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Culture et art dans les AurĂšs

La culture et l’art dans les AurĂšs sont diversifiĂ©es. L’AurĂšs est un vaste territoire de l'AlgĂ©rie, plusieurs activitĂ©s artisanales sont organisĂ©es pour reprĂ©senter le terroir de certaines rĂ©gions et Wilayas de l'Est de l'AlgĂ©rie. Plusieurs artistes des AurĂšs participent soit aux festivitĂ©s organisĂ©es ou aux expositions Ă  travers le pays.

Gastronomie

Kesra (pain) des AurĂšs dit arekhsis

L'artisanat

Tasse des AurĂšs (vers 1970)
Poterie décorée des AurÚs (vers 1970)
Oiseau, poterie des AurĂšs (vers 1970)

Poterie

Selon plusieurs historiens, les poteries des AurÚs apparaissent dans les spécificités plastiques de leur décor incisé et de leurs formes carénées, comme les plus proches des premiÚres formes de l'art berbÚre.

Origines

« Comme malgré la colonisation romaine de LambÚse, les berbÚres Chaouïa sont restés à l'écart des grands courants » extérieurs, « on peut admettre que cette ornementation en relief (dentelures, bourrelets, bosses, etc.) est caractéristique de la poterie berbÚre véritable, disons primitive. », écrit ainsi Arnold van Gennep[1]. Analysant ce décor en relief, Gabriel Camps observe que « seule la poterie aurassienne se distingue, entre autres éléments, par la multiplication des mamelons coniques sur la panse et sur les anses, décoration qui contribue grandement à son aspect archaïque ». Lui supposant « une origine siculo-italique », il pense que ce décor, s'étant répandu au Chalcolithique sur toute une région s'étendant des cÎtés de la Tunisie jusqu'à l'AurÚs, puis ayant progressivement disparu devant la progression de la poterie peinte, « se serait maintenu dans le bastion aurassien »[2].

Caractéristiques

Décorées de reliefs ou d'incisions, les poteries des AurÚs sont enduites d'une laque rouge sombre ou brune, le « louq », fait de résines « cuites, triturées, teintées et modelées en bùtons qui durcissent en refroidissant », passé sur les poteries encore chaudes en fin de cuisson[3]. Cette pratique est à la fois ornementale et, imperméabilisant les poteries, utilitaire. Le « tarbout », assiette ou plat, et la tasse au profil caréné sont souvent ornés de dessins de valeur symbolique.

Le « tarbout » prĂ©sente un profil original, l'arrondi de son bord, sans mĂ©plat, s'inclinant lĂ©gĂšrement vers l'extĂ©rieur en quatre points opposĂ©s, souvent soulignĂ©s d'encoches[4]. Celles-ci se retrouvent sur l'arĂȘte des tasses ou des pots Ă  traire.

Le « fùn », utilisé pour cuire la galette, n'est pas verni mais orné de reliefs ponctués de lignes et de ronds rouges.

D'autres poteries, ayant peut-ĂȘtre fonction de jouets, sont modelĂ©es en formes d'animaux (notamment oiseaux).

Tissage

Tissage des AurÚs, région de Ghoufi (vers 1970)

La technique du tapis haute-laine n'Ă©tant pas locale, ce sont les tissages, les « tellis », les couvertures, coussins et musettes Ă  grains qui sont caractĂ©ristiques du style des AurĂšs. À la laine est souvent mĂ©langĂ© le poil de chĂšvre.

Les « tellis » sont gĂ©nĂ©ralement composĂ©s de bandes de couleurs, mais il arrive qu'ils soient ornĂ©s d'un liserĂ© ou de quelques lignes cuivrĂ©es. De larges registres sombres, sur lesquels un dĂ©cor semble brodĂ©, coupent parfois le fond constituĂ© de bandes unies. Des mĂ©daillons losangĂ©s, eux-mĂȘmes composĂ©s de rĂ©seaux de fins losanges, peuvent aussi s'imbriquer sur toute la surface du « tellis ».

