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Eugène Dabit

Eugène Dabit est un écrivain et artiste peintre français né le à Mers-les-Bains (Somme) et mort le à Sébastopol.

Eugène Dabit
Description de cette image, également commentée ci-après
Eugène Dabit, Autoportrait, huile sur toile, 1926 (coll. ville de Mers-les-Bains)
Naissance
Mers-les-Bains (France)
Décès
Sébastopol (Union soviétique)
Activité principale
Ă©crivain
Autres activités
Distinctions
Prix du roman populiste, 1931 (rebaptisé « Prix Eugène-Dabit » en 2012)
Auteur
Langue d’écriture français
Mouvement littérature prolétarienne
Genres
roman

Ĺ’uvres principales

Il a fait partie du groupe de la littérature prolétarienne et a eu un très grand succès pour son roman L'Hôtel du Nord (dont sera tiré le film portant le même titre), qui fut couronné du prix du roman populiste et porté à l'écran en 1938 par Marcel Carné, avec les acteurs Arletty et Louis Jouvet (dans des rôles inventés pour le film). Il a entretenu une longue correspondance avec Roger Martin du Gard.

Biographie

Sur la maison natale d'Eugène Dabit, rue Jules-Barni à Mers-les-Bains.

Eugène Dabit est né le ; et, parce que ses parents voulaient qu'il vienne au monde au bord de la mer : à Mers-les-Bains (Somme) dans un petit appartement de la boulangerie Goizet, rue Jules-Barni[1], qu'ils venaient occuper chaque été. Eugène Dabit vécut une enfance heureuse auprès de ses parents montmartrois (lui, Émile Dabit, cocher-livreur, elle, née Louise Hildenfinger, successivement éventailleuse, femme de ménage, puis concierge)[2].

Son enfance fut cependant un peu ballottée par trois déménagements successifs de ses parents en l'espace de six ans, nécessités par leur métier : le 28, passage Duhesme (1898) est quitté pour le 143, rue du Mont-Cenis (1899-1903), le 9, rue de Suez (1903-1904), enfin le 8, rue Calmels (1904)[3].

Sa scolarité, d’abord ennuyeuse pour lui (il fréquente l'école maternelle de la rue de la Goutte-d'Or puis l'école communale de la rue Championnet[4]), fut heureusement récompensée, plus tard, par un prix d’excellence avec bonne conduite puis se termina, en 1911, par un certificat d’études primaires, qui restera son seul diplôme, assorti d’une médaille Prix du .

Reconnu doué pour le dessin, il fut, en 1912 apprenti-serrurier chez les « Compagnons du Devoir », dont le chef est un certain Monsieur Bernard. Mais la Première Guerre mondiale interrompit brutalement ses études et son apprentissage.

Son père étant engagé d’office comme réserviste dans le Génie militaire, Eugène dut pourvoir aux besoins financiers de sa mère, avec qui il vécut, en travaillant dans le métro de Paris : laveur-balayeur de wagons au Nord-Sud le jour, portier d’ascenseur durant une partie de la nuit à la station Lamarck-Caulaincourt[5].

Trop jeune pour le service militaire, il attendit d’être incorporé dans sa classe 1918 mais prit les devants pour entrer, en , dans l’artillerie lourde. Après six mois d'instruction à Poitiers[6], il connut un moment de dépression, simulant la folie puis, profitant d’une permission, s’échappa pour rejoindre Paris où il fit une tentative de suicide, se blessant une jambe sans gravité, dans le métro. Remis de ses blessures, il réintégra l'artillerie lourde et fut envoyé en opérations dans le tragique secteur du Chemin des Dames, à Oulches, puis à Reims et Épernay[6], sa blessure parisienne le faisant muter comme radio-télégraphiste de l'armée et l'appelant à réparer parfois les lignes sous les bombardements. Il a évoqué les images qui lui sont restées des années 1917-1918 dans un poème, J'ai été soldat à dix-huit ans[7].

