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Brix

Brix (prononcé /bʁi:/) est une commune française, située dans le département de la Manche, en région Normandie, peuplée de 2 152 habitants[Note 1].

Brix
Brix
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité CA du Cotentin
Maire
Mandat
Sophie Buhot
2023-2026
Code postal 50700
Code commune 50087
Démographie
Gentilé Brions
Population
municipale
2 152 hab. (2020 en augmentation de 2,48 % par rapport à 2014)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 32′ 43″ nord, 1° 34′ 44″ ouest
Altitude Min. 39 m
Max. 176 m
Superficie 32,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cherbourg-en-Cotentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valognes
Législatives 3e circonscription de la Manche
Localisation
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Brix
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Brix
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Brix

    Géographie

    Description

    Vue surf le bourg.

    La commune est au nord du Cotentin. Couvrant 3 216 hectares, le territoire de Brix est le plus étendu du canton de Valognes. Son bourg est à 10 km au nord-ouest de Valognes, à 10 km au nord-est de Bricquebec-en-Cotentin et à 13 km au sud de Cherbourg-en-Cotentin[1].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est située dans le Massif armoricain[C 1]. Une carrière était ouverte dans les grès armoricains[4], rapportés à l'Ordovicien.

    Le point culminant (176 m) se situe en limite nord-est, près du lieu-dit de Saussemesnil la Sorellerie. Le point le plus bas (39 m) correspond à la sortie de la rivière de Claire affluent de la Douve du territoire, au sud.

    Hydrographie

    Le bassin versant de la Douve, qui délimite le territoire à l'ouest, recouvre la majorité de la commune. Ainsi, on y rencontre nombre de ses premiers affluents : l'Eau Gallot, qui marque la limite au nord-ouest, le ruisseau Canelle, la rivière de Rade et la rivière de Claire en limite sud-est. Deux courts affluents de la rivière de Gloire donc sous-affluents de la Douve prennent leurs sources à l'est. Une petite partie au nord du territoire se situe dans le bassin versant de la Divette, dont le principal affluent, le Trottebec, borde le territoire après y avoir pris sa source.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 11,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 1 074 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bricquebec », sur la commune de Bricquebec-en-Cotentin, mise en service en 1969[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 1 207,9 mm pour la période 1981-2010[13].

    Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 7], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 11 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Brix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [18] - [19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), forêts (8,5 %), terres arables (6,8 %), zones urbanisées (1,4 %), eaux continentales[Note 10] (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 974, alors qu'il était de 928 en 2014 et de 875 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 91,7 % étaient des résidences principales, 4,2 % des résidences secondaires et 4,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,8 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Brix en 2019 en comparaison avec celle de la Manche et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,2 %) inférieure à celle du département (15 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,8 % en 2014), contre 63,4 % pour la Manche et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Brix en 2019.
    Typologie Brix[I 1] Manche[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 91,7 76,6 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,2 15 9,7
    Logements vacants (en %) 4,1 8,4 8,2

    Projets d'aménagement

    En 2022, la réalisation de divers projets d'équipements est prévue par la municipalité. Il s'agit de la construction d'une maison d'assistantes maternelles dans le quartier de la Croix du Parc et celle d'un bâtiment paramédical dont l'aménagement sera modulable, avec quatre cabinets de professionnels, ainsi que la rénovation de la cantine scolaire. La construction de la salle associative et culturelle, est elle bloquée par des défauts de conception et de mise en œuvre.

    S'y rajoute le lancement de la seconde tranche du lotissement de la Croix du Parc, destiné à accueillir 13 logements[25].

    Voies de communication et transports

    Le territoire est traversé par la route nationale 13 menant à Valognes, Caen et Paris au sud et à Cherbourg au nord. Elle croise la route départementale no 56 au nord, qui permet de rejoindre Saint-Martin-le-Gréard à l'ouest et Le Theil au nord-est. Le bourg y est relié par la D 50 qui se prolonge au sud-ouest vers Sottevast. Passant au nord du bourg, la D 119 permet l'accès à la N 13 et se prolonge à l'est vers Ruffosses. Elle mène également à Saint-Martin-le-Gréard à l'ouest. D'autres départementales parcourent la commune permettant l'accès aux autres communes limitrophes et aux différents lieux-dits.

