Massinissa (chanteur)
Massinissa, Ali Chibane, (en arabe : ماسينيسا مغني) né le à Oued El Ma (wilaya de Batna) est un chanteur algérien. Il vit entre Batna et Merouana.
Nom de naissance | Ali Chibane |
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Naissance |
Oued El Ma (Algérie) |
Activité principale | Auteur-compositeur-interprète |
Genre musical | Musique chaoui (rock chaoui)[1] |
Années actives | 1992 - à aujourd'hui |
Labels |
Édition Orphée music, Édition Ryadh music Édition Tobna Édition Charihane. |
Influences |
Pink Floyd, Joe du groupe Les Berbères, Idir[1]. |
Biographie
Enfance
À l’âge de 5 ans, il apprend des chansons du terroir chaouis et les chante[2]. À l'âge de 15 ans, il répète les chansons de sa grand-mère et il est sollicité pour chanter dans des fêtes de mariages et des galas locaux [2].
Parcours musical
En 1987, il devient membre du groupe Amenay , à l'âge de 20 ans[2], avec le chanteur Aïssa Brahimi, après la sotie d’un album, le groupe se sépare[3]. En 1987, le jeune Ali Chibane et son ami Aïssa Brahimi sont arrêtés par des agents de sécurité, à cause de son intérêt pour la lettre Z () en tifinagh, qu'ils utilisent comme symbole de sa culture chaouis. Ils sont mis en prison pour trois jours à Batna[1]. Il chante en langue Chaoui pour tous ses albums, mais un jour où les producteurs ne voulaient plus le produire, il a chanté un album en arabe avec le style Arrassi (style de musique utilisé dans les mariages en Algérie)[1]. Au Festival de musique d’Oum El Bouaghi , il ne fut invité durant plusieurs années par les organisateurs qui lui reprochent de faire la politique [2]. En 1992, Ali Chibane été dans un groupe qui s´appelait Massinissa, ils ont produit deux albums, et peu après ça, le groupe s´est séparé, et Ali Chibane est resté le seul membre de son groupe à faire de la musique et il a pris le nom du groupe pour devenir le chanteur Massinissa[4].
Concerts
Massinissa a participé à plusieurs concerts dans tout le territoire algérien dans les salles de Batna, au festival international de musique de Timgad[6] - [7] ou à Sétif au Festival de Baâlbek à Djemila [8], à Khenchela au Festival de la musique et de la chanson chaouies[9], à Tizi Ouzou[4], à Béchar[10] et à Tamanrasset au Festival de la chanson amazigh. Au niveau international, l'artiste a fait des animations et concerts en France[1], Belgique, Suisse, Tunisie et autres[4].
Discographie
Massinissa a composé plusieurs albums [11]. Il a 19 albums dans son parcours [12].
Awatid[12]. Le contenu de cet album n'est pas renseigné. |
1992 : Anza Le contenu de cet album n'est pas renseigné. |
1994 : zzin n Tmazighine Le contenu de cet album n'est pas renseigné. |
1996 : Rouba
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2001 : Youba
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2005 : Yliss n'saltane Le contenu de cet album n'est pas renseigné. |
2008 : Twiza
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2010 : T’kout Le contenu de cet album n'est pas renseigné. |
2012 : Akbour Oumdghas Le contenu de cet album n'est pas renseigné. |
Tcha Tcha Le contenu de cet album n'est pas renseigné. |
Notes et références
- Djamel Alilat, « « Chanson Chaouie, de l'interdit au travesti » », Liberté, (ISSN 1111-4290, lire en ligne).
- (ar) Taher Helici, « ماسينيسا (Massinissa) الفنان الجزائري ينشط في الصيف ويلتهم مدخراته في الشتاء », Echourouk News, (lire en ligne).
- Guerfi et al. 2011, p. 24
- Aomar Mohellebi, « Le chanteur Massinissa a l'expression : « La chanson chaouie est écoutée partout » », L'Expression, (ISSN 1112-3397, lire en ligne).
- (ar) Hanane Hamlaoui, « Le chanteur Massinissa au parole chaoui », El Hiwar (Algérie), (lire en ligne).
- W. S., « 4ème soirée du Festival de Timgad : « Une présence en quête d'oxygène » », L'Expression, (ISSN 1112-3397, lire en ligne).
- Nasreddin Bakha, « 23e édition du festival international de Timgad : « D'une nuit molle à une nuit folle » », Le Soir d'Algérie, (ISSN 1112-3397, lire en ligne).
- Nabil Lalmi, « Zahouania, joyeusement vôtre ! : « Sétif. Festival de Baâlbek à Djemila » », El Watan, (ISSN 1111-0333, lire en ligne).
- W. S., « Engouement du public : « Khenchela, Festival de la musique et de la chanson chaouies » », Le Midi Libre, (ISSN 1112-3397, lire en ligne).
- M. Nadjah, « Semaine culturelle de Batna : « Béchar » », El Watan, (ISSN 1111-0333, lire en ligne).
- Masinissa persiste à s'inspirer du patrimoine amazighe Sur dzmusique.com consulté le 12 février 2012
- (ar) Noureddine Bergadi, « Le chanteur Massinissa المطرب ماسينيسا », An Nasr, (lire en ligne).
- Djamel Alilat, « Duo chaoui-kabyle Ali Amran Massinissa », El Watan, (lire en ligne).
Bibliographie
- Azeddine Guerfi (dir. et Coordinateur), Nadia Bouseloua (Auteur), Rachid Mokhtari (Auteur) et Philippe Thiriez (Auteur) (photogr. Kaïs Djilali), Aurès, vivre la terre chaouie, Alger, Chihab Éditions, , 303 p., 25 cm × 29 cm (ISBN 978-9961-63-839-2)