Après la fin de la guerre, il vécut avec les troupes d’occupation de la Ruhr en Allemagne puis revint à Paris travailler comme secrétaire-dessinateur au Service de Cartographie de l’Armée.

Enfin démobilisé en 1919, admirant Paul Cézanne, Vincent Van Gogh et Henri Matisse, il préféra étudier l’art de la peinture à l’Académie Biloul en 1920 et 1921, faisant alors la connaissance de nouveaux camarades : Christian Caillard (avec qui il s'installe dans un petit atelier trouvé rue des Mignottes par Émile Dabit) et Georges-André Klein[8]. Grâce à ces derniers, Eugène se plongea pour la première fois dans la lecture, avec Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Stendhal, André Gide.

En 1922, Eugène Dabit, aidé de ses parents, entreprit de se lancer dans l’industrie de la soie peinte avec son ami et associé Christian Caillard. Grâce à une amie de ce dernier, Irène Champigny, propriétaire et gérante d’une galerie d’art, le commerce tourna vite au succès, leur faisant ainsi gagner une petite fortune.

En 1923-1924, Eugène Dabit poursuivit ses études artistiques à l’Académie de la Grande Chaumière où il rencontra notamment Béatrice Appia, dont il devint le préféré, et Maurice Loutreuil. Avec ce dernier comme chef de file, Christian Caillard, Béatrice Appia, Georges-André-Klein et Pinchus Krémègne, Eugène Dabit fit partie du « Groupe du Pré-Saint-Gervais », école dans laquelle la peinture est pour eux un passionnant sujet de discussions et d’essais.

L'HĂ´tel du Nord, 102 quai de Jemmapes.

En 1923, grâce en partie à l'argent gagné par la vente de soie peinte et à des prêts consentis par deux oncles d’Eugène Dabit, Émile et Auguste Hildenfinger, ses parents devinrent propriétaires de l’« Hôtel du Nord », sis au 102, quai de Jemmapes à Paris (10e) au bord du canal Saint-Martin et s’y installèrent en tant que gérants[9].

Eugène Dabit, logé chez eux, se fit parfois portier de nuit, observant la clientèle de passage qui inspira ses romans.

En 1924, Eugène Dabit se maria avec Béatrice Appia. Ils firent alors construire, au 7, rue Paul-de-Kock[10], « une grande et confortable demeure faite pour la peinture, avec un vaste atelier aux hautes verrières »[11].

Il prend part en 1927-1928 et 1929 au Salon des indépendants[12]. À partir de 1928, de retour d’un voyage au Maroc et lassé de constater un désintérêt pour sa peinture (s'il exposa avec Amedeo Modigliani, Chaïm Soutine et Maurice Utrillo[13], il aurait surtout aimé recevoir les encouragements de Maurice de Vlaminck « dont il imitait les atmosphères », mais ceux-ci ne vinrent jamais[14])[15], Eugène Dabit entreprit de devenir écrivain et se trouva une nouvelle muse : Véra Braun, d’origine hongroise, dessinatrice et artiste-peintre de Paris. Dabit, ainsi taxé d’infidélité conjugale, difficilement supportée par sa femme, frôla le divorce à deux reprises pour se résigner finalement à la séparation temporaire.

En 1929, il présente au Salon des Tuileries les toiles Paysage de neige et Mauresque[12]. Son roman L'Hôtel du Nord a été publié en 1929 et obtint en 1931 le Prix du roman populiste, d’une valeur de cinq mille francs. À partir de cette année-là, il commença à militer pour la cause des pauvres gens et pour la littérature « révolutionnaire » en participant à des débats et en faisant des conférences.

En 1932, il bénéficia d’une bourse de la Fondation Blumenthal, fondation américaine pour la pensée et l’art français, d’un montant de vingt mille francs. La même année, l’Association des écrivains et des artistes révolutionnaires étant créée, il s’y inscrivit en tant que membre actif et y rencontra d’illustres personnalités du monde artistique et littéraire avec lesquels il fut souvent en relation amicale. En octobre, caressant le projet de porter Hôtel du Nord à l'écran, il entama des pourparlers avec Henri Jeanson, puis avec Jean Renoir[2] (c'est Marcel Carné qui réalisera le film en 1938)[16].

