Réacteur de grande puissance à tubes de force
Un réacteur de grande puissance à tubes de force (russe : Реактор Большой Мощности Канальный / Reaktor Bolshoy Moshchnosti Kanalnyi, ou RBMK — РБМК — en abrégé) est un type de réacteur nucléaire de conception soviétique, connu pour avoir été impliqué dans la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986.
Ce réacteur est destiné à la production industrielle d’électricité et à la production de plutonium. Les plus puissants réacteurs RBMK (exemple : la centrale nucléaire d'Ignalina) atteignent une puissance électrique de 1 500 mégawatts chacun, ce qui était un record jusqu'à la mise en service de l'EPR de la centrale nucléaire de Taishan.
Ce type de réacteur est connu pour être à l'origine de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Depuis, tous les autres réacteurs RBMK ont été revus et modifiés. Le dernier réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl a été définitivement arrêté en . À cette époque, il existait dix-sept réacteurs de ce type. En 2005, il en restait encore douze en activité dans le monde, situés en Russie et en Lituanie (quatre à la centrale nucléaire de Koursk, quatre à la centrale nucléaire de Leningrad, trois à la centrale nucléaire de Smolensk et un à la centrale nucléaire d'Ignalina). Ceux-ci ont cependant subi des modifications, notamment au niveau des barres d'arrêt d'urgence afin de les rendre plus sûres. En 2009, la Lituanie décide de fermer le dernier réacteur de la centrale d'Ignalina dans le but d'entrer dans l'Union européenne. Après la fermeture des deux plus anciens réacteurs de ce type à la centrale de Leningrad en 2018 et 2020, il en reste neuf en 2021.
Le RBMK est l’aboutissement du programme nucléaire soviétique pour la conception d’un réacteur refroidi à l’eau légère, basé sur les modèles existants de réacteurs militaires au plutonium modérés par du graphite. Le premier de ces réacteurs, AM-1 (« Атом Мирный », Atom Mirnyi, littéralement Atome pacifique), produisait 5 MW d’électricité (30 MW thermiques) et alimenta la ville d'Obninsk entre 1954 et 1959.
Avec de l’eau légère pour liquide de refroidissement et du graphite comme modérateur, il est possible d’utiliser de l’uranium peu enrichi comme combustible nucléaire (à 1,8 % de 235U, contre 3 % environ pour l'uranium utilisé dans les réacteurs à eau pressurisée). Ainsi, ce puissant réacteur ne nécessite ni enrichissement massif de l'uranium, ni d'eau lourde. Pour les militaires soviétiques, il avait aussi l’intérêt de produire d’importantes quantités de plutonium (élément utilisé dans la fabrication de certaines armes nucléaires).
Tous les RBMK ont été construits et connectés au réseau entre 1973 (Leningrad-1) et 1990 (Smolensk-3). Ils appartiennent à trois générations ayant des caractéristiques de sûreté sensiblement différentes.
Cette technologie fait appel essentiellement à des métiers de « tuyauteurs » et la fabrication des principaux composants peut être assurée par les moyens existants à l'époque dans les usines. Les contraintes de fabrication, de montage et de transport ne sont pas de nature à limiter une augmentation de puissance des tranches. La présence de plus de 1 000 circuits primaires indépendants a été jugée à l'époque comme un gage de sûreté du réacteur (pas de grosses ruptures).
Six unités sont de la « première génération » (Leningrad-1 et 2, Koursk-1 et 2 et Tchernobyl-1 et 2). Elles ont été conçues et mises au point dans la première moitié des années 1970, avant l’adoption en Union soviétique des nouvelles normes de conception et de construction des réacteurs (OPB-82). Les réacteurs installés depuis la fin des années 1970 et la première moitié des années 1980 sont généralement classés comme de « deuxième génération » (Leningrad-3 et 4, Koursk-3 et 4, Ignalina-1, Tchernobyl-3 et 4, Smolensk-1 et 2). Ignalina-2, quant à lui, incorpore des caractéristiques de sûreté allant au-delà de celles des autres réacteurs de la deuxième génération, lesquels ont été conçus et construits conformément à des normes révisées publiées en 1982. Après l'accident de Tchernobyl, les normes de sûreté soviétiques ont été revues une fois encore (OPB-88). Le RBMK Smolensk-3 a été construit selon ces normes de « troisième génération ». De nouvelles modifications de conception ont été encore apportées à l'unité Koursk-5, qui était en construction, jusqu’à son annulation en 2012[1].
