Isabelle Eberhardt
Isabelle Wilhelmine Marie Eberhardt, également Si Mahmoud ou Mahoud Saadi née le à GenÚve et morte le à Aïn-Sefra, en Algérie, est une exploratrice, journaliste et écrivaine née suisse de parents d'origine russe, et devenue française par son mariage.
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DĂ©cĂšs |
(à 27 ans) Aïn Sefra ou Algérie |
SĂ©pulture | |
Pseudonymes |
Mahmoud Saadi, Nicolas Podolinsky |
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MĂšre |
Natalia NicolaĂŻevna Eberhardt (d) |
Archives conservées par |
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Elle est Ă©levĂ©e entre Meyrin et Vernier par son prĂ©cepteur Alexandre Trofinovski, un ancien moujik qui vit en concubinage avec sa mĂšre et professe des vues tolstoiennes et anarchistes et est influencĂ© par les idĂ©es de Rousseau sur l'Ă©ducation des enfants. Ărudite, elle apprend aussi bien le russe, le français, l'arabe, l'allemand et le grec et le latin, et monte admirablement bien Ă cheval. Isabelle Eberhardt frĂ©quente les mileux turcs et anarchistes de GenĂšve dans sa jeunesse et s'habille avec des habits masculins pour pouvoir ĂȘtre libre d'aller et venir comme elle le souhaite. Manifestant trĂšs tĂŽt un goĂ»t pour la littĂ©rature et l'AlgĂ©rie et l'Islam, elle se convertit Ă cette religion dans la branche soufie lorsqu'elle et sa mĂšre partent vivre Ă BĂŽne en AlgĂ©rie. Vivant librement ses relations sexuelles et parcourant le Sahara sous l'identitĂ© de Si Mahmoud, cavalier et Ă©rudit, elle publie des articles et des livres sur le monde qu'elle dĂ©couvre au Sahara, critiquant fortement les autoritĂ©s coloniales et s'attirant leur mĂ©fiance. Victime d'une tentative d'assassinat en 1901, elle est expulsĂ©e d'AlgĂ©rie. Elle Ă©pouse Slimane Ehnni, musulman de nationalitĂ© française, sous-officier de Spahis et fils d'un inspecteur de police, le 17 octobre 1901 et devenant française par ce mariage peut dĂ©sormais rĂ©sider en AlgĂ©rie.
Elle a passé, avec quelques intermittences, les sept derniÚres années de sa vie (1897-1904) dans « son » Orient : le Sud algérien[3].
Elle meurt le , à Aïn Sefra dans la crue d'un oued. Le Maréchal Liautey fait rechercher son corps et ses manuscrits durant plusieurs jours, conscient de la valeur littéraire de ses textes. Elle est inhumée dans le petit cimetiÚre musulman Sidi Boudjemaù à Aïn Sefra.
Victor Barrucand publie les reportages d'Isabelle Eberhardt de son vivant et Ă©dite l'Ćuvre littĂ©raire aprĂšs sa mort accidentelle.
Biographie
Enfance
Isabelle Wilhelmine Marie Eberhardt[4] nait le 17 février 1877 à la petite villa Fendt à GenÚve dans le quartier populaire des Grottes[5] - [6]. Sa mÚre Natalia de Moerder (née Natalia Nicolaïevna Eberhardt), est issue de la noblesse russe d'origine allemande, son pÚre est inconnu.
