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Docufiction

Un ou une[1] docufiction[2] (ou documentaire-fiction), parfois incorrectement désignée comme docudrama, est un genre cinématographique, télévisuel ou radiophonique qui mélange le documentaire[3] et la fiction.

Moana (1925), de Robert Flaherty, considĂ©rĂ© comme la premiĂšre docufiction de l’histoire du cinĂ©ma.

Il s’agit d’un documentaire contenant des Ă©lĂ©ments de narration propres Ă  la fiction. Il est adoptĂ© par un nombre croissant de cinĂ©astes. Le terme docufiction apparaĂźt au dĂ©but du 21e siĂšcle[4].

Devenu d’usage commun dans plusieurs langues, il est employĂ© de façon gĂ©nĂ©rique pour la classification des films dans les festivals de cinĂ©ma[5] - [6] - [7] - [8] - [9].

Confusions récurrentes avec le docudrama et le faux documentaire

Un docudrama, au contraire de la docufiction, est une recrĂ©ation[10] fictionnelle et dramatisĂ©e d’évĂšnements factuels, en forme de documentaire, dans un temps ultĂ©rieur aux Ă©vĂšnements "rĂ©els" qu’elle reproduit. On confond "docudrama" avec "docufiction" lorsque drame est associĂ© Ă  fiction, ce qui est courant en anglais. Dans ce sens, docudrama doit ĂȘtre entendu comme un tĂ©lĂ©film ou une rĂ©crĂ©ation tĂ©lĂ©visuelle qui dramatise ou reproduit des Ă©vĂšnements passĂ©s avec des acteurs, ce qui est courant aussi bien en Angleterre qu’aux États-Unis.

De mĂȘme, faux documentaire, ou mockumentary (Ă©tymologie: mock + documentary = documentaire moqueur), est un genre typiquement tĂ©lĂ©visuel des chaĂźnes anglophones[11] - [12]. Il se prĂ©sente aussi en forme de "documentaire", comique ou satirique. Il rĂ©crĂ©e des Ă©vĂšnements "rĂ©els" dans un temps ultĂ©rieur ou des Ă©vĂšnements purement fictifs, et il utilise la narration fictionnelle comme le docudrama.

Le mot docufiction est parfois aussi utilisĂ© pour dĂ©signer une piĂšce de journalisme littĂ©raire, une non-fiction romancĂ©e (anglais : creative nonfiction). Aussi bien au cinĂ©ma qu’à la tĂ©lĂ©vision, « docufiction » est, en tout cas, un genre cinĂ©matographique en pleine expansion depuis la premiĂšre dĂ©cennie du 21e siĂšcle.

Origines de la docufiction

Jean Rouch dans Paroles, filmé par Ricardo Costa

Le genre implique une pratique du cinĂ©ma utilisĂ© par Robert Flaherty, et plus tard, au XXe siĂšcle, par des cinĂ©astes comme Pare Lorentz et Jean Rouch, qui ont donnĂ© au genre du film documentaire ses lettres de noblesse[13] - [14]. Il faut cependant tenir en compte que Pare Lorentz n’a jamais rĂ©alisĂ© une docufiction en tant qu’on la considĂšre ici. En fait, son seul film oĂč des acteurs jouent leur propre rĂŽle (mĂ©decins d’une maternitĂ© de Chicago) est une pure fiction de l’annĂ©e de 1940, The Fight for Life, dĂ©guisĂ©e en documentaire, un docudrama, filmĂ© en muet et sonnorisĂ© en post-production[15] - [16].

Il implique aussi le principe que fiction et documentaire sont des genres fondamentaux dans l'analyse de film, dĂ» au statut ontologique de l’image filmĂ©e[17] en tant que photographie : le double (l’image du sujet) est quelque part la mĂȘme chose en tant que reprĂ©sentation et rĂ©alitĂ©[18] : en tant que simulacre dans la fiction et en tant qu'image vĂ©ridique dans le documentaire. Dans la fiction un acteur reprĂ©sente (stands for) une autre personne et les Ă©vĂ©nements photographiĂ©s sont inventĂ©s ou manipulĂ©s. Étant les deux, la docufiction est un genre hybride qui suscite des problĂšmes Ă©thiques concernant le vrai, puisque le rĂ©el peut ĂȘtre manipulĂ© et confondu avec le fictif[19] - [20] - [21] - [22] - [23] - [24] - [25] - [26] - [27] - [28].

