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Corium

Le corium est un magma métallique et minéral constitué d'éléments fondus du cœur d'un réacteur nucléaire, puis des minéraux qu'il peut absorber lors de son trajet.

Le terme « corium » est un néologisme formé de core (en anglais, pour le cœur d'un réacteur nucléaire), suivi du suffixe -ium présent dans le nom de nombreux éléments du tableau périodique des éléments : lithium, calcium, uranium, plutonium, hélium, strontium, etc.

Initialement constituĂ© du combustible nuclĂ©aire (principalement de l'oxyde d'uranium enrichi), des Ă©lĂ©ments de l'assemblage combustible et des divers Ă©quipements du cĹ“ur (barres de contrĂ´le, instrumentation) ou de la paroi de la cuve du rĂ©acteur avec lesquels il entre en contact, il se forme Ă  très haute tempĂ©rature (environ 3 000 °C, tempĂ©rature de fusion de l'oxyde d'uranium) quand le cĹ“ur n'est plus refroidi, comme lors d'accidents nuclĂ©aires tels ceux de Three Mile Island, de Tchernobyl, ou de Fukushima.

Le réacteur no 2, fondu, de la Centrale nucléaire de Three Mile Island après l'accident de Three Mile Island :
1 : Tuyau d'arrivée 2B ;
2 : Tuyau d'arrivée 1A ;
3 : Cavité ;
4 : Couche supérieure de fragments du cœur partiellement fondus ;
5 : Croûte ;
6 : Matière fondue ;
7 : Couche inférieure d'oxydes d'uranium et de zirconium partiellement fondus ;
8 : RĂ©gion potentiellement appauvrie en uranium ;
9 : Manchon de guidage d'instruments à l’intérieur du cœur, endommagé ;
10 : Trou dans l'enceinte de cloisonnement ;
11 : Couche de matière fondue dans la structure de l'enceinte partiellement contournée ;
12 : Tuyaux et grille supérieure endommagée

Description

Le corium émet une importante puissance thermique résiduelle, c'est-à-dire que contrairement à la lave d'un volcan qui finit par se refroidir au contact de l'air, le corium continue à émettre de la chaleur pendant des années, laquelle diminue graduellement en raison de la désintégration des produits de fission, après arrêt du réacteur[1].

Hautement toxique, radioactif, extrêmement dense et extrêmement chaud, s'il n'est pas réfrigéré et s'il reste concentré, il peut faire fondre la plupart des matériaux et percer tout ce qui se trouve sous lui.

Depuis quelques années, afin de contrôler les potentiels accidents avec formation d'un corium perçant une cuve de réacteur après fusion du cœur, il est envisagé d'équiper les nouvelles centrales ou des centrales nucléaires existantes de dispositifs de récupération et refroidissement du corium.

Accidents producteurs de corium

Chute du corium, avec débris, et production de vapeur et éventuellement d’hydrogène[2]
Le corium attaque ensuite le béton[3].

La formation du corium est la conséquence d'un défaut de refroidissement du cœur d'un réacteur nucléaire ayant pour conséquence une surchauffe de tous les éléments le constituant.

En effet, après arrêt de la réaction en chaîne, il ne reste plus de chaleur due à la fission mais celle due à la radioactivité (effet thermique de la désintégration naturelle des différents produits de fission).

Cette puissance, dite résiduelle, dépend prioritairement de l'historique de puissance du réacteur précédant l'accident, mais aussi de la nature et de l'enrichissement du combustible, de l’épuisement du combustible (avancement du cycle) et de l’éventuelle période de désactivation.

La puissance rĂ©siduelle, si elle n'est pas Ă©vacuĂ©e par les circuits de refroidissement, fait monter la tempĂ©rature du combustible. Au-delĂ  d'un certain seuil (1 200 °C environ), une rĂ©action d'oxydation se produit sur les gaines de Zircaloy des crayons de combustibles. Cette rĂ©action est très exothermique (augmentation de la tempĂ©rature de 1 Ă  10 K/s[4]) ce qui provoque la fusion de l'assemblage combustible. L'Ă©tape suivante est la rupture des gaines d'assemblage et donc le relâchement de gaz de fission qui contaminent le cĹ“ur et le circuit primaire (c'est une rupture de la première barrière de protection). Si l'Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature se poursuit, les Ă©lĂ©ments combustibles fondent et coulent en fond de cuve.

