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Course Ă  pied

La course à pied est, avec la marche, l'un des deux modes de locomotion bipèdes de l'être humain. Caractérisée par une phase de suspension durant laquelle aucun des deux pieds ne touche le sol, elle permet un déplacement plus économe en énergie que la marche pour des vitesses allant d'environ 6 km/h (ultrafond) à plus de 40 km/h (sprint). Outre sa fonction locomotrice, elle est principalement pratiquée comme sport dans le cadre de l'athlétisme et en tant qu'exercice physique.

Course Ă  Leer en Allemagne

Histoire

La course aurait pour origine la capacitĂ© acquise depuis au moins quatre millions et demi d'annĂ©es par les Australopithèques Ă  marcher debout sur leurs deux jambes dans les arbres, Australopithèques issus peut-ĂŞtre d'un primate primitif lui aussi bipède de 15 millions d'annĂ©es[1]. Cette bipĂ©die a Ă©tĂ© utilisĂ©e occasionnellement pour se dĂ©placer dans les arbres mais de manière permanente pour la marche et la course.

Contrairement à la marche, et au trot et galop des quadrupèdes, elle présente une efficacité énergétique peu dépendante de la vitesse (environ 200 mL d'oxygène par kilogramme et par kilomètre), ce qui permet un grand éventail de vitesses de locomotion. La course fait de l'être humain un piètre sprinter en comparaison des mammifères quadrupèdes mais lui confère une grande endurance, absente chez les autres primates et rare chez les mammifères[2]. Ces capacités seraient liées à une évolution anatomique apparue dans le genre Homo, la question de savoir si l'apparition de l'endurance à la course est un trait de l'évolution ou un effet collatéral de celle-ci reste ouverte[3].

La théorie proposée considère que le genre Homo s'est spécialisé dans la course de fond et que la course en est issue : le passage de la quadrupédie à la bipédie ayant fait perdre la possibilité de courir sur une faible distance à la vitesse la plus rapide possible, le genre Homo a développé la course d'endurance, il y a environ deux millions d'années, pour pratiquer le charognage puis la chasse à l'épuisement. La chasse à l'épuisement est très coûteuse en énergie, le charognage des débuts a permis à l'homme d'accéder à un régime plus riche en protéines et en lipides (graisses). Ce régime lui a apporté suffisamment d'énergie pour pouvoir être endurant et suivre ses proies jusqu'à ce qu'elles soient trop épuisées pour fuir. Cette aptitude a été permise par vingt-six adaptations morphologiques et anatomiques telles que le développement du ligament nuchal et des muscles fessiers, la multiplication de glandes sudoripares sur toute la surface du corps (contrairement à la plupart des animaux et mammifères), la rotation des épaules indépendamment de la tête et l'accroissement d'organes absorbant les chocs (tendon d'Achille, articulations du pied et du genou, disques vertébraux, long pied avec une grande voûte plantaire mais des orteils plus courts pour résister aux forces de tension générées par la course), etc[3].

Les compétitions de course à pied sont nées lors des fêtes religieuses antiques de diverses régions telles que la Grèce, l'Égypte, l'Asie et dans la vallée du Rift en Afrique. Les Tailteann Games, festival sportif d'Irlande fondé d'après la légende au XIXe siècle av. J.-C., sont l'un des premiers témoignages de course de compétition[4].

La sĂ©dentaritĂ© de l'homme et l'Ă©tablissement des civilisations antiques a fait de la course Ă  pied un entraĂ®nement d'abord militaire, pour prĂ©parer les armĂ©es au combat. La Grèce antique a liĂ© l'Ă©preuve de la course Ă  pied aux cĂ©rĂ©monies religieuses dans le cadre des premiers jeux olympiques[5]. Les athlètes se mesuraient en temps de paix pour dĂ©montrer leurs performances physiques aux dieux. Notre Ă©poque moderne consacrĂ©e Ă  la performance physique et au loisir a codifiĂ© certaines courses dans les disciplines d'athlĂ©tisme. La course Ă  pied est devenue pour nombre de personnes un loisir ne suivant pas nĂ©cessairement les Ă©preuves standards mais permettant un entretien de la santĂ© ou un challenge personnel. L'avènement des technologies embarquĂ©es, comme les smartphones, permet rĂ©cemment l'apparition de nouveaux athlètes spĂ©cialisĂ©s dans des courses non conventionnelles et suivant des entraĂ®nements de haut niveau. Ces athlètes visent des courses d'ultrafond, des trails sur des distances de plusieurs dizaines de kilomètres, voire au-delĂ  de 100 kilomètres. De ces dĂ©fis personnels, sont apparues de nombreuses courses sur route ou sur chemin, organisĂ©es par des associations ou des communes, s'adressant Ă©galement Ă  des coureurs suivant un entraĂ®nement plus lĂ©ger. Cela conduit au XXIe siècle Ă  une dĂ©mocratisation de la course Ă  pied[6].

La course à pied au sens de l'athlétisme

Course Ă  pied

La course à pied est un sport consistant à courir sur des distances plus ou moins longues. Les compétitions peuvent se pratiquer sur une piste d'athlétisme, sur route ou sur divers terrains naturels. En France, les compétiteurs doivent être licenciés ou fournir aux organisateurs un certificat médical d'aptitude pour des raisons d’assurance.