Dans le domaine de l’anthropologie visuelle, le rĂŽle novateur de Jean Rouch nous permet de le considĂ©rer comme le pĂšre d’un sous-genre nommĂ© ethnofiction[29] - [30] - [31] - [32]. Ce terme veut dire film ethnographique avec des natives qui jouent des rĂŽles fictionnels. Leur faire jouer un rĂŽle sur eux-mĂȘmes aidera Ă  construire le rĂ©el, renforcĂ© avec l’imaginaire. Pour la mĂȘme raison, un documentaire non ethnographique touchĂ© par la fiction pourra ĂȘtre nommĂ© docufiction.

Genre hybride

Concept

Le terme « docufiction » (ou « docu-fiction »), gĂ©nĂ©ralement employĂ© au masculin, dĂ©signe couramment dans la langue française des films qui recrĂ©ent des situations ‘rĂ©elles’. Cette dĂ©signation est devenue populaire par l'imposition des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision Ă  des fins commerciales, avec l'intention d'atteindre un large public[33] - [34].

En vĂ©ritĂ© le docufiction est un genre hybride dans lequel le documentaire et la fiction pĂšsent plus ou moins. Il est rare que les deux aient un poids Ă©gal. L'aiguille de la balance peut basculer plus vers un cĂŽtĂ© que vers l'autre : d'un extrĂȘme Ă  l'autre. Ceci pose la question de l’existence de docufictions extrĂȘmes[35] - [36] - [37] - [38].

Jusqu'oĂč peut aller un cinĂ©aste sans franchir certaines limites, souvent incertaines, au-delĂ  desquelles le documentaire se transforme en fiction ? : traversant une frontiĂšre, pĂ©nĂ©trant dans un territoire qui ne lui appartient pas et oĂč il sera perçu comme un intrus. Il s'avancera, dans une situation extrĂȘme, sur un territoire rĂ©el qui deviendra un lieu entiĂšrement fictif. Il y a des endroits oĂč nous ne savons pas oĂč nous sommes, oĂč nos certitudes s’évanouissent dans le nĂ©ant. LĂ , on peut se sentir Ă  peine un peu confus (et ça peut ĂȘtre amusant) ou, dans le pire des cas, dĂ©sespĂ©rĂ© (et ça peut ĂȘtre tragique)[39], lĂ  ou ailleurs[40] - [41] - [42].

Les films documentaires suscitent rarement des sentiments d'empathie chez les spectateurs car ils ne sont pas faits pour cela mais simplement pour les impressionner d'une maniĂšre diffĂ©rente : montrer des faits qui traitent de la conscience, aider Ă  ĂȘtre plus conscient de ce qu'est le rĂ©el. Ils sont bruts par nature et ainsi ils doivent l'ĂȘtre : « pour atteindre le rĂ©el, il faut au prĂ©alable pouvoir faire abstraction du vĂ©cu »[43].

En plus, « Si les spectateurs hĂ©sitent Ă  regarder des documentaires sur des problĂšmes sociaux "lourds", alors ces questions doivent ĂȘtre prĂ©sentĂ©es de maniĂšre plus subtile ou plus acceptable »[44]. Thomas Larson s'y rĂ©fĂšre en ces termes (dans la littĂ©rature, mais aussi dans le cinĂ©ma) : « Les Ă©crivains hybrides mĂȘlent rĂ©alitĂ© et fiction; poĂ©sie et prose; mĂ©moire et histoire; biographie et mĂ©moires. L'hybride porte un certain nombre de noms : rĂ©cit non linĂ©aire, composite, pastiche, montage, collage, mosaĂŻque et bricolage; c'est une forme qui brouille un genre avec un autre; et dĂ©crit tout rĂ©cit dont la structure est fragmentĂ©e, tressĂ©e, enfilĂ©e, brisĂ©e ou segmentĂ©e, c'est-Ă -dire Ă©tant tempĂ©rĂ©e par des ingrĂ©dients esthĂ©tiques ou Ă©thiques, se transformant en fiction avec des effets plus ou moins graves sur les deux, leur valeur et leurs consĂ©quences »[45]. En d'autres termes : dans des situations extrĂȘmes, le documentaire peut dĂ©gĂ©nĂ©rer en fantaisie et la fiction en cinĂ©ma vĂ©ritĂ© corrompu (Voir CinĂ©ma vĂ©ritĂ©)[46] - [47].

