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Mostéfa Merarda

Mostéfa Merarda dit Bennoui, né le et mort le , est un commandant et chef par intérim de la wilaya I durant la guerre d'Algérie. Deuxième de sa fratrie, il poursuit des études dans une école de la ville de Batna. À l’âge de 17 ans, il épouse sa cousine et devient agriculteur, puis intègre les mouvements indépendantistes qui vont mener à la guerre d’Algérie.

Mostéfa Merarda
Mostéfa Merarda
Mostéfa Merarda adolescent

Surnom Bennoui
Naissance
Victor-Duruy
Décès (à 78 ans)
Batna, Algérie
Origine Drapeau de l'Algérie Algérie
Allégeance FLN
Arme Armée de libération nationale
Grade Commandant
Années de service 19542007
Commandement Wilaya I
Conflits Guerre d'Algérie
Faits d'armes Bataille de Tinezouagh
Famille Fils : Hamid ; Ali ; Chérif ; Abdelmoumen.
Filles : Messaouda ; Nadia ; Leila[1].
Signature de Mostéfa Merarda

Il devient chef par intérim de la wilaya après le départ de Mohamed Tahar Abidi pour la Tunisie. Le , il rejoint aussi la Tunisie, où il est désigné pour partir représenter la délégation algérienne à La Havane, puis il participe au congrès de Tripoli de 1962 et sera l’un des témoins de la crise de l'été 1962.

Après l'indépendance de l'Algérie, il occupe plusieurs postes en Algérie et à l'extérieur du pays. Quelques années avant son décès, il écrit ses mémoires en arabe qui seront traduites en français par Dahmane Nedjar et imprimées en deux éditions.

Biographie

Enfance

Un groupe d’enfants lors d’une photo d’école
Mostéfa Merarda à l'école indigène de Batna en 1939.

Mostéfa Merarda est né le au douar Ouled Chlih à Victor Duruy actuellement Oued Chaaba, dans le haouz d'Aïn Touta, dans la wilaya de Batna[2]. Il était le deuxième aîné de sa famille. Il tient son prénom de son oncle, mort d’une épidémie de typhus, qui le tenait lui-même de son grand-père dont il était le préféré, étant le seul garçon parmi ses petits-enfants[3].

En 1936, son grand-père l'amène à Aïn Touta et le place en pension chez Si Makhlouf Mohammed, dans un village attaché à l’administrateur de Aïn Touta[3]. Il reste chez Si Makhlouf Mohammed et sa femme Boudiaf Rahouia durant deux années, ensuite, il rejoint l’école indigène où il apprend la langue française[3]. À l’école, il avait comme camarades de classe des futurs militants du PPA et des responsables militaires et politiques de la révolution, notamment Rachid Bouchemal, Bekkouche Mostéfa, Abdelhamid Boudiaf, Hamou Belkadi et tant d'autres. En dehors des cours, il apprenait la langue arabe et le Coran auprès du cheikh Si Séghir Zidani Lamaafi. Il a également suivi l’enseignement de son oncle, cheikh Brahim Zidani[3]. Il est resté dans cette école jusqu’en 1941[4], ainsi dans la même année, il a rejoint sa famille, au village de Ouled Chlih, dans la commune de Oued Chaaba[5].

Adolescence

En été 1945, il avait 17 ans quand son père avait décidé que son fils épouserait sa cousine, la fille de son oncle Amor. La fête du mariage s’est déroulée à Maafa[1]. En 1947, il se déplace à Aïn Touta, pour continuer ses études dans une école libre de l’Association des oulémas, rattachée à la mosquée de la ville[1]. Entre 1947 et 1948, Mohamed Tahar Abidi, dit El Hadj Lakhdar a pris en location des locaux de commerce à Aïn Touta, où il exploitait un café et un hammam où les deux se rencontraient pour jouer au jeu de l’anneau (Khatem) qui se pratiquait entre deux équipes assises face à face et aussi d’autres jeux du terroir pour passer le temps, mais aussi pour discuter sur des sujets divers notamment de la Seconde Guerre mondiale, des événements du 8 mai 1945 et c’est ainsi que les premières réflexions pour faire la révolution contre la colonisation commencent à germer dans leur esprit[6].