Selon les distances parcourues et la vitesse, le type d'effort fourni est différent, il y a :

  • les courses en aĂ©robie, l'oxygène (par l'ATP) nĂ©cessaire aux muscles est fourni majoritairement par la respiration cellulaire (par exemple une course lente sur 10 km) ;
  • les courses en anaĂ©robie, l'oxygène (par l'ATP) nĂ©cessaire aux muscles n'arrive pas en quantitĂ© suffisante, la VO2max (dĂ©bit maximum d'oxygène qu'un individu peut inspirer) est donc atteinte. Pour alimenter suffisamment le muscle en Ă©nergie, le glycogène (du glucose transformĂ©, stockĂ© dans le foie et les muscles) est consommĂ©. Après son utilisation, il est oxydĂ© via l'acide pyruvique en tant que mĂ©tabolite intermĂ©diaire, et est transformĂ© en acide lactique, qui produit aussi de l'Ă©nergie (partielle) par sa fermentation, mais qui empĂŞche Ă  un moment donnĂ© de continuer l'activitĂ© anaĂ©robie, le taux de calcium dans les muscles devenant trop Ă©levĂ© (par exemple une course rapide sur 200 m).

Les athlètes de course à pied évaluent régulièrement leur consommation maximale d'oxygène (VO2max) et leur vitesse maximale aérobie (VMA), qui sont deux indicateurs de performance leur permettant d'ajuster leur entrainement. La VO2max indique la quantité maximale d'oxygène que l'organisme est capable d'absorber[7]. La VMA est la vitesse à partir de laquelle la consommation d'oxygène est maximale soit VMA = vVO2max[8].

Les courses sur piste vont du 50 m au 10 000 m, les courses de cross-country, de 4 Ă  12 km. Les courses sur route peuvent ĂŞtre de n'importe quelle distance, mais les distances courantes sont le km, le 10 km, le semi-marathon (21,097 km) et le marathon (42,195 km). L'Ă©preuve de 100 km est une Ă©preuve de course Ă  pied appartenant Ă  la famille du grand-fond. Le plus mythique des 100 km français, discipline assez confidentielle (moins de 2 000 coureurs), est celui de Millau.

Les compétitions de course à pied, sur piste ou sur route, sont soumises, pour la France, aux règles de la Fédération française d'athlétisme (FFA) et à l'international par l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF). Elles sont ouvertes au handisport. D'autres fédérations sont concernées par les épreuves multi-disciplines, comme le triathlon, le pentathlon moderne, le raid nature et la course d'orientation (course et lecture de carte).

Courses de sprint

Le sprint regroupe les courses à pied au cours desquelles le sprinteur doit courir sur une faible distance à la vitesse la plus rapide possible. Le sprinter, outre des aptitudes physiques particulières, doit développer une séquence de mouvement et de posture conditionnant la vitesse finale qu'il atteint. Un athlète travaille :

  • sa technique de dĂ©part en starting-blocks ;
  • sa rĂ©activitĂ© au coup de feu ou autre signal donnĂ©, dans toutes sortes de postures ;
  • dans les premières foulĂ©es, la stabilisation de sa vitesse ;
  • tout au long de la course, Ă  produire de la vitesse (verticalitĂ©-horizontalitĂ©), Ă  basculer et Ă  crĂ©er de la vitesse (Ă©conomie).

Toutes ces phases sont travaillées dans le but d'obtenir la course parfaite. Le travail peut aussi se réaliser en binôme pour obtenir la meilleure position et toujours viser le meilleur gain de temps global.

Courses de demi-fond

Le demi-fond regroupe l'ensemble des courses d'athlĂ©tisme comprises entre le sprint et le fond (de 800 m Ă  3 000 m) et qui se dĂ©roulent dans une enceinte sportive ou extĂ©rieure. Seuls le 800 m, le 1 500 m, et le 3 000 m steeple sont au programme des Jeux olympiques. Il est primordial qu'un coureur de demi-fond ait la possibilitĂ© d'enchaĂ®ner des accĂ©lĂ©rations rapides, fasse preuve d'une grande concentration et rĂ©activitĂ© durant l'Ă©preuve oĂą ses muscles sont sollicitĂ©s tout au long du parcours, d'une maĂ®trise de sa respiration et enfin ait mis en place une tactique de course.

Courses de fond

La course de fond est une activitĂ© d'endurance qui requiert un bon Ă©quilibre Ă©nergĂ©tique et une forte volontĂ© mentale. Les courses de fond s'effectuent sur des distances supĂ©rieures Ă  3 000 m comme le km, le 10 km, le cross-country, le semi-marathon et le marathon. Le cross-country a lieu en campagne. En raison de la diversitĂ© des conditions et des lieux, il n'y a pas de record mondial dans cette discipline. Les courses de cross-country dĂ©passent rarement 15 km.

