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Jean Guéhenno

Jean Guéhenno (pour l'état civil Marcel-Jules-Marie Guéhenno), né le à FougÚres (Ille-et-Vilaine) et mort le dans le 13e arrondissement de Paris[1], est un écrivain et critique littéraire français.

Jean Guéhenno
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
Marcel Jules Marie Guéhenno
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Enfant

Marqué profondément par son enrÎlement durant la PremiÚre Guerre mondiale, il est par la suite une des figures du pacifisme. Il participe à la mise en place des mouvements de jeunesse à la Libération.

Biographie

Enfance, famille, Ă©tudes

Fils de Jean-Marie GuĂ©henno, cordonnier, et de Jeanne Girou, piqueuse de chaussures, il naĂźt Ă  FougĂšres, alors petite ville industrielle de Bretagne. Son pĂšre Ă©tant gravement malade, il est contraint d’abandonner l’école Ă  quatorze ans pour s’engager comme employĂ© dans une usine de galoches, mais continue Ă  Ă©tudier seul, aprĂšs ses journĂ©es de travail.

Il réussit à obtenir le baccalauréat en 1907.

L'historien et membre de l'association « Les Amis de Jean Guéhenno » Florent Le Bot en fait l'une de ses sources pour son histoire industrielle de la chaussure en France[2].

Jean GuĂ©henno a racontĂ© son enfance dans son livre Changer la vie, oĂč il se remĂ©more ses souvenirs de son enfance ouvriĂšre, Ă©voquant l’image de sa mĂšre qui ne quittait guĂšre de la journĂ©e sa machine Ă  piquer, et la figure de son pĂšre, compagnon du Tour de France. Il reste profondĂ©ment marquĂ© par la pauvretĂ© voire la misĂšre dans laquelle la famille vivait.

La longue grĂšve qui Ă©clate Ă  FougĂšres durant l’hiver 1906-1907 le marque pour toujours. Il Ă©crit plus tard dans Changer la vie qu’elle « reste en moi comme la plus grande Ă©preuve humaine Ă  laquelle j’aie assistĂ© ». Cette grĂšve dure 98 jours : « C’était une affaire de pain, bien sĂ»r, mais autant une affaire d’honneur, un dur combat »[3].

Son pÚre Jean-Marie, qui avait fondé à FougÚres un des premiers syndicats en France, meurt en 1910.

PremiĂšre Guerre mondiale et carriĂšre d'enseignant

À la mort de son pĂšre, il monte Ă  Paris au lycĂ©e Louis-le-Grand grĂące Ă  une bourse d'externat. Jean GuĂ©henno passe avec succĂšs en 1911 le concours d’entrĂ©e Ă  l’École normale supĂ©rieure, mais la PremiĂšre Guerre mondiale va interrompre sa carriĂšre universitaire.

Il est mobilisé au sein du 32e régiment d'infanterie, puis aux 135e régiment d'infanterie et 77e régiment d'infanterie dans lesquels il sert comme officier.

Le 15 mars 1915, il est blessé griÚvement d'une balle en plein front à Ypres, en Belgique. Il est décoré de la Croix de Guerre.

Cependant, il refuse d’ĂȘtre rĂ©formĂ© et travaille Ă  la censure postale de Lyon, puis dans un centre de rĂ©Ă©ducation d'officiers et de soldats devenus aveugles Ă  Tours.

« La jeunesse morte », achevĂ© en 1920 est son premier ouvrage, roman autobiographique. « La jeunesse morte » est Ă©galement le titre d'un chapitre du « Journal d'un homme de 40 ans » (1934) dans lequel Jean GuĂ©henno ose « dire la seule chose qu'on n'ose jamais dire, parce qu'elle fait crier d'horreur les mĂšres, les Ă©pouses, les enfants, les amis... Je dirai donc que cette mort innombrable fut inutile. Je dirai donc que j'ai conscience que mes amis sont morts pour rien. Douze millions de morts pour rien ». En 1968, dans « La Mort des autres », il parle encore de 14-18 comme de « cette grande erreur oĂč nous avons gaspillĂ© notre jeunesse et perdu nos amis ».

Guéhenno sort de la guerre avec cette conviction pacifiste qui le guidera par la suite.

Il se marie le 17 avril 1916 avec Jeanne Maurel, agrĂ©gĂ©e d’Histoire et de GĂ©ographie, avec qui il eut ensuite une fille, Louise.

En 1920, il est reçu 3e[4] Ă  l’agrĂ©gation des Lettres. Jean GuĂ©henno commence sa carriĂšre de professeur de lettres au lycĂ©e de Douai, puis Ă  celui de Lille oĂč il inaugure la premiĂšre khĂągne. Puis il est nommĂ© professeur de premiĂšre supĂ©rieure au lycĂ©e Lakanal et, par la suite, aux lycĂ©es Henri-IV et Louis-le-Grand Ă  Paris.