En 1952, il s'est consacré à sa propriété familiale de Kesrou, actuellement dans la commune de Fesdis, il s’intéressait aux moyens de faire fructifier le sol et d’améliorer les rendements des récoltes et des produits de la ferme, mais le travail de la terre ne l’a pas empêché de garder des relations avec ses nombreux amis qui étaient, pour la plupart, des militants du PPA[7] - [8].

Durant la guerre d'indépendance

Trois hommes dans un paysage de montagne
Au P.C. dans le pic des cèdres (de gauche à droite Abdeldjebbar Derghal, Mostéfa Merarda, Lakhdar Gouaref).

Sa relation avec la révolution armée remonte aux premiers jours de son déclenchement. Ce fut lorsqu’un groupe constitué par les premiers maquisards dirigé par Belkacem Grine est revenu d’une opération effectuée contre le centre de colonisation à Seriana[8], dans la nuit du 12 au [9]. Le dans l’après-midi, Mostéfa Merarda exploitait ses terres, lorsqu’un homme est apparu avec ses compagnons, s’est présenté comme étant Grine Belkacem et lui a demandé de leur donner à manger, ensuite Grine qui agissait sous la direction de Mostefa Ben Boulaïd a demandé à Mostéfa Merarda de convoquer les chefs de famille, pour leur expliquer la situation dans le pays, et les buts que se fixait la révolution[9] - [2].

Quatre hommes dans un paysage de montagne
Mostéfa Merarda, fusil à l’épaule au P.C. de la wilaya 1.

Il a voulu se joindre au rang du groupe de Belkacem Grine, mais ce dernier lui a demandé de rester sur place, et sa maison est devenue un centre de liaison[10]. Il a été chargé du stockage d’habillement, de chaussures, de munitions, d’armes et de la réparation de l’armement défectueux, ainsi des contacts avec les notables de Hidoussa, Ouled Fatma, Ouled Menaa, jusqu’aux Haraktas et Batna, ces derniers partaient de chez lui[10] - [8] - [11].

Mostéfa Merarda a participé à la bataille de Tinezouagh, au mois d'. Ensuite, à la fin de l'année 1956, El Hadj Lakhdar, qui était devenu le chef de la zone de Batna après la construction de la zone 1 par Amirouche Aït Hamouda, a chargé de mission Mostéfa Merarda[12], Ahmed Tayeb Maache, Tahar Bouguarn ainsi que Smail Chaabani de créer et d’organiser les comités populaires, prévus par le congrès de la Soummam pour renforcer le soutien à la révolution[13]. À cette époque, les autorités françaises avaient tué un Algérien dont la ressemblance avec Mostéfa Merarda était parfaite. Il s’appelait Ahmed Zeroual. Pensant qu’il s’agissait de lui, ils ont publié l’information dans le journal, La Dépêche de Constantine[14].

En 1957, il a été désigné chef de la région (Nahya) 4, zone 1 par Hihi Mekki, en remplacement d'Amor Hidji[15]. En 1958, il est devenu commandant par intérim de la wilaya 1 et en 1959[16], El Hadj Lakhdar lui a confié en plus de la wilaya 1, la responsabilité de la Zone 2 à Chélia. Dans la même année, il est devenu chef par intérim de la wilaya 1[17] - [18] - [19], après que El Hadj Lakhdar est parti pour la Tunisie le [20] - [21]. Sa mission été d’assurer la responsabilité de la wilaya pendant l’absence d’El Hadj Lakhdar[20] - [18].

Départ de la wilaya I

4 pages d’un document d’identité
Passeport tunisien de Mostéfa Merarda.