Natalia de Moerder
Natalia Nicolaïevna Eberhardt nait à Saint-Petersbourg en 1838. Son pÚre est conseiller de collÚge meurt et la mÚre de Natalia se remarie avec le baron Korff. En 1858 ce dernier arrange son mariage le sénateur Pavel Karlovitch de Moerder agé de 61 ans, veuf et qui a déjà trois enfantschap. 1_
Natalia Moerder à l'ùge de 20 ans se retrouve responsable des trois enfants Sofia ùgée de 13, Alexandra agée de 6 ans et Constantin ùgé de 6 mois. Elle est st rapidement éreintée par la situation. Sur le plan sexuel son éducation ne l'a pas préparéechap. 1_
Alexandre Trofinovski
La famille s'installe au Chatelard Ă Montreuxchap. 1_
est proche des idĂ©es de Herzen et Bakounine (qui est devenu son ami), anarchiste et nihiliste, il s'est Ă©levĂ© de sa condition de moujik en rejoignant le petit sĂ©minaire, oĂč malgrĂ© les mauvais traitements il a appris le grec et le latin ainsi que le russe et l'allemandchap. 1_
Ăducation Ă la villa Neuve
Elle grandit dans « la villa Neuve »[18] aujourd'hui à Vernier mais à l'époque la ville n'est ni dans le village de Meyrin ni dans le village de Vernier[19]. La famille considérée comme hors normes est surveillée étroitement par la police genevoise[17] - [20]. Elle reçoit une éducation avant-gardiste polyglotte qui lui permet de communiquer en russe, en italien, en allemand, en français, en arabe et en turc[21].
A l'ùge de 18 ans, elle écrit sa premiÚre nouvelle : Infernalia: Volupté sépulcrale. Elle publie cette nouvelle dans la Nouvelle Revue Moderne du 15 septembre 1895 et sous le pseudonyme Nicolas Podolinsky[22].
Premier voyage en Algérie : BÎne
Elle s'installe en 1897 en AlgĂ©rie Ă Annaba (BĂŽne) avec sa mĂšre, qui prĂ©fĂšre habiter les quartiers algĂ©riens plutĂŽt que les quartiers europĂ©ens qu'elle dĂ©teste[15]. Elle a eu durant son sĂ©jour bĂŽnois une relation avec Mohamed Khodja et commence Ă ĂȘtre attirĂ©e par la religion musulmane avant de finir par se convertir Ă l'islam.
Isabelle et Natalia rencontrent Ahmed, un jeune kabyle, qu'elles décident d'héberger dans la maison qu'elles occuppent, rue Moreau à Annaba suscitant l'ire de leur logeur, un photographe français. Elles déménagent alors dans les quartiers arabes, ne supportant plus l'étroitesse d'esprit des colons européens de leur quartier[23].
Aux cÎtés des Algériens, elle décide de vivre comme une musulmane et s'habille en homme algérien[24]. Elle s'installe tout d'abord à Batna dans les AurÚs en 1899.
Isabelle Eberhardt se rapproche de Lalla Zaynab, une mystique soufie à laquelle elle rend visite à plusieurs reprises à El Hamel, ce qui inquiÚte les autorités coloniales françaises[25] - [26].
Rencontre avec Slimane Ehnni
AprĂšs la mort de sa mĂšre, elle vit plusieurs mois en nomade entre Batna, Bni Mzab[15] et Oued Souf et rencontre Slimane Ehnni, musulman de nationalitĂ© française, sous-officier de Spahis et fils d'un inspecteur de police, soupçonnĂ© d'exercer des activitĂ©s d'espionnage[27]. Ses Ă©crits de plus en plus critiques vis-Ă -vis du systĂšme colonial et son mode de vie â elle boit, fume du kif â lui valent le courroux des autoritĂ©s. «âVĂȘtue en homme, voyageant seule et affrontant chaque jour lâimmense bĂȘtise coloniale, elle va errer Ă travers un Maghreb dĂ©jĂ promis au drameâ», Ă©crit sa biographe Edmonde Charles-Roux[28].
Tentative d'assassinat
Lors d'un passage par le village de Behima (actuellement Hassani Abdelkrim) accompagnant Si El Hachemi, chef religieux de la confrĂ©rie Qadiriyya, elle est victime d'une tentative d'assassinat le orchestrĂ©e par une confrĂ©rie soufie opposĂ©e Ă la sienne[27]. Elle est expulsĂ©e d'AlgĂ©rie par les autoritĂ©s coloniales françaises en septembre[28]. Le de la mĂȘme annĂ©e, elle Ă©pouse Slimane Ă Marseille[29], et obtient ainsi la nationalitĂ© française[30].