Le combustible en fusion, mélangé au zirconium partiellement oxydé et une partie des internes inférieurs de la cuve s'accumulent en fond de cuve du réacteur[4].

S'il s'agit d'un rĂ©acteur peu puissant (jusqu’à 600 MWe), la cuve peut ĂŞtre refroidie par inondation du puits de cuve pour Ă©viter son percement.

Pour les rĂ©acteurs de 1 300 Ă  1 600 MWe, le faible Ă©talement du corium en fond de cuve rend le refroidissement par inondation du puits de cuve insuffisant pour prĂ©venir le percement de la cuve. De plus il engendre un risque d'explosion de vapeur en cas de rupture de la cuve. L’inondation du puits de cuve n'est pas un dispositif standard de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire et relève des procĂ©dures « ultimes » de limitation des impacts d'une catastrophe nuclĂ©aire. La prioritĂ© Ă©tant donnĂ©e au rĂ©tablissement d'un refroidissement du cĹ“ur, via l'injection d'eau dans le circuit primaire (injection de sĂ»retĂ©) beaucoup plus efficace qu'un noyage du puits de cuve.

Si le corium en fond de cuve n'est pas suffisamment refroidi, il continue sa montée en température jusqu’à atteindre le point de fusion de la cuve, la percer et se répandre dans le bâtiment réacteur (c'est une rupture de la deuxième barrière de protection). L'enceinte de confinement joue alors seule le rôle de 3e barrière, les dispositifs de sauvegarde (aspersion, dispositif ultime U5) permettent d'en éviter la rupture.

Selon le CEA et l'IRSN[5], quand le corium attaque le sol de béton (et/ou d'autres matériaux plus en hauteur s'il a été expulsé de manière explosive), « une quantité importante de gaz incondensables est libérée provoquant une montée en pression progressive de l’enceinte de confinement. Afin d’éviter la rupture de l’enceinte qui pourrait en résulter, un dispositif d'éventage-filtration (dispositif U5) a été installé sur les réacteurs à eau sous pression et peut être mis en œuvre 24 heures après le début de l’accident, en cas de défaillance du système d’aspersion enceinte »[5].

Un scénario catastrophe surnommé « syndrome chinois » envisage le cas où le corium perce ou fait exploser sous la pression le bâtiment réacteur puis s'enfonce dans le sol, brisant la troisième et ultime barrière de protection et se répandant dans le milieu naturel.

Avec l'augmentation de la puissance des réacteurs, des dispositifs de récupération et d’étalement du corium sont développés afin d'assurer leur refroidissement en cas de percement de la cuve : les récupérateurs de corium.

Récupérateur de corium

Le « core-catcher » ou récupérateur de corium, tel que prévu dans l'EPR.
Le récupérateur de corium est une « chambre d’étalement » maintenue au sec en fonctionnement normal ; elle n'est automatiquement remplie d'eau par un système passif qu'après étalement de l'éventuel corium dans la cavité.

Dans le réacteur pressurisé européen (EPR), le réacteur ATMEA1 et le réacteur russe VVER-1200 (AES-2006), un dispositif particulier (le « cendrier » ou core-catcher[6]) composé d'éléments réfractaires en céramique[7] a été prévu pour contenir puis refroidir le corium, s'il venait à percer la cuve du réacteur, afin de l'empêcher de s'enfoncer dans le sol.

En ce qui concerne le projet américain AP1000, selon ses concepteurs, il est prévu de maintenir le corium à l'intérieur de la cuve et de refroidir celle-ci par l'extérieur[8].

