Mohamed Nadir Sebaa
Biographie
Mohamed Nadir Sebaa est issu d'une famille auressienne[1]. Il fait ses études à SKIKda, Annaba, puis à Batna et enfin à Alger[1]. Mohamed Nadir Sebaa est diplômé de l'École nationale d'Administration d'Alger[1], de 1976 à 1980, et titulaire d'un diplôme en Marketing international culturel. Il a été chroniqueur dans plusieurs hebdomadaires et quotidiens nationaux et internationaux.
Parcours professionnel
Il débute dans l'enseignement de la littérature au sein de l'Université de Batna Hadj Lakhder[1]. Ensuite, il est nommé au poste de directeur de la culture de la Wilaya de Batna en 2004[1]. Mohamed Nadhir Sebaa est fondateur d'une revue portant sur la culture dans les Aurès[1].
Parcours littéraire
Il est écrivain[2], poète[3]. Mohamed Nadir Sebaa a écrit de nombreux ouvrages, son premier roman s’intitule Des hommes sur des pistes', ce roman se veut un hymne pour la terre des Aurès][1]. il est également « poète des enfances orphélines »[1]. Son roman, Le vent ne souffle au gré des navires, est autobiographique, il raconte le parcours d’un enfant orphelin[1]. Ses personnages sont des enfants ou des gens simples dans l'errance, orphelins et mendiants[1]. Son roman, Journal d'un flâneur, raconte le parcours d’un attachement à la terre natale[1]. Le dernier en date La passion du cèdre est un hymne à la beauté, à la vérité, à l'amour, à l'humanisme, à travers l'étude minutieuse des mythes des Aurès. L'hymne au désert est le dernier conçu avec chaleur et philosophie et à travers lequel l'auteur s'efforce de retracer le sinus du verbe être..
Ĺ’uvres
- Hommes sur les pistes (1985 - ENAL)[4].
- Avis de recherche (1988 - Numidia)[5].
- Les Grosses TĂŞtes du Maghreb, Paris, Karthala, 1986.
- Le vent ne souffle pas au gré des navires (ENAL - 1992).
- Innocence coupable (Fennec - 1992)[3].
- Journal d’un flâneur (CIDIM – Marseille 2003).
- Batna-Marseille, 2004, Cidim
- L'Histoire, les Aurès et les hommes, 2006.
- Fatma Tazoughert
- TĂ©moin des ombres
- Rumuz et Calame, Dar el Houda, 2009[6].
- Le petit guide pratique, 2010
- La Passion du cèdre [7]
- Les cahiers de la culture
Prix
En 1987, Mohamed Nadir Sebaaa gagne un prix au concours de la ville d'Alger[4]. En 1992, Il a obtenu le Prix Malek Haddad par la Fondation Noureddine Aba[4]. Il reçoit le prix d’encouragement Aminata Sow Fall au Sénégal pour son ouvrage Innocence coupable[1]. Il est sélectionné au grand prix Mednews de Paris.Il reçoit la Palme d'or distinction de sa ville natale. Il reçoit également le prix de la médaille d'argent , deuxième prix, au concours international de la nouvelle organisé par la Fondation SAFI de l'Université du Maroc en 2003. Il est enfin récipiendaire d'un prix symbolique des Palmes de la culture et des arts d'Afrique qui lui a été attribué par le groupe Échos d’Afrique du Facebook.
Notes et références
- Nadia Bouseloua, Azeddine Guerfi, Rachid Mokhtari, Philippe Thiriez, Aurès, Vivre La Terre Chaouie, Chihab Éditions, Alger, 2011, p. 34, (ISBN 978-9961-63-839-2)
- Ghita El Khayat Bennai, Le Maghreb des femmes : les défis du XXIe siècle, Rabat, Marsam,, (lire en ligne), p. 102
- Mohamed Nadir Sebaa, Innocence coupable: poésie, Fennec, , 93 p. (lire en ligne)
- [PDF]Jean Déjeux, « Mohamed Nadir Sebaa », Jean Déjeux-Maison méditerranéenne des sciences de l'homme-AAN (consulté le )
- Mohamed Nadir Sebaa, Avis de recherche, Numidia, (lire en ligne), p. 102
- Houda Hamadouche, « Rumuz et Calame de Mohamed Nadir Sebaâ L'épopée civilisationnelle arabo-musulmane », El Watan,‎ (lire en ligne)
- Agence universitaire de la Francophonie (AUF)
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Nadia Bouseloua, Azeddine Guerfi, Rachid Mokhtari, Philippe Thiriez, ''Aurès, Vivre La Terre Chaouie, Chihab Éditions, Alger, 2011, p. 34, (ISBN 978-9961-63-839-2)