Château du Carla (Burlats)
Le château du Carla est un château situé à Burlats, dans le Tarn, en région Occitanie (France). Bâti au XIXe siècle, c'est un édifice élégant, abritant aujourd'hui le siège social des Laboratoires Pierre Fabre.
Château du Carla | |
Période ou style | Néo-classique |
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Type | château |
Début construction | XIXe siècle |
Fin construction | XIXe siècle |
Propriétaire initial | Famille Roux du Carla |
Destination initiale | Résidence privé |
Propriétaire actuel | Laboratoires Pierre Fabre |
Destination actuelle | Centre de réception Siège social |
Protection | Pré-inventaire Jardin remarquable |
Coordonnées | 43° 37′ 41″ nord, 2° 18′ 31″ est |
Pays | France |
Région historique | Languedoc |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Commune | Burlats |
Historique
Origine
Des fouilles archéologiques sur le site du château ont révélé la présence de vestiges du XVIe siècle, ce qui laisse penser que l'édifice actuel soit construit sur les ruines d'une ancienne bâtisse primitive, possiblement un château.
Le domaine est acquis au XVIIIe siècle par Jean-Pierre Roux, avocat, et procureur au sénéchal de Castres. Son fils, puis petit-fils exploite le domaine. Ce dernier, Jean Henri Alexandre Roux, est sûrement le commanditaire du château. Le 15 février 1835, Léonce Roux nait au domaine, qui n'est pas encore un château[1].
Le château
Ce dernier est construit dans la seconde moitié du XIXe siècle, puis vendu à la famille Fau, en 1874. Cette famille protestante de Castres s'est enrichie dans le domaine de la boulangerie, et avait créé un quatuor de violons, tant le goût pour la musique était chose forte dans la famille.
En 1972, la société pharmaceutique tarnaise Laboratoires Pierre Fabre rachète le château du Carla, afin d'y installer un centre de réception où accueillir pharmaciens, associés et autres clients. Avant son décès en 2013, Pierre Fabre y possédait son bureau, situé en contrebas du château près d'un lac artificiel, dans une ancienne ferme restaurée[2].
Architecture
Le château du Carla se compose d'un gracieux corps de logis austère en trois travées, flanqué de deux ailes en deux travées présentant une légère avancée par rapport au corps. Il s'organise sur deux étages, encadrés par un étage de soubassement et un sous combles. La façade est rehaussée par un ensemble de bandeaux et corniches, rehaussés par une porte dorique surmonté d'un petit balcon à balustrade. A l'Ouest, le château est terminé par une élégante terrasse sur pilotis, tandis qu'à l'Est;, il se prolonge en plusieurs ailes, plus basses que le corps-de-logis, formant un T[3].
Le domaine de 60 hectares du château comprend des dépendances, mais aussi un parc et un jardin d'agrément, ces deux derniers étant inscrits au pré-inventaire des Jardins remarquables. L'essence majeure du parc est le pin parasol.
Article connexe
Notes et références
- « ASNAT - Biographie », sur asnat.fr (consulté le )
- « Cosmétiques : un château-hôtel pour remplacer les top models », sur Les Echos, (consulté le )
- Philippe Cros, Châteaux, Manoirs et Logis : le Tarn