Retours d'expérience

Ce sont surtout ceux des accidents historiques suivants :

Accident de Three Mile Island

Un incident sur les pompes principales d'alimentation en eau du circuit secondaire de la centrale nuclĂ©aire de Three Mile Island le a conduit, Ă  la suite de nombreuses dĂ©faillances et erreurs, Ă  la formation d'une bulle de vapeur dans le haut du cĹ“ur du rĂ©acteur de 900 MW Ă©lectriques (2 722 MW thermiques) mis en service commercial trois mois plus tĂ´t. Cette bulle privant de refroidissement le haut des Ă©lĂ©ments combustibles pendant plusieurs heures, environ 45 % du cĹ“ur fondit et forma un corium qui coula au fond de la cuve[9]. Selon l'IRSN, le combustible avait commencĂ© Ă  fondre moins de 3 heures après le dĂ©but de l'accident [10]. La cuve ne fut pas percĂ©e et le bâtiment du rĂ©acteur a jouĂ© son rĂ´le d'ultime barrière de confinement. La seule contamination extĂ©rieure Ă  dĂ©plorer s'est produite Ă  la suite d'erreurs de manutention d'effluent liquide.

Catastrophe de Tchernobyl

Une production de corium a eu lieu lors de la catastrophe de Tchernobyl en Ukraine le dans un rĂ©acteur RBMK de 1 000 MWe (3 200 MWth). La dalle de bĂ©ton supportant le rĂ©acteur menaçait d'ĂŞtre transpercĂ©e par le corium formĂ© Ă  la suite de l'accident. Le professeur Vassili Nesterenko avait diagnostiquĂ© que si le cĹ“ur en fusion atteignait une nappe d'eau accumulĂ©e par l'intervention des pompiers, une explosion de vapeur Ă©tait susceptible de se produire et de dissĂ©miner des Ă©lĂ©ments radioactifs Ă  une très grande distance. Une nouvelle Ă©quipe d'employĂ©s de la centrale est formĂ©e pour Ă©vacuer cette eau en ouvrant les vannes de vidange de la piscine de suppression situĂ©e sous le plancher de la cavitĂ© du rĂ©acteur.

Environ 400 mineurs provenant des environs de Moscou et du bassin houiller de Donbass creusèrent une galerie de 150 m de longueur jusque sous le rĂ©acteur afin de refroidir le cĹ“ur. Cette galerie qui devait initialement abriter un système de refroidissement par azote liquide fut finalement remplie de bĂ©ton pour isoler le corium de l'environnement extĂ©rieur.

Lors des inspections faites dans les dix ans qui ont suivi, 1 370 tonnes (±300 tonnes) de corium[11] ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es dans les diffĂ©rents locaux du bâtiment rĂ©acteur transpercĂ© sur trois niveaux. Borovoi & Sich[11] et Pazukhin (1997)[12] ont estimĂ© que ce corium avait ainsi progressĂ© en perçant d'Ă©pais murs et planchers de bĂ©ton jusqu'au sous-sol en quelques jours (quatre selon Borovoi et neuf selon Pazukhin).

Les déversements de sable sur le cœur dans le cours de l'accident, la présence de serpentinite et une quantité importante de produits de décomposition du béton se sont mélangés au corium (sa masse ne contenait qu'environ 10 % d’uranium), réduisant sa puissance volumique. Cette diminution de puissance plus sa dispersion ont interrompu sa progression à l'intérieur du bâtiment réacteur avant qu'il ne s'enfonce vers la nappe[13].

Accident de Fukushima

En , lors des accidents qui ont concerné quatre des six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, à la suite du tsunami et du séisme du 11 mars 2011 (de magnitude 9) qui ont dévasté le Nord-Est de l'île de Honshū, les cœurs de trois des six réacteurs de la centrale ont commencé à fondre à la suite de la perte de leur refroidissement.

Le , l'opĂ©rateur Tepco admettait que les barres de combustibles du rĂ©acteur 1 avaient fondu seulement cinq heures et demie après le tsunami[14]. Mais selon les inspecteurs de l’AIEA, les calculs indiquent que le cĹ“ur du rĂ©acteur no 1 aurait fondu trois heures après le sĂ©isme, puis percĂ© la cuve deux heures plus tard. Le cĹ“ur no 2 aurait commencĂ© Ă  fondre 77 heures après le sĂ©isme en perçant la cuve encore trois heures après. Enfin le cĹ“ur no 3 aurait fondu 40 heures après le sĂ©isme et percĂ© sa cuve 79 heures encore après[15] - [16].

