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Isabelle Eberhardt

Isabelle Wilhelmine Marie Eberhardt, également Si Mahmoud ou Mahoud Saadi née le à GenÚve et morte le à Aïn-Sefra, en Algérie, est une exploratrice, journaliste et écrivaine née suisse de parents d'origine russe, et devenue française par son mariage.

Isabelle Eberhardt
Isabelle Eberhardt en 1895.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
SĂ©pulture
Pseudonymes
Mahmoud Saadi, Nicolas Podolinsky
Nationalité
Activités
RĂ©dactrice Ă 
MĂšre
Natalia NicolaĂŻevna Eberhardt (d)
Autres informations
Archives conservées par
signature d'Isabelle Eberhardt
Signature
Vue de la sépulture.

Elle est Ă©levĂ©e entre Meyrin et Vernier par son prĂ©cepteur Alexandre Trofinovski, un ancien moujik qui vit en concubinage avec sa mĂšre et professe des vues tolstoiennes et anarchistes et est influencĂ© par les idĂ©es de Rousseau sur l'Ă©ducation des enfants. Érudite, elle apprend aussi bien le russe, le français, l'arabe, l'allemand et le grec et le latin, et monte admirablement bien Ă  cheval. Isabelle Eberhardt frĂ©quente les mileux turcs et anarchistes de GenĂšve dans sa jeunesse et s'habille avec des habits masculins pour pouvoir ĂȘtre libre d'aller et venir comme elle le souhaite. Manifestant trĂšs tĂŽt un goĂ»t pour la littĂ©rature et l'AlgĂ©rie et l'Islam, elle se convertit Ă  cette religion dans la branche soufie lorsqu'elle et sa mĂšre partent vivre Ă  BĂŽne en AlgĂ©rie. Vivant librement ses relations sexuelles et parcourant le Sahara sous l'identitĂ© de Si Mahmoud, cavalier et Ă©rudit, elle publie des articles et des livres sur le monde qu'elle dĂ©couvre au Sahara, critiquant fortement les autoritĂ©s coloniales et s'attirant leur mĂ©fiance. Victime d'une tentative d'assassinat en 1901, elle est expulsĂ©e d'AlgĂ©rie. Elle Ă©pouse Slimane Ehnni, musulman de nationalitĂ© française, sous-officier de Spahis et fils d'un inspecteur de police, le 17 octobre 1901 et devenant française par ce mariage peut dĂ©sormais rĂ©sider en AlgĂ©rie.

Elle a passé, avec quelques intermittences, les sept derniÚres années de sa vie (1897-1904) dans « son » Orient : le Sud algérien[3].

Elle meurt le , à Aïn Sefra dans la crue d'un oued. Le Maréchal Liautey fait rechercher son corps et ses manuscrits durant plusieurs jours, conscient de la valeur littéraire de ses textes. Elle est inhumée dans le petit cimetiÚre musulman Sidi Boudjemaù à Aïn Sefra.

Victor Barrucand publie les reportages d'Isabelle Eberhardt de son vivant et Ă©dite l'Ɠuvre littĂ©raire aprĂšs sa mort accidentelle.


Biographie

Enfance

Isabelle Wilhelmine Marie Eberhardt[4] nait le 17 février 1877 à la petite villa Fendt à GenÚve dans le quartier populaire des Grottes[5] - [6]. Sa mÚre Natalia de Moerder (née Natalia Nicolaïevna Eberhardt), est issue de la noblesse russe d'origine allemande, son pÚre est inconnu.

Natalia de Moerder

Natalia NicolaĂŻevna Eberhardt nait Ă  Saint-Petersbourg en 1838. Son pĂšre est conseiller de collĂšge meurt et la mĂšre de Natalia se remarie avec le baron Korff. En 1858 ce dernier arrange son mariage le sĂ©nateur Pavel Karlovitch de Moerder agĂ© de 61 ans, veuf et qui a dĂ©jĂ  trois enfantschap. 1_§ 3_7-0">[7]. La famille du gĂ©nĂ©ral Moerder est issue de la noblesse et produit des officiers Ă  l'armĂ©e de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, loyaux au Tsar, passionnĂ©s de chevaux mais dĂ©pourvus de domaines. Le sens du devoir envers l'armĂ©e est imprĂ©gnĂ©e et les incartades par plaisir personnel trĂšs mal vues. Les fils du gĂ©nĂ©ral, notamment Nicolas se montreront fidĂšles Ă  ce sens du devoir aristocrate.