En 1936, à l'invitation d’André Gide, Eugène Dabit effectua en U.R.S.S. un voyage à caractère littéraire en compagnie d'André Gide, Jef Last, Louis Guilloux, Jacques Schiffrin et Pierre Herbart, visitant successivement en juillet et août Moscou, Tbilissi, Batoumi, Sokhoumi, Sotchi où la fièvre et la dysenterie s'emparèrent de lui[17]. À sa mort (prétendument de la scarlatine, peut-être d'un typhus qu'on ne sut diagnostiquer : la nature de sa maladie demeura incertaine et apparut même suspecte à Louis Aragon[18], Maurice Lime parle lui directement de meurtre opéré par les équipes de Staline[19]), survenue inopinément le à l'hôpital de Sébastopol (Crimée d’U.R.S.S.), il ne laissa aucune postérité. André Gide qui relatera ce voyage dans Retour de l'U.R.S.S.[5], lui dédicacera cet ouvrage : "à la mémoire de Eugène Dabit. Je dédie ces pages, reflets de ce que j'ai vécu et pensé près de lui, avec lui."

Eugène Dabit repose aujourd’hui auprès de ses parents au cimetière du Père-Lachaise[20]. Louis-Ferdinand Céline lui dédie en 1937 Bagatelles pour un massacre. C'est encore André Gide qui dira : « On ne pouvait imaginer quelqu'un plus digne d'être aimé que Dabit »[21].

Ĺ’uvres du peintre

  • s.d. - Portait d'Yvonne Chevalier au fauteuil, peintre et photographe, huile sur toile signĂ© en haut Ă  gauche, dim:81 x 54cm[22]

Expositions du peintre

Expositions collectives

Expositions personnelles

  • L'Ĺ“uvre peinte d'Eugène Dabit, Galerie Bernheim-Jeune, Paris, octobre-[25].
  • Galerie Bernier, Paris, novembre-.
  • Hommage Ă  Eugène Dabit - Cinquante ans de son dĂ©cès, Galerie de la Poste, 21 passage VĂ©ro-Dodat, Paris, mars-[26].

Ĺ’uvres de l'Ă©crivain

Livres

L'HĂ´tel du Nord en 2013.
  • Petit-Louis (Gallimard, 1930 ; rĂ©Ă©dition, Gallimard, coll. « L'Imaginaire » no 199, 1988)
  • L'HĂ´tel du Nord (Robert DenoĂ«l, 1929 ; rĂ©Ă©dition, Gallimard, coll. « Folio » no 2155, 1990 ; rĂ©Ă©dition, DenoĂ«l, 2000)
  • Yvonne (1929 - inĂ©dit, Bernard Pascuito, 2008)
  • Villa Oasis ou Les Faux Bourgeois (Gallimard, 1932 ; rĂ©Ă©dition, Gallimard, coll. « L'Imaginaire » no 388, 1998)
  • Faubourgs de Paris (Gallimard, 1933 ; Ă©dition bibliophilique enrichie de vingt lithographies originales de Robert Savary imprimĂ©es par Mourlot Frères, cent vingt-cinq exemplaires numĂ©rotĂ©s, SociĂ©tĂ© normande des amis du livre, 1970 ; rĂ©Ă©dition, Gallimard, coll. « L'Imaginaire » no 235, 1990))
  • Un mort tout neuf (Gallimard, 1934)
  • L’Île, trois nouvelles : Les Compagnons de l'Andromède, Un matin de pĂŞche, Les Deux Marie (Gallimard, 1934 ; rĂ©Ă©dition, Gallimard, coll. « L'Imaginaire » no 628, 2012)[27]
  • La Zone verte (Gallimard, 1935 ; rĂ©Ă©dition 2009)
  • Train de vies (Gallimard, 1936)
  • Au Pont Tournant (Union Bibliophile de France, 1936 ; rĂ©Ă©dition 1946)
  • Les MaĂ®tres de la peinture espagnole - Le Greco, VĂ©lasquez (Gallimard, 1937)[28]
  • Ville lumière (Le Dilettante, 1937 ; rĂ©Ă©dition 1987)
  • Le Mal de vivre et autres textes (avec Étrangères) (1937, Gallimard ; rĂ©Ă©dition, 1939, Texte en ligne ; rĂ©Ă©dition, Gallimard, coll. « L'Imaginaire » no 519, 2005)
  • Journal intime, 1926-1936 (Gallimard, 1939 ; rĂ©Ă©dition 1989)
  • Correspondance avec Roger Martin du Gard, (Éditions du C.N.R.S., 1986).
  • L'Aventure de Pierre Sermondade suivi de Une heure avec Eugène Dabit, (Finitude, 2009)[29]µ
  • Contes de PARIS-SOIR (Les Trompettes Marines, 2019)

