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Burlats

Burlats [byʁlats] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Tarn, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Sidobre, un territoire granitique couverts de forĂȘts, Ă  l'est de Castres.

Burlats
Burlats
Pavillon d'Adélaide.
Blason de Burlats
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes Sidobre Vals et Plateaux
Maire
Mandat
Serge SĂ©rieys
2020-2026
Code postal 81100
Code commune 81042
DĂ©mographie
Gentilé Burlacquois, Burlacquoises
Population
municipale
2 014 hab. (2020 en diminution de 2,28 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 62 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 38â€Č 15″ nord, 2° 19â€Č 06″ est
Altitude 195 m
Min. 176 m
Max. 682 m
Superficie 32,62 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Castres
(banlieue)
Aire d'attraction Castres
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Castres-2
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Burlats
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Burlats
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Burlats
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Burlats
Liens
Site web burlats.com

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Agout, le Lignon, le LĂ©zert et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « basse vallĂ©e du Lignon » et Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Burlats est une commune rurale qui compte 2 014 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Castres et fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelĂ©s les Burlacois ou Burlacoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune de l'aire urbaine de Castres située dans de son unité urbaine sur le Lignon, au nord-est de la ville de Castres.

    Elle fait partie de la Communauté de communes Sidobre Vals et Plateaux.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Le Bez, Castres, Lacrouzette, Roquecourbe et Saint-Salvy-de-la-Balme.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par plusieurs lignes réguliÚres du réseau régional liO : la ligne 763 la relie à Castres et à Lacaune ; la ligne 764 la relie à Castres et à Montredon-Labessonnié ; la ligne 766 la relie à Castres et à Lacaune.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainĂ©e par l'Agout, le Lignon, le LĂ©zert, un bras de l'Agout, rieu maud, le ruisseau de BouloumiĂ©, le ruisseau de l'Albague, le ruisseau de Rivassel, le ruisseau de RoziĂšs et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 40 km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn Ă  Saint-Sulpice-la-Pointe, aprĂšs avoir traversĂ© 35 communes[4].

    Le Lignon, d'une longueur totale de 10,4 km, prend sa source dans la commune du Bez et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 3 communes[5].

    Le LĂ©zert, d'une longueur totale de 16,5 km, prend sa source dans la commune de Teillet et s'Ă©coule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Dadou Ă  Terre-de-BancaliĂ©[6].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Burlats.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[7].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 006 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1980 Ă  2016 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[12]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records BURLATS (81) - alt : 222 m 43° 38â€Č 12″ N, 2° 16â€Č 30″ E
    Records établis sur la période du 01-08-1980 au 31-12-2016
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 2,2 4 6,2 10,1 13,1 15,2 15,1 12,1 9,8 5,4 2,6 8,2
    Température moyenne (°C) 6 7 9,6 12 16 19,4 22,1 22 18,7 15,1 9,6 6,6 13,7
    Température maximale moyenne (°C) 10,1 11,7 15,2 17,9 21,9 25,6 29 28,9 25,4 20,3 13,9 10,6 19,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19,8
    09.01.1985
    −12,9
    12.02.12
    −9,4
    01.03.05
    −3,4
    04.04.1996
    0,5
    06.05.1985
    3
    01.06.06
    6,5
    05.07.1984
    5,1
    30.08.1986
    3,1
    26.09.02
    −2,7
    25.10.03
    −9,4
    23.11.1988
    −10,1
    26.12.10
    −19,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,2
    29.01.02
    25,1
    28.02.1997
    29,3
    24.03.01
    32
    30.04.05
    35,4
    17.05.06
    39,4
    21.06.03
    41,7
    25.07.06
    43
    05.08.03
    38,3
    03.09.05
    33
    02.10.11
    27,8
    07.11.15
    23,5
    15.12.1989
    43
    2003
    Précipitations (mm) 79 67,5 67,3 103 95,6 72,7 45,5 66,9 70,7 83,9 83,5 82,9 918,5
    Source : « Fiche 81042001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14].