Natalia Moerder Ă  l'Ăąge de 20 ans se retrouve responsable des trois enfants Sofia ĂągĂ©e de 13, Alexandra agĂ©e de 6 ans et Constantin ĂągĂ© de 6 mois. Elle est st rapidement Ă©reintĂ©e par la situation. Sur le plan sexuel son Ă©ducation ne l'a pas prĂ©parĂ©echap. 1_§ 3_7-1">[7]. Les seuls moments de rĂ©pits sont constituĂ©s par les sĂ©jours Ă  la banlieue impĂ©riale de Pavloskchap. 1_§ 6_8-0">[8]. Elle accouche d'Elizabeth en 1859, d'Olga en 1861, Nicolas en 1864, Natalia en 1865 et Vladimir en 1868, se retrouvant avec 8 enfants Ă  Ă©duquer Ă  l'Ăąge de 30 ans. Elle est Ă©puisĂ©e et reste alitĂ©echap. 1_§ 7_9-0">[9]. En 1871 suivant les avis des mĂ©decins qui recommandent le repos pour Natalia, le couple dĂ©cide de partir pour la Suisse afin de favoriser son rĂ©tablissement. Ils laissent Olga, Alexandra, Sofia et Elizabeth en Russie et emmĂšnent les autres avec euxchap. 1_§ 8_10-0">[10]. Pour l'Ă©ducation des garçons Pavel de Moerder fait appel Ă  Alexandre Trofinovski, un moujik agĂ© de 45 ans qu'il a rencontrĂ© en Ukraine et qui les accompagnechap. 1_§ 9_Ă _§ 11_11-0">[11].

Alexandre Trofinovski

alexandre Trofinovski Ă©tait l'ami de Bakounine.
Alexandre Herzen

La famille s'installe au Chatelard Ă  Montreuxchap. 1_§ 14_12-0">[12]. Natalia tombe enceinte et Paver de Moerder repart en Russie en septembre 1871, son congĂ© ayant pris finchap. 1_§ 15_13-0">[13]. Alexandre Trofinovski reste pour l'aider et se rend indispensable : il s'occupe non seulement de l'Ă©ducation des garçons comme des filles, mais des finances et rassure Nataliachap. 1_§ 17_14-0">[14]. NĂ© en ArmĂ©nie, ancien prĂȘtre orthodoxe devenu anarchiste et de pensĂ©e tolstoienne[15], le prĂ©cepteur des enfants

est proche des idĂ©es de Herzen et Bakounine (qui est devenu son ami), anarchiste et nihiliste, il s'est Ă©levĂ© de sa condition de moujik en rejoignant le petit sĂ©minaire, oĂč malgrĂ© les mauvais traitements il a appris le grec et le latin ainsi que le russe et l'allemandchap. 1_§ 12_16-0">[16]. Trofinovski admirait beaucoup TolstoĂŻ et Ă©tait passionnĂ© de botannique, notamment de cactus[17].

Éducation à la villa Neuve

Elle grandit dans « la villa Neuve »[18] aujourd'hui à Vernier mais à l'époque la ville n'est ni dans le village de Meyrin ni dans le village de Vernier[19]. La famille considérée comme hors normes est surveillée étroitement par la police genevoise[17] - [20]. Elle reçoit une éducation avant-gardiste polyglotte qui lui permet de communiquer en russe, en italien, en allemand, en français, en arabe et en turc[21].

A l'ùge de 18 ans, elle écrit sa premiÚre nouvelle : Infernalia: Volupté sépulcrale. Elle publie cette nouvelle dans la Nouvelle Revue Moderne du 15 septembre 1895 et sous le pseudonyme Nicolas Podolinsky[22].

