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Cambon (Tarn)

Cambon est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.

Cambon
Cambon (Tarn)
Mairie de Cambon.
Blason de Cambon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Albigeois
Maire
Mandat
Philippe Granier
2020-2026
Code postal 81990
Code commune 81052
Démographie
Gentilé Cambonnais
Population
municipale
2 126 hab. (2020 en augmentation de 0,05 % par rapport à 2014)
Densité 276 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 49″ nord, 2° 12′ 46″ est
Altitude 210 m
Min. 189 m
Max. 333 m
Superficie 7,71 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Albi
(banlieue)
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Juéry
Législatives Première circonscription
Localisation
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Cambon
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Cambon
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Cambon
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Cambon
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Ruisseau de Caussels, le ruisseau de Tabournie et par divers autres petits cours d'eau.

    Cambon est une commune urbaine qui compte 2 126 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération d'Albi et fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Cambonnais ou Cambonnaises.

    Géographie

    Commune de l'aire urbaine d'Albi située dans son unité urbaine, au sud-est d'Albi.

    Communes limitrophes

    Cambon est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont Albi, Bellegarde-Marsal, Cunac, Fréjairolles, Marsal et Saint-Juéry.

    Géologie et relief

    Le territoire est composé de cinq vallées étroites (vallée de Sottes, du Lézert, de la Tabournié, de PlanqueTorte) enserrées entre cinq coteaux ou plateaux (la Maurélié, la Lauzié, la Fourestole, le Bourg, la Sarrade).

    La superficie de la commune est de 771 hectares ; son altitude varie de 189 à 333 mètres[2].

    Voies de communication et transports

    Accès avec les routes départementales D 999 (ex-RN 99), D 69 et D 11.

    La ligne F1 du réseau urbain Albibus assure la desserte de la commune, la reliant à la gare routière d'Albi, située au centre de la ville.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le ruisseau de Caussels, le ruisseau de Falcou, le ruisseau de Planquetorte, le ruisseau des Infernats et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    Le ruisseau de Caussels, d'une longueur totale de 17,9 km, prend sa source dans la commune de Villefranche-d'Albigeois et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Albi, après avoir traversé 6 communes[5].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Cambon.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 832 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 730,9 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[14] à 13,8 °C pour 1991-2020[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16] - [17] - [18].

    Urbanisme

    Typologie

    Cambon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [19] - [I 1] - [20]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Albi, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 73 005 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,6 %), terres arables (35,6 %), zones urbanisées (15,8 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Morphologie urbaine

    La topographie de la commune explique la forme de l’habitat ancien. Les habitants (80 maisons en 1960) étaient regroupés en petits hameaux, situés sur les plateaux (Falcou, Roche, Bernadou, la Borie, Grèzes, le Bourg, Rayssaguel, Lanel, Gaurels, la Lauzié et la Sarrade).

    La population actuelle est éparpillée sur l’ensemble du territoire de la commune (720 maisons en 2008) et souvent regroupée en hameau : les hameaux anciens cités précédemment, mais qui se sont agrandis et les hameaux nouveaux : Mazens le Bas, Mazens le Haut, Guitardou, Planque Torte, la Fourestole, les Marches de Phoebus, la Rivière de Gaurels, la Maurélié, Mailhol Grand, Plaine de Gaurels, les Combettes, la Mouline, la Combe…

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cambon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Caussels. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1992[25] - [22].

    Cambon est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cambon.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 862 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 862 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cambon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].

    Toponymie

    Le nom du village s'est formé sur le mot gaulois "cambo" qui signifie "courbe" ou "méandre" mais aussi "terrain fertile près d'un cours d'eau ou dans une courbe". En effet, la commune est située principalement entre deux ruisseaux[32].

    Histoire

    Quelques repères historiques[33] :

    XIIe siècle : à l'emplacement de l'église actuelle, il semble que fut édifié un château sur cette hauteur et que le village se soit dès lors ceint de murailles. (Août 1166 : autorisation donnée par Raymond Trencavel et son fils Roger de construire le château de Cambon en Albigeois.)

    XIIIe siècle : ancien prieuré fortifié.

    XIVe siècle : construction de l'église Saint-Pierre, faisant partie de ces fortifications. En témoigne, le mur côté sud-ouest, surmonté de créneaux.

    Héraldique

    Cambon
    Blason de Cambon Blason
    D'or à trois bandes de sinople, à la lettre capitale gothique C de gueules brochant sur le tout[34].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[35] - [36].

