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Durfort-Lacapelette

Durfort-Lacapelette est une commune française située dans le nord du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Durfort-Lacapelette
Durfort-Lacapelette
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes Terres des Confluences
Maire
Mandat
Mme Dominique Forneris
2020-2026
Code postal 82390
Code commune 82051
Démographie
Gentilé Durfortais
Population
municipale
841 hab. (2020 en diminution de 3,33 % par rapport à 2014)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 14″ nord, 1° 09′ 20″ est
Altitude 195 m
Min. 91 m
Max. 205 m
Superficie 35,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Moissac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Serres Sud-Quercy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Durfort-Lacapelette
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Durfort-Lacapelette
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Durfort-Lacapelette
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Durfort-Lacapelette
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Barguelonne, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de Lembenne et par divers autres petits cours d'eau.

    Durfort-Lacapelette est une commune rurale qui compte 841 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Moissac. Ses habitants sont appelés les Durfortais ou Durfortaises.

    Géographie

    Localisation

    Commune située dans le Quercy, dans la zone de production de l'AOC chasselas de Moissac.

    Communes limitrophes

    Durfort-Lacapelette est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Cazes-Mondenard, Lafrançaise, Moissac, Montbarla, Montesquieu et Saint-Amans-de-Pellagal.

    Communes limitrophes de Durfort-Lacapelette[1]
    Montbarla Saint-Amans-de-Pellagal
    Montesquieu Durfort-Lacapelette Cazes-Mondenard
    Moissac Lafrançaise
    (sur 100 m)

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 3 583 hectares ; son altitude varie de 91 Ã  205 mètres[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Durfort-Lacapelette.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Barguelonne, le ruisseau de Lembenne, un bras de la Barguelonne, un bras de la Barguelonne, le ruisseau de Bonnet, le ruisseau de Claveillé, le ruisseau de Couget, le ruisseau de Ferret, le ruisseau de Lanet, le ruisseau de la Thomaze, le ruisseau de Malepeyre, le ruisseau de Ménic, le ruisseau de Palorme, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 48 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[5].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 805 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1993 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records DURFORT (82) - alt : 151 m 44° 10′ 30″ N, 1° 10′ 00″ E
    Statistiques établies sur la période 1993-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1993 au 31-12-2020
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,6 4,7 7 10,6 14 15,6 15,6 12,1 9,7 5,1 2,8 8,6
    Température moyenne (°C) 6,1 7,1 10,2 12,6 16,5 20,3 22,1 22,1 18,4 14,9 9,1 6,2 13,8
    Température maximale moyenne (°C) 9,7 11,6 15,7 18,2 22,4 26,5 28,6 28,7 24,6 20,1 13,1 9,6 19,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9,5
    19.01.17
    −13
    09.02.12
    −10
    01.03.05
    −1,5
    07.04.08
    1,5
    06.05.19
    5,5
    01.06.06
    8,5
    17.07.00
    7,5
    31.08.1993
    4
    18.09.01
    −3,5
    25.10.03
    −8,5
    18.11.07
    −10,5
    25.12.01
    −13
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    28.01.02
    24,5
    27.02.19
    27
    20.03.05
    31
    08.04.11
    35
    30.05.01
    39
    29.06.19
    39,5
    23.07.19
    42
    12.08.03
    36,5
    03.09.05
    32
    02.10.11
    24,5
    07.11.15
    19
    08.12.10
    42
    2003
    Précipitations (mm) 67,7 50,1 51,8 81,8 81,7 61,3 51,9 48,4 74,5 59,3 67,3 69,8 765,6
    Source : « Fiche 82051001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12] - [13] - [14].

    Urbanisme

    Typologie

    Durfort-Lacapelette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [15] - [I 1] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moissac, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,1 %), forêts (25,6 %), terres arables (6 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (1,2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    Accès avec les routes départementales D 2 et D 16.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Durfort-Lacapelette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Barguelonne et le ruisseau du Bartac. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1996, 1999, 2007, 2015 et 2018[21] - [18].