Conception
La conception d'un RBMK repose sur des tubes de force d'un diamètre de 88 mm et d'une épaisseur de 4 mm en alliage zirconium-niobium, susceptibles de résister à une température et une pression très élevées. Il y a 1 681 tubes de force en tout dans le cœur. D'une longueur de 7 m, ils sont disposés verticalement dans un empilement de blocs de graphite d'une longueur de 12 mètres faisant office de modérateur. Le réacteur est refroidi à l’eau ordinaire, qui entre en ébullition à la température de 290 °C dans le cœur (de façon comparable aux réacteurs à eau bouillante). Le combustible du cœur est composé de 192 tonnes d'oxyde d'uranium légèrement enrichi à 2 % (2,6% après l'accident de Tchernobyl), sous forme de barres de 3,5 mètres et de 13,5 mm de diamètre regroupées par deux placées l'une au-dessus de l'autre et déchargées simultanément dans chaque tube de force. La puissance spécifique dans le combustible est assez faible, le taux de combustion moyen est de 20 000 MWj par tonne. Ce type de réacteur produit environ 3 kg de plutonium par tonne d'uranium consumée. Environ 6 % de l'énergie thermique du réacteur est produite dans le graphite. Le mélange hélium-azote facilite le transfert de chaleur entre le graphite et les canaux et protège le graphite contre l'oxydation.
D'autre part, le cœur d'un réacteur RBMK est très volumineux, 20 fois celui d’un réacteur à eau pressurisée.
L'ensemble du bloc réacteur repose sur une structure mécano-soudée qui est contenue dans une cavité en béton. Au-dessus du réacteur, une machine permet le chargement et déchargement du combustible de manière continue sans arrêter le réacteur. Elle comporte un circuit de refroidissement particulier. Après accostage de la machine sur la tête d'un canal de combustible, l'ensemble des deux assemblages du canal est retiré puis, après rotation d'un barillet, deux assemblages neufs sont descendus dans le canal et celui-ci est refermé, la machine va ensuite déposer les assemblages irradiés dans une piscine de désactivation.
Le contrôle du réacteur est assuré par 211 barres absorbantes de neutrons, qui occupent des tubes de force analogues à ceux qui contiennent le combustible et réparties un peu partout dans le cœur. Ces barres sont actionnées par des mécanismes situés au-dessus du cœur sous le plancher de protection du hall.
Le refroidissement du réacteur est effectué par deux boucles évacuant chacune l'énergie produite par la moitié du cœur. Chaque boucle comprend deux séparateurs de vapeur et quatre pompes de recirculation (trois en fonctionnement et une en réserve). Le mélange d'eau et de vapeur sortant de chaque tube de force arrive par une tuyauterie dans un de ces ballons séparateurs de 30 m de long et de 2,30 m de diamètre, dans lesquels l'eau et la vapeur sont séparées. La vapeur est envoyée à la turbine et l'eau retourne par 12 tuyauteries vers les collecteurs et les pompes de recirculation qui alimentent les tubes de force par un système de collecteurs, de sous-collecteurs et de tuyauteries. Sur chaque boucle, il y a 22 sous-collecteurs de 300 mm de diamètre.
Un circuit de refroidissement de secours permet de refroidir le cœur en cas de brèche du circuit principal de refroidissement (rupture d'une tuyauterie du circuit de circulation, rupture d'un conduit de vapeur ou rupture d'une tuyauterie d'alimentation en eau).
Comme la modération des neutrons est essentiellement due à des éléments de graphite fixes, une augmentation de l’ébullition se traduit par une diminution du refroidissement et de l’absorption des neutrons sans qu’il y ait inhibition de la réaction de fission dans le réacteur, d’où un coefficient de vide fortement positif. Ceci rend le système vulnérable à un accident de rétroaction positive, comme ce fut le cas à Tchernobyl.
