Mouvement de jeunesse
Un mouvement de jeunesse est une organisation à but non lucratif[1] axée sur les jeunes pour leur éducation et leur socialisation. La plupart de ces mouvements ont des idéaux ou des valeurs qu'ils essayent de transmettre à leurs membres tels que la spiritualité, l'autonomie et le vivre-ensemble.
Un mouvement est souvent constitué de plusieurs groupements locaux. Ces mouvements ont aussi généralement pour but d'apprendre la vie en groupe, le développement personnel, la recherche d'identité et parfois la vie dans la nature[2].
Ces mouvements réalisent des activités qui peuvent être sportives, ludiques ou intellectuelles.
Le scoutisme est l'un des mouvements de jeunesse les plus populaires au monde de nos jours.
Histoire
Origine
Les historiens ne connaissent pas la date exacte oĂą sont apparus les premiers mouvements de jeunesse[3] - [4].
Anciens mouvements de jeunesse
- Ballilas (Italie fasciste).
- Komsomol (URSS).
- Jeunesses hitlériennes (Allemagne nazie).
- Mocidade Portuguesa (Portugal de Salazar).
Mouvement de jeunesse par pays
Belgique
La Belgique connaît un très grand nombre de mouvements par rapport au nombre d'habitants, surtout de scoutisme[5] - [6]. En Belgique francophone, 100 000 jeunes participent à des activités des mouvements de jeunesse[1] - [7].
Selon Adrien Mogenet, porte-parole de la Fédération des scouts, cela est dû à la bonne image de ces mouvements dans ce pays[5]: « En Belgique, nous avons eu une politique de jeunesse très dynamique. De plus, contrairement à certains pays où les animateurs ont entre 40 et 50 ans, chez nous, ils sont bien plus jeunes : ils ont en moyenne entre 18 et 24 ans. Cela crée un certain dynamisme. »
La Défense possède elle aussi ses mouvements de jeunesses militaires comme le Corps Royal des Cadets de Marine, les Belgians Defenses Cadets et les Cadets de l’air. Ces mouvements ont pour but l’apprentissage de valeurs propres à l’armée ainsi qu’une formation théorique et pratique en fonction du mouvement choisis.
France
Les mouvements de jeunesse commencent à se développer entre la fin de la Première Guerre mondiale et les années 1960[8] - [9]. Ils sont réglementés par la loi « Association » de 1901[3].
Notes et références
- Noémie Jardin, « Mouvements de jeunesse : quels apports pour la société ? », Pensée plurielle, no 14,‎ (lire en ligne)
- par Lucie Delplanque, « 5 bonnes raisons de mettre vos enfants dans les mouvements de jeunesse », sur Marie Claire, (consulté le )
- « Sources et archives des mouvements de jeunesse. Préalables méthodologiques à une recherche sur l’univers associatif », sur http://www.revue-interrogations.org, (consulté le )
- Gérard Cholvy, « Les organisations de jeunesse entrent dans l'histoire », Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 86, no 217,‎ , p. 347–361 (DOI 10.3406/rhef.2000.1418, lire en ligne, consulté le )
- « Pourquoi les mouvements de jeunesse attirent-ils toujours plus? », sur Le Soir Plus, (consulté le )
- « La Belgique, l'un des pays les plus "scouts" au Monde », sur RTBF Info, (consulté le )
- Dominique Dubruille, Benjamin Wayens et Jean-Michel Decroly, « Une géographie des mouvements de jeunesse en Belgique francophone », Belgeo. Revue belge de géographie, no 3,‎ , p. 307–326 (ISSN 1377-2368, DOI 10.4000/belgeo.12295, lire en ligne, consulté le )
- « Les organisations de jeunesse et d'éducation populaire », sur www.letudiant.fr (consulté le )
- Julien Fuchs, « Concurrences et ententes au sein des mouvements de jeunesse : Le cas alsacien (1918-1960) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, no 119,‎ , p. 113 à 126 (lire en ligne)
Bibliographie
- Dominique Charvet, Jeunesse : le devoir d'avenir, Commission européenne,
- Un nouvel élan pour la jeunesse européenne, Commission européenne,