    La commune est desservie par le transport en commun départemental par bus (Manéo) via la ligne 001 Cherbourg-Octeville - Valognes - Carentan - Saint-Lô.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Brutius vers 825 (Geste de Fontenelle), Bruoto en 1026 et 1027 (copie XVIIe siècle), Bruis, Bruiz et Bruys entre le XIe et le XIVe siècle, Bris en 1399[26].

    Les toponymistes Albert Dauzat et François de Beaurepaire ont considéré Brix comme une formation toponymique obscure et ne proposent aucune hypothèse[27] - [26]. Seul ce dernier croit reconnaître un radical Brut- sans doute prélatin et que l’on retrouverait dans Bruz (Ille-et-Vilaine, Brud 1067, Bruth 1084)[26].

    Remarques : ces deux auteurs ne rapprochent pas Brix de Bruys (Aisne, Bruyt 1507, Bruy XVIIIe siècle[27]). D'un point de vue phonétique l'ancienne diphtongue [yi] s'est réduite à [i], comme on le constate par exemple dans buisson > bisson ou bruyère > brière, d'où Bruis > Bris, ce qui relève d’une tendance du français populaire cf. et pis pour et puis[28]. En revanche, l'anglo-normand a produit [y], puis [u], d'où Bruis > Brus, Robert de Bruis ou de Brus cf. ancien français ruile « règle » > anglais rule. Cette tendance est aussi observée en normand : pucher / puchi « puiser »; chure (Cotentin) [tʃyre] « cuire », etc.[28].

    Le gentilé est Brion. Brix est également indirectement à l'origine du prénom anglais Bruce qui procède du nom de la famille de Brus.

    Histoire

    Préhistoire

    Brix est un village édifié à l’intérieur d’une fortification protohistorique[29]. Près du prieuré de la Luthumière fut découvert un gisement datant du bronze ancien[30].

    Moyen Âge

    Robert Bruce[Note 11], seigneur de Brix, et ses deux fils, Adam (Adelme) et Guillaume et 200 villageois de Brix, accompagnèrent Guillaume de Normandie à Hastings. Ils reçurent des terres du comté d'York[32].

    Un prieuré Saint-Pierre est fondé en 1106 par Adam de Bruis à la Luthumière[33], dépendant de l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Un château en ce même lieu sera le siège d'une baronnie dont le titre, transmis par les Goyon de Matignon, est aujourd'hui porté par le prince de Monaco. Une autre baronnie est fondée, ayant pour siège le château d'Adam, construit par Adam de Brix[34]. De cette dernière baronnie seront issus des rois d'Écosse, dont Robert de Bruce (les de Brix étant également appelés de Bruce).

    Une foire annuelle dite de la Saint-Denis se tenait le [35].

    Temps modernes

    La paroisse eut pour seigneur François Le Tellier de La Luthumière (1579-1658), gouverneur de la ville et château de Cherbourg. Son fils, aussi nommé François Le Tellier de La Luthumière (1617-1699), fonda le séminaire de Valognes [32]. La baronnie de la Luthumière est devenue possession des princes de Monaco par Jacques IV Goyon de Matignon[36]

    Au XVIe siècle, Brix accueille une verrerie, proche de la rivière de Claire, fondée en 1549, par Pierre de Belleville, son frère, Guillaume ainsi que ses deux cousins, Anebert et Nicolas[37].

    En 1773, le fisc de Brix perdit le bailliage au profit de Valognes[38].

    Époque contemporaine

    En 1929, Brix (1 675 habitants en 1926) cède, ainsi que Négreville et Tamerville, une partie au sud-est de son territoire pour la création de la commune de Saint-Joseph (556 habitants en 1931)[39] - [40].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Cherbourg-Octeville du département de la Manche.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Valognes[39]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Valognes

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Manche.

    Intercommunalité

    Brix était membre de la communauté de communes du Bocage valognais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunamité fusionne avec la communauté de communes du canton de Bricquebec-en-Cotentin pour former, le , la communauté de communes du Cœur du Cotentin

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, une nouvelle fusion intervient le pour former une vaste intercommunalité dont le territoire est constituée par toute la pointe du Cotentin, la communauté d'agglomération du Cotentin, dont est désormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Manche, la liste SE menée par Noëlle Benoist obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 757 voix (69,70 %, 16 conseillers municipaus élus dont 3 intercommunaux), devançant très largement celle également SE menée par Philippe Vautier , qui a recueilli 329 voix (30,29 %, 3 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin, 35,43 % des électeurs se sont abstenus[41].