Premier voyage en Algérie : BÎne

Lalla Zineb

Elle s'installe en 1897 en AlgĂ©rie Ă  Annaba (BĂŽne) avec sa mĂšre, qui prĂ©fĂšre habiter les quartiers algĂ©riens plutĂŽt que les quartiers europĂ©ens qu'elle dĂ©teste[15]. Elle a eu durant son sĂ©jour bĂŽnois une relation avec Mohamed Khodja et commence Ă  ĂȘtre attirĂ©e par la religion musulmane avant de finir par se convertir Ă  l'islam.

Isabelle et Natalia rencontrent Ahmed, un jeune kabyle, qu'elles décident d'héberger dans la maison qu'elles occuppent, rue Moreau à Annaba suscitant l'ire de leur logeur, un photographe français. Elles déménagent alors dans les quartiers arabes, ne supportant plus l'étroitesse d'esprit des colons européens de leur quartier[23].

Aux cÎtés des Algériens, elle décide de vivre comme une musulmane et s'habille en homme algérien[24]. Elle s'installe tout d'abord à Batna dans les AurÚs en 1899.

Isabelle Eberhardt se rapproche de Lalla Zaynab, une mystique soufie à laquelle elle rend visite à plusieurs reprises à El Hamel, ce qui inquiÚte les autorités coloniales françaises[25] - [26].

Rencontre avec Slimane Ehnni

Slimane Ehnni
Slimane Ehnni.

AprĂšs la mort de sa mĂšre, elle vit plusieurs mois en nomade entre Batna, Bni Mzab[15] et Oued Souf et rencontre Slimane Ehnni, musulman de nationalitĂ© française, sous-officier de Spahis et fils d'un inspecteur de police, soupçonnĂ© d'exercer des activitĂ©s d'espionnage[27]. Ses Ă©crits de plus en plus critiques vis-Ă -vis du systĂšme colonial et son mode de vie – elle boit, fume du kif – lui valent le courroux des autoritĂ©s. « VĂȘtue en homme, voyageant seule et affrontant chaque jour l’immense bĂȘtise coloniale, elle va errer Ă  travers un Maghreb dĂ©jĂ  promis au drame », Ă©crit sa biographe Edmonde Charles-Roux[28].

Tentative d'assassinat

Lors d'un passage par le village de Behima (actuellement Hassani Abdelkrim) accompagnant Si El Hachemi, chef religieux de la confrĂ©rie Qadiriyya, elle est victime d'une tentative d'assassinat le orchestrĂ©e par une confrĂ©rie soufie opposĂ©e Ă  la sienne[27]. Elle est expulsĂ©e d'AlgĂ©rie par les autoritĂ©s coloniales françaises en septembre[28]. Le de la mĂȘme annĂ©e, elle Ă©pouse Slimane Ă  Marseille[29], et obtient ainsi la nationalitĂ© française[30].

Reportage de guerre

Le journal Ahkbar oĂč contribue Isabelle Eberhardt.
Oasis de AĂŻn Sefra en 1902[31].

Son mariage lui permet de revenir en AlgĂ©rie, oĂč elle collabore au journal arabophile Akhbar dirigĂ© par Victor Barrucand. Depuis l'arrivĂ©e de Barrucand, ce journal jadis conservateur et devenu rĂ©publicain radical a adoptĂ© une ligne Ă©ditoriale « arabophile », favorable Ă  l'extension des droits des indigĂšnes musulmans jusqu'Ă  l'Ă©galitĂ© civique entre ces derniers et les colons[32].

Elle est envoyĂ©e Ă  AĂŻn Sefra comme reporter de guerre pendant les troubles prĂšs de la frontiĂšre marocaine[33]. Elle cĂŽtoie Maxime NoirĂ© qu'elle qualifie de « peintre des horizons en feu et des amandiers en pleurs ». En , Ă  Beni Ounif, elle fait la connaissance du gĂ©nĂ©ral Lyautey qui apprĂ©cie sa comprĂ©hension de l'Afrique et son sens de la libertĂ©, disant d'elle : « elle Ă©tait ce qui m’attire le plus au monde : une rĂ©fractaire. Trouver quelqu’un qui est vraiment soi, qui est hors de tout prĂ©jugĂ©, de toute infĂ©odation, de tout clichĂ© et qui passe Ă  travers la vie, aussi libĂ©rĂ©e de tout que l’oiseau dans l’espace, quel rĂ©gal ! »[34].