Histoire

Dans l'histoire du cinĂ©ma, le concept d'ethnofiction (ethnographie + fiction) dĂ©passerait la pratique scientifique et, par analogie, donnerait lieu Ă  une dĂ©signation plus large (docufiction: documentaire + fiction) dans laquelle l'ethnofiction serait classĂ©e comme sous-genre. La docufiction serait alors utilisĂ©e pour classer les films apparus dans plusieurs pays, directement sous l'influence de Robert Flaherty ou indirectement par une ressemblance occasionnelle, dans les deux cas sans corrĂ©lation et avec des diffĂ©rences significatives de forme et de contenu. D'un cĂŽtĂ©, l’hybride est devenu l'un des critĂšres qui ont rejoint le documentaire et la fiction dans un seul concept[48]. D'un autre cĂŽtĂ©, les personnes qui jouent leurs propres rĂŽles dans la vie rĂ©elle et en temps rĂ©el sont quelqu'un d'autre qui se donne du fondement, qui devient vraisemblable. Ces deux exigences sont Ă©troitement associĂ©es Ă  deux autres dans la pratique de la docufiction : 1 - Ă©thique[49] et esthĂ©tique, i.e. fidĂ©litĂ© au vrai et au rĂ©el[50] - [51] - [52] 2 - signifiants and connotations, i.e. formes d’expression qui reprĂ©sentent des faits de maniĂšre illustrative ou allusive, dĂ©voilant les facettes de la vie humaine.

Docufiction extrĂȘme

Nose art du Great Artiste.
La bombe atomique explosant sur Hiroshima

La modernitĂ© est, par dĂ©finition, l’exigence qui a fait que le film documentaire a traversĂ© une nouvelle frontiĂšre et est devenu docufiction, ce qui n’a pas Ă©tĂ© sans consĂ©quences : des rĂ©cits rĂ©els qui deviennent fictifs, qui s'excĂšdent dans des situations extrĂȘmes. Ça peut bien se passer ou non. Ça peut mal se passer si la rĂ©alitĂ© filmĂ©e devient une fantaisie dĂ©lirante.

Pour la premiĂšre fois dans l'Histoire moderne un film le montre : Les Enfants d'Hiroshima (1952). Il nous donne Ă  voir, Ă  l’extrĂȘme du dĂ©lire, les survivants d'une tragĂ©die colossale causĂ©e par des agents fous, une histoire de vengeance interprĂ©tĂ©e par des acteurs comme Le Grand Artiste et Le Mal NĂ©cessaire. Les Enfants d'Hiroshima est une docufiction qui ose dĂ©crire les consĂ©quences des premiĂšres bombes atomiques lancĂ©es sur des gens innocents, des explosions terribles qui implosent en effets cathartiques, en dĂ©vastation et souffrance, en images d’une grande beautĂ©. Face Ă  des tragĂ©dies comme ça, comme celles du thĂ©Ăątre grec, il faut qu’on se soumette Ă  une exigence extrĂȘme : On ne doit pas faire des choses comme ça !. L'esthĂ©tique, plutĂŽt que l'Ă©thique, a le pouvoir d'imposer des prescriptions comme celle-ci.

Dans le mĂȘme style, mais Ă  une Ă©chelle infĂ©rieure, de nouvelles tentatives ont Ă©tĂ© faites pour provoquer des effets semblables. Des films ultĂ©rieurs dĂ©clencheraient moins de pathos, certains avec une comprĂ©hension plus aiguĂ« des rĂ©alitĂ©s modernes[53] - [54]. Jusqu'oĂč peuvent-ils aller ? Jusqu'oĂč les vanitĂ©s de l'auteur blessent-elles les spectateurs ? Cette mode perverse aura-t-elle un avenir ? Des films comme ceux-ci sont peu nombreux. Seront-ils beaucoup ceux qui suivent ? Seront-ils adaptĂ©s aux dĂ©finitions modernes[55] ? Ou deviendront-ils postmodernes? (voir Postmodernist film)