    Durfort-Lacapelette est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Durfort-Lacapelette.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 433 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 297 sont en en aléa moyen ou fort, soit 69 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1999, 2002, 2003, 2009, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

    Toponymie

    Durfort proviendrait de « Dur Â» qui en gaulois signifie important et « Fort Â» dans le sens forteresse.

    Histoire

    La commune de Durfort a pris le nom de Durfort-Lacapelette en 1972 (pour éviter la confusion avec son homonyme du Tarn ou bien Durfort en Ariège).

    La maison de Durfort (depuis ducs de Duras et de Lorges) est originaire de cette commune et y est connue depuis 1045. Ils ont pour berceau la motte castrale de Saint-Hilaire-de-Durfort[27], de nos jours simple hameau au nord-oest de la paroisse (Saint-Hilaire).

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[28] - [29].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Terres des Confluences et du canton du Pays de Serres Sud-Quercy (avant le redécoupage départemental de 2014, Durfort-Lacapelette faisait partie du canton de Lauzerte).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1794 Michel Pierre Perrin-Grandpre
    1794 1797 Charles Bouisset
    1797 1799 Joseph Berne
    1799 1800 Etienne Fieldes
    1800 1816 Jean Thimothée Garderes
    1816 1821 Charles Bouisset
    1821 1834 Guillaume Demotes
    1834 1857 Antoine Aurientis
    1857 1860 Etienne Combadazou
    1860 1870 Pierre-Emile Carrere
    1870 1871 Jean Mouillerac
    1871 1881 Pierre-Emile Carrere
    1881 1881 Pierre Tapiou
    1881 1891 Jean-Baptiste Bonnet
    1891 1894 Jules Salers
    1894 1902 Paul Jean François Combadazou
    1902 1917 Eugène Delpon
    1917 1919 Jean Urbain Arnal
    1919 1944 Louis Fontanie
    1944 1945 Raoul Fleury
    1945 1959 Eugène Duffau
    1959 1989 Pierre Pertenaïs MRG
    1989 2008 Jean Claude Delcassé PRG
    mars 2008 En cours Mme Dominique Forneris[30][ PRG

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

    En 2020, la commune comptait 841 habitants[Note 6], en diminution de 3,33 % par rapport à 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9901 0941 3331 4491 5001 5001 6531 5911 514
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5011 5101 4181 4451 3501 2841 1941 1441 111
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1201 0901 0219219809631 0061 013947
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    881832723761686675755775851
    2018 2020 - - - - - - -
    834841-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
    Rang de la commune dans le département 86 106 83 89 94 99 99 97
    Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 335 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 823 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 900 â‚¬[I 4] (20 140 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]5,3 %5,8 %8,2 %
    Département[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 464 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 8] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Moissac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 207 emplois en 2018, contre 235 en 2013 et 216 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 326, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 10].

    Sur ces 326 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 102 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    74 établissements[Note 9] sont implantés à Durfort-Lacapelette au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble74
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    79,5 %(9,6 %)
    Construction1418,9 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1418,9 %(29,7 %)
    Activités financières et d'assurance45,4 %(3,4 %)
    Activités immobilières45,4 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1621,6 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1114,9 %(13,6 %)
    Autres activités de services45,4 %(9,3 %)

    Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,6 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 74 entreprises implantées à Durfort-Lacapelette), contre 14,1 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

    • LTH, location et location-bail d'autres biens personnels et domestiques (1 612 k€)
    • Agence Technologique De Communications - Atc, commerce de détail d'enregistrements musicaux et vidéo en magasin spécialisé (1 313 k€)
    • Ecurie La Feuillee, autres activités liées au sport (367 k€)
    • Albrespy, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (292 k€)
    • LFR Energie, travaux d'installation électrique dans tous locaux (260 k€)

    Viticulture : zone de production de l'AOC chasselas de Moissac. Artisanat et commerce y sont présents[40].