Courses d'ultrafond

Pour toutes les courses supĂ©rieures au marathon, l'appellation est le grand fond et mĂŞme l'ultrafond. Les courses de fond peuvent se dĂ©rouler, non sur une distance imposĂ©e, mais sur un temps imposĂ©. Il s'agit alors d'une Ă©preuve de durĂ©e, comme les courses de 24 heures ou de 6 jours. Concernant les Ă©preuves de distance, les plus populaires sont les courses de 100 km, avec plus de 300 manifestations Ă  travers le monde chaque annĂ©e (416 en 2016[9]).

Techniques de fond, demi fond et ultra fond

Le coureur de fond vise à potentialiser l'énergie qu'il dégage pour chaque foulée. La course doit être la plus efficace possible. Les efforts de la course sont orientés sur la foulée et l'économie maximale d'énergie. Une foulée pas assez efficace ou une position trop en avant ou en arrière, ou encore par des gestes inutiles des bras, sont autant de paramètres qui peuvent être améliorés. Il peut y avoir une perte d'énergie ou simplement trop d’énergie dissipée lors de l’impact sur le sol. En plus du travail d'endurance, le travail de posture permet un gain de temps appréciable sur le chronomètre général.

Compétition

  • La compĂ©tition est le point d'aboutissement de l'entraĂ®nement, la confrontation avec l'autre ou avec ses performances prĂ©cĂ©dentes, pour l'amateur. C'est le lieu oĂą se joue la notoriĂ©tĂ©, le salaire et les contrats des professionnels (voir sport professionnel, Ă©conomie du sport).
  • Avant la compĂ©tition, il est recommandĂ© de ne pas manger durant les 3 heures qui prĂ©cèdent, et de boire une gorgĂ©e d'eau toutes les 15 minutes pour ne pas se dĂ©shydrater.
  • Le coureur se prĂ©sente au dĂ©part muni de son dossard. Ce dernier est fixĂ© par des Ă©pingles de sĂ»retĂ©, sur le dos pour les courses jusqu'au 400 m, sur la poitrine pour les courses supĂ©rieures au 400 m, ceci pour favoriser la lecture des juges. En effet, les coureurs de sprint une fois passĂ©s la ligne d'arrivĂ©e se prĂ©sentent de dos aux juges (course en couloirs). Par contre, les coureurs de fond et de demi-fond sur piste passent la ligne d'arrivĂ©e plusieurs fois de face et sont ainsi vus de loin par les juges chargĂ©s du classement (course en peloton).
  • Après la compĂ©tition, il est recommandĂ© de se rĂ©hydrater.

Entraînement

Entraînement sur un stade en Algérie.
  • La course se pratique le plus souvent Ă  l’extĂ©rieur. Sauf dans les communes dotĂ©es de stade couvert, le coureur est tributaire de la mĂ©tĂ©orologie, mais une tenue adaptĂ©e permet de courir par tous les temps. Un bonnet, des gants et un sweat-shirt, ou un coupe-vent suffisent pour supporter des tempĂ©ratures nĂ©gatives. Une casquette et une bouteille d’eau dans un petit sac suffisent par une chaleur infĂ©rieure Ă  30 °C.
  • Les sĂ©ances sont très variĂ©es. Une sĂ©ance peut se dĂ©rouler au moins en trois temps : Ă©chauffement Ă  faible vitesse, sĂ©ance spĂ©cifique puis Ă©tirements et rĂ©cupĂ©ration Ă  faible vitesse. De nombreux types de sĂ©ances existent et peuvent se pratiquer en alternance: fartlek, fractionnĂ© en blocs identiques ou en pyramide, PPG (prĂ©paration physique gĂ©nĂ©rale), cĂ´tes, seuil anaĂ©robie, sortie longue (endurance), dĂ©crassage (endurance lente), sĂ©ance en anaĂ©robie lactique, musculation.
  • En club, l'encadrement est fait par des Ă©ducateurs sportifs diplĂ´mĂ©s ou non. Pour les coureurs non licenciĂ©s, des revues spĂ©cialisĂ©es proposent des plans d'entraĂ®nement selon les objectifs fixĂ©s (niveau de l'athlète, distance visĂ©e, nombre de sĂ©ances hebdomadaires).