    Lors des élections municipales de 2020 dans la Manche, une seule liste, menée par le maire sortant DVD Pascal Lebruman se présente et est donc élue en totalité avec 456 voix. Lors de ce scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 71,99 % des électeurs se sont abstenus et 9,16 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[42].

    À la suite de dissensions au sein du conseil municipal, plus d'un tiers de ses membres ont démissionné entre 2021 et 2022, amenant l'organisation de nouvelles élections municipales le [43] - [44].
    Lors de ce scrutin, la liste menée par Sophie Buhot obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 539 voix (65 %, 16 conseillers municipaux élus), devançant très largement celle menée par Christian Vimont, ancien maire-adjoint, qui a recueilli 288 voix (35 %, 3 conseillers municipaux élus).
    53,42 % des électeurs se sont alors abstenus[45]

    Administration municipale

    Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et ses adjoints[46].

    Liste des maires

    Liste des maires[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    '
    ..1792 1792.. René Hamel
    ..1793 1793.. Christophe Adam
    ..1796 1798.. René Hamel
    ..1799 1799.. Jacques Le Roux
    1800 1813[47] Jouachin Morin
    1813 1822 G. Travert du Mouchel
    1822 1824 J.L. Leroux-Baspre
    1824 1831 Pascal Vrac
    1831 1832 Bon tienne Meurdrac
    1832 1843 Jean-René Hamel[48]
    1843 1846 Eugène Mabire
    1847 1848 Jean-François Laisne
    1848 1864[49] Pascal Vrac
    1864 1868[50] Frédéric Vrac
    1868 1874 Charles-Louis Leroy
    1874 1878 Pierre Langevin
    1878 1884 Germain Hadoy
    1884 1888 Victor Hadoy
    1888 1929 Charles Pasquier
    1929 1959 Désiré Pasquier
    1959 1965 Noël Caen
    1965 1983 Jean Allix
    1983 2001 Désiré Pasquier
    2001[51] mars 2014 Daniel Lebunetel Chef d'entreprise
    mars 2014[52] janvier 2017[53] Noëlle Benoist Inspectrice des finances publiques
    Démissionnaire
    janvier 2017[54] février 2023 Pascal Lebruman[55] SE-DVD Contrôleur en radioprotection
    Mandat écourté par la démission d'une partie du conseil municipal
    février 2023[56] - [57] En cours
    (au 9 février 2023)
    Sophie Buhot SE Assistante dentaire et aide prothésiste

    Équipements et services publics

    La commune dispose de la salle socio-culturelle du Haut-Mur.

    Enseignement

    Les enfants de Brix sont scolarisés dans une école qui, en 2019-2020, accueille 186 élèves d'âges maternel et primaire[58].

    Santé

    Le bourg accueille un cabinet médical[25].

    Postes et télécommunications

    Après la fermeture du bureau de poste en juillet 2021 et celle d'un premier point relai, un accueil postal est assuré depuis 2022 au bar-épicerie-tabac « L’Horizon »[59] - [60].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62].

    En 2020, la commune comptait 2 152 habitants[Note 12], en augmentation de 2,48 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6532 9542 8233 2503 0883 0553 0042 8072 756
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6152 4852 5172 2892 1812 1632 1142 1992 054
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9311 8741 8261 6331 6751 5571 5371 5031 443
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 4471 3571 3231 6001 8281 9282 0202 0692 127
    2020 - - - - - - - -
    2 152--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Le premier week-end d'octobre voit se dérouler dans cette commune la foire Saint-Denis, une des grandes foires annuelles traditionnelles du Cotentin[64].

    Sports et loisirs

    L'Association sportive de Brix fait évoluer trois équipes de football en divisions de district[65].

    La sixième Bri'zeuse, un ensemble de trails et de marches, est organisée le par le FC B2S dans les champs et chemins de Brix[66].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Brix ou château d'Adam
    Le château d'Adam (XIe – XIIIe siècles)[32], rasé en 1215, est le plus ancien monument de la commune de Brix. Il tire son nom d'Adam de Bruis ou de Brix, seigneur du lieu, vivant au XIe siècle. Vers 1026, Richard III concède en douaire à sa fiancée la duchesse Adèle plusieurs propriétés dont la forteresse de Brix[67].
    Il s'agit d'une enceinte formée par une importante levée de terre avec son fossé, et cour intérieure, le tout placé au sommet d'un éperon barré. Cette enceinte principale est accompagnée vers l'ouest d'une basse cour elle-même protégée par une butte et son fossé. Cette dernière enceinte n'est plus que partiellement visible.
    Jusqu'en 1204, des constructions de pierres existaient dans l'enceinte située au bout de l'éperon barré. Une tour ronde semble avoir commandé le lieu. Il n'en reste plus que des substructions difficilement lisibles.
    L'emplacement a été racheté au XIXe siècle par une autre famille de Brix. En 1912, un château neuf a été construit sur une partie de l'ancienne basse cour, dans le style du XVIIIe siècle français. La Première Guerre mondiale n'en a pas permis l'achèvement, ce qui a sauvé de la destruction une maison presbytérale du XVIIe siècle.
    Une levée de terre constitue le principal du Haut-Mur de Brix, la fortification du château initial[68].