    Agriculture

    La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations109804841
    SAU[Note 12] (ha)2 2201 7781 5781 402

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 109 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 80 en 2000 puis à 48 en 2010[43] et enfin à 41 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[44] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 220 ha en 1988 à 1 402 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à 34 ha[43].

    Enseignement

    Durfort-Lacapelette fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée sur la commune par une maternelle et une primaire[45].

    Activités sportives

    Chasse, pétanque, randonnées pédestres,

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le village possède un habitat très dispersé avec de nombreuses églises qui satisfaisaient à une population plus nombreuse qu'aujourd'hui. Mais à Lacapelette (hameau de la mairie) il n'y a pas présence d'une chapelle. Le monument le plus ancien est l'ancienne mairie, installée là depuis 1922.

    Églises

    • Église Saint-Hubert de Saint-Hubert : Édifice situé à environ 2 km au sud de Lacapelette. Clocher-mur[46].
    • Église Saint-Paul des Brugues. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[47]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[47]. Édifice daté de 1875 situé à environ 1 km au sud-est de Lacapelette. Clocher-mur[46].
    • Église Saint-Hilaire de Durfort-Lacapelette. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[48]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[48]. La façade de l'édifice est surmontée d'un clocher-mur triangulaire ajouré de trois arcades. L'église dont l'origine date du XVe siècle a été reconstruit partiellement au XIXe siècle (adjonction de deux chapelles et construction de la voûte de la nef vers 1875). La clé de voûte du chÅ“ur porte les armoiries des Castanhier qui furent seigneurs de Durfort après 1336. Clocher-mur[46].
    • Église Saint-Martin de Montmaure. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[49]. L'édifice est noté dans la bulle du pape Urbain II du . Église rebâtie au XVIIe siècle ; allongement de la nef et construction d'une fausse voûte dans le chÅ“ur, vers 1875. Clocher-mur[46].
    • Église Saint-Sulpice de Saint-Simplice. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[50]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[50]. L'édifice a été reconstruit XVIIe siècle. Adjonction d'une chapelle au nord en 1863 ; reconstruction partielle entre 1895 et 1898.
    • L'église Saint-Martin de Montmaure
      L'église Saint-Martin de Montmaure
    • Une des églises du village. L'édifice a un clocher-mur
      Une des églises du village. L'édifice a un clocher-mur

    Personnalités liées à la commune

    Pierre Blaise à l'entrée du village en 1975

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Durfort-Lacapelette » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moissac » (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Durfort-Lacapelette » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Durfort-Lacapelette » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Durfort-Lacapelette » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Durfort-Lacapelette » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    4. « Fiche communale de Durfort-Lacapelette », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    5. Sandre, « la Barguelonne »
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Fiche du Poste 82051001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Durfort-Lacapelette », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Durfort-Lacapelette », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « Liste des espaces protégés sur la commune de Durfort-Lacapelette », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. « Les risques près de chez moi - commune de Durfort-Lacapelette », sur Géorisques (consulté le )
    19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    20. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    21. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    22. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    23. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Durfort-Lacapelette », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    26. « Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne », sur www.tarn-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    27. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 54.
    28. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    29. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    30. Le conseil municipal de la commune
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    36. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    37. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    38. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    39. « Entreprises à Durfort-Lacapelette », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    40. Durfort-Lacapelette le site officiel de la commune
    41. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    42. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    43. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Durfort-Lacapelette - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    44. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    45. Durfort-Lacapelette le site officiel de la commune
    46. le patrimoine de Durfort-Lacapelette.
    47. « Église Saint-Paul », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    48. « Église paroissiale Saint Hilaire », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    49. « Église paroissiale Saint-Martin », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    50. « Église paroissiale Saint-Sulpice », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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