Articles

RĂ©ception critique

Le peintre

  • « Je n'ai jamais rencontrĂ© un ĂŞtre aussi authentiquement artiste ; il me montre ses toiles : les mĂŞmes qualitĂ©s que ses livres, honnĂŞtetĂ© de vision, honnĂŞtetĂ© de moyens, grande finesse de sensibilitĂ©, profonde chaleur amoureuse, presque câline, rĂ©pandue dans tout ce qu'il fait... » - Roger Martin du Gard, 1928[26]
  • « On connaissait surtout Eugène Dabit, mort prĂ©maturĂ©ment dans un hĂ´pital de SĂ©bastopol, comme romancier. Il commençait une carrière de critique, et aux chroniques qu'il donnait Ă  Europe ainsi qu'Ă  quelques articles parus çà et lĂ , il avait dĂ©jĂ  ajoutĂ© un ouvrage sur la peinture espagnole paru après sa mort et qui a Ă©tĂ© l'objet d'ardentes discussions. Son Ĺ“uvre de peintre est Ă  l'origine de toute une activitĂ© intellectuelle ; il l'avait faite sous l'influence de Maurice Loutreuil, sorte de Van Gogh du PrĂ©-Saint-Gervais, bouillonnant comme son frère hollandais, aussi misĂ©rable et aussi passionnĂ©. Auprès de lui et Ă  la dure Ă©cole de la vie, Dabit avait appris ce qu'est la poĂ©sie vraie et l'authentique rĂ©el ; son art est Ă©loignĂ© de toute concession Ă  quoi que ce soit, ne cherche ni Ă  attirer ni Ă  sĂ©duire ; il est une traduction personnelle d'une vie brève qui a cherchĂ© Ă  s'exprimer intensĂ©ment par la plastique et y a renoncĂ©. » - Michel Florisoone[25]
  • « Sa toute petite Ă©criture trompait. Mais dans une ou deux de ses lettres, il mit de petits morceaux de papier Canson avec de très beaux dessins humains et profonds, et je compris que je pouvais me composer le visage de cet ami lointain d'après ce qu'il m'envoyait lĂ . Quand je le vis, je retrouvais dans certaines lueurs de son regard et dans le mouvement silencieux de sa bouche, pendant qu'il Ă©coutait ce qu'on disait, presque toutes les lignes pures de son dessin. » - Jean Giono[30]
  • « Journaliste, Eugène Dabit s'est toujours senti tiraillĂ© entre l'Ă©criture et la peinture... Mais ses paysages, ses nus, ses natures mortes, ses marines, sont tous marquĂ©s de cette ferveur et de cette inquiĂ©tude, d'une certaine grâce douloureuse, tendre et sensuelle propre Ă  la sensibilitĂ© expressionniste de l'entre-deux-guerres. » - GĂ©rald Schurr[31]