    On peut également signaler :

    L'église Notre-Dame.
    La stèle en l'honneur du pilote Lt Cary Lewis Gray, mort dans le crash de son avion.
    Outre le colombier, subsiste de l'ancien manoir à cour fermée du XVIe siècle le corps de logis flanqué de pavillons[29]. Construit par la famille Mangon, vassale des seigneurs de la Luthumière, il est la possession au XIXe siècle d'Ernest Milcent (1854-1909).
    • Château du Mont-Épinguet : le château fut bâti sous le Premier Empire au début du XIXe siècle, dont il arbore le style au centre d'un plateau. En 1917 il est acquis par Lucien Ratti, propriétaire du grand magasin de Cherbourg, que les héritiers vendent en 1958[70].
    • Ferme-manoir de la Luthumière (XVIIe siècle)[32]. Le premier château est construit, après 1180, par Guillaume de Brix[71]. Catherine-Thérèse de Goyon de Matignon-Thorigny, petite fille de la duchesse d'Estouteville et épouse de Jean-Baptiste Colbert de Seignelay, y est née. Au décès de sa mère, elle reçoit les seigneuries d'Yvetot, de la Haye-d'Ectot et de Carteret[72].
    • Ancien prieuré Saint-Pierre-de la Luthumière (XVe – XVIIe siècles)[32], créé par des donations effectuées par la famille de Brix et plusieurs autres seigneurs du Cotentin au profit des moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Les moines reçoivent également le droit d’établir un moulin sur le cours de la rivière d’Ouve et celui de couper du bois dans les forêts environnantes pour leur chauffage, la construction et l’entretien de leurs bâtiments0[73].
    Rampe de lancement de V1 au Château du Pannelier.
    • Château et chapelle du Pannelier (XIXe siècle)[32].
    • Manoir du Val (XVIe siècle)[32] et son colombier inscrit aux monuments historiques[69].
    • Église Notre-Dame (XIIe, XVIe – XVIIIe siècles)[32] est remarquable par son porche orné d’une Vierge à l’Enfant flanquée de mufles de lions.
    Elle abrite un ensemble retable-maître-autel et une Vierge à l'Enfant dite « Notre-Dame des Neiges » du XVIIe siècle[32], œuvres classés au titre objet aux monuments historiques[74] - [75]. L'église conserve également quelques fragments de sarcophages mérovingiens, des éléments sculptés de l’époque romane[29], des fonts baptismaux (XVIIe) à figures d’anges et une verrière (XIXe) de Claudius Lavergne[32].

    Plusieurs chemins de randonnées sillonnent la commune.

    Personnalités liées à la commune

    • Famille Bruce, ancienne graphie de Brix dont elle est originaire, dont des membres régnèrent sur l'Écosse à partir de 1306 avec Robert Ier dit Robert VIII de Bruce (1274-1329)[32].
    • Hervé Dannemont, fils cadet d'un maître verrier de Brix, il quitte la Normandie pour l'île Bourbon, où il arrive le à bord du navire Le Taureau. Il est l'un des vingt premiers colons de l'île de Bourbon. Aujourd'hui, une trentaine de familles vit à La Réunion sous le patronyme un peu modifié de Dennemont. La famille Dannemont disparaît au XVIIIe siècle en se transformant en Dalmont.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Claude Pithois, Brix, berceau des rois d'Écosse, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 588 p. (ISBN 2-85480-965-3)
    • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 120

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Il s'agit de la commune déléguée de La Glacerie.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    11. Il possédait également de nombreux fiefs dans le Cotentin, dont Montaigu-la-Brisette dit la vicomté d'Alençon-en-Cotentin. Il serait le fils de Roger Ier dit Gomer[31].
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
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