Le départ vers la Tunisie a commencé depuis le poste de commandement de Kimmel le [22]. Mostéfa Merarda et ses compagnons ont pris la route qui mène vers la direction du Sahara (Zeribet El Oued, Chott Melghir, l’Grand Erg Oriental, Debdeb et le Sud tunisien) aidés par un guide[22]. Le , ils ont rejoint le territoire tunisien. À Redeyef, le groupe a rencontré le représentant du FLN, Said Boukhalfa, qui les a accompagnés jusqu’au Kef où se trouvaient les responsables de l’État-major général (Houari Boumédiène, Ali Mendjeli et Ahmed Kaïd), puis il est parti pour Tunis où il rencontra des membres du Gouvernement provisoire de la République algérienne tels que Belkacem Krim, Benyoucef Benkhedda et Ferhat Abbas[22]. Le , il donne une interview au journal El Moudjahid publié sous le titre de “Sept ans de guerre en wilaya I”[23] - [22].

Quatre hommes dans une salle
Délégation algérienne avec Fidel Castro.

Mostéfa Merarda était désigné pour partir représenter la délégation algérienne avec deux autres personnes (Taybi Larbi et Mahmoud Guennez) à La Havane, sur invitation de Fidel Castro parvenue à l'État-major général pour participer aux festivités marquant le troisième anniversaire de la Révolution cubaine[24]. Pour son voyage vers Cuba, il a pu disposer d'un faux passeport tunisien établi le au nom de Tahar Ben Aïssa, le passeport n’avait d’authentique que la photo et le signalement[24]. Mostéfa et Mahmoud Guennez sont partis de Tunis le vers l'Italie où Taybi Larbi les a rejoints par un autre itinéraire. Ils ont pris un autre vol vers la Yougoslavie et de là, un train pour la Tchécoslovaquie pour enfin rejoindre le La Havane après un transit par le Canada[24]. Sur place, ils ont été accueillis par Giraldo Mazola le directeur de l'Institut cubain d'Amitié avec les Peuples, accompagné de Ramon Calcines membre des Organisations révolutionnaires intégrées[24]. Le 29 et le , la délégation algérienne se mêle avec d'autres, venues des pays socialistes, des nations afro-asiatiques et des pays d’Amérique latine où ils ont discuté sur la lutte du peuple algérien pour son indépendance[24]. Le Mostéfa et ses compagnons ont pu rencontrer Fidel Castro[24]. Le groupe reste à Cuba jusqu’au , pour enfin repartir à Prague[25].

Accords d'Évian et congrès de Tripoli

Des hommes assis autour d’une table
Au congrès de Tripoli Ahmed Bencherif, Ben Bella et Mostéfa Merarda.

Pendant le mois de , les membres du CNRA ont été convoqués par le GPRA à Tripoli, en vue d’examiner les résultats des négociations avec les représentants français[26]. Mostéfa a rejoint la capitale libyenne avec Hadj Lakhdar et Abdelhafid Boussouf[26]. La réunion s’est tenue les 18, 19 et [26]. Devant les membres du CNRA, un rapport sur les résultats des négociations conclues par les accords d'Évian a été présenté par le président du GPRA Benyoucef Benkhedda en présence de Krim Belkacem, de Boussouf et de Lakhdar Bentobal qui ont annoncé que la date du cessez-le-feu a été fixée au [26].

Groupe d’hommes au tour d’une artillerie lourde
Frontière ouest, mars 1962.

Dès son retour à Tunis après la réunion du CNRA de février, lui et ses compagnons ont pris leurs dispositions pour se rendre au Maroc et y accueillir les Cinq[Note 1] - [27]. le roi Mohammed V a tenu à ce que les prisonniers lui soient restitués parce qu’ils ont été arrêtés à bord d’un avion marocain[27]. Il a rejoint le Maroc par avion via l'Italie et l'Espagne, durant son séjour au Maroc, une visite a été organisée à la frontière ouest pour donner l’occasion aux dirigeants libérés de prendre connaissance des réalités de l’ALN et de son organisation[27] - [28].