Équipements

  • La course exige très peu d'Ă©quipement : un short (prĂ©fĂ©rer des Ă©quipements assez près du corps afin d'Ă©viter tout risque d'irritation dĂ» Ă  la transpiration), un tee-shirt, et une paire de chaussures de sport, et pour la course sur piste des chaussures Ă  pointes de longueur variable selon les terrains, sans oublier les chaussettes qui sont Ă©galement très importantes au niveau de l'hygiène et de la santĂ© du pied (Ă©viter toute chaussette en coton et prĂ©fĂ©rer des chaussettes coupĂ©es avec des matières transpirantes afin de permettre l'Ă©vacuation de la transpiration, mais Ă©galement les bas de contention afin de faciliter la rĂ©cupĂ©ration). L'Ă©poque des coureurs en pantalon, un mouchoir sur la tĂŞte (voir Michel ThĂ©ato en 1900) est rĂ©volue. Ce sont les chaussures de course sur route qui ont fortement progressĂ© techniquement depuis les annĂ©es 1970 (boom du jogging). Les chaussures sont devenues spĂ©cifiques du point de vue anatomique (coureur lourd, pronateur, supinateur, plusieurs largeurs de pied, demi-pointure) ou du point de vue de l’utilisation (compĂ©tition donc plus lĂ©gères mais fragiles, tous-terrains donc crantĂ©es et plus lourdes, montantes pour la course d’orientation). RĂ©cemment, les chaussures minimalistes ont fait leur apparition. Ces chaussures Ă  semelle moins Ă©paisse permettent au coureur de mieux sentir le sol et ainsi, d'optimiser le comportement naturel de modĂ©ration des impacts. Les coureurs anonymes paient assez cher cet Ă©quipement tandis que les coureurs les plus connus sont sponsorisĂ©s par les marques. Les lunettes ont fait leur apparition dans l’équipement pour la protection contre le vent, les insectes et l'isolement psychologique (concentration). Pour les coureurs de haut niveau, c'est aussi un accessoire d'affichage du sponsor, comme le tatouage temporaire. En mĂŞme temps que les chaussures, le textile a Ă©voluĂ©, le traditionnel coton laisse la place Ă  des matières respirantes et lĂ©gères tel le Gore-Tex, et Ă  des coupes de plus en plus techniques.
  • Voir Ă©quipementier sportif: Adidas, Asics, Brooks, Compressport, Diadora, Inov-8, Kalenji, Karhu, Mizuno, New Balance, Nike, Puma, Reebok, Saucony, Skechers.

Matériel

  • Le coureur utilise parfois un cardiofrĂ©quencemètre[10], ou une montre qui signale les temps de passage par des bips. Le cardiofrĂ©quencemètre permet d'estimer approximativement la quantitĂ© de calories dĂ©pensĂ©es, Ă  partir de la frĂ©quence cardiaque moyenne, minimale et maximale atteinte[11].
  • Pour calculer la distance parcourue, le plus simple est de courir sur un terrain mesurĂ© au prĂ©alable, certains coureurs utilisent un podomètre et de plus en plus le GPS. De nouveaux dispositifs grand public voient le jour chez certains grands Ă©quipementiers comme les kits Nike+iPod (Nike) et miCoach (Adidas) qui permettent, entre autres, un suivi des distances parcourues. Des sites proposent de calculer la distance d'un parcours Ă  partir de cartes satellites[12].
  • Le tapis roulant est une pratique d’intĂ©rieur, mĂŞme si l’oxygĂ©nation est souvent insuffisante dans les salles.
  • La chaussure de course Ă  pied est utilisĂ©e pour protĂ©ger le pied. Selon la qualitĂ©, elle est Ă©tudiĂ©e pour prĂ©venir les blessures en diminuant les chocs sur le squelette du coureur. Certains coureurs portent des chaussures minimalistes. Une chaussure minimaliste est une chaussure interfĂ©rant avec les mouvements naturels du pied, par sa grande flexibilitĂ©, son faible dĂ©nivelĂ©, son faible poids, sa faible Ă©paisseur au talon et l'absence de technologies de stabilitĂ© et de contrĂ´le du mouvement[13].

Vitesse, chronométrage et test

  • La vitesse est la distance parcourue divisĂ©e par le temps. Elle dĂ©pend de deux facteurs principaux, l'amplitude et la frĂ©quence de la foulĂ©e. L'amplitude varie de moins d'm (Ă  7 km/h environ) Ă  plus de 2,20 m (Ă  25 km/h). La frĂ©quence varie de 3 Ă  5 foulĂ©es par seconde. La vitesse moyenne sur une Ă©preuve dĂ©pend du style (rendement Ă©nergĂ©tique), de la tactique (respect du train), des capacitĂ©s physiologiques acquises Ă  l'entraĂ®nement (efficacitĂ© neuro-musculaire) et de la motivation (dĂ©passement de soi, reconnaissance, encouragement des supporters). La course Ă©tant principalement un dĂ©placement en translation, le geste actif est recherchĂ© le plus possible dans l'axe du dĂ©placement. Les flexions, les rotations du corps sont Ă©vitĂ©es, pour cela un travail technique est fait ainsi qu'un bon gainage. Voir aussi l'article Mouvement (anatomie).
  • Voici quelques ordres de grandeur en termes de vitesse
Vitesse en min/km Vitesse en km/h Temps au 10 000 m Temps au marathon
3 20 30 min 2 h 6 min
4 15 40 min 2 h 48 min
5 12 50 min 3 h 31 min
6 10 1 h 4 h 14 min
  • Le chronomĂ©trage est manuel (au 1/10 de s) ou Ă©lectrique (au 1/100 de s). L'Ă©cart entre le temps manuel et le temps Ă©lectrique pour comparer des records est de 24/100 de s. Sur route les coureurs sont dotĂ©s d'une puce Ă©lectronique, le chrono se dĂ©clenche au passage de la ligne de dĂ©part et s'arrĂŞte Ă  la ligne d'arrivĂ©e.
  • Test pour coureurs ou non coureurs :
    • Pour les coureurs de haut niveau ou âgĂ©s, un test Ă  l'effort, voire un Ă©lectrocardiogramme est utile pour le dĂ©pistage de malformations.
    • Pour les candidats Ă  des concours, la course est souvent utilisĂ©e pour tester l'aptitude physique gĂ©nĂ©rale : voir test de Cooper.