Les réacteurs RBMK présentent toutefois certains avantages techniques : par exemple, ils comportent une quantité d'eau environ deux fois supérieure à celle d'un réacteur à eau bouillante occidental classique, tandis que la puissance spécifique du combustible est égale à environ 75 % de celle d'un réacteur à eau pressurisée occidental. Ces éléments jouent un rôle significatif dans la montée en température progressive du combustible lors de nombreux scénarios accidentels. D'autre part le grand inventaire en eau signifie que l'enceinte de confinement et les systèmes de décharge doivent être capables de gérer davantage d'énergie stockée[2] - [3] - [4].
Sûreté
Le graphite, les blindages et le système de refroidissement sont, avec les barres de contrôle et les instruments de contrôle et de calcul, les premiers moyens destinés à assurer la sécurité du réacteur. Outre ces systèmes (classiques), le cœur du réacteur est entouré, sur toute sa hauteur, d'un réservoir annulaire d'eau, lui-même ceinturé d'une enceinte contenant du sable (1 300 kg/m3) qui constituent un double système passif supplémentaire de protection. Le fond et le couvercle de la cuve sont étayés et isolés thermiquement. Les parois verticales du cœur du réacteur et d'autres éléments sont conçus pour offrir une bonne souplesse face aux dilatations thermiques, mais l'ensemble du système est toutefois jugé trop instable par les spécialistes des pays qui ne l'utilisent pas, notamment dans les pays occidentaux qui ont choisi d'entourer leurs réacteurs d'une seconde enceinte plus dure et plus étanche chargée de mieux confiner les produits d'une fuite ou d'une explosion.
En matière de sûreté et de sécurité, les RBMK sont équipés des différents systèmes comme le système de refroidissement d'urgence du cœur (SRUC) qui consiste à parer l'éventualité d'une double rupture totale d'une conduite, avec coupure d'électricité hors du site. Cela implique la rupture des collecteurs de pression ou du collecteur d'aspiration de la pompe de circulation principale. Dans cette éventualité, le SRUC assure à la fois le refroidissement immédiat du cœur du réacteur et l'évacuation à long terme de la chaleur de désintégration avec six pompes alimentées par le système de localisation des accidents pour refroidir la moitié endommagée du cœur et trois pompes alimentées par les réservoirs de condensat épuré pour refroidir la moitié non endommagée du réacteur en cas d'accident ou d'incident.
Il y a également sur les RBMK un système de localisation des accidents (SLA). Celui-ci, détendeur de pression, englobe une partie du circuit de circulation principal et se compose de compartiments étanches.
D’autre part, ces réacteurs sont équipés d'un système de protection contre les surpressions dans le caisson du réacteur. C'est un élément important du système de sûreté des RBMK. Ce système les protège contre les suppressions qui pourraient se produire en cas de rupture de tube de force à l'intérieur du caisson, la détente étant assurée par des tubes qui relient le caisson au SLA par l'intermédiaire d'une garde hydraulique. Cet appareillage peut accepter la rupture de deux ou trois tubes de force (pour les réacteurs de la première et de la deuxième génération respectivement). Ce système a été amélioré pour pouvoir supporter, aujourd'hui, la rupture simultanée d'un maximum de neuf tubes de force.
Des modifications de conception ont été faites sur ces différents équipements de sûreté après la accident de Tchernobyl [2] - [3] - [4].