Vue d Ain Sefra, Algérie en 2010.

Mort Ă  AĂŻn Sefra

Le , Ă  AĂŻn Sefra, l'oued se transforme en torrent furieux et la ville basse, oĂč elle rĂ©sidait seulement depuis la veille — aprĂšs une hospitalisation d'un mois pour cause de paludisme dans l'hĂŽpital situĂ© sur les hauteurs de la localitĂ©[35] —, est en partie submergĂ©e. Slimane est retrouvĂ© vivant, mais Isabelle pĂ©rit dans la maison effondrĂ©e, et son corps n'y est retrouvĂ© que le [36]. Elle repose dans le petit cimetiĂšre musulman Sidi BoudjemaĂą Ă  AĂŻn Sefra[37]. Son Ă©poux, Slimane Ehnni, meurt en 1907.

Ses récits ont été publiés aprÚs sa mort et présentent la réalité quotidienne de la société algérienne au temps de la colonisation française. Ses carnets de voyage et ses journaliers rassemblent ses impressions de voyage nomade dans le Sahara. Certains de ses écrits ont été publiés sous les pseudonymes Nicolas Podolinsky ou Mahmoud Saadi[38].

La maison de l’écrivaine, situĂ©e Ă  Zmala, quartier populaire de la ville de Batna, juste en face du Sidi Merzoug[39] oĂč elle a habitĂ© aprĂšs le dĂ©cĂšs de son pĂšre et le suicide de son frĂšre et dans laquelle elle a composĂ© quelques-unes de ses Ɠuvres, est transformĂ©e en dĂ©potoir. C'est la raison pour laquelle des BatnĂ©ens tentent de se rassembler pour sauver ce patrimoine algĂ©rien et europĂ©en[40] - [41] - [42].

ƒuvres

Amours nomades

Isabelle Eberhardt en costume berbĂšre, vers 1900.

Amours nomades[43] est un recueil de 12 nouvelles écrites entre 1900 et 1904 et éditées par Marie Odile Delacour et Jean René Huleu à partir d'archives conservées à Aix-en-Provence. Le recueil est publié en 2003 aux éditions Joëlle Losfeld.

Le recueil dĂ©bute par la nouvelle Amara le forçat[43]. Cette nouvelle raconte l’histoire d’Amara. L’autrice Isabelle Eberhardt le rencontre sur un bateau Ă  destination de l’AlgĂ©rie. Elle se rend alors Ă  Constantine pour assister au jugement d’un homme qui a tentĂ© de l’assassiner. De son cĂŽtĂ©, Amara a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  8 ans de prison parce qu'il a assassinĂ© un homme qui lui avait volĂ© sa jument. Originaire du douar des Ouled Ali, sa famille a beaucoup de troupeaux, des chevaux et des champs qu’ils ensemencent d’orge et de blĂ©. Comme il est fils unique, son pĂšre lui donne une jument, Mabrouka. Un jour, sa jument disparaĂźt et il dĂ©couvre qu’elle a Ă©tĂ© volĂ©e par un berger d’Ouled Hassene. Puis, Amara dĂ©couvre que la jument a Ă©tĂ© Ă©gorgĂ©e par le voleur. Il dĂ©cide alors de tuer ce dernier. AprĂšs le meurtre, il s’enfuit mais est retrouvĂ© par les gendarmes et les juges qui le condamnent Ă  8 ans de prison. Il Ă©chappe Ă  la peine de mort en raison de sa jeunesse. Lorsqu'il raconte son histoire Ă  Isabelle Eberhardt, il est dĂ©sormais libre et sur le chemin du retour dans son village.