La Vérité d'aprÚs Jules Lefebvre

Robert Flaherty illustrait les rĂ©alitĂ©s qu'il filmait avec une esthĂ©tique sĂ©duisante qui touchait l'AmĂ©rique, un public naĂŻf assoiffĂ© de paysages sĂ©duisants. Il montrait Ă  ces pauvres gens des natifs exotiques, de beaux et nobles sauvages de pays lointains. Il tournait des images fortes, conçues pour plaire Ă  un large public et Ă  des producteurs gourmands[56] - [57]. Aussi sĂ©duit par de tels charmes, Jean Rouch, un scientifique avant tout le reste, est un de ceux qui a osĂ© d'aller plus loin dans des tentatives extrĂȘmes[58] - [59].

Utilisant des lentilles 'neutres' (en perspective naĂŻve) et un sens de la poĂ©sie trĂšs personnel il est parti filmer des Noirs dans des pays mystĂ©rieux d'Afrique avec la noble intention de dĂ©couvrir qui ils sont et ce qu'ils reprĂ©sentent[60]. Il s'est soumis Ă  la confrontation sur les deux fronts : rĂ©duire l'esthĂ©tique Ă  des images sans prĂ©tention et l'Ă©thique Ă  des principes stricts, indispensables pour dĂ©voiler le vrai[61]. De diffĂ©rents pays, il y en a qui font pareil. Pour des raisons fortes, certains osent aller au-delĂ  des limites qu'ils devraient garder, transformant le documentaire en fiction irrĂ©ductible, en fantaisie sans retour : Les Mille et Une Nuits et de l'autre cĂŽtĂ©, Ă  son extrĂȘme, Cavalo Dinheiro, deux films portugais . D'autres aventuriers, en circonstances similaires, utilisant des astuces subtiles, mettent le pied sur la ligne rouge sans se faire brĂ»ler : Taxi TĂ©hĂ©ran (Iran), DĂ©rives (Portugal)[62], c'est-Ă -dire (autobiographies, portraits urbains, films sans argent, metafilms, du cinĂ©ma Ă  l’extrĂȘme). Des tendances opposĂ©es auront lieu dans les temps qui nous attendent. Des rĂ©alitĂ©s mutantes les feront diffĂ©rer[63] - [64]. On parle aujourd'hui d'un « rĂ©alisme d’avant-garde » (Avant-Garde Realism). « Aujourd'hui, le rĂ©el est devenu la nouvelle avant-garde. Si l'avant-garde d'hier constituait un geste meurtrier contre le rĂ©el, l'avant-garde d'aujourd'hui ressuscite l'anarchie du rĂ©el et le triomphe du cinĂ©ma total. »[65] - [66] - [67] - [68] - [69].