Reportage de guerre
Son mariage lui permet de revenir en AlgĂ©rie, oĂč elle collabore au journal arabophile Akhbar dirigĂ© par Victor Barrucand. Depuis l'arrivĂ©e de Barrucand, ce journal jadis conservateur et devenu rĂ©publicain radical a adoptĂ© une ligne Ă©ditoriale « arabophile », favorable Ă l'extension des droits des indigĂšnes musulmans jusqu'Ă l'Ă©galitĂ© civique entre ces derniers et les colons[32].
Elle est envoyĂ©e Ă AĂŻn Sefra comme reporter de guerre pendant les troubles prĂšs de la frontiĂšre marocaine[33]. Elle cĂŽtoie Maxime NoirĂ© qu'elle qualifie de « peintre des horizons en feu et des amandiers en pleurs ». En , Ă Beni Ounif, elle fait la connaissance du gĂ©nĂ©ral Lyautey qui apprĂ©cie sa comprĂ©hension de l'Afrique et son sens de la libertĂ©, disant d'elle : « elle Ă©tait ce qui mâattire le plus au monde : une rĂ©fractaire. Trouver quelquâun qui est vraiment soi, qui est hors de tout prĂ©jugĂ©, de toute infĂ©odation, de tout clichĂ© et qui passe Ă travers la vie, aussi libĂ©rĂ©e de tout que lâoiseau dans lâespace, quel rĂ©gal ! »[34].
Mort Ă AĂŻn Sefra
Le , Ă AĂŻn Sefra, l'oued se transforme en torrent furieux et la ville basse, oĂč elle rĂ©sidait seulement depuis la veille â aprĂšs une hospitalisation d'un mois pour cause de paludisme dans l'hĂŽpital situĂ© sur les hauteurs de la localitĂ©[35] â, est en partie submergĂ©e. Slimane est retrouvĂ© vivant, mais Isabelle pĂ©rit dans la maison effondrĂ©e, et son corps n'y est retrouvĂ© que le [36]. Elle repose dans le petit cimetiĂšre musulman Sidi BoudjemaĂą Ă AĂŻn Sefra[37]. Son Ă©poux, Slimane Ehnni, meurt en 1907.
Ses récits ont été publiés aprÚs sa mort et présentent la réalité quotidienne de la société algérienne au temps de la colonisation française. Ses carnets de voyage et ses journaliers rassemblent ses impressions de voyage nomade dans le Sahara. Certains de ses écrits ont été publiés sous les pseudonymes Nicolas Podolinsky ou Mahmoud Saadi[38].
La maison de lâĂ©crivaine, situĂ©e Ă Zmala, quartier populaire de la ville de Batna, juste en face du Sidi Merzoug[39] oĂč elle a habitĂ© aprĂšs le dĂ©cĂšs de son pĂšre et le suicide de son frĂšre et dans laquelle elle a composĂ© quelques-unes de ses Ćuvres, est transformĂ©e en dĂ©potoir. C'est la raison pour laquelle des BatnĂ©ens tentent de se rassembler pour sauver ce patrimoine algĂ©rien et europĂ©en[40] - [41] - [42].
Ćuvres
Amours nomades
Amours nomades[43] est un recueil de 12 nouvelles écrites entre 1900 et 1904 et éditées par Marie Odile Delacour et Jean René Huleu à partir d'archives conservées à Aix-en-Provence. Le recueil est publié en 2003 aux éditions Joëlle Losfeld.
