Accueil🇫🇷Chercher

Cheillé

Cheillé est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, région Centre-Val de Loire.

Cheillé
Cheillé
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre
Maire
Mandat
Fabien Barreau
2020-2026
Code postal 37190
Code commune 37067
DĂ©mographie
Gentilé Cheiblaisois
Population
municipale
1 812 hab. (2020 en augmentation de 0,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 39 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 15′ 15″ nord, 0° 27′ 42″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 120 m
Superficie 46,26 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Azay-le-Rideau
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Chinon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Cheillé
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Cheillé
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Voir sur la carte topographique d'Indre-et-Loire
Cheillé
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Cheillé
Liens
Site web cheille.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation et paysages

    Cheillé est une commune très étendue en superficie : il y a km entre la mairie et l'église (chêne), autrefois les cortèges des mariages les parcouraient à pied. La commune s'étend sur la rive sud de l'Indre entre les villages de Saché, à l'est, et de Rivarennes à l'ouest, et de la rivière jusqu'au coteau qui la surplombe. La plus belle partie de la forêt de Chinon est située sur la commune : de hautes futaies de chênes.

    De nombreux hameaux ou lieux-dits s'Ă©chelonnent d'ouest en est, le plus souvent Ă  flanc de coteau. Deux lieux se distinguent par leur importance :

    • La Chapelle-Saint-Blaise, principale zone urbanisĂ©e, abrite la mairie et de nombreux commerces. Elle se situe dans la continuitĂ© d'Azay-le-Rideau.
    • Le Vieux-Bourg, situĂ© Ă  quelques kilomètres Ă  l'ouest, regroupe d'autres habitations autour de l'Ă©glise du village.

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Cheillé.

    La commune est bordĂ©e sur son flanc nord par l'Indre (6,381 km). Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 47,14 km, comprend un autre cours d'eau notable, le GuĂ© Droit (0,432 km), et divers petits cours d'eau dont le Charrière (4,248 km) et le Doigt (5,89 km)[1] - [2].

    L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 km, prend sa source Ă  une altitude de 453 m sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le dĂ©partement du Cher et se jette dans la Loire Ă  Avoine, après avoir traversĂ© 58 communes[3]. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine[Note 1]. Sur le plan de la prĂ©vision des crues, la commune est situĂ©e dans le tronçon de l'Indre tourangelle[5], dont la station hydromĂ©trique de rĂ©fĂ©rence la plus proche est situĂ©e Ă  Monts. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 14 ans pour cette station) varie de 4,51 m3/s au mois de septembre Ă  34 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 236 m3/s le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 5,56 m ce mĂŞme jour[6] - [7]. Ce cours d'eau est classĂ© dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit ĂŞtre gĂ©rĂ©, entretenu et Ă©quipĂ© selon des règles dĂ©finies par l'autoritĂ© administrative, en concertation avec le propriĂ©taire ou, Ă  dĂ©faut, l'exploitant[8] - [9]. Sur le plan piscicole, l'Indre est classĂ©e en deuxième catĂ©gorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constituĂ© essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

    Le GuĂ© Droit, d'une longueur totale de 10,7 km, prend sa source dans la commune d'Avon-les-Roches et se jette dans l'Indre Ă  SachĂ©, après avoir traversĂ© 4 communes[11]. Ce cours d'eau est classĂ© dans la liste 1[Note 4] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut ĂŞtre accordĂ©e pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle Ă  la continuitĂ© Ă©cologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonnĂ© Ă  des prescriptions permettant de maintenir le très bon Ă©tat Ă©cologique des eaux[8]. Sur le plan piscicole, le GuĂ© Droit est Ă©galement classĂ© en deuxième catĂ©gorie piscicole[10].

    En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du à la suite des crues historiques de décembre 1982 et janvier 1983, ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre[12].

    Sept zones humides[Note 5] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : du Moulin du Roi à la Grande Pièce », « la vallée de l'Indre : la prairies du Château de l'Islette », « la vallée de l'Indre : du Moulin Neuf aux Prés de la Chapelle », « la vallée de l'Indre : de Pont de Ruan amont à Moulin Neuf », « la vallée de Barbechatte à la Cave », « la vallée du Ruisseau du Doigt » et « la vallée du Ruisseau de la Source des Genêts »[13] - [14].

    Urbanisme

    Typologie

    CheillĂ© est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Azay-le-Rideau, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[18] et 5 292 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,6 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,6 %), prairies (8,8 %), cultures permanentes (3,5 %), terres arables (1,9 %), zones urbanisées (1,6 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cheillé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre et le Gué Droit. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1985, 1999 et 2016[27] - [25].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Chinon, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cheillé.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 94,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 836 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 590 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 71 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [30].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Risques technologiques

    En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[31].