La nouvelle suivante est ZaouĂŻa[43]. L’histoire a lieu Ă  la zaouĂŻa Sidi Abd er Rahman qui Ă©tait un Ă©tablissement religieux Ă  Alger. L’auteure Isabelle Eberhardt avait l’habitude de venir Ă  la zaouia Ă  l’heure de la priĂšre tous les matins, et elle y Ă©tait devenue amie avec un maraĂźcher qui Ă©tait un habitant de M’zab. Dans cette nouvelle, l'auteure dĂ©crit les routes diffĂ©rentes qu’elle utilisait pour arriver Ă  la zaouĂŻa en dĂ©crivant les beaux paysages, les routes et les habitants. Isabelle Eberhardt parle d’Ahmed qui Ă©tait musulman. Elle avait l’habitude de s’asseoir avec lui sous le porche de la zaouĂŻa, de fumer et de lui parler Ă  propos de ses pensĂ©es, ses doutes et ses sĂ©ductions.

La troisiĂšme nouvelle est intitulĂ©e Portrait de l’Ouled NaĂŻl[43]. C’est l’histoire d’une femme, Achoura ben SaĂŻd, qui est encore racontĂ©e au fond des gourbis bĂ©douins. Achoura est issue de la race farouche des ChaouĂŻyas de l’AurĂšs. Son histoire est une Ă©popĂ©e d’amour arabe. Achoura Ă©tait la fille d’un bĂ»cheron. Elle a Ă©tĂ© mariĂ©e trop jeune et vivait une vie trĂšs triste et ennuyeuse en travaillant comme esclave. Elle fut ensuite rĂ©pudiĂ©e, puis remarquĂ©e par Si Mohammed el Arbi dont le pĂšre Ă©tait titulaire d’un aghalik, charge occupĂ©e par l’agha. Si Mohammed et Achoura sont tombĂ©s amoureux, mais en raison de la jalousie de Si Mohammed envers Achoura, leur histoire ne dura pas longtemps. Bien que Si Mohammed l'ait quittĂ©e et soit parti au village, Achoura ne l’oublia jamais et continua de l’aimer.

Liste des Ɠuvres selon la BnF

La BNF recense les Ɠuvres d'Isabelle Eberhardt comme suit[44]:

  • Yasmina (1902)
  • Sud Oranais, 1905, J. Losfeld, Paris, 2003
  • Isabelle Eberhardt (prĂ©f. Victor Barrucand), Notes de route : Maroc – AlgĂ©rie – Tunisie, Paris, Charpentier et Fasquelle, , 354 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • Pages d'Islam, Fasquelle, 1932, prĂ©face de Victor Barrucand, lire en ligne, rĂ©Ă©d. Grasset, 2018
  • Trimardeur, 1922«»
  • Dans l'ombre chaude de l'Islam, par Isabelle Eberhardt et Victor Barrucand Fasquelle, 1921.lire en ligne
  • Mes Journaliers, 1923
  • Amara le forçat, l'Anarchiste, 1923
  • Au Pays des sables (1re Ă©dition sous le titre Contes et souvenirs, 1925 ; 2e Ă©dition Ă©tablie et prĂ©facĂ©e par RenĂ©-Louis Doyon Ă  Paris chez Fernand Sorlot en 1944.Lire en ligne) ; et J. Losfeld, Paris, 2002
  • Ses Ɠuvres complĂštes ont Ă©tĂ© Ă©ditĂ©es Ă  la fin des annĂ©es 1980 :
    • Lettres et journaliers, prĂ©sentĂ© et commentĂ© par Eglal Errera, Arles, Ă©d. Actes Sud, 1987.
    • Écrits sur le sable, Ă©ditĂ© par Marie-Odile Delacour et Jean-RenĂ© Huleu, Paris, Ă©d. Grasset, 1988-1989. Dans la dune, extrait
  • Une rĂ©Ă©dition de l'Ɠuvre majeure datant de 2004 Ă  l'occasion du centenaire de sa mort (21 oct. 1904) :
    • Journaliers, Ă©ditions JoĂ«lle Losfeld
    • Amours nomades, Ă©ditions JoĂ«lle Losfeld
    • Sud Oranais, Ă©ditions JoĂ«lle Losfeld
  • Rakhil, un roman inĂ©dit, La boite Ă  documents, 1996.
  • Écrits intimes, lettres aux trois hommes les plus aimĂ©s, Petite BibliothĂšque Payot, 2003, 435 p. Édition Ă©tablie par Marie-Odile Delacour et Jean-RenĂ© Huleu (ISBN 978-2-228-89745-7)
  • Note : Dans l'ombre chaude de l'Islam a Ă©tĂ© rĂ©imprimĂ© en 1908 avec des illustrations.