Le recueil dĂ©bute par la nouvelle Amara le forçat[43]. Cette nouvelle raconte lâhistoire dâAmara. Lâautrice Isabelle Eberhardt le rencontre sur un bateau Ă destination de lâAlgĂ©rie. Elle se rend alors Ă Constantine pour assister au jugement dâun homme qui a tentĂ© de lâassassiner. De son cĂŽtĂ©, Amara a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă 8 ans de prison parce qu'il a assassinĂ© un homme qui lui avait volĂ© sa jument. Originaire du douar des Ouled Ali, sa famille a beaucoup de troupeaux, des chevaux et des champs quâils ensemencent dâorge et de blĂ©. Comme il est fils unique, son pĂšre lui donne une jument, Mabrouka. Un jour, sa jument disparaĂźt et il dĂ©couvre quâelle a Ă©tĂ© volĂ©e par un berger dâOuled Hassene. Puis, Amara dĂ©couvre que la jument a Ă©tĂ© Ă©gorgĂ©e par le voleur. Il dĂ©cide alors de tuer ce dernier. AprĂšs le meurtre, il sâenfuit mais est retrouvĂ© par les gendarmes et les juges qui le condamnent Ă 8 ans de prison. Il Ă©chappe Ă la peine de mort en raison de sa jeunesse. Lorsqu'il raconte son histoire Ă Isabelle Eberhardt, il est dĂ©sormais libre et sur le chemin du retour dans son village.
La nouvelle suivante est ZaouĂŻa[43]. Lâhistoire a lieu Ă la zaouĂŻa Sidi Abd er Rahman qui Ă©tait un Ă©tablissement religieux Ă Alger. Lâauteure Isabelle Eberhardt avait lâhabitude de venir Ă la zaouia Ă lâheure de la priĂšre tous les matins, et elle y Ă©tait devenue amie avec un maraĂźcher qui Ă©tait un habitant de Mâzab. Dans cette nouvelle, l'auteure dĂ©crit les routes diffĂ©rentes quâelle utilisait pour arriver Ă la zaouĂŻa en dĂ©crivant les beaux paysages, les routes et les habitants. Isabelle Eberhardt parle dâAhmed qui Ă©tait musulman. Elle avait lâhabitude de sâasseoir avec lui sous le porche de la zaouĂŻa, de fumer et de lui parler Ă propos de ses pensĂ©es, ses doutes et ses sĂ©ductions.
La troisiĂšme nouvelle est intitulĂ©e Portrait de lâOuled NaĂŻl[43]. Câest lâhistoire dâune femme, Achoura ben SaĂŻd, qui est encore racontĂ©e au fond des gourbis bĂ©douins. Achoura est issue de la race farouche des ChaouĂŻyas de lâAurĂšs. Son histoire est une Ă©popĂ©e dâamour arabe. Achoura Ă©tait la fille dâun bĂ»cheron. Elle a Ă©tĂ© mariĂ©e trop jeune et vivait une vie trĂšs triste et ennuyeuse en travaillant comme esclave. Elle fut ensuite rĂ©pudiĂ©e, puis remarquĂ©e par Si Mohammed el Arbi dont le pĂšre Ă©tait titulaire dâun aghalik, charge occupĂ©e par lâagha. Si Mohammed et Achoura sont tombĂ©s amoureux, mais en raison de la jalousie de Si Mohammed envers Achoura, leur histoire ne dura pas longtemps. Bien que Si Mohammed l'ait quittĂ©e et soit parti au village, Achoura ne lâoublia jamais et continua de lâaimer.
Liste des Ćuvres selon la BnF
La BNF recense les Ćuvres d'Isabelle Eberhardt comme suit[44]:
- Yasmina (1902)
- Sud Oranais, 1905, J. Losfeld, Paris, 2003
- Isabelle Eberhardt (prĂ©f. Victor Barrucand), Notes de route : Maroc â AlgĂ©rie â Tunisie, Paris, Charpentier et Fasquelle, , 354 p. (lire en ligne). .