    La commune fait partie du parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[15]. ImplantĂ© de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[16] -

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[18] :

    • la « basse vallĂ©e du Lignon », d'une superficie de 56 ha, une vallĂ©e encaissĂ©e dans un socle granitique, intĂ©ressante pour sa diversitĂ© en PtĂ©ridophytes[19] ;
    • Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[20].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[21] : les « Granites du Sidobre et lac du Merle » (884 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[22], et la « vallĂ©e de l'Agout entre Burlats et Roquecourbe, vallĂ©e du Lignon et plateau du Verdier » (1 448 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[23] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [21] :

    • les « riviĂšres AgoĂ»t et Tarn de Burlats Ă  Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du dĂ©partement[24] ;
    • la « vallĂ©e de l'AgoĂ»t de Brassac Ă  Burlats et vallĂ©e du Gijou » (15 868 ha), couvrant 17 communes du dĂ©partement[25].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Burlats.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Burlats est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [26] - [I 1] - [27]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Castres, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 8 communes[I 2] et 56 755 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (70,2 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (63,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (70,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,3 %), prairies (4,3 %), zones urbanisĂ©es (3,9 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,8 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Burlats est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Agout et le Lignon. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 1996, 1997, 1999, 2017, 2018 et 2020[32] - [29].

    Burlats est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8] - [33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Burlats.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 75,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 986 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 785 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 80 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2008 et 2017 et par des mouvements de terrain en 2014[29].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[37].

    La commune est en outre situĂ©e en aval d'un barrage de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[39].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Burlats est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[40].

    Histoire

    HĂ©raldique

    Burlats

    Son blasonnement est : De gueules au lion d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1861 1887 Jean-Louis Combes Manufacturier
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Roquecourbe (1863 → 1870 puis 1871 → 1887)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 mars 1977 Gilbert Thermonir
    mars 1977 juin 1995 Gaston Bousquet
    juin 1995 janvier 2012[41]
    (démission)
    Jean-Marie Fabre[42] DVG Pilote de chasse retraité
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Roquecourbe (1998 → 2015)
    PrĂ©sident de la CC Sidobre Val d'Agout (2001 → 2016)
    14 janvier 2012 En cours Serge SĂ©rieys[43] DVD Ancien fonctionnaire de police
    Conseiller dĂ©partemental du canton de Castres-2 (2018 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[45]. En 2020, la commune comptait 2 014 habitants[Note 10], en diminution de 2,28 % par rapport Ă  2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1921 1029951 4231 4981 5421 6341 7401 765
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7031 7001 7941 8321 9021 8891 9401 8521 695
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6091 5891 5761 3031 2621 1071 0611 0471 151
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 1631 1411 1761 3131 6701 8291 8441 8461 902
    2015 2020 - - - - - - -
    2 1242 014-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 874 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 2 058 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 21 560 â‚Ź[I 7] (20 400 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]). 46 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 12] (42,8 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]8,4 %8,1 %9,4 %
    DĂ©partement[I 10]8,2 %9,9 %10 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  1 290 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 9,4 % de chĂŽmeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 12]. Elle compte 236 emplois en 2018, contre 311 en 2013 et 303 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 890, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,5 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %[I 13].

    Sur ces 890 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 117 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 95,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 2,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    144 établissements[Note 14] sont implantés à Burlats au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble144100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    3121,5 %(13 %)
    Construction2215,3 %(12,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2819,4 %(26,7 %)
    Information et communication10,7 %(2,1 %)
    Activités financiÚres et d'assurance21,4 %(3,3 %)
    Activités immobiliÚres85,6 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1812,5 %(13,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1812,5 %(15,5 %)
    Autres activités de services1611,1 %(9 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 21,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (31 sur les 144 entreprises implantĂ©es Ă  Burlats), contre 13 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

    • Granitarn, taille, façonnage et finissage de pierres (4 826 k€)
    • SAS Granit Du Sidobre, taille, façonnage et finissage de pierres (1 375 k€)
    • Granitarn Carrieres, extraction de pierres ornementales et de construction, de calcaire industriel, de gypse, de craie et d'ardoise (1 230 k€)
    • SARL Bourdeau, fabrication d'articles textiles, sauf habillement (834 k€)
    • Bonnet Electricite, travaux d'installation Ă©lectrique dans tous locaux (606 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations4720109
    SAU[Note 16] (ha)452359270240