    Toponymie

    Challium (charte de l'abbaye de Turpenay en 1141) est formĂ© du prĂ©celtique *cal- (« pierre Â») et du suffixe -acum. Le « lieu de la pierre Â» Ă©voque les nombreuses caves et carrières de tuffeau exploitĂ©s sur la commune dès le Moyen Ă‚ge[32].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2020 Jean-Serge Hurtevent DVG Fonctionnaire
    Mai 2020 En cours Fabien Barreau

    Jumelages

    Comme sa voisine Azay-Le-Rideau, Cheillé est jumelée avec plusieurs villes d'Europe :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

    En 2020, la commune comptait 1 812 habitants[Note 8], en augmentation de 0,95 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1201 1451 0481 1861 3101 3991 4031 4361 349
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3301 3751 3411 2771 2731 2881 3441 2521 267
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2361 1901 1301 0781 0681 0401 0261 1201 138
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 1921 2241 3101 2301 1911 2831 4971 5581 759
    2018 2020 - - - - - - -
    1 7991 812-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Cheillé se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Langeais.

    L'école primaire accueille les élèves de la commune.

    Vie culturelle

    Cheillé travaille à maintenir les traditions et techniques artisanales. L'association de la Poule Couasse s'emploie à la sauvegarde du patrimoine et des vieux matériels, au maintien et au développement des fêtes traditionnelles et à la promotion des produits de tradition tels la fouée cuite au feu de bois.

    Économie

    Commune agricole de Touraine, Cheillé tire encore de la terre l'essentiel de son activité. Jusqu'à une époque récente, de nombreux agriculteurs vivaient essentiellement de la culture des pommes, mais une crise récente dans ce domaine a eu pour effet l'arrachage de la quasi-totalité des pommiers et leur remplacement par la vigne (la commune est située sur le territoire d'appellation d'Azay-le-Rideau) ou des cultures céréalières. On note également des peupleraies dans la zone arrosée par l'Indre.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    calvaire
    Christ dit lépreux de l'église de Cheillé
    Cheillé, le bourg : l'église Saint-Didier
    Vue intérieure église
    La nef de l’église, datant du XIIe siècle.
    • Le chĂŞne bicentenaire, arbre remarquable qui est enracinĂ© dans le mur de l'Ă©glise.
    • PlacĂ©e sous le vocable de saint Didier, l'Ă©glise date du XIIe siècle et fut plusieurs fois remaniĂ©e. Le chĹ“ur du XVe siècle se termine par un chevet plat. Le clocher a perdu sa flèche et repose sur quatre grosses piles carrĂ©es. Ă€ l'intĂ©rieur un Christ du XVIe siècle, sculpture en bois empreinte de sĂ©rĂ©nitĂ©[37].

    Ce mystérieux visage au crâne rasé s'incline doucement. Retrouvé en 1947 dans le clocher, il a été restauré et installé dans le chœur de l'église. Les habitants racontent que le modèle était lépreux : le fait est que ses doigts sont coupés et ses pieds sont rongés.

    • En forĂŞt, se trouvent deux enclos gaulois : le Fort des Anglais et Maupas. Près du hameau de Baigneux ont Ă©tĂ© trouvĂ©s quatre blocs de pierre percĂ©s de trous : la base d'un pressoir gallo-romain dont la reconstitution est prĂ©sentĂ©e au musĂ©e du Vin Ă  Tours[37].
    • La chapelle Saint-Blaise, du XVIe siècle.
    • Le château de la Cour-au-Berruyer.
    • Château de l'Islette.
      Le château de l'Islette, qui est souvent associé par erreur à la commune d'Azay-le-Rideau, mais qui se situe bel et bien sur la rive gauche de l'Indre, et appartient donc proprement à la commune de Cheillé, bien que le portail d'entrée au domaine soit situé sur l'autre rive et donc que son adresse soit le 9, route de Langeais, à Azay-le-Rideau. Ce château du XVIe siècle, propriété privée de nos jours (mais ouverte aux visiteurs de mai à septembre) a une histoire riche, marquée notamment par les séjours amoureux d'Auguste Rodin et Camille Claudel. Son décor intérieur fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 15 novembre 1946.
    • Le château de ChĂ©niers

    Notes et références

    Notes

    1. Une inondation de plaine se produit lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte progressivement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue[4].
    2. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    3. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
    4. Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
    5. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Cheillé », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche Sandre - l'Indre », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    4. « Les inondations lentes », sur Observatoire régional de Risques majeurs en Provence-Alpes Côte d'Azur (consulté le ).
    5. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    6. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    7. « Station hydrométrique K7522620, l'Indre à Monts », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    8. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
    10. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Fiche Sandre - le Gué Droit », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    12. « Objectifs du SAVI », sur http://www.savi37.fr/ (consulté le ).
    13. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    14. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 d'Azay-le-Rideau », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. « Les risques près de chez moi - commune de Cheillé », sur Géorisques (consulté le )
    26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    27. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    28. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
    29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    30. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    31. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
    32. Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire : communes et anciennes paroisses, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 303 p. (ISBN 978-2-916043-45-6), p. 88.
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    37. http://www.ot-paysazaylerideau.com/fiches-communes/p-cheille.htm

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.