Les mĂȘmes losanges se retrouvent sur les bandes des couvertures ou les surfaces des coussins[5].

Bijoux

Bijoux Chaouis, Musée de l'Homme, lors d'une exposition consacrée à Germaine Tillion.

Titiana Benfoughal a consacré un livre spécifiquement aux bijoux et aux bijoutiers de l'AurÚs en 1997. Plusieurs types de bijoux ont été recensés par elle comme les diadÚmes, les pendants de temps, les jugulaires, les boucles d'oreilles, les colliers, les fibules, les parures pectorales, les boßtes d'amulettes, les boßtes à miroir, les ceintures, les bracelets, les chevaliÚres et les pendeloques. Titiana Benfoughal a aussi étudié les techniques de fabrication des bijoux[6].

VĂȘtement traditionnel

Habit des AurĂšs

Les femmes portent le tajdidh (manteau d’hiver), il est fait de laine Ă©paisse blanche comprenant des bandes brunes et il est attachĂ© par l’amessak (Ă©pingle)[7]. L’OugĂą est un manteau de sortie, genre tajdidh, mais avec une fine laine blanche et il est tissĂ© avec de la soie blanche[7]. Le kettaf est portĂ© Ă©galement, il se porte avec des Ă©toffes de soie. Durant l’étĂ©, l’althĂąm ou le kettĂąf fabriquĂ© avec du coton noir, sont portĂ©s par les femmes. Les chaussures sont faites avec de l'alfa tressĂ©e des pieds aux chevilles. Lors des sorties, les femmes portent la belgha (sandale), faite en peau de chĂšvre, de couleur rouge et jaune et la semelle est plate. Les femmes portent des foulards et aussi un turban qui est mis en dernier. La melhafa est portĂ©e dans les cĂ©rĂ©monies[7].

Pour l'homme, le gilet (b'diya), portĂ© avec une Ă©toffe blanche ou bien ocre sans manche ni col[7]. La ceinture (h’zam) est brodĂ©e de fils de soie ocre. Le serouel (pantalon) ressemble Ă  celui de l’AlgĂ©rois. Les chaussures sont de type mocassins, la semelle est plate, et ont une couleur marron ou noire[7] ou blanc. Les cavaliers portent des bottes de cuir. Le turban (ammama) est fait de tissu brodĂ© Ă  la soie ocre sur fond blanc qui mesure environ m, l'homme l’entoure autour de la tĂȘte[7]. Le burnous est pareil Ă  celui d’AlgĂ©rois, le tissu est fait en laine de dromadaire[7]. La kachabiya se porte en hiver

Musique

Le folklore est diversifié dans les régions des AurÚs.

La musique traditionnelle est bien représentée par nombreux chanteurs aurassiens. Les premiers chanteurs qui ont connu un succÚs international sont Aissa Jermouni et Ali Khencheli[8]. Le style de musique Rahaba est propre à toute la région des AurÚs. De plus, plusieurs styles de musique existent comme le style arabo-andalous, l'un des chanteurs chaouis Salim Hallali. Plusieurs chanteurs des AurÚs se sont inspirés de ce style comme Youcef Boukhantech.

Les femmes ont pu avoir leur place sur la scÚne nationale. La télévision algérienne diffusait les chansons de Thelja (Ya Saleh) et de Beggar Hadda dans les années 1970. Aussi, Houria Aïchi a fait plusieurs albums en France, ainsi que Markunda Awras ou la chanteuse Dihya (du nom de la reine des AurÚs), épaulée de Messaoud Nedjahi, l'un des meilleurs compositeurs et paroliers Chaoui. L'un de ses meilleurs albums s'intitule Dzaier assa.