L'Ă©crivain

  • « Humble avec les humbles, il les a peints avec tendresse, mais sans complaisance. Sans pittoresque non plus - il ne les dĂ©couvrait pas du dehors, il Ă©tait des leurs. Sans souci d'une attitude, sans grandiloquence, il craignait par-dessus tout un accent faux. » - Marcel Arland[21]
  • « La douzaine de livres que Dabit nous laisse suffit pour le classer parmi les meilleurs romanciers de sa gĂ©nĂ©ration... Relevant du groupe populiste, Eugène Dabit use du langage parlĂ© avec une rare maĂ®trise. Sa peinture de la pauvretĂ© garde un accent dont la justesse est inĂ©galable. » - Laffont et Bompiani[21]
Eugène Dabit, Paysage, huile sur toile (coll. particulière)
  • « AppuyĂ© par Gide, qu'il considĂ©rait comme son maĂ®tre, par Jean GuĂ©henno et par Roger Martin du Gard, il composa des romans et des nouvelles empreints d'une mĂŞme tonalitĂ© grise, tous imprĂ©gnĂ©s du dĂ©sespoir naturaliste de ses premiers succès. Écrivain de souche prolĂ©tarienne authentique, Dabit fut courtisĂ© par les intellectuels du Parti communiste, mais la politique le laissait indiffĂ©rent. Il prĂ©fĂ©rait se rĂ©fugier Ă  Minorque oĂą il vivait six mois par an. » - Arthur Greenspan[14]
  • « Dabit peint le peuple de Paris, celui qu'il a cĂ´toyĂ© dans cet hĂ´tel que tenaient ses parents. La vie quotidienne au bord du Canal Saint-Martin n'est d'ailleurs pas dĂ©nuĂ©e de beautĂ©, et Dabit y trouve toujours une sorte de puretĂ©, qui est d'abord celle de l'homme dans ses rapports familiaux ou amicaux... La solitude et la mĂ©lancolie demeurent toujours en arrière-plan des descriptions rĂ©alistes que l'emploi maĂ®trisĂ© du langage parlĂ© aussi bien que la simplicitĂ© et la justesse de l'expression rendent chaleureuses. » - Antoine Compagnon[32]

Prix et distinctions

  • Prix de la littĂ©rature prolĂ©tarienne, 1929.
  • Prix du roman populiste, 1931 (ce prix sera rebaptisĂ© "Prix Eugène-Dabit" en 2012[2]).
  • Prix Blumenthal, 1932.