Distance, genre et catégories

  • Les distances Ă©voluent pour des raisons de physiologie, de mode ou de norme. Pour des raisons physiologiques (Ă©preuves lactiques) par exemple le 400 m est interdit aux moins de 16 ans, et le 600 m a Ă©tĂ© supprimĂ©. Le 25 km a disparu dans les annĂ©es 1990, lui, au profit du semi-marathon, et le 10 km s'est dĂ©veloppĂ©. Il y a un âge plancher pour participer aux courses sur route. Les enfants de moins de 14 ans ne doivent pas participer Ă  celles de plus de km pour des raisons de croissance osseuse.
  • Les Ă©preuves en yard ou en mile ont Ă©tĂ© petit Ă  petit remplacĂ©es par les distances proches en mètres ou kilomètres, maintenant la norme internationale.
  • La course sur route est une des rares disciplines sportives qui pratiquent la mixitĂ© des genres (fĂ©minin et masculin). Le classement s'Ă©tablit en trois catĂ©gories: le scratch (classement gĂ©nĂ©ral), le classement des hommes et le classement des femmes. Les dotations sont en revanche souvent plus faibles pour les podiums fĂ©minins que pour les masculins.

Le cycle de course

Le cycle de course comporte une phase d'appui (décomposée en trois moments : l'amortissement[14], le soutien ou demi-appui, et la poussée appelée aussi propulsion) et une phase de suspension (ou phase aérienne).

La course à allure régulière peut être caractérisée par un cycle de jambes qui se répète à l'identique. Ce cycle de course fait ainsi référence à l'intervalle de temps et de distance entre deux positions identiques des membres inférieurs. Il est « caractérisé par sa longueur et sa durée et peut être lui-même décomposé en deux foulées symétriques droite et gauche correspondant au passage de l'appui d'un pied sur l'autre[15] ».

Le geste du coureur est différent selon l'allure. La phase d'appui débute au contact du pied avec sol : appelée attaque du pied[16], cette sous-phase est caractérisée par trois principaux types de poses de pied (attaque talon appelée aussi phase taligrade, attaque médio-pied et attaque avant-pied appelée également attaque digitigrade)[17]. La propulsion débute une fois que le talon décolle du sol, et se termine au moment où les orteils quittent à leur tour le sol. En sprint, le contact au sol est rapide, impulsif, l'avant-pied à plat, en mouvement de griffé.

La foulée peut être rasante ou aérienne, mais la force de propulsion est transmise au moment du contact au sol, donc la suspension est un moment non moteur. Toutefois, il est nécessaire de coordonner en permanence le mouvement des bras en opposition du mouvement des jambes. La jambe d'appui crée le mouvement du cycle arrière, la jambe libre crée le mouvement du cycle avant. La position idéale du corps est en angle très léger en avant de la verticale, en extension non cambrée. La fluidité est le compromis entre la poussée verticale, le mouvement alternatif proche de la rotation (des bras et jambes) et le mouvement général en translation vers l'avant. Il existe donc deux phases différentes dans la foulée :

  • La propulsion : Le pied arrière est en appui au sol, les articulations cheville, genou, hanche sont sollicitĂ©es, le bras opposĂ© est en avant. Cette phase est puissante, les muscles sont en tension, la cuisse propulse vigoureusement, le dos reste gainĂ©. Le pied avant est en l'air.
  • La suspension : La jambe avant est en l'air, le genou va loin, puis le pied se prĂ©pare au contact au sol, le bras opposĂ© est en arrière en Ă©querre.

La respiration du coureur

La respiration du coureur est un Ă©lĂ©ment important dans l'apport d'Ă©nergie, car l'oxygène est nĂ©cessaire pour transformer le glycogène en ATP qui est l'Ă©nergie du muscle. Seul le 100 mètres peut se courir en apnĂ©e sans garantie d'ailleurs d'un rĂ©sultat rentable. Sachant que la filière anaĂ©robie lactique dure au maximum trois minutes, le coureur doit caler sa respiration adĂ©quate (inspiration, expiration) dès le dĂ©but de la course. Les plus grandes capacitĂ©s pulmonaires sont de 7 litres, mais le rendement en course dĂ©pend plus encore de la VO2Max.