Un autre genre de musique moderne chaoui s'est imposĂ© dans la rĂ©gion. Cette musique atypique est un mĂ©lange d'inspirations de rock, de blues, de folk et de raĂŻ en langue chaoui et en arabe. Dans les annĂ©es 1970, 1980 et 1990, quelques chanteurs et musiciens aurassien(ne)s s'illustrent dans ce genre tels que Djamel Sabri du groupe les BerbĂšres et dit aussi Djo, Massinissa, AĂŻssa Brahimi , Nouari Nezzar, Katchou, Nacerdine Hora, Belbeche, etc, tous ayant commencĂ© en langue chaoui. D'autres, plus jeunes, utilisent exclusivement la langue chaoui tel que le groupe Tafert, Youba, Youress Sami[9], etc. Quelques instruments de musique sont propres Ă  la rĂ©gion comme la gasba, bendir, etc. et d'autres telles la zorna sont spĂ©cifiques Ă  l'ensemble de la musique orientale (cf. en Turquie). À tort, beaucoup de gens attribuent Ă  ce genre une appellation « Staifi » en raison du fait de l'utilisation de la langue arabe tandis que la musique, en elle-mĂȘme, est chaoui.

Le Groupe Iwal de Tkout, fondĂ© par Nasrine et Fayssal, on rĂ©volutionnait la chanson chaoui moderne afin de casser les tabous par leur style incorporant le thĂ©Ăątre et le chant[10], ce groupe s’est produit Ă  l'OpĂ©ra d’Alger[11].

Festival international de musique de Timgad

la cavea du théùtre de Timgad

Le Festival international de musique de Timgad, Ă  Timgad, est organisĂ© chaque annĂ©e par le Commissariat du festival en collaboration avec l'Office national de la Culture et de l’Information, et la wilaya de Batna. Il a vu le jour en 1967[12] et il a eu beaucoup de noms, il fut baptisĂ© festival mĂ©diterranĂ©en[12], avant de devenir en 1973[12] le festival des arts populaires. Le festival culturel annuel se dĂ©roulant chaque mois de juillet, mais a certain moment de son existence il est mis en pause de 1986 Ă  1996. Il deviendra une destination de choix pour de nombreuses stars de dimension internationale.

Festival de la chanson aurassienne Ă  Batna

L’association des Amis de l'art et de la Culture a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en fĂ©vrier 1986, elle a regroupĂ© plusieurs personnalitĂ©s des AurĂšs dont Brahim Bouziane, Khaled Bouali, Hadj Tayeb, Ali Guerbabi, ChĂ©rif Merzouki[13]. Elle a Ă©tĂ© prĂ©sidĂ©e par Hamid Meziani[13]. En 1987, elle organise le festival Ă  Batna durant cinq jours[13]. Le festival rassemble des chanteurs et des groupes de musique et Ă©galement des peintres[13]. L'Ă©vĂšnement a Ă©tĂ© couvert uniquement par la chaine radio 2 d’AlgĂ©rie et le journal local El-Aoures[13]. Parmi les chanteurs invitĂ©s figurent Salim Souhali, Salah Boumaaraf, Mihoub, Hacen Dadi, Nouari Nezzar[13]. La chanson chaoui traditionnelle a Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©e par Mohand Ouamer, Aissa Guellil, le groupe de Yabous, ErrefaĂą, Idhourar et ChlaĂąlaĂą[13]. Les groupes modernes Ă©taient reprĂ©sentĂ©s par Your, Amenay Anzar, Kimel et Thiguiyyeres, venus de plusieurs Wilayas des AurĂšs pour assister[13]. Une importante exposition de peinture , de bijoux, de poterie et une parade de fantasia ont eu lieu lors du festival[13].

texte musical

La poésie orale, les contes et les légendes font l'objet d'étude de la part des spécialistes en littérature et en linguistique. Les textes sont récités par les Medaha et les Gouaras (orateurs).

Danse

Danse chaouie

Les habits chaouis (burnous), le cheval, le fusil et les youyous font partie de la danse des aurassiens. Quelques genres de danse: Rahaba, Mahzam, Trig el khil, Lahawawi, Izlen, Tigougaine ou Taourial, Aourial, Zorna, Sebaha, Izlen, Rekrouki (gasba, mawal), L'azzekar, Tinzarine, Gasba, Aissawa, fkirettes, Allaoui, ghiyata, tabla, staifi, Batni, gnawi a son genre de danse selon les rĂ©gions et les tribus. Le Çrawi prĂ©sente des varientes comme Dmam, Çalhi, Rakruki et Ayash [PDF][14].