    La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite rĂ©gion agricole situĂ©e dans le sud-est du dĂ©partement du Tarn. Entre bocages et forĂȘt, cette zone est dĂ©diĂ©e Ă  l’élevage de ruminants de races Ă  viande ou laitiĂšres. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux Ă©levages de brebis laitiĂšres produisent le lait destinĂ© Ă  la fabrication du roquefort[49]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est l'Ă©levage d'Ă©quidĂ©s et/ou d' autres herbivores[Carte 5]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siĂšge dans la commune sont dĂ©nombrĂ©es lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (47 en 1988). La superficie agricole utilisĂ©e est de 240 ha[51] - [Carte 6] - [Carte 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Pavillon d'Adélaïde du prieuré de Burlats

    Cette maison romane du XIIe siĂšcle, probablement jamais habitĂ©e par la vicomtesse d'Albi, est remarquable par ces cinq grandes fenĂȘtres au second Ă©tage qui Ă©clairent une piĂšce unique. Ses faces sud et nord mesurent respectivement 15,30 m et 15 m pour une largeur de 8,40 m.

    À l'origine, le bĂątiment a trois niveaux : le premier est entiĂšrement aveugle, le deuxiĂšme a de petites ouvertures devant servir Ă  la dĂ©fense de la maison et le troisiĂšme, probablement celui de l'habitat, est aveugle des cĂŽtĂ©s est et nord d'oĂč soufflent les vents les plus froids mais comporte quatre baies au sud et une Ă  l'ouest[52].

    Maison d'Adam

    C'est une maison du XIIe siĂšcle, remarquable pour sa façade sur l'Agout. Peut-ĂȘtre est-elle une ancienne dĂ©pendance du prieurĂ©. Son nom vient d'un chapiteau d'une fenĂȘtre. MalgrĂ© son classement en 1927, cette fenĂȘtre est vendue et dĂ©montĂ©e en 1935[53].

    Ancienne collégiale Saint-Pierre

    Les ruines de l'ancienne Ă©glise collĂ©giale, les façades et toitures de la maison dite maison d'AdĂ©laĂŻde avec ses fenĂȘtres romanes et façade sur la riviĂšre de la maison dite maison d'Adam ont Ă©tĂ© classĂ©es au titre des monuments historiques en 1981[54].

    Les parties non classées subsistant des bùtiments conventuels ont été inscrites au titre des monuments historiques en 1981[54].

    L'abbaye de Castres a fondĂ© un prieurĂ© Ă  Burlats, mentionnĂ© une premiĂšre fois en 973 date Ă  laquelle elle reçoit un legs de Garsinde, comtesse de Toulouse et d'Albigeois. Puis dans une bulle de Calixte II. Quand l'abbatiale de Castres devient cathĂ©drale, en 1317, les moines se constituent en chapitre et demandent leur sĂ©cularisation. L'Ă©glise Saint-Pierre devient collĂ©giale le 22 fĂ©vrier 1318. L'Ă©glise est dĂ©truite pendant les guerres de religion. Le chapitre de Burlats est autorisĂ© par l'Ă©vĂȘque et le parlement de Toulouse Ă  s'installer Ă  Lautrec. On essaie de restaurer une chapelle de l'Ă©glise pendant le rĂšgne de Louis XIII, en 1613, mais elle est une nouvelle fois mise Ă  sac par les troupes protestantes du duc de Rohan, en 1622. Un incendie se produit en 1625. La paix revenue, l'Ă©vĂȘque demande aux chanoines de rĂ©intĂ©grer leur collĂ©giale, mais ils s'y refusent devant l'Ă©tat de l'Ă©glise. Une enquĂȘte de 1642 confirme l'Ă©tat de ruine de l'Ă©glise. Le collatĂ©ral nord est alors restaurĂ©. Le chapitre revient Ă  Burlats en 1656 mais obtient du roi le droit de se rĂ©installer Ă  Lautrec en 1659 oĂč il reste jusqu'Ă  sa dissolution en 1790. La commune rachĂšte les parties ruinĂ©es de l'Ă©glise en 1835 et prĂ©sente un projet de restauration en 1837. L'Ă©glise est utilisĂ©e jusqu'en 1844. Elle est classĂ©e Monument historique en 1845. La commune envisage alors de reconstruire l'Ă©glise mais les crĂ©dits manquant, elle n'est que consolidĂ©e Ă  partir de 1897[54] - [55].