Liste de docufictions

PremiĂšres docufictions par pays

Autres docufictions historiques

Docudrama

Notes et références

  1. L'usage est variable, selon que l'on parle d'un documentaire ou d'une fiction.
  2. Il est aussi possible de l'écrire avec un tiret (docu-fiction) voire en deux parties séparées (docu fiction)
  3. Reality and documentary – at Six Types Of Documentary, article par Girish Shambu (blog)
  4. What is docufiction? - section II, p. 37-75 (quatre chapitres) de la thĂšse du Prof. Theo MĂ€usli
  5. Indie Matra Bhumi (The Motherland) – Festival de Cannes
  6. Brian De Palma's On His Iraq Docu-Fiction Comeback sur The Huffington Post – Festival de Toronto et Festival de Venise
  7. New Film Events – London Short Film Festival
  8. Oscilloscope 'Howl' for Off Beat Docu-Fiction Sundance Selection sur Ion Cinema
  9. Docufiction sur plusieurs festivals
  10. Voir Docudrama: the real (his)tory Confusion of genres – Page 2 de la thùse de Çiçek CoƟkun (New York University School of Education)
  11. What is mockumentary? sur Ranker
  12. A television programme or film which takes the form of a serious documentary in order to satirize its subject. – definition: The Free Dictionary and Dictionary.com
  13. Definition of documentary – New Frontiers in American documentary (American Studies at The University of Virginia)
  14. The Impulse of Documentary-Fiction – Paper, Transart Institute
  15. ‘Items for criticism (not in sequence)’: Joseph DeLee, Pare Lorentz and The Fight for Life (1940) – article de Caitjan Gainty, sur The British Journal for the History of Science, 19 September 2017
  16. Pare Lorentz, Louis Gruenberg, and The Fight for Life: The Making of a Film Score – article de Robert Nisbett sur Oxford Journals. Pare Lorentz est considĂ©rĂ© comme un cineaste pionnier en Ă©cologie de l’environemment.
  17. The Gap: Documentary Truth between Reality and Perception – article de Randolph Jordan qui souligne «l’absence croissante de diversitĂ© entre film documentaire et fiction», Hors Champ
  18. Open-ended Realities - article de Luciana Lang, Latineos
  19. Semiotics, Book Regs
  20. Semiotics for Beginners par Daniel Chandler, Aberystwyth University
  21. (NON)FICTION AND THE VIEWER: RE-INTERPRETING THE DOCUMENTARY FILM – Paper de Tammy Stone, Avila University
  22. hybrid genre – page 50, thĂšse sur la du Prof. Theo MĂ€usli
  23. The appeal of hybrid documentary forms in West Africa, Project Muse
  24. Ethics and Documentary Filmmaking – Article de Marty Lucas, Center for Social Media (American University in Washington, D.C)
  25. On Ethics and Documentary: A Real and Actual Truth – Article de Garnet C. Butchart, Programme sur les Ă©tudes culturels, UniversitĂ© de Trent, Peterborough, Ontario, Canada, publiĂ© University of South Florida
  26. What to Do About Documentary Distortion? Toward a Code of Ethics – Article de Bill Nichols, Documentary.org
  27. Documentary Film Prompts-Ethics in Documentary/Fiction vs. Documentary – Paper de Ardavon Naimi, University of Texas at Dallas
  28. Ethics and Filmmaking in Developing Countries, Unite For Sight
  29. [PDF] Rayma Watkinson,Reading the image: Visual Literacy And The Films Of Jean Rouch, inter-disciplinary.net.
  30. (en) Michael Eaton, Jean Rouch 1917-2004, A Valediction, rouge.com.au/
  31. Glossary, www.maitres-fous.net
  32. Jean Rouch and the Genesis of Ethnofiction, thĂšse de Brian Quist, Long Island University
  33. Mélissa Thériault, Documentaire et jeux de fiction. Le cas du cinéma québécois, editions-harmattan.fr.
  34. Lise Henric, Le docufiction entre création originale et documentaire, revue Française des Sciences de l'information et de la communication.
  35. Marc AugĂ©, De l’imaginaire au “tout fictionnel”, Recherches en communication, no 7, 1997.
  36. Éric ClĂ©mens, Le fictionnel et le fictif, essai sur le rĂ©el et le(s) monde(s), gerardgranel.com.
  37. AndrĂ© Habib,Terrains battus : reconquĂȘte fictionnelle ou dommages au rĂ©el, autour de 9/11, histart.umontreal.ca, juin 2002.
  38. Justine Peneau, Fiction du rĂ©el, rĂ©el du fictionnel : quand le design critique, Art et histoire de l’art, 2015.
  39. ‘Based on a true story’ : the fine line between fact and fiction – article de Geoff Dyer
  40. Documentary and Fiction Breed to Create a Better Truth, article de Chuleenan Svetvilas sur Documentary IDA