Contenu en radioéléments et radioactivité d'un corium

Ces deux facteurs varient selon le type de réacteur, le contenu en combustible initial (uranium enrichi, MOx…) et l'âge du combustible au moment de l'accident ; dans l'exemple ci-dessous, le corium ne contenait qu'environ 10 % (en masse) d’uranium.

Niveaux (moyennes) de radioactivité mesurés pour 12 radioisotopes sous le réacteur no 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en avril 1986.
En mégabecquerel par gramme

Recherche

De nombreux travaux ont porté sur le comportement du béton à haute température[17], d'autres matériaux des réacteurs[18], et surtout sur les propriétés thermophysiques des coriums[19] - [20] - [21] et individuellement[22] des matériaux qui les composent (dont le zirconium[23] et le dioxyde d'uranium[24] et divers alliages contenant de l'uranium (ex : U-Fe et U-Ga)[25]).

Ces études ont porté sur de nombreux facteurs : viscosité[26] et rhéologie des métaux en fusion (et en cours de solidification[27], densité, émissivité, conductivités thermiques, température initiale, radioactivité, capacité érosive, vaporisation, couches limites thermiques, physico-chimiques et rhéologiques, les transferts de calories des liquides vers des solides[28], etc.).

Pour produire ou caler des modèles suffisamment crédibles, on a étudié le comportement rhéologique de basaltes (différentes compositions de basalte et mélange basalte contenant jusqu'à 18 %m d'UO2), ainsi que de mélanges de différentes compositions (principalement UO2, ZrO2, FexOy et Fe pour les scénarios en cuve, plus SiO2 et CaO pour les scénarios hors-cuve) [29]. Divers auteurs ont montré que la viscosité de coriums ne peut être décrite par des modèles classiques par exemple de suspensions de sphères non-interactives[29] ; une loi de type Arrhenius[30] a été proposée, avec un facteur multiplicatif tel que n = exp(2.5Cφ)[29], C étant compris entre 4 et 8. C est plus important dans le cas des faibles vitesses de cisaillement et de refroidissement.
Des Ă©chantillons trempĂ©s ont fait l’objet d’analyses de structure qui ont montrĂ© que ce facteur dĂ©pend de la morphologie de la particule. Enfin, ce type de loi rhĂ©ologique avec un facteur C de 6,1, a permis de recalculer de façon satisfaisante un essai d'Ă©talement en corium Ă  2 100 K sur un plan horizontal[29].

Il s'agit de comprendre et modéliser[31] pour anticiper ou mieux maîtriser le comportement du corium lors de sa formation, sa coulée, son étalement[32] et son refroidissement. Il faut aussi comprendre la cinétique chimique complexe du corium au cours de son évolution.

Ce besoin découle notamment de la démonstration qu'un accident nucléaire grave avec rupture de confinement primaire était plus probable qu'on ne l'avait initialement calculé.

Ces études se font généralement sous l'égide de l'AIEA et en Europe, avec le soutien de la Commission européenne, par exemple dans :

  • le projet CSC (Corium Spreading and Coolability) ;
  • le projet ECOSTAR (European Core Stabilization Research) ;
  • le projet ENTHALPY (European Nuclear Thermodynamic database for Severe Accidents) ;
  • le GAREC (Groupe d’Analyse de la R&D sur la RĂ©cupĂ©ration du Corium) ;
  • le Centre Commun de Recherches d'Ispra et l'installation FARO[33] ;
  • le Laboratoire d'essais pour la maĂ®trise des Accidents graves (LEMA).

Des codes de calculs et des logiciels spécifiques ont été développés (ex. : logiciel CRUST du CEA pour modéliser le comportement mécanique de la croûte qui se forme en surface d'un corium, et qui interfère avec son déplacement, le refroidissement de la coulée (cf croute isolante freinant le relâchement de la chaleur latente) du corium fondu et son rayonnement) (Gatt et al., 1995)

« Corium prototypique »

Pour éviter de s'exposer aux risques et dangers d'un vrai corium, les physiciens nucléaires utilisent dans le cadre de leurs recherches un faux corium (dit « corium prototypique »), substitut dont les caractéristiques sont supposées assez proches du vrai.