Dès son retour en Tunisie, il reçoit une invitation datée du , pour assister au congrès de Tripoli qui était programmé du 25 au de la même année[29]. Après la fin du congrès, il rejoint Tunis où il est resté jusqu’au jour du référendum sur l’autodétermination[30]. Selon les mémoires de Mostéfa Merarda, Houari Boumédiène ne voulait pas le laisser rentrer avec El Hadj Lakhdar au pays, pour le garder près de lui, pour faire équipe ensemble après leur retour en Algérie[30]. Mais, Mostéfa a accompagné El Hadj Lakhdar[30]. Boumédiène, à son tour, donna instruction, de sorte qu'il soit empêché de quitter le territoire tunisien[30]. L'armée des frontières algérienne l'a fait descendre trois fois du bus reliant l'Algérie et la Tunisie, mais en fin de compte, ils l’ont laissé passer et il a pu rejoindre la ville de Batna[30].

Retour en Algérie

Lors de l'arrivée de l'armée des frontières algériennes sur le sol d’Algérie, l’État-major général s’est installé à Souk Ahras[31]. Mostefa et El Hadj Lakhdar sont venus rencontrer Mahmoud Chérif, le ministre de l'Armement et de l'Approvisionnement du GPRA, à Batna ; puis ils ont fait le voyage à Souk Ahras où se trouvait Houari Boumédiène, ce dernier refusa de les recevoir[31]. Selon Mostéfa Merarda, Houari Boumédiène pensait certainement qu’ils avaient pris contact pour rallier la cause du GPRA. Après, ils reviennent à Batna où Houari Boumédiène les a rejoints, pour leur donner rendez-vous à Tlemcen[31].

À Tlemcen, l'État-major général voulait négocier avec le GPRA, mais aucun résultat n'a abouti entre les deux parties, cela a conduit à la crise de l’été 1962[31] - [32]. Après, Mostefa et El Hadj Lakhdar à bord d’une voiture et Yacef Saâdi dans un autre véhicule, ils se dirigent tous vers Alger où un barrage a été dressé par les éléments de la wilaya IV pour les empêcher d’entrer à la capitale[31]. Mostefa est sorti indemne, mais Yacef Saâdi s’est fracturé le bras[31]. Par la suite, les deux, Mostefa et El Hadj Lakhdar avaient pu rester quelques jours à Alger, avant de regagner Batna[31].

Vie après l'indépendance et décès

Mostéfa Mérarda est devenu, entre 1965 et 1967, attaché militaire à Bagdad, puis directeur de l'École des Cadets de Tlemcen entre 1967 et 1970[33] - [2]. En 1976, il est élu député à l'Assemblée populaire nationale et il finit son mandat en 1982. En 1990, il devient membre du Conseil national des moudjahidine[33] - [2]. Le , il est décédé à l’âge de 79 ans[8] - [2].

Mémoires du commandant

Les mémoires de Mostéfa Mérarda ont été écrits d'abord en langue arabe, par Messaoud Fellouci sous le titre Témoignages et positions sur la marche de la révolution dans la wilaya I, ensuite traduits en français, par Dahmane Nedjar sous un autre titre Sept Ans de maquis dans les Aurès et ont été imprimés en deux éditions (2004 par les éditions Dar el Hodna et 2013 par l’ANEP)[34] - [35]. Ses mémoires ont fait l’objet d’une conférence où tous les compagnons de tranchées du commandant encore vivants sont venus pour apporter leurs témoignages sur l’homme[34].