Caractéristiques techniques des RBMK
Paramètres[5] | RBMK-1000[6] | RBMK-1500 |
---|---|---|
Puissance thermique (MWt) | 3 200 | 4 800 |
Puissance électrique (MWe) | 1 000 | 1 500 |
Nombre de turbines × puissance du turbogénérateur (MWe) | 2 × 500 | 2 × 750 |
Rendement (%) | 30,4 | 31,3 |
Hauteur du cœur (m) | 7 | 7 |
Diamètre du cœur (m) | 11,8 | 11,8 |
Nombre d'assemblages
de combustible |
1 693 | 1 661 |
Charge initiale d'uranium du cœur (tonnes) | 192 | 189 |
Combustible | UO2 | UO2 |
Enrichissement | 1,8 % jusqu'à 2,4 % | 1,8 % jusqu'à 2,4 % |
Combustion moyenne (MWj/tonne d'uranium) | 18 100 | 18 100 |
Matériau de l'enveloppe du combustible | Alliage de zirconium | Alliage de zirconium |
Circulation de la vapeur
vers la turbine (tonnes/heures) |
5 400 | 8 200 |
Circulation de l'eau dans
le réacteur (tonnes/heures) |
37 500 | 29 000 |
Pression d'entrée de la vapeur aux turbines
(bars) |
65 | 65 |
Température d'entrée de la vapeur aux turbines
(°C) |
280 | 280 |
Liste des réacteurs RBMK
Nom du réacteur | Type de réacteur | Mise en service | Statut | Puissance brute (MWe) | Puissance nette (MWe) |
---|---|---|---|---|---|
Ignalina-1 | RBMK-1500 | 1983 | Mise à l'arrêt définitif en [3] | 1 500 | 1 185 |
Ignalina-2 | RBMK-1500 | 1987 | Mise à l'arrêt définitif en [3] | 1 500 | 1 185 |
Ignalina-3 | RBMK-1500 | Construction annulée en 1988 | 1 500 | 1 380 | |
Ignalina-4 | RBMK-1500 | Construction annulée en 1988 | 1 500 | 1 380 | |
Kostroma-1[4] | RBMK-1500 | Construction annulée dans les années 1980 | 1 500 | 1 380 | |
Kostroma-2 | RBMK-1500 | Construction annulée dans les années 1980 | 1 500 | 1 380 | |
Leningrad-1 | RBMK-1000 | 1973 | Mise à l'arrêt définitif en [7] | 1 000 | 925 |
Leningrad-2 | RBMK-1000 | 1975 | Mise à l'arrêt définitif en [8] | 1 000 | 925 |
Leningrad-3 | RBMK-1000 | 1979 | Opérationnel jusqu'en 2025[3] | 1 000 | 925 |
Leningrad-4 | RBMK-1000 | 1981 | Opérationnel jusqu'en 2026[3] | 1 000 | 925 |
Koursk-1 | RBMK-1000 | 1976 | Mise à l'arrêt définitif en décembre 2021[9] | 1 000 | 925 |
Koursk-2 | RBMK-1000 | 1979 | Opérationnel jusqu'en 2024[3] | 1 000 | 925 |
Koursk-3 | RBMK-1000 | 1984 | Opérationnel jusqu'en 2029[3] | 1 000 | 925 |
Koursk-4 | RBMK-1000 | 1986 | Opérationnel jusqu'en 2031[3] | 1 000 | 925 |
Koursk-5 | RBMK-1000 | Construction annulée en 2012[3] | 1 000 | 925 | |
Tchernobyl-1 | RBMK-1000 | 1977 | Mise à l'arrêt définitif en [10] | 1 000 | 925 |
Tchernobyl-2 | RBMK-1000 | 1978 | Mise à l'arrêt définitif en [11] | 1 000 | 925 |
Tchernobyl-3 | RBMK-1000 | 1981 | Mise à l'arrêt définitif en [12] | 1 000 | 925 |
Tchernobyl-4 | RBMK-1000 | 1983 | Détruit le à la suite de la Catastrophe nucléaire de Tchernobyl | 1 000 | 925 |
Tchernobyl-5 | RBMK-1000 | Construction annulée | 1 000 | 925 | |
Tchernobyl-6 | RBMK-1000 | Construction annulée | 1 000 | 925 | |
Smolensk-1 | RBMK-1000 | 1983 | Opérationnel jusqu'en 2028[3] | 1 000 | 925 |
Smolensk-2 | RBMK-1000 | 1985 | Opérationnel jusqu'en 2030[3] | 1 000 | 925 |
Smolensk-3 | RBMK-1000 | 1990 | Opérationnel jusqu'en 2035[3] | 1 000 | 925 |
Smolensk-4 | RBMK-1000 | Construction annulée en 1993 | 1 000 | 925 |
Améliorations après Tchernobyl
En 2022, il reste 8 réacteurs RBMK en activité, tous situés en Russie : 3 à Koursk, 2 à Sosnovy Bor, 3 à Smolensk.
