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Brenouille

Brenouille est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Brenouillois et les Brenouilloises.

Brenouille
Brenouille
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC des Pays d’Oise et d’Halatte
Maire
Mandat
Khristine Foyart
2020-2026
Code postal 60870
Code commune 60102
Démographie
Gentilé Brenouillois, Brenouilloises
Population
municipale
2 008 hab. (2020 en diminution de 3,51 % par rapport à 2014)
Densité 466 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 13″ nord, 2° 32′ 07″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 108 m
Superficie 4,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Sainte-Maxence
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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Brenouille
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Brenouille
Liens
Site web http://www.brenouille.fr/

    Géographie

    Description

    Cartographies de la commune
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    La commune de Brenouille se situe à 68 kilomètres au sud d'Amiens, à 36 kilomètres au sud-est de Beauvais, à 24 kilomètres au sud-ouest de Compiègne et à 51 kilomètres au nord de Paris[1].

    Le territoire comporte dans la direction parallèle à l'Oise une étendue triple que de sa dimension du nord au sud. Le chef-lieu est placé entre la montagne et la rivière[2]. Le terroir, limité au sud par cette dernière, s'étend en grande partie dans la plaine basse qui a remplacé la Grande Mer, un lac qui s'y trouvait il y a 2000 ans. Au nord-ouest, il occupe partiellement la montagne de Rocq, monticule isolé, assez vaste, qui domine l'Oise de plus de 70 mètres[a 1]. La commune s'élève entre 27 et 108 mètres au-dessus du niveau de la mer[3]. On trouve 29,47 mètres au repère de nivellement placé près de l'Oise, à 800 mètres en aval de la limite communale de Pont-Sainte-Maxence, 30 mètres sur la voie ferrée de Creil à Compiègne, 31 mètres au carrefour dit de la Bascule, 58 mètres au pied de l'église paroissiale et 108 mètres au Mont de Roc[a 1].

    La colline de Rocq, comme ses voisines de Verderonne, Moimont et de Cateau, présente un ensemble et une disposition de couches conformes en tout à celles du plateau de Liancourt, ce qui est une preuve de leur origine commune. On remarque sur les pentes de gros blocs de roche descendus des bancs supérieurs lorsque le sable sur lequel ils reposaient a été enlevé[4], constituées de calcaire grossier (pierre et moellon). La partie de la plaine, à l'est du village, a été recouverte par les apports de l'Oise[a 2]. La commune se situe en zone de sismicité 1[5].

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune de situe sur la rive droite de l'Oise[6], rivière naissant à Chimay en Belgique et se jetant dans la Seine à Conflans-Sainte-Honorine. Elle en constitue la limite méridionale, de Pont-Sainte-Maxence à Rieux[3]. À hauteur du village le ruisseau de Popincourt rejoint l'Oise après avoir reçu les fossés des Champs Baron et de Monceaux. Ces ruisseaux apportent les eaux du coteau et de la plaine qu'occupait autrefois l'ancien lac de la Grande Mer[a 3]. Deux étangs ont été créés dans la plaine alluviale, près de la limite communale avec Les Ageux. Deux stations d'épuration se trouvent dans la zone artisanale de Pont-Sainte-Maxence, au sud-est. Des réservoirs à eau ont été installés près de la ferme de Rocq et du stade communal[3]. Une partie de la commune se situe en zone inondable, qui s'étend le long de l'Oise[3]. Les zones les plus basses du territoire sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 658 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[14] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[15] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 35 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[18] à 10,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[20].

    Milieux naturels et biodiversité

    Hormis les espaces bâtis, qui comprennent 25 % de la commune sur 108 hectares, la surface du territoire est composée à 35,7 % de cultures sur 153 hectares. Les espaces boisés, compris majoritairement sur les coteaux de la montagne du Rocq, au bord des ruisseaux de Popincourt et du Champ Baron ainsi que dans la vallée alluviale de l'Oise rassemblent 94 hectares, soit près de 22 % de la superficie. L'ensemble des espaces herbacés en général s'étend sur 39 hectares. Le territoire compte également 9 hectares de marais, zones marécageuses et plans d'eau présents dans le fond de la vallée de l'Oise et 2 hectares de terrains nus. Le tissu urbain, assez peu concentré, comprend 7 hectares d'espaces verts. Les 15 derniers hectares restants sont occupés par le cours d'eau de l'Oise[21] - [3].