- Pages d'Islam, Fasquelle, 1932, préface de Victor Barrucand, lire en ligne, rééd. Grasset, 2018
- Trimardeur, 1922«»
- Dans l'ombre chaude de l'Islam, par Isabelle Eberhardt et Victor Barrucand Fasquelle, 1921.lire en ligne
- Mes Journaliers, 1923
- Amara le forçat, l'Anarchiste, 1923
- Au Pays des sables (1re édition sous le titre Contes et souvenirs, 1925 ; 2e édition établie et préfacée par René-Louis Doyon à Paris chez Fernand Sorlot en 1944.Lire en ligne) ; et J. Losfeld, Paris, 2002
- Ses Ćuvres complĂštes ont Ă©tĂ© Ă©ditĂ©es Ă la fin des annĂ©es 1980 :
- Lettres et journaliers, présenté et commenté par Eglal Errera, Arles, éd. Actes Sud, 1987.
- Ăcrits sur le sable, Ă©ditĂ© par Marie-Odile Delacour et Jean-RenĂ© Huleu, Paris, Ă©d. Grasset, 1988-1989. Dans la dune, extrait
- Une rĂ©Ă©dition de l'Ćuvre majeure datant de 2004 Ă l'occasion du centenaire de sa mort (21 oct. 1904) :
- Journaliers, éditions Joëlle Losfeld
- Amours nomades, éditions Joëlle Losfeld
- Sud Oranais, éditions Joëlle Losfeld
- Rakhil, un roman inédit, La boite à documents, 1996.
- Ăcrits intimes, lettres aux trois hommes les plus aimĂ©s, Petite BibliothĂšque Payot, 2003, 435 p. Ădition Ă©tablie par Marie-Odile Delacour et Jean-RenĂ© Huleu (ISBN 978-2-228-89745-7)
- Note : Dans l'ombre chaude de l'Islam a été réimprimé en 1908 avec des illustrations.
Mentions
- Une rue de GenĂšve porte son nom, dans le quartier des Grottes oĂč elle est nĂ©e[45].
- Le personnage d'Isabelle Eberhardt apparaßt dans une bande dessinée de Jacques Ferrandez : Les fils du Sud, troisiÚme volume de la série Carnets d'Orient, édité en 1992 (p. 34-37, 46, 51).
- Une piÚces de théùtre, Isabelle aux 100 visages, écrite par Aurélie Namur, raconte son histoire. Cette piÚce a été présentée au Festival Off d'Avignon en .
- Une section des pelouses des jardins de l'Avenue-Foch (16e arrondissement de Paris) lui rend hommage (entre les nos 46 et 50 de l'avenue Foch)[46] - [47].
Notes et références
- « https://twitter.com/Georgele2etexte/status/1183260006013165568 » (consulté le )
- « http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/ark:/61561/wz818xusqrt » (consulté le )
- Brahimi 1990, p. 59.
- Commune de GenĂšve, Acte de naissance no 188, sur Base AdhĂ©mar des Archives d'Ătat de GenĂšve, (consultĂ© le ), vue 144
- « GenÚve, rue de la PépiniÚre: immeubles et petite villa Fendt », sur BibliothÚque de GenÚve Iconographie (consulté le )
- « A la poursuite dâIsabelle Eberhardt », sur Tribune de GenĂšve (consultĂ© le )
- chap. 1_
§ 3 -7" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 3. - chap. 1_
§ 6 -8" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 6. - chap. 1_
§ 7 -9" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 7. - chap. 1_
§ 8 -10" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 8. - chap. 1_
§ 9 _à _§ 11-11" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 9 à § 11. - chap. 1_
§ 14 -12" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 14. - chap. 1_
§ 15 -13" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 15. - chap. 1_
§ 17 -14" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 17. - Edmonde Charles-Roux, Isabelle du désert, Grasset, 2003.