    • CollĂ©giale Saint-Pierre de Burlats

    Tour de la Vistoure

    La tour de la Vistoure est une des quatre portes de ville de l'enceinte, datant du XIVe siĂšcle[56].

    ChĂąteaux

    Le chĂąteau de Burlats date du XVIIe siĂšcle mais conserve une tour du XIVe siĂšcle.

    Le chĂąteau du Carla date du XIXe siĂšcle.

    Rocher à cupules monumental « Le grain de Campsoleil »

    Le rocher à cupules « Le grain de Campsoleil » a été trouvé prÚs du village de Lafontasse. Il a d'abord été transporté sur un parking pour servir de borne de protection devant l'entrée d'une entreprise jusqu'à ce que Jean Bonnet, président de l'Association archéologique des mégalithes Brassac-Sidobre (AAMBS) l'y découvre en décembre 2009. En juin 2011, il est décidé de la sauvegarder et de le mettre en valeur dans l'ancienne nef de la collégiale Saint-Pierre de Burlats, prÚs de la mairie, avec l'accord du maire, Jean-Marie Fabre, de la municipalité, de l'architecte des bùtiments de France et la participation de M. Alain Rodrigue, président du Comité départemental d'archéologie du Tarn (CDAT).

    Ce rocher est une boule de granit dans lequel ont Ă©tĂ© gravĂ©es 25 cupules circulaires de 1,5 cm Ă  4,5 cm de diamĂštre pour une profondeur d'environ 1,5 cm. Leurs formes semblent montrer qu'elles ont Ă©tĂ© gravĂ©es avec un outil mĂ©tallique, donc pas avant l'Âge des MĂ©taux. Elles ont Ă©tĂ© gravĂ©es tout autour du rocher. Leur fonction ne peut ĂȘtre prĂ©cisĂ©e : repĂšres gĂ©ographiques ou signes symboliques.

    Le poids de ce rocher est d'environ 3 tonnes.

    Hauteur : 1,57 m
    DiamĂštre : 1,18 m
    Circonférence : 3,65 m[57] - [58].

    Personnalités liées à la commune

    Vie pratique

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Jean Cabanot, Burlats, pp. 191–207, dans CongrĂšs archĂ©ologique de France. 140e session. Albigeois. 1982, SociĂ©tĂ© Française d'ArchĂ©ologie, Paris, 1985
    • Marcel Durliat, Haut-Languedoc roman, pp. 263–270, Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" n°49), La Pierre-Qui-Vire, 1978

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[17].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[38].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impÎt à acquitter au titre de l'impÎt sur le revenu des personnes physiques. L'impÎt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impÎts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Burlats » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Castres » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Castres » (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Burlats » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Burlats » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Burlats » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Burlats » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    3. « Fiche communale de Burlats », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    4. Sandre, « l'Agout »
    5. Sandre, « le Lignon »
    6. Sandre, « le Lézert »
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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    13. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
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    17. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    18. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Burlats », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    51. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Burlats - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    52. Ville de Burlats : Pavillon d'Adélaïde www.burlats.net
    53. Ville de Burlats : Maison d'Adam www.burlats.net
    54. Notice no PA00095491, base Mérimée, ministÚre français de la Culture : Prieuré (ancien)
    55. Ville de Burlats : collégiale Saint-Pierre www.burlats.net
    56. Notice no PA00095492, base Mérimée, ministÚre français de la Culture : Tour de la Vistoure
    57. Voir panneau d'information à cÎté du rocher.
    58. Michel Payrastre, Henri Prat, Christian Servelle, « Le grain de Campsoleil », boule granitique à cupules (Burlats, Tarn), dans Archéologie tarnaise, no 15, Comité départemental d'archéologie du Tarn, (ISBN 978-2-918190-13-4).
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