La Russie poursuit aujourd’hui pour ces réacteurs une logique de prolongation de leur durée de vie de conception. Cette dernière, qui était initialement de trente ans, est portée à environ 45 ans. Si cette politique était menée à son terme, le dernier réacteur RBMK (Smolensk-3), mis en service en 1990, pourrait ainsi fonctionner jusqu’en 2035[13].
Changement de combustible
Les RBMK actuels utilisent un combustible enrichi à 2,6 %, ce qui rend moins dangereuse l'utilisation du graphite comme modérateur[2].
Réduction du coefficient (effet) positif de température
Pour réduire l'effet déstabilisant du coefficient positif de température des RBMK, les deux principales mesures ont été :
- l'ajout, dans le cœur du réacteur, d'un certain nombre de barres absorbantes fixes en remplacement d'assemblages de combustible ;
- l’augmentation progressive de l'enrichissement du combustible.
Sans rendre le coefficient négatif, ces mesures ont contribué à le réduire significativement.
Modification du système d'arrêt d'urgence
Pour remédier aux défauts de ce système, les mesures immédiates d'amélioration ont été les suivantes :
- installation d'un système d'arrêt rapide (24 nouvelles barres) ;
- modification de la conception des barres absorbantes ;
- installation de nouveaux signaux d'alarme pour le déclenchement de l'arrêt d'urgence.
Amélioration de la capacité de dépressurisation du système de confinement
Des modifications ont été apportées à ce système pour en augmenter la capacité d'évacuation et de dépressurisation lors de situations accidentelles. Il s'agit principalement d'un système de réduction de la pression par condensation de la vapeur. Le réacteur reste le seul type au monde qui n'a pas de seconde enceinte de confinement autour de la cuve[2].
Au-delà des modifications génériques rappelées ci-dessus, un programme de modernisation spécifique a été conçu par la suite pour chaque réacteur. Les systèmes de sûreté les plus importants (par exemple le système d'arrêt d'urgence) ont été entièrement remplacés par de nouveaux systèmes plus modernes et plus fiables.
Une évaluation approfondie de la sûreté des réacteurs RBMK, après modernisation, a été menée par des groupes d'experts internationaux, à travers les deux cas concrets spécifiques des réacteurs Koursk-1 (1 000 MWe) et Ignalina-2 (1 500 MWe). Dans les deux cas, les conclusions ont souligné une amélioration très sensible de la sûreté de leur fonctionnement par rapport à leur situation initiale[2].
Notes et références
- « PERSPECTIVES La sûreté des réacteurs RBMK : mise en place du cadre technique » [PDF].
- Réacteurs RBMK, irsn, 21/05/2012
- « RBMK Reactors | reactor bolshoy moshchnosty kanalny | Positive void coefficient », sur World Nuclear Association (consulté le ).
- « Accident de Tchernobyl (rapport IPSN) », sur AIEA.
- « L'énergie d'origine nucléaire en URSS ».
- « Main characteristics of RBMK », sur lnpp.ru (consulté le ).
- « Russia retires Leningrad unit 1 : Corporate », sur World Nuclear News (consulté le ).
- « Russia retires Leningrad 2 RBMK : Corporate », sur World Nuclear News (consulté le ).
- « Kursk 1 retires : Corporate », sur World Nuclear News (consulté le ).
- « PRIS - Reactor Details », sur pris.iaea.org (consulté le ).
- « PRIS - Reactor Details », sur pris.iaea.org (consulté le ).
- « PRIS - Reactor Details », sur pris.iaea.org (consulté le ).
- « Que sont devenus les réacteurs RBMK ? », sur The Conversation, (consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
Un document très complet décrivant les principes de construction et de fonctionnement de ce type de réacteur avec l'exemple lituanien d'Ignalina :
- (en) K. Almenas, A. Kaliatka et E. Ušpuras, Ignalina RBMK-1500 : A Source Book, Kaunas, Lituanie, Ignalina Safety Analysis Group, Lithuanian Energy Institute, , 197 p. (ISBN 9986-492-35-1, lire en ligne [PDF])