Musées et collections publiques

Références

  1. Jérôme Bures, « Sur les traces d'Eugène Dabit », L'Informateur, 2 octobre 2015
  2. Céline Le Saint, Eugène Dabit, CLS Éditions
  3. Terre d'écrivains, Eugène Dabit
  4. Noël Blandin, Eugène Dabit, La République des lettres
  5. Pierre-Edmond Robert, André Gide en U.R.S.S., conférence prononcée à l'Université du Kyushu le 27 avril 2009
  6. Maurice Rieuneau, Guerre et révolution dans le roman français de 1919 à 1939, Slatkine Reprints, Genève, 2000; voir le chapitre III consacré à Eugène Dabit : Persistance du témoignage personnel, pages 265-273.
  7. Eugène Dabit, J'ai été soldat à dix-huit ans, collège Madame de Sévigné, Mauron (Morbihan) Poème intégralement cité par André Gide dans Feuillets d'automne et quelques récents écrits, Mercure de France, 1949.
  8. Salvatore Ursini, La ville des gens - Écrivains de Belleville : Eugène Dabit, octobre 2000
  9. Vincent Vidal, « Hôtel du Nord : l'hôtel centenaire du canal Saint-Martin », Le Journal du village Saint-Martin, 16 février 2019
  10. David Nahmias et François Possot, Eugène Dabit, Encres vagabondes
  11. Pierre-Edmond Robert, D'un "Hôtel du Nord l'autre : Eugène Dabit, 1898-1936, Bibliothèque de littérature française contemporaine de l'Université Paris VII, 1987.
  12. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, t. 1, A-E, Art & Édition, , p.339.
  13. Marie-Thérèse Siméon, « Redécouvrir Eugène Dabit », L'Humanité, 3 octobre 2009
  14. Arthur Greenspan, dans Dictionnaire des littératures de langue française, Bordas, 1994.
  15. Voir cependant l'hommage posthume rendu par Maurice de Vlaminck à Eugène Dabit dans l'ouvrage collectif Hommage à Eugène Dabit, Gallimard, 1939.
  16. Marcel Carné, « Ce qu'on ne verra pas dans "Hôtel du Nord" », Cinémonde, spécial Noël 1938
  17. Bernard Morlino, Parce que c'était lui - les amitiés littéraires de Montaigne et La Boétie à Boudard et Nucera, Éditions Écriture, 2015.
  18. Louis Aragon, La mise Ă  mort, Gallimard, 1965, pages 39-43.
  19. Maurice Lime, Les risques de la sincérité, La Pensée Universelle, 1975, pages 85-86.
  20. Bibliothèques spécialisées, photos de l'enterrement d'Eugène Dabit
  21. Laffont et Bompiani, Le Nouveau Dictionnaire des auteurs de tous les temps et de tous les pays, Éditions Robert Laffont, 1994.
  22. Me Blanchet et Ass, 16 novembre 2011, Drouot, Paris, lot n°60,
  23. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 4, page 170.
  24. Gérald Schurr, « Les expositions », La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°33, 30 septembre 1977, page 17.
  25. Michel Florisoone, « Dans les galeries - L'œuvre peinte d'Eugène Dabit, Galerie Bernheim-Jeune », L'Amour de l'art, n°9, novembre 1937, p. 309.
  26. Gérald Schurr, « Les expositions Rive Droite : Eugène Dabit », La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°17, 25 avril 1986, page 49 (article citant Roger Martin du Gard).
  27. Jacbayle, "L'île" d'Eugène Dabit, présentation du livre
  28. « Les livres d'art anciens et modernes : Eugène Dabit. Les Maîtres de la peinture Espagnole - Le Greco, Vélasquez », Cahiers d'art, 1937, p. 104
  29. Hervé Bel, Les aventures de Pierre Sermondade, présentation du livre, 2015
  30. Jean Giono, « Dabit à Manosque », dans La Nouvelle Revue Française, n°39, juin 1939. Texte repris dans « De Monluc à la "Série noire" », Les cahiers de la NRF série Giono, n°5, pp. 124-130, Éditions Gallimard, 9 octobre 1988.
  31. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, p. 217.
  32. Antoine Compagnon, Eugène Dabit, in Encyclopædia Universalis
  33. Musée Carnavalet, Eugène Dabit dans les collections

