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Surentraînement

En sport, le surentraînement (ou surentrainement[1]), ou plus précisément le syndrome de surentraînement, désigne un excès d'entraînement sportif pouvant être préjudiciable au sportif.

Le surentraînement peut se manifester par une simple baisse de la forme et de l'envie mais peut aller jusqu'à la perte totale de la motivation. Il affaiblit également le corps et augmente le risque de blessure. Des périodes de repos sportifs devraient ainsi toujours être incluses dans un calendrier d'entraînement.

Des études montrent un risque certain au-delà de huit heures d'activités sportives intensives par semaine[2].

Les causes du surentraînement

La prévention comme la guérison du syndrome de surentraînement passe par l’identification et la suppression de ses causes. Sinon, ce dernier reviendra systématiquement. Les causes principalement évoquées sont variées, et peuvent se combiner :

  • charge d’entraĂ®nement (volume et intensitĂ©) excessive ;
  • augmentation trop rapide du volume et de l’intensitĂ© d’entraĂ®nement ;
  • rĂ©cupĂ©ration insuffisante ;
  • problèmes mĂ©dicaux ;
  • aberrations nutritionnelles ;
  • frĂ©quence de compĂ©titions de haut niveau trop Ă©levĂ©e ;
  • stress environnemental inhabituel (canicule, hiver rude, etc.) ;
  • stress psychologique inhabituel (personnel, professionnel, etc.) ;
  • insomnie.

Les symptômes du surentraînement

Les symptômes du surentraînement sont très variés, et pourraient être catégorisés de manière plus précise. Ils peuvent être objectifs (observables) ou subjectifs (décelables notamment par entretien). De manière globale et incomplète, on en retiendra les principales manifestations suivantes, qui peuvent se cumuler :

  • chute inexpliquĂ©e (progressive ou soudaine) du niveau de performance ;
  • besoin de sommeil (et de rĂ©cupĂ©ration en gĂ©nĂ©ral) accrue ;
  • sommeil et humeur perturbĂ©e (augmentation de l’agressivitĂ©, irritabilitĂ©, sautes d’humeur, instabilitĂ© Ă©motionnelle…) ;
  • jambes lourdes ;
  • infections et maladies plus frĂ©quentes (immunodĂ©pression) ;
  • perte du « goĂ»t » de l’effort, de la motivation Ă  l’entraĂ®nement comme en compĂ©tition ;
  • baisse de la capacitĂ© de concentration ;
  • baisse de l’appĂ©tit, troubles digestifs ;
  • fonctionnement de l’organisme perturbĂ© au repos (rythme et dĂ©bit cardiaque, frĂ©quence respiratoire), mais aussi parfois pendant l’effort et la rĂ©cupĂ©ration ;
  • diminution de la masse maigre ;
  • anĂ©mie d’installation progressive.

Notes et références

  1. Dictionnaire Hachette 2010, Hachette, Paris (ISBN 978-2-01-281421-9), p. 1555.
  2. Le Magazine de la santé au quotidien, France 5, 1er semestre 2006.

Articles connexes

Sources

  • Petitbois, Cazorla, Deleris - L'examen sanguin pour la dĂ©tection du surentraĂ®nement : Ă©tat des connaissances
  • Cahier de l'INSEP no 27 - Sport de haut niveau et rĂ©cupĂ©ration
  • Broussal - SurentraĂ®nement : la zone rouge du sportif (Le Monde du Muscle no 270)
  • Prevost - Le surentraĂ®nement (revue santĂ© sport et prĂ©paration physique no 4)
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