Effets positifs et négatifs

Course de 1 500 m sur piste en 2007
  • Ă€ dose raisonnable, la course Ă  pied est bĂ©nĂ©fique au plan physiologique et psychique. Une pratique rĂ©gulière amĂ©liore la condition physique, l'Ă©tat cardiovasculaire, la vitalitĂ©, dynamise le système immunitaire, augmente la masse osseuse, donc protège des risques d'ostĂ©oporose, surtout pour les femmes âgĂ©es, stabilise les fluctuations hormonales, amĂ©liore l'humeur, lutte contre la dĂ©pression et amĂ©liore la confiance en soi, rĂ©duit l'anxiĂ©tĂ©, aide Ă  la perte de poids et affine la silhouette. De nombreuses Ă©tudes scientifiques prouvent que l'affirmation « courir est bon pour la santĂ© » est rĂ©elle[18].
  • Effort lĂ©gèrement souffrant, la course Ă  pied provoque la libĂ©ration dans le cerveau d'un cocktail molĂ©culaire (endorphines, endocannabinoĂŻdes…) qui ont un effet anti-douleur et provoquent une sensation d'euphorie. Le premier effet d’une bonne sĂ©ance de course Ă  pied, c’est une sensation agrĂ©able de bien-ĂŞtre. Celle-ci survient pendant l’activitĂ© et se prolonge mĂŞme après la sĂ©ance. Cette sensation est notamment due Ă  la production d’endorphines, un groupe de neurotransmetteurs dont la structure est très proche de la morphine et qui constitue un puissant antidouleur. Grâce aux endorphines[19], on peut donc continuer Ă  courir et Ă  fournir un effort tout en ressentant du plaisir, voire de l’euphorie. Lorsque l’on court, le corps sĂ©crète des endorphines au bout de quelques minutes seulement. L’avantage, c’est que cette sĂ©crĂ©tion ne cesse pas dès qu'on s’arrĂŞte de courir.
  • La pratique rĂ©gulière de la course Ă  pied n'engendre que peu de croissance musculaire en soi. Les muscles fessiers sont plus sollicitĂ©s que lors d'une simple marche ainsi que le chef mĂ©dial du muscle gastrocnĂ©mien et le solĂ©aire, mais le principal objectif de cette activitĂ©, lorsqu'on la considère sur le plan sportif, c'est l'amĂ©lioration de la performance cardiovasculaire. Le rythme cardiaque s'habitue Ă  ĂŞtre plus sollicitĂ©. Le principal bĂ©nĂ©fice sportif de la course Ă  pied est en enfilade : il amĂ©liore les performances cardiaques de moyenne et de longue durĂ©e (l'endurance) permettant ainsi de pouvoir exercer d'autres types de sports, et donc de faire d'autres efforts musculaires qui, eux, renforcent la masse musculaire.
  • Sur le plan physique, Ă  trop forte dose, les nombreux chocs au sol entraĂ®nent des troubles. En effet, mĂŞme suivi mĂ©dicalement le corps souffre, il reçoit plus de 40 000 impacts par semaine pour un coureur qui pratique 3 sĂ©ances de 2 heures Ă  10 km/h. Ceci entraĂ®ne des troubles mineurs (crampe, point de cĂ´tĂ©, contracture) ou plus importants (tendinite, pubalgie, fracture de fatigue). Pour les femmes, outre ces phĂ©nomènes, une trop grande pratique augmente le risque d'amĂ©norrhĂ©e et d'anorexie.
  • Sur le plan psychique, dans la plupart des cas la course de fond fait appel Ă  une solide et saine autosuggestion, mais la grande rĂ©pĂ©tition de ce geste pendulaire dĂ©bouche dans des cas extrĂŞmes vers une anesthĂ©sie hypnotique. Le coureur inconscient de son Ă©tat peut subir une dĂ©shydratation, un coup de chaleur, voire une syncope ou pire un coma. L'obligation de courir qui dĂ©passe ainsi la volontĂ© consciente de l'athlète relève d'un comportement de dĂ©pendance (toxicologie) et de surentraĂ®nement. Voici une citation de Frank Shorter, mĂ©daillĂ© olympique en 1972, diplĂ´mĂ© de Yale en psychologie et spĂ©cialisĂ© en mĂ©decine : « Les psychologues ont constatĂ© que lorsqu'ils couraient, les athlètes se plaçaient gĂ©nĂ©ralement dans un Ă©tat particulier : l'association ou la dissociation. En dissociation, un athlète laisse son esprit vagabonder et la course a tendance Ă  passer très vite. Courir avec un baladeur est un bon exemple de dissociation. L'association, elle, privilĂ©gie la tâche Ă  accomplir. L'athlète est « prĂ©sent Â» mentalement et se concentre sur ses performances, comme lors d'un sprint. ».
  • Il a longtemps Ă©tĂ© admis que la course Ă  pied augmentait l’arthrose du genou. L’impact au sol, important et rĂ©pĂ©tĂ©, crĂ©erait des lĂ©sions sur le cartilage qui deviendrait Ă  la longue irrĂ©versibles. La rĂ©alitĂ© est tout autre. En effet, plusieurs Ă©tudes rĂ©centes ont dĂ©montrĂ© que les coureurs n’ont pas plus d’arthrose que les non-coureurs[20]. Blaise Dubois, expert en prĂ©vention des blessures en course Ă  pied, explique : « Le cartilage rotulien des coureurs est plus Ă©pais et plus rĂ©sistant que celui de leurs confrères sĂ©dentaires. Cela s’explique par le simple fait que leur tissu s’est adaptĂ© au stress mĂ©canique. Dans la mesure oĂą le stress appliquĂ© est progressif et qu’il ne dĂ©passe pas la capacitĂ© d’adaptation du tissu, un remodelage tissulaire positif se fera. En d’autres mots, le tissu cartilagineux, qui est un tissu vivant, se reconstruira plus qu’il ne se dĂ©gradera. Une force d’impact excessive pourrait avoir une certaine influence sur le degrĂ© de stress cartilagineux et consĂ©quemment sur sa dĂ©gĂ©nĂ©rescence. L’absorption de la chaussure ou la mollesse de la surface ne changeront par contre pas le stress d’impact appliquĂ© sur le squelette, contrairement aux mĂ©canismes intrinsèques qui jouent un rĂ´le essentiel (courir en douceur !). Par contre, le cartilage blessĂ© de façon traumatique aurait un potentiel de rĂ©paration très limitĂ©. Pour cette raison, certains sports oĂą les lĂ©sions traumatiques par torsion et contacts physiques (soccer, football, etc.) sont plus frĂ©quentes prĂ©sentent une incidence d’arthrose plus Ă©levĂ©e. »[21]
  • De mĂŞme, il est parfois constatĂ© après un arrĂŞt brutal de l'entraĂ®nement pour les sportifs de haut niveau, des phĂ©nomènes de manque.