Annexes

Bibliographie

  • Charles Vildrac, L'Ĺ“uvre peinte d'Eugène Dabit, Éditions Galerie Bernheim-Jeune, Paris, 1937.
  • Louis Le Sidaner, Eugène Dabit, Éditions de la Nouvelle revue critique, 1938.
  • Jean Giono, « Dabit Ă  Manosque », dans La Nouvelle Revue Française, n°39, .
  • Marcel Arland, Claude Aveline, Marc Bernard, Jean Blanzat, AndrĂ© Chamson, LĂ©opold Chauveau, Georges Friedmann, AndrĂ© Gide, Jean Giono, Jean GuĂ©henno, Max Jacob, Marcel Jouhandeau, Frans Masereel, AndrĂ© Maurois, Brice Parain, AndrĂ© ThĂ©rive, Maurice de Vlaminck, Hommage Ă  Eugène Dabit, Gallimard, 1939.
  • AndrĂ© Gide, Eugène Dabit, in Feuillets d'automne et quelques rĂ©cents Ă©crits, Mercure de France, 1949.
  • Maurice Dubourg (prĂ©face de Louis Le Sidaner), Eugène Dabit et AndrĂ© Gide, Plaisir du bibliophile, 1953.
  • ElsabĂ© Einhorn, The populist movement in French literature, UniversitĂ© du Cap, 1953.
  • Louis-Ferdinand CĂ©line, Huit lettres Ă  Eugène Dabit, suivies de Eugène Dabit par Paul Morand, Éditions de la Grange-aux-Belles, 1979.
  • Maryvonne Baurens, Eugène Dabit, dimension et actualitĂ© d'un tĂ©moignage, Universita degli studi di Macerata, Rome, 1986.
  • Michel Ragon, Histoire de la littĂ©rature prolĂ©tarienne de langue française, Éditions Albin Michel, 1986.
  • Pierre-Edmond Robert, D'un "HĂ´tel du Nord" l'autre : Eugène Dabit, 1898-1936, Bibliothèque de littĂ©rature française contemporaine de l'UniversitĂ© Paris VII, 1987.
  • Louis-Ferdinand CĂ©line, Douze lettres Ă  Eugène Dabit, Éditions du LĂ©rot Tusson, 1995.
  • GĂ©rald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Ă©ditions de l'amateur, 1996.
  • Jean-Pierre de Beaumarchais, Daniel Couty et Alain Rey, Dictionnaire des littĂ©ratures de langue française (article Eugène Dabit par Arthur Greenspan), Bordas, 1994.
  • Laffont et Bompiani, Le nouveau dictionnaire des auteurs de tous les temps et de tous les pays, Éditions Robert Laffont, 1994.
  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, GrĂĽnd, 1999, tome 4.
  • Sous la direction de Jean-Louis Robert et Danielle Tartakowsky, Paris le peuple - XVIIIe-XXe siècle, sĂ©rie Histoire de France aux XIXe-XXe siècles, UniversitĂ© de Paris I - PanthĂ©on Sorbonne, Publications de la Sorbonne, 1999.
  • Maurice Rieuneau, Guerre et rĂ©volution dans le roman français de 1919 Ă  1939, Slatkine Reprints, Genève, 2000.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂĽnd, 2001 (lire en ligne).
  • Dictionnaire mondial des littĂ©ratures, Larousse, 2002 (lire en ligne).
  • Derek Schilling, « La grande banlieue d'Eugène Dabit - Essai de gĂ©opoĂ©tique historique », PoĂ©tique, n°131, septembre 2002, pages 331-355.
  • Rodolphe Trouilleux, Montmartre des Ă©crivains, Éditions Bernard Giovanangeli, 2005.
  • Adrien Le Bihan, Rue AndrĂ© Gide. EnquĂŞte littĂ©raire Ă  Paris XVe et en Union soviĂ©tique, Petite Bibliothèque Payot, 2007 - EAN 9782228902588
  • Carme Figuerola, Le sentiment tragique de la condition humaine : douleur et mort dans l'Ĺ“uvre d'Eugène Dabit, in La douleur : beautĂ© ou laideur, Éditions de l'UniversitĂ© de Lleida/Area de filologia francesa, 2005.
  • Carme Figuerola, Lieux magiques ou maudits ? Autour du Paris d'Eugène Dabit, in Lieux magiques, magie des lieux - MĂ©langes offerts Ă  Claude Foucart, Presses universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, 2008.
  • Robert LĂ©vesque, « Eugène Dabit : le sens de la soupe », dans la revue Les libraires - Bimestriel des libraires indĂ©pendants, (lire en ligne).
  • Carme Figuerola, Fragments des BalĂ©ares : l'Ă®le d'Eugène Dabit, in Diana Cooper-Richet et Carlotta Vincens-Pujols, De l'Ă®le rĂ©elle Ă  l'Ă®le fantasmĂ©e : voyages, littĂ©rature(s) et insularitĂ© (XVIIe - XXe siècles), Nouveau Monde, Paris, 2012.
  • Bernard Morlino, Jean Giono et Eugène Dabit, l'Ă©crivain des champs et l'Ă©crivain de ville, in Parce que c'Ă©tait lui - les amitiĂ©s littĂ©raires de Montaigne et La BoĂ©tie Ă  Boudard et Nucera, Éditions Écriture, 2015.

Articles connexes

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