Danse spécifique aux femmes[14].

Littérature

Plusieurs écrivains ont écrit dans les deux langues, arabe et française, c'est le cas de Kateb Yacine.

Littérature avant l'indépendance de l'Algérie

Anna Gréki fut écrivaine et militante de la cause du Front de libération nationale (Algérie)[15]. André Gide a visité les AurÚs. Il fut un ami de Mohamed Hamouda Bensai. La romanciÚre suisse Isabelle Eberhardt (1877-1904) a habité Batna dans le quartier de Zmella. Plusieurs auteurs d'origine française ont écrit également des livres qui traitent des thÚmes liées aux AurÚs et à la ville de Batna comme Jean-Pierre Marin, Jean-Noël Pancrazi , Liliane Raspail, Jean PÚrés et EugÚne Delessert, etc.

littérature française

Plusieurs auteurs BatnĂ©ens ont Ă©crit des livres comme Mohamed Nadir Sebaa, Abderezzak Hellal, BeĂŻda Chikhi, Docteur d’État et professeur Ă  la Sorbonne, Hamid Benchaar, etc. Messaoud Nedjahi a Ă©crit plusieurs romans en langue française sur la vie des aurassiens[16]. Liliane Amri, mariĂ©e Ă  un Chaoui, est l'auteure du roman La Vie Ă  tout prix. Son livre est une autobiographie et elle livre une description de la vie des AurĂšs, surtout des femmes des annĂ©es 1960 aux annĂ©es 1990. Elle parle parfaitement le chaoui et elle a contribuĂ© au dĂ©veloppement de la rĂ©gion des AurĂšs. Nassira Belloula est auteur de plusieurs romans, rĂ©cits et essais comme La Revanche de May, Visa pour la Haine, Rebelle en toute demeure, Djemina ou encore Les Belles AlgĂ©riennes. Bachir Rahmani est mĂ©decin et Ă©crivain, a Ă©crit Amrir en 2002[17]. SaĂŻda Abouba a publiĂ© des poĂšmes et des romans[18].

Littérature arabe

La poésie arabe : le poÚte Mohamed Laïd Al-Khalifa, Mohamed el akhdar el Saihi, Mohamed Ababsa El Akhdari[19], ont écrit plusieurs poÚmes sur la ville de Batna et des AurÚs. Nouredine Bergadi publie en 2015 un dictionnaire qui rassemble toute la presse en lien avec l'AurÚs[20].

Littérature en chaoui

Au XIXe siĂšcle, plusieurs livres ou dictionnaires de la langue ont Ă©tĂ© publiĂ©s comme une Ă©tude de Émile Masqueray et le livre de Gustave Mercier , le Chaouia de l'AurĂšs en 1896. Au XXe siĂšcle, le dictionnaire chaouia, arabe, français, kabyle de P.G. Huyche est publiĂ© en 1906. Le livre d'AndrĂ© Basset, Le parlĂ© des Ait Frah, en 1961 et La grammaire chaoui de M. Torchon sont Ă©ditĂ©s. Une des premiĂšres poĂ©tesses en langue chaoui fut lalla Khoukha AĂŻt Boudjenit (1914-1963)[21]. Post indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie, Mohamed Salah Ounissi publie plusieurs livres dont un dictionnaire chaoui, arabe, français en 2003, il s’ensuit Fakihani Tibermacine avec son livre Parler chaoui en 2009, puis un essai de conjugaison par Ferhaoui Laid. En 2013, Khadija Saad publie un dictionnaire chaoui-arabe, Bengasmia LaĂąmri a Ă©crit son livre sur la phonĂ©tique chaoui et Abdellah Khelfa Ă©crit un roman, Moumna en 2002 et un recueil de poĂ©sie en chaoui contenant 1600 vers, dont le titre est Lmumen en 2014. Plusieurs poĂštes diffusent dans des Ă©missions de la radio locale en chaoui comme Bachir Adjroud, Aghilas Mazigh, Salah Bezzala, Adel Solatni, Djamel Samir Chemlal, Dhifallah Khalef, etc. Une Ă©tude a Ă©tĂ© faite par Naziha Hamouda dont le titre est Les femmes rurales de l’AurĂšs et la production poĂ©tique[22].