En juillet 1919, il signe la « DĂ©claration d’indĂ©pendance de l’esprit ».

En 1927, il signe, avec notamment Alain, Lucien Descaves, Louis Guilloux, Henry Poulaille, Jules Romains et SĂ©verine, la pĂ©tition contre la loi sur l’organisation gĂ©nĂ©rale de la nation pour le temps de guerre, loi qui abroge, selon les signataires, toute indĂ©pendance intellectuelle et toute libertĂ© d’opinion[5]. Cette pĂ©tition paraĂźt dans le numĂ©ro du de la revue Europe.

GuĂ©henno devient justement directeur de publication de la revue Europe en 1929. Il assure cette fonction jusqu'en . Sous sa responsabilitĂ©, la revue continue Ă  ĂȘtre un acteur important de la vie culturelle et intellectuelle française, de nombreux Ă©crivains d’horizons trĂšs divers pouvant s’y exprimer librement. Il quitte cette fonction en 1936, remplacĂ© alors par Jean Cassou[6].

Il participe en 1930 au troisiÚme cours universitaire de Davos, avec de nombreux autres intellectuels français et allemands.

Jeanne Guéhenno, son épouse, meurt de maladie le 24 avril 1933.

En 1935, il fonde l’hebdomadaire Vendredi. Il dirige cet hebdomadaire au service du Front populaire, qui s’est voulu indĂ©pendant des pouvoirs financiers et des partis politiques, de 1935 Ă  1938.

Seconde Guerre mondiale

Pendant l’Occupation, il s’engage dans la RĂ©sistance intellectuelle : membre fondateur du ComitĂ© national des Écrivains et du groupe des Lettres Françaises, il est proche de Jean Paulhan, Jacques Decour, Jean Blanzat, Édith Thomas.

Refusant de publier en se soumettant Ă  la censure de l’Occupant, il commence une biographie de Jean-Jacques Rousseau. Sous le pseudonyme de « CĂ©vennes », il donne un ouvrage aux Éditions de Minuit clandestines : Dans la prison.

À la rentrĂ©e de 1943-1944, le rĂ©gime de Vichy le rĂ©trograde en classe de 4Ăšme au lycĂ©e Buffon.

Libération et AprÚs-guerre

AprĂšs la LibĂ©ration, Jean GuĂ©henno est nommĂ© inspecteur gĂ©nĂ©ral de l’Éducation nationale.

En 1944, le gouvernement provisoire le charge d’organiser la Direction de la Culture populaire et des Mouvements de jeunesse nouvellement crĂ©Ă©e au sein du MinistĂšre de l'Éducation Nationale, dont RenĂ© Capitant est alors titulaire.

Reprenant des idĂ©es Ă©laborĂ©es dans la clandestinitĂ©, il met en place avec Christiane Faure les premiers instructeurs d'animateurs de jeunesse[7]. Avec AndrĂ© Philip et des responsables clandestins d'associations de jeunesse, de partis et de syndicats, il crĂ©e la RĂ©publique des jeunes[8]. Cette association rĂ©flĂ©chit Ă  la transformation des maisons des jeunes du rĂ©gime de Vichy en Maisons de la jeunesse et de la culture (MJC) affiliĂ©es aux mouvements d'Éducation populaire. En 1948, aprĂšs la fusion de la Direction de la Culture populaire et des Mouvements de jeunesse avec la Direction de l'Éducation physique et des activitĂ©s sportives, GuĂ©henno se rend compte qu'il n'aura pas suffisamment d'autonomie et dĂ©missionne de son poste.

À la suite de sa dĂ©mission, il exerce son mĂ©tier d’Inspecteur gĂ©nĂ©ral de l’Éducation nationale, jusqu’en septembre 1961.

Le 20 dĂ©cembre 1946, il Ă©pouse Annie RospabĂ©, rĂ©sistante sauvĂ©e par un arrĂȘt forcĂ© du train qui l’emmenait vers les camps de la mort[9]. Leur fils, Jean-Marie, naĂźt en 1949.

Le 31 mars 1947, Jean Guéhenno reçoit la médaille de la Résistance.

En juin 1949, l’UNESCO le charge de parler de l’éducation populaire Ă  la ConfĂ©rence internationale de l’éducation des adultes Ă  Elseneur.

Jean GuĂ©henno collabore au Figaro de 1944 Ă  1977 puis au journal Le Monde de 1977 Ă  1978 oĂč il Ă©crivit ses derniers articles.

Paris, 35-37 rue Pierre Nicole. Plaque au domicile de Jean Guéhenno.