Notes et références

Notes

  1. Les cinq sont : Mohamed Boudiaf, Ahmed Ben Bella, Hocine Aït Ahmed et Rabah Bitat. Les dirigeants du FLN emprisonnés.

Références

  1. Merarda 2004, p. 20.
  2. (ar) Mériem N., « صدور «سبع سنوات في الجبل بالأوراس» ذكريات من أعماق حرب التحرير » [« Souvenirs de la guerre de libération : Sept ans de maquis en Aurès »], El Massa, (lire en ligne).
  3. Merarda 2004, p. 16.
  4. Merarda 2004, p. 17.
  5. Merarda 2004, p. 18.
  6. Merarda 2004, p. 21.
  7. Merarda 2004, p. 26.
  8. Mohamed Houadef, « Batna : «Hommage au commandant Bennoui» », Le Soir d’Algérie, no 5045, , p. 11 (ISSN 1111-0074, lire en ligne).
  9. Merarda 2004, p. 27.
  10. Merarda 2004, p. 30.
  11. Abdelmadjid Benyahia, « Le jour où Tahar Zbiri rejoint la wilaya I », Le Matin d'Algérie, (ISSN 1112-7449, lire en ligne).
  12. Hilaili 2012, p. 339.
  13. Merarda 2004, p. 69.
  14. Merarda 2004, p. 70.
  15. Merarda 2004, p. 86.
  16. Hilaili 2012, p. 338.
  17. Merarda 2004, p. 100.
  18. Ali Benbelgacem, « Les Batnéens se rappellent toujours d’El-Hadj Lakhdar », La Nouvelle République, no 4263, (lire en ligne).
  19. Hilaili 2012, p. 340.
  20. Merarda 2004, p. 105.
  21. Hamid Tahri, « Ils avaient 20 ans dans les Aurès: Le Chahid Khelaïfia Rebaï. Chef de la zone 4 de la Wilaya I (Aurès-Nememchas) », El Watan, (ISSN 1111-0333, lire en ligne).
  22. Merarda 2004, p. 155.
  23. « Titre a la une : « Sept ans de guerre en wilaya 1 » », El Moudjahid, no 88, , p. 6-7 (ISSN 1111-0287).
  24. Merarda 2004, p. 162.
  25. Merarda 2004, p. 166.
  26. Merarda 2004, p. 169.
  27. Merarda 2004, p. 172.
  28. (ar) « آذان وعيون :13/07/2013 ندوة دولية حول تدفق الهجرة المختلطة » [« Des oreilles et des yeux 07/13/2013: symposium international sur les flux migratoires mixtes »], El Massa, (lire en ligne).
  29. Merarda 2004, p. 174.
  30. Merarda 2004, p. 178.
  31. Merarda 2004, p. 179.
  32. (ar) Hafid Soualili, « كتابة أحداث الثورة ظلت رسمية في عهد الحزب الواحد: أولوية التاريخ "العسكـري"على "السياسي" لتوحيد القـراءات » [« Rédaction d'événements officiels de la révolution est restée à l'ère du parti unique: priorité de l’histoire «militaire» sur la «politique» pour unir les lectures »], El Khabar, (lire en ligne).
  33. Merarda 2004, p. Couverture arrière du livre.
  34. Lounes Gribissa, « Batna : « Hommage à la mémoire du commandant Mostefa Merarda » », El Watan, no 6872, , p. 9 (ISSN 1111-0333, lire en ligne).
  35. (ar) Yacin Aboubou, « دحمان نجار يُترجم مذكرات الرائد بن نوي إلى الفرنسية ويؤكد » [« Dahmane Nedjar traduit les mémoires de Bennoui en français et confirme »], An Nasr, (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Mostéfa Merarda (Coordinateur), Sept ans de maquis en Aurés : témoignage et positions sur la marche de la révolution dans la wilaya 1, Aïn M'lila, Dar el Houdna, , 1re éd., 296 p., 15,5 × 23,5 cm (ISBN 9947-0-0489-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Mostéfa Merarda, Sept ans de maquis dans l’Aurès : Commandant Mostefa Merarda Bennoui, Alger, Anep, , 2e éd., 355 p., 15 cm × 23 cm (ISBN 978-9947-21-570-8, présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (ar) Mohamed Seghir Hilaili, شاهد علي الثورة في الأوراسTémoin d’une révolution dans les Aurès »], Oran, Dar El Qods El arabi, , 480 p. (ISBN 9789947927588, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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