Enseignement

En 2014, le Mouvement culturel amazigh (AurÚs) ainsi que l'Association de l'identité du patrimoine culturel et de la créativité artistique de la Wilaya de Batna, lors de la célébration des évÚnements du Printemps berbÚre et du Printemps noir (Kabylie) à la Maison de la Culture de Batna, ont élaboré des réflexions en ce qui concerne l'enseignement de langue berbÚre comme langue maternelle[23].

Histoire et chronique

MostĂ©fa Merarda, Redha Malek, ont publiĂ© des livres sur la Guerre d’AlgĂ©rie. Les auteurs comme Mustapha Bekkouche , Amar Mellah, Ali Merouche, El hachemi Saidani ont Ă©crit des livres documentaires et historiques.

Étude et recherche

GĂ©ographie
Ethnographie et ethnologie
  • Dans les annĂ©es 1920, dans sa thĂšse La Femme chaouia de l'AurĂšs (1928), MathĂ©a Gaudry dĂ©crit la vie des femmes de cette rĂ©gion en particulier dans la pĂ©riode coloniale. Elle retrace le parcours de la Kahina.
  • Germaine Tillion (1907-2008) fait plusieurs longs sĂ©jours dans l'AurĂšs entre 1934 et 1940[24], menant un grand travail scientifique sur la rĂ©gion et ses habitants[25] - [26]. Pendant la Guerre d'AlgĂ©rie, elle est intervenue auprĂšs du gouvernement français pour dĂ©fendre la cause des AlgĂ©riens.
  • Mohamed Hamouda Bensai (1902-1998) Ă©tait essayiste et philosophe[27].
Histoire
  • Claude-Pierre-Hyppolyte Polain, historien, mort le 17 mars 1876 Ă  Batna[28].

Beaux-arts

Sculpture

Mohamed Demagh dĂ©bute la sculpture post-indĂ©pendance, il s’ensuit quelques sculpteurs comme Rachid Mouffouk, Bensaid Mohamed Nadjib fondateur de l'association Prisma et artiste plasticien et sculpteur Ă  Batna[29], Said Berkane sculpteur et dĂ©corateur, etc.

Peinture

Un des premiers peintres, Houamel Abdelkhader, a immigrĂ© vers l’Italie ; c'est un membre actif dans la lutte contre le colonialisme français et rejoint le maquis. Il commence tĂŽt dans l'art de la peinture[30] vers 1960. En 1963, il est mĂ©daillĂ© d'or Ă  Rome[31]. Plusieurs artistes ont Ă©mergĂ© par la suite, tel Jeballah Bellakh[32], et vivent dans les villes des AurĂšs. En 1980, ChĂ©rif Merzouki a enregistrĂ© avec la collaboration de la Radio TĂ©lĂ©vision AlgĂ©rie (RTA), Établissement public de tĂ©lĂ©vision, un documentaire avec Rachid Benbrahim dont le titre est Le mouvement des Arts plastique Ă  Batna[33]. Certains sont morts comme Abderrahmane Tamine, ChĂ©rif Merzouki, Abdelali Boughrara, Abderazak Aguini, Lazhar Hakkar, etc. Plusieurs artistes ont exposĂ© comme Hocine Houara[34], Mohamed Berkane, Souhali Salim. Une autre gĂ©nĂ©ration de futurs peintres a Ă©tĂ© formĂ©e par ChĂ©rif Merzouki[35] dont Adel Abdessemed, Hassane Amraoui, etc. Plusieurs peintres comme Noureddine Zekara, Mohamed Berkane, Souhali Salim, ChĂ©rif Mennoubi, Ahmed Khamari[36], Noureddine Tabrha, etc, ils continuent de prĂ©senter les AurĂšs par leur travail Ă  travers l'AlgĂ©rie.