  41. In and out of this world: digital video and the aesthetics of realism in the new hybrid documentary – article de Ohad Landesman
  42. Scripting the Docufiction: Combining the Narrative and Documentary Modes in a Social Issue Film – thùse de Joseph V. Brown, University of Denver, 1 janvier 2010
  43. Selon Le Cru et le Cuit, de Claude LĂ©vi-Strauss.
  44. Page 2 in Docufiction: Combining the Narrative and Documentary Modes in a Social Issue Film, by Joseph V. Brown)
  45. The Hybrid Narrative – article par Thomas Larson
  46. « CinĂ©ma-vĂ©ritĂ© » ou « cinĂ©ma direct » : hasard terminologique ou paradigme thĂ©orique ? – article par SĂ©verine Graff
  47. Home Feature Articles – Jean Rouch: CinĂ©ma-vĂ©ritĂ©, Chronicle of a Summer and The Human Pyramid, article par Barbara Bruni sur Senses of Cinema, mars 2002
  48. Exploring Objectivity in Docufiction Filmmaking through the Concept of Hybridity, Eleanorforder, 7 août, 2014
  49. Why are ethical issues central to documentary filmmaking? – premier chapitre d’une introduction au film documentaire par Bill Nichols, Indiana University Press
  50. Reality in the Age of Aesthetics – Article at Frieze, Issue 114, April 2008
  51. Documentary-for-the-Other: Relationships, Ethics and (Observational) Documentary – Article by Kate Nash, Journal of Mass Media Ethics, 26:224–239, 2011
  52. On Ethics and Documentary: A Real and Actual Truth – article par Garnet C. Butchart, Cultural Studies Program, Trent University, Peterborough, Ontario, Canada K9H 7P4]
  53. Postmodernism and film – livre de Catherine Constable. Postmodernism and Film: Rethinking Hollywood's Aesthestics. Columbia University Press, 2015. JSTOR, www.jstor.org/stable/10.7312/cons17455
  54. Docufictions: an intervew with Matin Scorsese on documentary film
  55. Postmodern Cinema – article par Dana Knight
  56. Robert Flaherty – article par en: Deane Williams, Senses of Cinema
  57. Realism, Romanticism and the Documentary Form: Robert Flaherty's Man of Aran – Chapter 4, Brian McFarlane, Ed, 24 Frames: The Cinema of Britain and Ireland, Wallflower, 2005
  58. A Tribute to Jean Rouch – article par Paul Stoller sur Rouge
  59. Jean Rouch's CinĂ©-Ethnography: at the conjunction of research, poetry and politics – article par Lorraine Mortimer sur Screenig the Past
  60. L'autre face du miroir :Jean Rouch et l' "autre" – article par Ricardo Costa, le 11 mars 2000
  61. "MaĂźtres Fous.net"
  62. Dérives (page illustrée)
  63. Cinematography: The Creative Use of Reality, Maya Deren, "Cinematography: The Creative Use of Reality" in The Avant-Garde Film: A Reader of Theory and Criticism, ed. P. Adams Sitney (New York: Anthology Film Archives, 1978), p. 60-73
  64. Reality Ink: When Nonfiction Film Meets Experimental Cinema – article par Cynthia Close, April 15, 2015
  65. Avant-Garde Realism
  66. Cinema in the Digital Age – livre de Nicholas Rombes, Columbia University
  67. Le rĂ©alisme d’avant-garde au 20e siĂšcle dans la culture visuelle et la littĂ©rature, 1914-1968 (Nagoya, Japon) – Notes pour un colloque, information publiĂ©e le 26 janvier 2018 par l'UniversitĂ© de Lausanne (source : Hiromi MATSUI), le 7 avril 2018
  68. The Realist Tendency – note sur la “tendence rĂ©aliste” au cinema d’aprĂšs Siegfried Kracauer sur Film Reference
  69. Documentary Film and the Modernist Avant-Garde – essai de Bill Nichols; source : Critical Inquiry, Vol. 27, No. 4 (Summer, 2001), pp. 580-610, The University of Chicago Press
  70. Article de Cyril Cossardeaux sur Culturopoing (2010-05-16)
  71. (en) « Chicago Cinema Forum », sur Cine-file.info, (consulté le )
  72. India: Matri Bhumi – Article de Doug Cummings, F i l m j o u r n e y (18 mars 2007)
  73. India, Matri Bhumi restaurĂ© en digital au Festival du Film de Vienna – Article sur IBN Live
  74. Voir Gente da Praia da Vieira
  75. Trås-os-Montes chez la CinémathÚque de Harvard
  76. TrĂĄs-os-Montes – SĂ©ances Ă  la CinĂ©mathĂšque française
  77. António Reis et Margarida Cordeiro sur l'Université de Californie à Los Angeles
  78. Rep Pick: Ana – Article d'Aaron Cutler sur The L Magazine
  79. Ana (coréalisation avec Margarida Cordeiro)
  80. Ana sur Films sans frontiĂšres
  81. Les Cahiers du Cinéma, Les Nouvelles Littéraires
  82. Le Fabuleux gang des sept sur L’EncyclopĂ©die canadienne

Voir aussi

Docufiction

Docudrama

Articles connexes

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