C'est avec ce « corium prototypique », porté à très haute température que sont réalisés les tests jugés par leurs promoteurs comme étant les plus crédibles pour tester divers scénarios d'accidents majeurs (impliquant tous la fonte du cœur d'un réacteur), notamment en France par le Centre CEA de Cadarache, en collaboration avec EDF, l'IRSN, AREVA, le CERDAN, le laboratoire PROMES-CNRS, de nombreux chercheurs, en lien avec le groupe « Hautes Températures » de la Société Française de Thermique.

Ce « corium prototypique » a une densité et des propriétés rhéologiques proches de celles du vrai corium, et des propriétés physiques en grande partie comparables. Il en diffère cependant thermodynamiquement (ce n'est pas une source de chaleur autocatalytique, c'est-à-dire autoentretenue par la radioactivité) et a une composition isotopique différente puisqu'il est composé d'uranium appauvri ou d'uranium naturel en remplacement de l’uranium enrichi. Quelques produits de fission, quand ils sont présents, présentent alors une composition isotopique naturelle…) qui le rendent bien moins dangereux qu'un vrai corium[34].

Notes et références

  1. Cinq ans après l'arrĂŞt, la puissance rĂ©siduelle du cĹ“ur d'un rĂ©acteur de 1 000 MWe - 3 200 MWth ayant fonctionnĂ© un an sans interruption est voisine de 100 kW par valeur supĂ©rieure ; après 15 ans elle est de l'ordre de kW (un gros radiateur Ă©lectrique)
  2. Document de formation de la NRC concernant la sûreté nucléaire, page 100 section 4.3.6, fig 4.3.1, nrc.gov, consulté le 12 mars 2021
  3. Document de formation de la NRC concernant la sûreté nucléaire, page 112 section 4.4.6, fig 4.4.1, nrc.gov, consulté le 12 mars 2021
  4. Sehgal, 1999
  5. Tenaud et al. (2006), R&D relative aux accidents graves dans les réacteurs à eau pressurisée : Bilan et perspectives, Rapport conjoint IRSN - CEA (avec contribution EDF pour le chap. 8) référencé Rapport IRSN-2006/73 Rev 1, Rapport CEA-2006/474 Rev 1 et présentation succincte
  6. Core Catcher
  7. Core-catcher-Komponenten fĂĽr EPR
  8. Bains de corium au fond de la cuve d’un réacteur à eau sous pression (REP) lors d’un accident grave - rapport IRSN de 2005.
  9. (Broughton et al., 1989 ; Akers et McCardell, 1989 ; Libmann, 2000 ; Osif et al., 2004)
  10. http://www.irsn.fr/FR/Larecherche/publications-documentation/collection-ouvrages-IRSN/Documents/15_LAG_chap07.pdf
  11. (en) A.A. Borovoi, A.R. Sich, « The Chornobyl accident revisited, Part II: State of the Nuclear Fuel located within the Chornobyl Sarcophagus », Nucl. Safety, 36, 1995 p. 1- 32.
  12. (en) E.M. Pazukhin, « Fuel containing lavas of the Chernobyl NPP fourth block: Topography, Physicochemical properties, and formation scenario », Radiochem. 36, 1994, p.109-154.
  13. Christophe Journeau, L'étalement du corium : Hydrodynamique, rhéologie et solidification d'un bain d'oxydes à haute température [PDF], thèse de doctorat en mécanique et énergétique, soutenue le 21 juin 2006.
  14. Fusion de trois réacteurs à Fukushima : les médias français regardent ailleurs, Arrêt sur Images, 2011. Consulté le 20/05/2011
  15. (en) « Occurrence and Development of the Accident at the Fukushima Nuclear Power Stations » [PDF], sur japan.kantei.go.jp.
  16. IAEA international fact finding expert mission of the Fukushima Dai-Ichi NPP accident following the great east Japan earthquake and tsunami [PDF], AIEA, 16 juin 2011.