Dans les AurÚs, les Maisons de la culture de Batna, de Khenchela, de Biskra, etc., organisent des activités artistiques telles que des expositions, des rencontres, etc[29]..

En 2007, lors du festival Alger la capitale de la culture Arabe, plusieurs activités se sont déroulées dans les régions des AurÚs[37].

El Kantara dans la peinture

El Kantara le 17 mars 1886 Aquarelle par Fritz von Dardel, collection du Musée nordique.

Au fil du temps plusieurs peintres du monde entier ont vanté El Kantara à leur maniÚre[38]. Hocine Houara natif d'El Kantara, sensibilisa son goût prononcé pour l'art et qui marquera tout au long de sa jeunesse et demeure toujours sa source d'inspiration[38].

En 1975 Ă  l’occasion de la journĂ©e mondiale du timbre, Bachir YellĂšs[39] immortalise la plus petite poste d’AlgĂ©rie qui se trouve Ă  El Kantara dans un timbre[40]. Et depuis d'autres timbres ont Ă©tĂ© Ă©mis, reprĂ©sentant les gorges, et la sociĂ©tĂ© de la rĂ©gion.

La pĂ©riode de l’AlgĂ©rie française faisait venir des artistes peintres de tous les coins du monde. Le 17 mars 1886, Fritz von Dardel artiste peintre suĂ©dois a peint une aquarelle du village de l’époque, son chef-d’Ɠuvre aujourd’hui se trouve Ă  Stockholm dans le MusĂ©e nordique[41]. En 1901 c'est au tour de RenĂ© Charles Edmond His l'artiste français de peindre en huile sur toile un tableau de 238 sur 335 qui s'intitule Les gorges d'El Kantara prĂšs de Biskra[42]. Adrien Lucy dĂ©cĂ©dĂ© en 1875 lui aussi a peint un tableau au titre Le dĂ©filĂ© d'el Kantara.

Beaucoup d'autres artistes ont peint la rĂ©gion dont Maurice Bompard en 1892 avec La RiviĂšre d'El Kantara[43], ou Le tailleur Ă  El Kantara, d’EugĂšne Girardet qui date de 1897 et qui fait partie de la collection du musĂ©e de la ville de Saintes[44], on trouve aussi le tableau de l'artiste suisse Jules Blancpain Baignade Ă  El-Kantara de 1903[45]. Et de nombreux autres tableaux sur El Kantara de cette Ă©poque française d’AlgĂ©rie.

Peintre orientaliste

De nombreux peintres européens et plus particuliÚrement français, généralement orientalistes, ont peint lors de leurs séjours dans les AurÚs des paysages et des portraits.

Cinéma

Des cinĂ©philes et des vidĂ©astes de Batna, Oussama Bounouara producteur du film Self East, Azeddine Abdesselam, et Salah Eddine, participent Ă  la 38e Ă©dition du Festival du court-mĂ©trage de Clermont-Ferrand (France), en 2016[47]. Mohammed Lakhdar-Hamina a produit Le Vent des AurĂšs, en 1966. RenĂ© Vautier a rĂ©alisĂ© le film Avoir vingt ans dans les AurĂšs, en 1972. Amor Hakkar, a rĂ©alisĂ© Timgad, la vie au cƓur des AurĂšs, documentaire de 52 minutes, France 5, en 2002. Ahmed Rachedi, Ben Boulaid, tournĂ© en 2006 et 2007 dans le cadre de la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe 2007 », produit avec la collaboration du ministĂšre des Moudjahidine, du ministĂšre de la Culture et de l'Entreprise Missane Balkis films, en 2009[48]. Amor Hakkar a fait La Maison jaune, film qui traite du social dans les AurĂšs, en 2008[49]. En 2007, le film Mascarades de Lyes Salem a Ă©tĂ© tournĂ© dans le canyon de Ghoufi. Loucham (tatouage), est une piĂšce de thĂ©Ăątre diffusĂ© sur canal AlgĂ©rie dĂ©diĂ©e aux tailleurs de pierres de T'kout victimes de la silicose, rĂ©alisĂ©e par Mahii Eddin Bouzid et le thĂ©Ăątre rĂ©gional de Batna.