Mentions

MĂ©morial en hommage Ă  Isabelle Eberhard Ă  GenĂšve.

Notes et références

  1. « https://twitter.com/Georgele2etexte/status/1183260006013165568 » (consulté le )
  2. « http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/ark:/61561/wz818xusqrt » (consulté le )
  3. Brahimi 1990, p. 59.
  4. Commune de GenĂšve, Acte de naissance no 188, sur Base AdhĂ©mar des Archives d'État de GenĂšve, (consultĂ© le ), vue 144
  5. « GenÚve, rue de la PépiniÚre: immeubles et petite villa Fendt », sur BibliothÚque de GenÚve Iconographie (consulté le )
  6. « A la poursuite d’Isabelle Eberhardt », sur Tribune de GenĂšve (consultĂ© le )
  7. chap. 1_§ 3-7" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 3.
  8. chap. 1_§ 6-8" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 6.
  9. chap. 1_§ 7-9" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 7.
  10. chap. 1_§ 8-10" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 8.
  11. chap. 1_§ 9_Ă _§ 11-11" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 9 Ă  § 11.
  12. chap. 1_§ 14-12" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 14.
  13. chap. 1_§ 15-13" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 15.
  14. chap. 1_§ 17-14" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 17.
  15. Edmonde Charles-Roux, Isabelle du désert, Grasset, 2003.
  16. chap. 1_§ 12-16" class="mw-reference-text">Tavernier 2016, chap. 1 § 12.
  17. « Nomade jusqu’au bout de soi-mĂȘme », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  18. Chancellerie d'État du canton de GenĂšve, « Isabelle Eberhardt : Genevoises et Genevois connus et moins connus – promenades dans les rues de GenĂšve » [PDF], sur Canton de GenĂšve, (consultĂ© le ).
  19. Charles-Roux, Edmonde, (1920- ...)., Auteur., Un désir d'Orient jeunesse d'Isabelle Eberhardt, 1877-1899, B. Grasset, (OCLC 1330865420, lire en ligne)
  20. Elodie Font, « Isabelle Eberhardt, exploratrice, Ă©crivaine (et espionne ?) », France Inter,‎ (lire en ligne)
  21. Edmonde Charles Roux, Un désir d'Orient : la jeunesse d'Isabelle Eberhardt, Paris, Editions Grasset & Fasquelle, , p. 388
  22. CĂ©line Brossillon, « Isabelle Eberhardt, 'Infernalia: Sepulchral Pleasure' (1895): A New Translation », VoluptĂ©: Interdisciplinary Journal of Decadence Studies, vol. 4, no 2,‎ (ISSN 2515-00073[Ă  vĂ©rifier : ISSN invalide], lire en ligne)
  23. La RĂ©daction, « Histoire d’Isabelle Eberhardt et Ahmed, le petit kabyle », sur La DĂ©pĂȘche de Kabylie, (consultĂ© le )
  24. « Isabelle Eberhardt, la M'wadra!* », Al HuffPost Maghreb,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  25. Internet Archive, Rebel and saint, University of California Press, (ISBN 978-0-520-08242-7, lire en ligne)
  26. « Imperialism in North Africa: Letters, Lalla Zaynab », Women in World History (consulté le )
  27. http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/03/25/article.php?sid=66102&cid=34
  28. Latifa Madani, « Isabelle Eberhardt, « celle qui nous a toutes précédées » », sur L'Humanité,
  29. Acte de mariage no 218 du 17 octobre 1901 sur le site des archives départementales des Bouches-du-RhÎne.
  30. Barstad 2002, p. 265
  31. Smithsonian Libraries, Annuaire du Conservatoire et du jardin botaniques de GenĂšve, GenĂšve, Conservatoire botanique, (lire en ligne)
  32. Sadaoui 1992.
  33. « A la poursuite d’Isabelle Eberhardt », sur Tribune de GenĂšve (consultĂ© le )
  34. Isabelle Eberhardt, une Harraga?
  35. Eberhardt 1908, p. 24.
  36. « La catastrophe d'Aïn-Sefra », sur Gallica, L'Univers, Paris, (consulté le ), p. 4.
  37. https://www.vitaminedz.com/fr/Algerie/biographie-d-isabelle-eberhardt-1550-Articles-0-520-1.html
  38. Myriam Marcil-Bergeron, « Échapper Ă  la « machine sociale ». Le vagabondage chez Isabelle Eberhardt », Postures, no Dossier « DĂ©viances », n°18,‎ , p. 83-91 (lire en ligne).
  39. (fr) La maison d’Isabelle Eberhard Ă  Batna transformĂ©e en un dĂ©potoir
  40. (fr) « La maison d'Isabelle Eberhardt », sur Algérie (consulté le )
  41. (fr) « Yasmina par Isabelle Eberhardt » (consulté le )
  42. (fr) « La maison d'Isabelle Eberhardt convoitée par les requins de l'immobilier », sur Le soir d'Algérie (consulté le )
  43. Eberhardt, Isabelle, 1877-1904., Amours nomades : Nouvelles choisies, Paris, Gallimard, , 138 p. (ISBN 978-2-07-034909-8 et 2070349098, OCLC 213376410, lire en ligne)
  44. Données BNF
  45. Nom géographiques du canton de GenÚve
  46. « Jardins de l’Avenue-Foch », sur paris.fr (consultĂ© le ).
  47. « Délibération du Conseil de Paris »