  17. Harmathy, T.Z. (1970), Thermal properties of concrete at elevated temperatures, J. Mater. 5, 47-74.
  18. Hohorst, J. K. (1990), SCDAP/RELAP5/MOD3 code Manual Volume 4: MATPRO – A Library of Materials Properties for Light Water Reactor Accident Analysis, Rapport EG&G Idaho NUREG/CR 5273
  19. Journeau, C., Boccaccio, E., Brayer, C., Cognet G., Haquet, J.-F., JĂ©gou, C., Piluso, P., Monerris, J. (2003), Ex-vessel corium spreading : results from the VULCANO spreading tests, Nucl. Eng. Des. 223, 75-102.
  20. Journeau, C., Piluso, P., Frolov, K. N. (2004), Corium physical properties for Severe Accident R&D, Proceedings of Int. Conf. Advanced Nucl. Power Plant ICAPP ’04, Pittsburgh, Pennsylvanie
  21. Cognet, G., 2003, Corium Spreading and Coolability (CSC) Final Summary Report, EU cosponsored research on reactor safety/severe accidents: Final summary reports - 'EXV' cluster projects, Office Official Publication European Communities, Luxembourg, EUR 19962 EN.
  22. Cleveland, J., 1997, Thermophysical properties of materials for water-cooled reactors, Rapport Technique AIEA TECDOC-949, Vienne, Autriche
  23. Paradis, J.F., Rhim, W.K (1999), Thermophysical properties of zirconium at high temperature, J. Mater. Res., 14, 3713-3719
  24. Fink, J. K., Pietri, M. C., 1997, Thermophysical properties of uranium dioxide, Argonne National Lab. Report ANL/RE-97/2.
  25. Gardie, P. (1992), Contribution à l’étude thermodynamique des alliages U-Fe et U-Ga par spectrométrie de masse à haute température, et de la mouillabilité de l’oxyde d’yttrium par l’uranium, Thèse de doctorat, Institut National Polytechnique, Grenoble.
  26. (en) M. Ramacciotti, C. Journeau, F. Sudreau, G. Cognet, « Viscosity models for corium melts », Nucl. Eng. Des., n°204, 2001, p. 377-389.
  27. (en) M. Ramacciotti, C. Journeau, G. Abbas, F. Werozub, G. Cognet, Propriétés Rhéologiques de mélanges en cours de solidification, Cahiers Rhéol., XVI, 1998, p. 303-308.
  28. J.P.Bardon, Heat transfer at solid-liquid interface, basic phenomenon, recent works, Proc. 4th Eurotherm Conf., 1988, vol.1, Nancy, septembre 1988.
  29. Muriel Ramacciotti, Étude du comportement rhéologique de mélanges issus de l’interaction corium/Béton, thèse dirigée par Robert Blanc, université d'Aix-Marseille 1, 1999, 214 pages (Fiche INIST-CNRS, Cote INIST : T 130139).
  30. La loi d'Arrhenius décrit la variation de la vitesse d'une réaction chimique avec la température.
  31. (en) Gatt, J.-M., Buffe, L., Marchand, O., 1995, Numerical modelling of the corium-substratum system, 13th Int Conf Structural Mech. Reactor Technol. (SMIRT 13), Porto Alegre, Brazil
  32. (en) T.N. Dinh, M.J. Konovalikhin, B.R. Sehgal, Core Melt Spreading on a reactor Containment Floor, Progr. Nucl. Energ., 36, 4, 2000, p. 405-468.
  33. (en) Tromm, W., Foit, J. J., Magallon, D., 2000, Dry and wet spreading experiments with prototypic materials at the FARO facility and theoretical analysis, Wiss. Ber. FZKA, 6475, p. 178-188.
  34. Christophe Journeau, Contribution des essais en matériaux prototypiques sur la plate-forme Plinius à l'étude des accidents graves de réacteurs nucléaires [PDF], mémoire d'habilitation à diriger des recherches en mécanique énergétique (université d'Orléans), Commissariat à l'énergie atomique, Cadarache, LEMAG, juin 2008, CEA-R-6189, (ISSN 0429-3460), 227 pages, p. 20 notamment.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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