La course à pied au sens du mode de déplacement

  • La course Ă  pied est globalement une forme accĂ©lĂ©rĂ©e de la marche. Le terme marche Ă  pied est un plĂ©onasme mĂŞme s'il est largement rĂ©pandu et acceptĂ©, alors que le terme course Ă  pied diffĂ©rencie la course humaine de toutes les autres formes :
    • Courses en vĂ©hicule : courses cyclistes, courses automobiles, etc.
    • Jeux de course : la course pour les enfants est d'abord un jeu (jeu du loup). Les adultes continuent de jouer Ă  la course : voir les courses de garçon de cafĂ©, course dĂ©guisĂ©e qui tient plus du dĂ©filĂ© ludique et artistique, ou des marathons en marche arrière. Souvent de vrais talents sportifs sont nĂ©cessaires pour les rĂ©aliser (voir marathon de Londres, MĂ©doc ou Joggling).
  • MĂ©caniquement, la course est le mode de locomotion naturel de l'ĂŞtre humain après la marche. Ce dĂ©placement consiste en appuis alternatifs sur les jambes, en position debout et en ayant au plus un point d'appui en contact avec le sol. Il y a donc une alternance de propulsion au sol et de suspension en l'air, la phase de suspension Ă©tant absente de la marche.

Usage en milieu militaire

Soldat à l'entraînement.

La course à pied est, avec la marche, un des exercices de base pratiqués par les militaires dans la plupart des armées du monde, depuis de longues années. Elle permet d'augmenter la capacité offensive par une attaque rapide dans un environnement tactique, générant un effet de surprise, mais également d'accroître la capacité de repli. La course à pied est donc un exercice fondamental pour la survie du soldat. Praticable sur pratiquement n'importe quel terrain, cet exercice a également une vocation à développer la musculation et l'endurance, de la même manière que le font les pompes.

La course (mythe et fiction)

  • Au mĂŞme titre que la marche par son mode rĂ©pĂ©titif peut avoir une dimension psychologique en crĂ©ant un Ă©tat de conscience particulier, la course a aussi ses adeptes (voir le peuple des tarahumaras).
  • Des hommes se sont mis Ă  courir pour une cause en recueillant de l'argent. Voir Terry Fox.
  • De nombreux hĂ©ros courent pour fuir (s’ils sont la proie) ou rattraper (s’ils sont le chasseur). Le hĂ©ros peut passer d'un rĂ´le Ă  l'autre, tantĂ´t fuyant, tantĂ´t rattrapant quelque chose ou quelqu'un. Parmi les films, citons : Cours, Lola, cours, La Mort aux trousses, Marathon man, Le Fugitif, 58 minutes pour vivre, ou Forrest Gump. La notion de poursuite au cinĂ©ma s'est ensuite Ă©tendue aux scènes de course-poursuite avec des moyens de locomotion les plus variĂ©s. Le film La CitĂ© de la peur contient mĂŞme une parodie de course-poursuite Ă  pied puisque le bruitage des chaussures est remplacĂ© par des bruits de pneus et un joggeur "dĂ©routĂ©" explose comme une voiture.
  • Il y a les films d'athlĂ©tisme dont le hĂ©ros est un coureur : Les Chariots de feu, Ralph, Endurance ou La Solitude du coureur de fond.