Acteurs

Théùtre

Batna organise chaque année l'édition du Festival du Théùtre amazigh (Batna) durant le mois de décembre au théùtre régional de Batna[51]

Traditions et fĂȘtes

T'kout

Certaines fĂȘtes berbĂšres sont cĂ©lĂ©brĂ©es dans la commune, notamment le Yennayer (le nouvel an amazigh)[52], et la Thamghra n'tmenzouth (la fĂȘte de l'automne[53]), cette fĂȘte de quatre jours coĂŻncide avec la fin de l'Ă©tĂ© et le dĂ©but de l'automne (chaque 25 aoĂ»t, selon le calendrier berbĂšre). Les paysans proposent leurs fruits rĂ©coltĂ©s au long de l'Oued Ighzr Amelal et dans d'autres rĂ©gions des AurĂ©s[54].

la fĂȘte de Achoura, est un festival avec des symboles et des empreintes religieux paĂŻens, qui consiste Ă  reproduire un scĂ©nario composĂ© d'une femme dĂ©nommĂ©e Mariama, personnage central du jeu qui provoque la tentation chez les hommes. Un homme doit tenter de la kidnapper, mais il sera puni physiquement par les soldats obĂ©issants de Mariama (un chameau, un singe et un lion) s'il ne paye pas l'amende. Le spectacle se dĂ©roule avec un accompagnement musical[55].

MenaĂą

Tapis sur les terrasses et balcons pendant la fĂȘte de Thifsouine

Certaines fĂȘtes berbĂšres sont cĂ©lĂ©brĂ©es dans la commune, notamment le Yennar (le nouvel-an amazigh), pendant la nuit avant le 1er jour de yannar, les habitants cuisinent la chakhchoukha el Kesra avec la viande du bƓuf ou l'asida, et le cherchem[56]. Le tout se cuisine dans un fossĂ©, aprĂšs l'avoir nettoyĂ© et changĂ© la terre qui se trouve Ă  l'intĂ©rieur et les pierres qui tiennent la marmite[56]. Les familles passent la nuit devant le feu qui cuisine le cherchem, pour se raconter des histoires[56]. Le lendemain du 1er jour de yennar les baroudeurs font leur apparition pour mettre de l'ambiance[56].

Une partie de thakourth.

Thifsouine : la fĂȘte de l'arrivĂ©e du printemps selon le calendrier berbĂšre. Durant la fĂȘte les habitants de la commune accrochent leurs plus beaux tapis sur les terrasses et balcons et on fait des gĂąteaux (Gorsat errabii qui ressemble au R'fiss) et on expose des produits artisanaux de la rĂ©gion (poterie, bijouterie, habillement, et autres produits de laine)[57] - [58] - [59], pendant que les troupes folkloriques, les baroudeurs, les cavaliers sur cheval barbe et les troubadours font leurs spectacles dans les rues de la ville[59] - [58]. La fĂȘte se termine par une partie de thakourth[58] - [59] - [57]. On fĂȘte la Thifsouine car selon les croyances chaouis, la rĂ©colte de la saison dĂ©pend en grande partie de la puretĂ© et de la sincĂ©ritĂ© des agriculteurs, que Dieu rĂ©compensera[59].

Mayu Bouyghioun, est une fĂȘte spirituelle chaouis qui se pratique dans cette rĂ©gion entre Menaa et Arris[60]. On cuisine du couscous avec une sauce de fĂšve et d'oignon non Ă©pluchĂ©s[60]. Et on Ă©crit les 27e et 28e ayat de la sourate at-tur sur du papier qu'on accroche sur la porte des maisons pour empĂȘcher d'entrer le mal[60].

