlĂŒter, « Pseudopotentials that work: From H to Pu », Phys. Rev. B, vol. 43, no 8,‎ , p. 4199-4228 (DOI 10.1103/PhysRevB.26.4199).
  14. (en) D. Vanderbilt, « Optimally smooth norm-conserving pseudopotentials », Phys. Rev. B, vol. 32, no 12,‎ , p. 8412-8416 (DOI 10.1103/PhysRevB.32.8412).
  15. (en) N. Troullier and J.L. Martins, « A straightforward method for generating soft transferable pseudopotentials », Solid State Comm., vol. 74, no 7,‎ , p. 613-616 (DOI 10.1016/0038-1098(90)90686-6).
  16. (en) N. Troullier and J.L Martins, « Efficient pseudopotentials for plane-wave calculations », Phys. Rev. B, vol. 43, no 3,‎ , p. 1993-2005 (DOI 10.1103/PhysRevB.43.1993).
  17. (en) S. Goedecker, M. Teter, and J.Hutter, « Separable dual-space Gaussian pseudopotentials », Phys. Rev. B, vol. 54, no 3,‎ , p. 1703-1710 (DOI 10.1103/PhysRevB.54.1703).
  18. (en) C. Hartwigsen, S. Goedecker, and J. Hutter, « Relativistic separable dual-space Gaussian pseudopotentials from H to Rn », Phys. Rev. B, vol. 58, no 7,‎ , p. 3641-3662 (DOI 10.1103/PhysRevB.58.3641).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.