Jean GuĂ©henno est Ă©lu Ă  l’AcadĂ©mie française le avec 15 voix au fauteuil d’Émile Henriot, et reçu le par Jacques Chastenet [10](c’était la premiĂšre cĂ©rĂ©monie de rĂ©ception Ă  se tenir dans l’AcadĂ©mie rĂ©novĂ©e), suscitant cet hommage de François Mauriac dans son Bloc-notes : « Quelque mal que vous pensiez de l’AcadĂ©mie, dans une vie exemplaire comme celle de GuĂ©henno, elle apporte une consĂ©cration irremplaçable. Le petit ouvrier breton qui, par la puissance de son esprit et par sa persĂ©vĂ©rance, est devenu ce maĂźtre Ă©minent, ce haut fonctionnaire, et surtout cet Ă©crivain, dessine sous nos yeux une image d’Épinal oĂč la Coupole doit apparaĂźtre dans la derniĂšre case. »

Jean GuĂ©henno meurt Ă  Paris le . Ses cendres sont dispersĂ©es en mer au large des Sept-Îles, en Bretagne.

ƒuvre littĂ©raire

Une partie de son Ɠuvre est autobiographique : Journal d'un homme de 40 ans (1934), Journal des annĂ©es noires, 1940-1944 (1947), Carnets du vieil Ă©crivain (1971).

Il se consacre par ailleurs Ă  la critique littĂ©raire, en particulier Ă  une Ă©tude approfondie de l’Ɠuvre de Jean-Jacques Rousseau, Ă  qui il consacre les livres suivants : Jean-Jacques en marge des « Confessions » (1948), Jean-Jacques : roman et vĂ©ritĂ© (1950), Jean-Jacques : grandeur et misĂšre d’un esprit (1952). Ces trois volumes font l'objet en 1962 d'une nouvelle Ă©dition en deux tomes chez Gallimard (collection "Leurs Figures") sous le titre Jean-Jacques : histoire d’une conscience.

Il est par ailleurs l'auteur de nombreux autres ouvrages dans lesquels il propose un humanisme original, notamment L’Évangile Ă©ternel (1927), Caliban parle (1928), La Foi difficile (1957) et Caliban et Prospero (1969).

C’est à cet humanisme que ressortit son engagement politique entre les deux guerres.

On retrouve l’écho des prĂ©occupations culturelles de GuĂ©henno dans Sur le chemin des hommes oĂč il revient sur la querelle des humanitĂ©s et sur l’éducation populaire.

En 1979, le recueil Entre le passĂ© et l’avenir, rassemble des chroniques littĂ©raires et politiques publiĂ©es initialement dans la Revue Europe.

L’Ɠuvre de Jean GuĂ©henno a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e par de nombreux prix : le Prix des Ambassadeurs en 1953, le Grand Prix de la Ville de Paris en 1955, le Prix Ève Delacroix en 1960, le Prix de la LittĂ©rature pour la Jeunesse en 1961 et le Prix mondial Cino Del Duca en 1973.

Citations

Le livre est un « outil de libertĂ© » comme indiquĂ© sur la plaque commĂ©morative de la rue Pierre-Nicole Ă  Paris, oĂč habita GuĂ©henno.

Écrire est une « maniĂšre de vivre », c’est pour « apprendre aux hommes Ă  espĂ©rer ».

« Nous aurions fait tout notre devoir de pédagogues, si nous avions donné aux jeunes gens quelques clés de la vie ; la curiosité est la principale, celle qui ouvre le plus de portes. » (Sur le chemin des Hommes, p. 137).