- chap. 1_
§ 12 -16" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 12. - « Nomade jusquâau bout de soi-mĂȘme », Le Temps,â (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
- Chancellerie d'Ătat du canton de GenĂšve, « Isabelle Eberhardt : Genevoises et Genevois connus et moins connus â promenades dans les rues de GenĂšve » [PDF], sur Canton de GenĂšve, (consultĂ© le ).
- Charles-Roux, Edmonde, (1920- ...)., Auteur., Un désir d'Orient jeunesse d'Isabelle Eberhardt, 1877-1899, B. Grasset, (OCLC 1330865420, lire en ligne)
- Elodie Font, « Isabelle Eberhardt, exploratrice, Ă©crivaine (et espionne ?) », France Inter,â (lire en ligne)
- Edmonde Charles Roux, Un désir d'Orient : la jeunesse d'Isabelle Eberhardt, Paris, Editions Grasset & Fasquelle, , p. 388
- CĂ©line Brossillon, « Isabelle Eberhardt, 'Infernalia: Sepulchral Pleasure' (1895): A New Translation », VoluptĂ©: Interdisciplinary Journal of Decadence Studies, vol. 4, no 2,â (ISSN 2515-00073[Ă vĂ©rifier : ISSN invalide], lire en ligne)
- La RĂ©daction, « Histoire dâIsabelle Eberhardt et Ahmed, le petit kabyle », sur La DĂ©pĂȘche de Kabylie, (consultĂ© le )
- « Isabelle Eberhardt, la M'wadra!* », Al HuffPost Maghreb,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Internet Archive, Rebel and saint, University of California Press, (ISBN 978-0-520-08242-7, lire en ligne)
- « Imperialism in North Africa: Letters, Lalla Zaynab », Women in World History (consulté le )
- http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/03/25/article.php?sid=66102&cid=34
- Latifa Madani, « Isabelle Eberhardt, « celle qui nous a toutes précédées » », sur L'Humanité,
- Acte de mariage no 218 du 17 octobre 1901 sur le site des archives départementales des Bouches-du-RhÎne.
- Barstad 2002, p. 265
- Smithsonian Libraries, Annuaire du Conservatoire et du jardin botaniques de GenĂšve, GenĂšve, Conservatoire botanique, (lire en ligne)
- Sadaoui 1992.
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- Isabelle Eberhardt, une Harraga?
- Eberhardt 1908, p. 24.
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- https://www.vitaminedz.com/fr/Algerie/biographie-d-isabelle-eberhardt-1550-Articles-0-520-1.html
- Myriam Marcil-Bergeron, « Ăchapper Ă la « machine sociale ». Le vagabondage chez Isabelle Eberhardt », Postures, no Dossier « DĂ©viances », n°18,â , p. 83-91 (lire en ligne).
- (fr) La maison dâIsabelle Eberhard Ă Batna transformĂ©e en un dĂ©potoir
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- (fr) « Yasmina par Isabelle Eberhardt » (consulté le )
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- Données BNF
- Nom géographiques du canton de GenÚve
- « Jardins de lâAvenue-Foch », sur paris.fr (consultĂ© le ).
- « Délibération du Conseil de Paris »
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages
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- Françoise d'Eaubonne, La Couronne de sable : Vie d'Isabelle Eberhardt, Paris, Flammarion,
- Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu, Sables : le roman de la vie d'Isabelle Eberhardt, Paris, Liana Levi, , 306 p. (lire en ligne)
- Edmonde Charles-Roux, Un désir d'Orient : La jeunesse d'Isabelle Eberhardt, Paris, Grasset, , 538 p. (lire en ligne)
- Edmonde,. Charles-Roux, Un désir d'Orient jeunesse d'Isabelle Eberhardt, 1877-1899, B. Grasset, (ISBN 9782246331827, OCLC 1330865420).