    Rattachements administratifs et électoraux

    1789 : communautés de Cambon (dite Cambon de Montels) et de Grèzes, sénéchaussée de Carcassonne, diocèse d'Albi.

    1790 : municipalités de Cambon et de Grèzes, canton de Saint-Juéry, district d'Albi.

    1791 : le 11 juin, la commune de Grèzes a été réunie à celle de Cambon.

    An X : commune de Cambon, canton de Saint-Juéry puis de Villefranche, arrondissement d'Albi.

    1832 : ordonnance du 28 octobre délimitant Cambon et la nouvelle commune de Cunac ; Cambon récupère toute la partie sud de la route Albi-Millau.

    1957 : projet d'adoption du nom « Cambon d'Albi », avis favorable du conseil général du 15 mai 1957.

    Jusqu'aux années 1960 : la commune demeure rurale et agricole : viticulture, activités artisanales… 80 maisons habitées en 1960.

    Après 1960 : début de l'urbanisation, Cambon d'Albi passe d'une commune rurale à une commune périurbaine.

    2003 : adhésion à la communauté d'agglomération de l'Albigeois[33].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 mars 2008 Jean-Louis Mathieu DVD Viticulteur
    mars 2008 mai 2020 Sarah Laurens SE Ancienne assistante de direction
    Ancienne vice-présidente du Grand Albigeois
    mai 2020 En cours Philippe Granier[37]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

    En 2020, la commune comptait 2 126 habitants[Note 7], en augmentation de 0,05 % par rapport à 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    294291299301274492493485472
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    452424404413414445416375329
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    342362356317339301314308341
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    3173615308181 1831 3831 7341 8342 052
    2018 2020 - - - - - - -
    2 1202 126-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[42] 1975[42] 1982[42] 1990[42] 1999[42] 2006[43] 2009[44] 2013[45]
    Rang de la commune dans le département 337 318 279 260 249 238 244 228
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    Cambon fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture et festivités

    Comité des fêtes,

    Activités sportives

    Rugby à XV (Cambon Cunac Olympique XV), football, tennis, cyclisme, randonnée pédestre, judo, pétanque, volley ball, chasse, gymnastique[34].

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération de l'Albigeois[46].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 839 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 178 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 760 â‚¬[I 7] (20 400 â‚¬ dans le département[I 8]). 59 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]2,6 %5,9 %4,1 %
    Département[I 10]8,2 %9,9 %10 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 1 322 personnes, parmi lesquelles on compte 78,2 % d'actifs (74,1 % ayant un emploi et 4,1 % de chômeurs) et 21,8 % d'inactifs[Note 10] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 12]. Elle compte 509 emplois en 2018, contre 443 en 2013 et 425 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 990, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61 %[I 13].

    Sur ces 990 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 134 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 93,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 2,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    142 établissements[Note 11] sont implantés à Cambon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble142100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1611,3 %(13 %)
    Construction3323,2 %(12,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    3323,2 %(26,7 %)
    Information et communication53,5 %(2,1 %)
    Activités financières et d'assurance32,1 %(3,3 %)
    Activités immobilières64,2 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2114,8 %(13,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1712 %(15,5 %)
    Autres activités de services85,6 %(9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,2 % du nombre total d'établissements de la commune (33 sur les 142 entreprises implantées à Cambon), contre 26,7 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :

    • Ste D'exploitation Des Transports Roucayrol, transports routiers de fret de proximité (16 560 k€)
    • Sylob, édition de logiciels applicatifs (13 914 k€)
    • Financiere Roucayrol, location de terrains et d'autres biens immobiliers (2 019 k€)
    • Codelec, travaux d'installation électrique dans tous locaux (294 k€)
    • Laurens Michel Audit, activités comptables (160 k€)

    La commune profite de sa proximité immédiate avec la ville d'Albi, et son économie repose sur le commerce[48], les industries et le tertiaire avec notamment les entreprises Airgamma SAS, Continental Immobilier d'Entreprise, Sylob, Teldis ou les Transports Roucayrols[49].

    Viticulture : Gaillac (AOC), Côtes-du-tarn.

    Agriculture

    La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations35241610
    SAU[Note 14] (ha)626711523420

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 35 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 24 en 2000 puis à 16 en 2010[52] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[53] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 626 ha en 1988 à 420 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 18 à 42 ha[52].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église paroissiale Saint-Pierre.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
    • Cartes
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    Autres sources

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