DĂ©corations

ƒuvres

Livres

  • 1927 : L’Évangile Ă©ternel, Étude sur Michelet (Grasset)
  • 1928 : Caliban parle (Grasset)
  • 1931 : Conversion Ă  l’humain (Grasset)
  • 1931 : Simon Mondzain (Nouvelle Revue française)
  • 1934 : Journal d'un homme de 40 ans (Grasset)
  • 1936 : Jeunesse de la France (Grasset)
  • 1939 : Voltaire, Bernard Palissy, Renan (en collaboration) (Gallimard)
  • 1939 : Journal d’une “RĂ©volution” 1937-1938 (Grasset)
  • 1939 : Hommage Ă  Dabit (en collaboration) (Nouvelle Revue française)
  • 1944 : Dans la prison (sous le pseudonyme de CĂ©vennes) (Minuit)
  • 1945 : L’UniversitĂ© dans la RĂ©sistance et dans la France nouvelle (Office français d’édition)
  • 1946 : La France dans le monde (La LibertĂ©)
  • 1947 : Journal des annĂ©es noires (1940-1944) (Gallimard)
  • 1948 : Jean-Jacques - En marge des “Confessions”. T.I. 1712-1750 (Grasset)
  • 1949 : La part de la France (Le Mont-Blanc)
  • 1950 : Jean-Jacques - Roman et vĂ©ritĂ©. T.II. 1750-1758 (Grasset)
  • 1952 : Voyages : tournĂ©e amĂ©ricaine, tournĂ©e africaine (Gallimard)
  • 1952 : Jean-Jacques - Grandeur et misĂšre d'un esprit. T.III. 1758-1778 (Gallimard)
  • 1954 : Aventures de l’esprit (Gallimard)
  • 1954 : La France et les Noirs (Gallimard)
  • 1957 : La foi difficile (Grasset)
  • 1959 : Sur le chemin des hommes (Grasset)
  • 1961 : Changer la vie, Mon enfance et ma jeunesse (Grasset)
  • 1962 : Jean-Jacques - Histoire d'une conscience (Gallimard, coll. Leurs figures), nouvelle Ă©dition des trois volumes de sa biographie de J.-J. Rousseau (le premier volume reprend tes tomes I et II de 1948 et 1950, le second le tome III de 1952).
  • 1964 : Ce que je crois (Grasset)
  • 1968 : La mort des autres (Grasset)
  • 1969 : Caliban et Prospero (Gallimard)
  • 1971 : Carnets du vieil Ă©crivain (Grasset)
  • 1977 : DerniĂšres lumiĂšres, derniers plaisirs (Grasset)
Posthumes
  • Entre le passĂ© et l'avenir, Grasset, 1978 (textes rĂ©unis par Annie GuĂ©henno)
  • La Jeunesse morte, Éditions Claire Paulhan, 2008 (ce roman a Ă©tĂ© Ă©crit entre et ), (ISBN 978-2-912222-29-9)[12].
  • Je vous Ă©cris d'Europe, L'OURS, 2019 (chroniques europĂ©ennes publiĂ©es dans Le Figaro entre 1946 et 1977)

Correspondance

Hommages

Notes et références

  1. Archives en ligne de Paris 13e, année 1978, acte de décÚs no 2433, cote 13D 490, vue 15/31
  2. « Guéhenno, « mémorialiste » des chaussonniers. Info », sur fougeres.maville.com (consulté le ).
  3. « notice GUÉHENNO Jean [GUÉHENNO Marcel, Jules, Marie dit Jean] », sur Le Maitron, (consultĂ© le )
  4. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », sur Ressources numériques en histoire de l'éducation, Laboratoire de recherche historique RhÎne-Alpes, (consulté le ). Le répertoire indique : « Guéhenno Marcel, dit Jean ».
  5. Texte de la loi sur le site Legifrance. Elle est votée en 1938, aprÚs plus de dix ans de débats.
  6. Bruno Curatolo, « Jean GuĂ©henno chroniqueur littĂ©raire Ă  Europe », dans Jean GuĂ©henno : guerres et paix, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 978-2-7574-2139-0, lire en ligne), p. 57–71
  7. « Jean Guéhenno », sur amisdeguehenno.monsite-orange.fr (consulté le ).
  8. FFMJC, « République des Jeunes », sur www.60ansdesmjc.fr, (consulté le )
  9. Claire Paulhan, « Annie GuĂ©henno, rĂ©sistante et Ă©crivain », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. « Discours pour la réception de M. Jean Guéhenno... le 6 décembre 1962 », sur BnF catalogue général, (consulté le )
  11. Cf. Who's Who in France, année 1977-1978.
  12. « Jean GuĂ©henno ‱ La Jeunesse morte », sur www.clairepaulhan.com (consultĂ© le )
  13. « Timbre: 1990 Jean Guéhenno 1890-1978 »
  14. « Biographie de Jean Guéhenno sur le site du Lycée Jean Guéhenno à FougÚres »

Voir aussi

Bibliographie

  • Denise Bourdet, « Jean GuĂ©henno », dans : Encre sympathique, Paris, Grasset, 1966, 302 p. [entretien avec Jean GuĂ©henno]
  • Paul Phocas, Gide et GuĂ©henno polĂ©miquent, Rennes, Presses universitaires de Rennes-2, 1987, 102 p.
  • Philippe Niogret, La revue « Europe » et les romans de l'entre-deux-guerres, Paris, L'Harmattan, 2004, 318 p. (ISBN 2-7475-6553-X)
  • Patrick Bachelier et Alain-Gabriel Monot, Jean GuĂ©henno, Rennes, La Part Commune, 2007, 157 p. (ISBN 978-2-84418-129-9)
  • Jeanyves GuĂ©rin, Jean-KĂ©ly Paulhan, Jean-Pierre Rioux (Ă©d.), Jean GuĂ©henno : guerres et paix, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2009, 226 p. (ISBN 978-2-7574-0131-6) [actes du colloque organisĂ© les 13 et par l'UniversitĂ© Paris III et les Amis de Jean GuĂ©henno]

Articles connexes

Liens externes

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