On fĂȘte aussi Ibrir (1er jour d'avril) oĂč on cuisine la chakhchoukha, tout comme la fĂȘte du labourage en octobre et de la rĂ©colte[61], et bien sĂ»r les fĂȘtes religieuses de l'islam[62].

N’Gaous

La fĂȘte annuelle de l'abricot Ă  N'Gaous est une fĂȘte qui dure trois jours et qui commence avec le lancement de la campagne de rĂ©colte (aux alentours de la 3e semaine de juin). Cet Ă©vĂšnement rĂ©unit des producteurs abricotiers de toutes les communes nord-ouest de la wilaya de Batna, qui exposent leurs produits et leurs Ă©tudes sur les abricots (maladies, amĂ©lioration de la qualitĂ© du fruit)[63].

Notes et références

  1. Arnold van Gennep, Les poteries modelĂ©es d'Afrique du Nord, citĂ© dans À la rencontre de la poterie modelĂ©e en AlgĂ©rie, Alger, MinistĂšre de l'agriculture et de la rĂ©forme agraire, 1982, p. 119
  2. Gabriel Camps, Monuments et rites funéraires protohistoriques, Aux origines de la Berbérie, Paris, Arts et Métiers graphiques, 1962. p. 324-5. La thÚse de Gabriel Camps est que « tout se passe comme si une céramique à fond plat sans décor peint, mais munie d'appendices divers et d'incisions, avait d'abord pénétré, venant d'Italie et des ßles (Sardaigne, Sicile, Pantelleria), en Tunisie et en Algérie orientale, et comme si cette céramique avait été ensuite concurrencée, puis éliminée par une autre vague ignorant le décor incisé ou en relief, mais portant une riche décoration peinte. Les poteries du premier style se seraient conservées dans l'AurÚs alors que les secondes n'y pénétraient que faiblement » (op. cit., p. 394)
  3. À la rencontre de la poterie modelĂ©e en AlgĂ©rie, Alger, MinistĂšre de l'agriculture et de la rĂ©forme agraire, 1982, p. 119
  4. op. cit., p. 119
  5. Jeux de trames en Algérie, Alger, MinistÚre de l'agriculture et de la réforme agraire, 1975, p. 112-114
  6. Titiana Benfoughal, Bijoux et bijoutiers de l'AurÚs : Algérie, traditions et innovations, Paris, CNRS édition, , 252 p. (ISBN 2-271-05446-X, lire en ligne), p. 248
  7. M.R, « Le costume traditionnel des AurĂšs », Reflexiondz,‎ (lire en ligne).
  8. Dominique Auzias, Algérie
  9. (ar) Radio-Batna, « Artiste Sami Youress », sur http://www.radio-batna.dz, Radio-Batna, (consulté le ).
  10. Djamel Alilat, « Musique. Groupe Iwal : L’art-Ă©volution tranquille », El Watan,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. Sihem Oubraham, « Iwal chante les AurĂšs et l’espoir Ă  l’OpĂ©ra D’Alger », El Moudjahid,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  12. (ar)/(fr) Site du Festival
  13. Nadia Bouseloua, Azeddine Guerfi, Rachid Mokhtari, Philippe Thiriez, Aurùs, Vivre La Terre Chaouie, Chihab Éditions, Alger, 2011, p. 32, (ISBN 978-9961-63-839-2)
  14. Maya Saïdani, Musique et danse algérienne
  15. Frantz Fanon: portrait. Par Alice Cherki. Publié par Seuil, 2000. (ISBN 2-02-036293-7). Page 236
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Annexes

Articles connexes

Bibliographie

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  • (ar) Sebti Boudouh, (Menaa la perle des AurĂšs, histoire dans le passĂ© et dans le prĂ©sent) منŰčŰ© ŰŹÙˆÙ‡Ű±Ű© Ű§Ù„ŰŁÙˆŰ±Ű§ŰłŰŒ ŰȘŰ§Ű±ÙŠŰźÙ‡Ű§ في Ű§Ù„Ù‚ŰŻÙŠÙ… و Ű§Ù„Ű­ŰŻÙŠŰ«, Batna, Guerfi,‎ , 519 p.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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