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

Ouvrages

  • Roland Lebel, Études de littĂ©rature coloniale, Paris, Peyronnet, , 221 p.
  • Françoise d'Eaubonne, La Couronne de sable : Vie d'Isabelle Eberhardt, Paris, Flammarion,
  • Marie-Odile Delacour et Jean-RenĂ© Huleu, Sables : le roman de la vie d'Isabelle Eberhardt, Paris, Liana Levi, , 306 p. (lire en ligne)
  • Edmonde Charles-Roux, Un dĂ©sir d'Orient : La jeunesse d'Isabelle Eberhardt, Paris, Grasset, , 538 p. (lire en ligne)
  • Edmonde,. Charles-Roux, Un dĂ©sir d'Orient jeunesse d'Isabelle Eberhardt, 1877-1899, B. Grasset, (ISBN 9782246331827, OCLC 1330865420).
  • Robert Randau, Isabelle Eberhardt : Notes et souvenirs, Paris, La BoĂźte Ă  documents, (1re Ă©d. 1945 par Edmond Charlot Ă  Alger), 270 p. (lire en ligne)
  • (en) Julia Ann Clancy-Smith, Rebel and saint : Muslim notables, populist protest, colonial encounters (Algeria and Tunisia, 1800-1904), University of California Press, (ISBN 978-0-520-92037-8, 0-520-92037-6 et 0-585-16224-7, OCLC 44965233, lire en ligne)
  • Edmonde Charles-Roux, Nomade j'Ă©tais : Les annĂ©es africaines d'Isabelle Eberhardt (1899-1904), Paris, Grasset, , 586 p.
  • Guy Dugas, AlgĂ©rie : un rĂȘve de fraternitĂ©, Paris, Omnibus, , 1009 p.
  • Catherine Sauvat (photogr. Jean-Luc Manaud), Isabelle Eberhardt ou le rĂȘve du dĂ©sert, Paris, ChĂȘne, , 167 p. (ISBN 2-84277-453-1 et 978-2-84277-453-0, OCLC 417564718)
  • LeĂŻla Sebbar (ill. SĂ©bastien Pignon), Isabelle l'AlgĂ©rien : un portrait d'Isabelle Eberhardt, Neuilly-sur-Seine, Al Manar, , 80 p. (lire en ligne AccĂšs libre). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Catherine Stoll-Simon, Si Mahmoud ou la renaissance d'Isabelle Eberhardt, Casablanca, Emina soleil, , 143 p. (ISBN 9782914773058)
  • Marie-Odile Delacour et Jean-RenĂ© Huleu, Le voyage soufi d'Isabelle Eberhardt, Paris, Losfeld, , 254 p. (ISBN 9782070787463)
  • Isabelle Eberhardt : la suspecte, Paris, Alfabarre, , 163 p.
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