- Robert Randau, Isabelle Eberhardt : Notes et souvenirs, Paris, La BoĂźte Ă documents, (1re Ă©d. 1945 par Edmond Charlot Ă Alger), 270 p. (lire en ligne)
- (en) Julia Ann Clancy-Smith, Rebel and saint : Muslim notables, populist protest, colonial encounters (Algeria and Tunisia, 1800-1904), University of California Press, (ISBN 978-0-520-92037-8, 0-520-92037-6 et 0-585-16224-7, OCLC 44965233, lire en ligne)
- Edmonde Charles-Roux, Nomade j'étais : Les années africaines d'Isabelle Eberhardt (1899-1904), Paris, Grasset, , 586 p.
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- Catherine Sauvat (photogr. Jean-Luc Manaud), Isabelle Eberhardt ou le rĂȘve du dĂ©sert, Paris, ChĂȘne, , 167 p. (ISBN 2-84277-453-1 et 978-2-84277-453-0, OCLC 417564718)
- Leïla Sebbar (ill. Sébastien Pignon), Isabelle l'Algérien : un portrait d'Isabelle Eberhardt, Neuilly-sur-Seine, Al Manar, , 80 p. (lire en ligne ).
- Catherine Stoll-Simon, Si Mahmoud ou la renaissance d'Isabelle Eberhardt, Casablanca, Emina soleil, , 143 p. (ISBN 9782914773058)
- Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu, Le voyage soufi d'Isabelle Eberhardt, Paris, Losfeld, , 254 p. (ISBN 9782070787463)
- Isabelle Eberhardt : la suspecte, Paris, Alfabarre, , 163 p.
- កanÄn Mounib, Isabelle Eberhardt : la suspecte, Alfabarre Ă©d. et web, (ISBN 978-2-35759-001-4 et 2-35759-001-7, OCLC 471831480).
- Patricia Bourcillier, Isabelle Eberhardt, Flying Publisher, , 288 p. (lire en ligne [PDF])
- Latifa Benjelloun-Laroui (bibliothécaire marocaine), « Eberhardt Isabelle », dans Les Voyageuses occidentales au Maroc : 1860-1956, Casablanca, La Croisée des chemins, , 261 p. (ISBN 9789954104552 et 9954104550, OCLC 882200317), p. 168-174
- Tiffany Tavernier, Isabelle Eberhardt : un destin dans l'islam, Paris, Tallandier, , 379 p. (ISBN 979-10-210-1880-8). .
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Articles
- Paul VignĂ© d'Octon, « La "Louise Michel" du Sahara : Isabelle Eberhardt, sa vie et son Ćuvre (1877-1904) », La Revue anarchiste, no 7,â , p.42 (lire en ligne).
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- Leila Louise Hadouche Dris, « L'Ćuvre algĂ©rienne dâIsabelle Eberhardt, une Ă©criture Ă revisiter », Insaniyat, Oran, CRASC, no 46,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Sylvie Savary, « Russe, Genevoise, ou AlgĂ©rienne? », PassĂ© simple, no 70,â , p. 3-13.
- Guri Ellen Barstad, « Isabelle Eberhardt ou l'invention de soi », Romansk Forum,â , p. 265-269 (lire en ligne [PDF]).
- (en) Hedi Abdel-Jaouad, « Isabelle Eberhardt: Portrait of the Artist as a Young Nomad », Yale French Studies, no 83,â , p. 93â117 (ISSN 0044-0078, DOI 10.2307/2930089, lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Masha Belenky, « Nomadic Encounters: LeĂŻla Sebbar Writes Isabelle Eberhardt », Dalhousie French Studies, vol. 96,â , p. 93â105 (ISSN 0711-8813, lire en ligne, consultĂ© le ).
Cinéma
- 1991 : Isabelle Eberhardt de Ian Pringle (en)
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Isabelle Eberhardt (1877-1904), reporter et voyageuse », dans la Feuille d'avis officielle de GenÚve du
- Ămission de France Culture du 25 juillet 2011 : « Semelles de vent, sur les traces d'Isabelle Eberhardt »