Notes et références

  1. Yvette Deloison, La Préhistoire du piéton : essai sur les nouvelles origines de l'homme, Paris, Plon, , 238 p. (ISBN 2-259-19756-6)
  2. Michel Dufour, La Gazelle et l'Athlète : Les qualités physiques tomme III : L'endurance, Chavéria, Volodalen Editions, , 205 p. (ISBN 978-2-9522069-9-0), p. 59.
  3. (en) Bramble DM et Lieberman DE., « Endurance running and the evolution of Homo. », Nature, vol. 432, no 7015,‎ , p. 345-52 (PMID 15549097, DOI 10.1038/nature03052, lire en ligne [PDF], consulté le )
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  5. « Les coulisses d’Olympie : découvrez les secrets du site des Jeux Olympiques de l’Antiquité », sur Comité international olympique, (consulté le ).
  6. « Aude : la course à pied, un loisir en pleine croissance », sur lindependant.fr (consulté le ).
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  13. « Vos chaussures de course sont-elles minimalistes? », sur La Clinique du Coureur (consulté le )
  14. En fonction de la vitesse et de la distance du sprint, le choc de l'atterrissage « représente une force comprise entre deux et demie et cinq fois le poids du corps ». Cf Ian Jeffreys, Kévin Daumié, David Pellier, Développer la vitesse, Edit.4Trainer, , p. 13.
  15. Fabien Leboeuf, Achard F Leluardière, Patrick Lacouture, Jacques Duboy, « Etude biomécanique de la course à pied », Podologie, vol. 27,‎ , p. 3 (DOI 10.1016/S0292-062X(06)44220-3).
  16. L'attaque de pied fait l'objet de nombreuses études qui font le lien entre cette phase, l'augmentation de la dépense énergétique, les risques de blessures et la diminution de la performance. Plusieurs revues systématiques des études sur ce sujet admettent qu'il n'existe pas de preuve scientifique concluante liant un type spécifique d'attaque du pied avec un risque accru ou réduit de blessures futures, avec une augmentation des performances, et qu'il y a besoin de larges études prospectives et randomisées pour mettre en évidence ces liens. Cf (en) Adam I Daoud, Gary J Geissler, Frank Wang, Jason Saretsky, Yahya A Daoud, Daniel E Lieberman, « Foot strike and injury rates in endurance runners: a retrospective study », Med Sci Sports Exerc, vol. 44, no 7,‎ , p. 1325-1334 (DOI 10.1249/MSS.0b013e3182465115), (en) Joseph Hamill, Allison H. Gruber, « Is changing footstrike pattern beneficial to runners? », Journal of Sport and Health Science, vol. 6, no 2,‎ (DOI 10.1016/j.jshs.2017.02.004), (en) Aoife Burke, Sarah Dillon, BSc, Siobhán O’Connor, Enda F. Whyte, Shane Gore, Kieran A. Moran, « Risk Factors for Injuries in Runners: A Systematic Review of Foot Strike Technique and Its Classification at Impact », Orthop J Sports Med., vol. 9, no 9,‎ (DOI 10.1177/23259671211020283).
  17. Chez les coureurs d'élite de semi-marathon, 75 % des attaques au sol se font par le talon, 23 % par le milieu du pied et 1 à 2 % par l'avant-pied. Chez les coureurs récréatifs, 95,1 % se font par le talon, 4,1 % par le médio-pied et 0,8% par l'avant-pied. Cf (en) Hiroshi Hasegawa, Takeshi Yamauchi, William J Kraemer, « Foot Strike Patterns of Runners at the 15-km Point During an Elite-Level Half Marathon », The Journal of Strength and Conditioning Research, vol. 21, no 3,‎ , p. 888-893 (DOI 10.1519/R-22096.1), (en) Matheus Oliveira de Almeida, Bruno Tirotti Saragiotto, Tiê Parma Yamato, Alexandre Dias Lopes, « Is the rearfoot pattern the most frequently foot strike pattern among recreational shod distance runners? », Phys Ther Sport, vol. 16, no 1,‎ , p. 29-33 (DOI 10.1016/j.ptsp.2014.02.005).
  18. « Pourquoi courir ? Les bienfaits de la course à pied sont énormes ! - Running Addict », Running Addict,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « Quels sont les bienfaits de la course à pied ? », sur Appareil Sport, (consulté le )
  20. 2008-Chakravarty, 2008-Krampla, 2008-Stahi, 2007-Hanna, 2006-Schmitt, 2006-O’Kane, 2006-Cymet, 2006-Weidekamm, 2005-Weidekamm, 2005-Hohmann, 2005-Lamontagne, 2002-Conaghan.

Voir aussi

Bibliographie

  • Règlement des Ă©preuves nationales (Ă©d. FFA)
  • Revue mensuelle AthlĂ©magazine (Ă©d. FFA)
  • Petite encyclopĂ©die des jeux olympiques, Gaston Meyer (Ă©d. Encre)
  • L'athlĂ©tisme, Fabrice Laigret (Ă©d. Milan)
  • La course Ă  pied, Roger Bambuck et Jean Marcellin (Ă©d. Magnard)
  • Courir ! Jogging et course Ă  pied, Frank Shorter, collection Hachette pratique, 2005 (ISBN 2-01-234995-1), traduit par Olivier Cechman, titre original : Running, chez DK Publishing, Inc.
  • Anthropologie de l'athlĂ©tisme en Afrique de l'Ouest, La condition d'athlète, Yaya KonĂ©, Éditions L'Harmattan, Paris, 2011, (ISBN 978-2-296-56181-6)
  • Alan Sillitoe, La Solitude du coureur de fond, Paris, Points, , 96 p. (ISBN 9782020396387).
  • Born to run (NĂ© pour courir), Christopher McDougall, Guerin Eds, 2012, (ISBN 978-2352210627)
  • Jean-François Dortier, Après quoi tu cours ? : EnquĂŞte sur la nature humaine, Auxerre, Sciences Humaines Éditions, , 184 p. (ISBN 9782361063504, lire en ligne).

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

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