    Le territoire comprend de nombreux corridors écologiques potentiels, notamment entre Monceaux et la montagne de Rocq, et sert d'intermédiaire de la traversée de l'Oise pour de nombreuses espèces naturelles de la région[22]. Elle se situe également sur un biocorridor de grande faune (chevreuil, sanglier, cerf) reliant la forêt d'Halatte, au sud, au bois du Plessis-Villette, à l'est[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Brenouille est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [24] - [25] - [26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[27] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30] - [31].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,2 %), forêts (19,2 %), zones urbanisées (17,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,7 %), eaux continentales[Note 8] (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), prairies (0,8 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].

    Morphologie urbaine

    Des pavillons ont été bâtis près de l'Oise[a 1]. Une continuité urbaine existe avec Rieux à l'ouest, et une partie de la zone d'activités de Pont-Sainte-Maxence à l'est est située sur le territoire de Brenouille[3].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Hormis le chef-lieu, la commune ne possède pas de hameau[3]. La ferme de Roc a une partie de ses bâtiments sur la commune de Brenouille et son habitation sur la commune de Cinqueux[a 4].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 829, alors qu'il était de 833 en 2013 et de 788 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 96,7 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 2,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 85,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 14,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Brenouille en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,5 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Brenouille en 2018.
    Typologie Brenouille[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 96,7 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 2,5 7,1 8,2

    Voies de communications et transports

    Sur le plan des axes de communication, Brenouille est desservie par deux routes départementales. Reliant Creil à Compiègne[3], la voie industrielle de la rive droite de l'Oise, ou route départementale 200, a été tracée d'ouest en est, entre l'église et la montagne de Rocq. Dans la plaine, au nord-est, la route départemetale 29 de Liancourt à Pont-Sainte-Maxence présente peu de déclivité[a 1] et croise la D200 par un giratoire. La D200 est accessible depuis Rieux par un échangeur[3]. L'agglomération était traversée par une ancienne route départementale qui constituait sa rue principale et dont l'importance s’accroissait chaque jour, la route départementale 123 de Cires-lès-Mello à Gilocourt[a 1]. Doublée par la D 200, elle fut déclassée en route communale de Villers-Saint-Paul à Pont-Sainte-Maxence, par Rieux. Le chemin communal no 3 relie le bourg à Monceaux. L'ancien itinéraire de la D 29 par les Ageux a été également déclassé en voie communale[3].

    La ligne de chemin de fer de Creil à Aulnoye-Aymeries traverse en outre la commune d'est en ouest, entre le village et l'Oise, mais les trains ne s'arrêtent pas à Brenouille. La gare la plus proche, celle de gare de Rieux-Angicourt, n'est éloignée que de km[1]. Elle est desservie par des trains TER Picardie de la relation no 12 Busigny - Compiègne - Creil - Paris-Nord.

    Il existe en outre une ligne d'autocars du réseau départemental Sud-Oise exploité par Kéolis du conseil général de l'Oise, la ligne no 2 Villers-Saint-Paul - Pont-Sainte-Maxence. La plupart des services sont limités à la section Brenouille - Creil et ne fonctionnent qu'en période scolaire. Deux aller-retours Brenouille - Creil (un le samedi) sont assurés toute l'année. Une ligne de transport scolaire vers les établissements de Pont-Sainte-Maxence complète la desserte de la commune[34].

    L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 36 km au sud et l'aéroport de Beauvais-Tillé à la même distance, au nord-ouest[1]. Il n'existe aucune liaison par des transports en commun entre la commune et ces aéroports.

    Toponymie

    Brenouille eut successivement de nombreux noms : « Brenullia villaris » (1112), « Bernulia » (1131), « villa Bernosa » (1182), « Bernouville », « Bernullia », « Bernuille », « Bregnoul », « Brenouille-en-Beauvaisis », « Brenouille-sur-Oise ». En picard, il se prononce « Beurnouil ». Ce fut un vicus gallo-romain, dont le nom doit signifier « lieu de la butte »[a 1]. La ferme et la montagne de Rocq doivent leur nom à un rocher dit Pierre de Roc (ou Roque). Ce n'est pas un monument hiératique, mais un simple produit du sol, découvert par l'érosion au cours des siècles[a 2].

    Histoire

    Des origines à la Renaissance

    Brenouille fut un lieu celtique très anciennement connu. Plus tard son gué était utilisé par les Gallo-romains, puis par les Mérovingiens[35]. L'abbaye de Chaalis, fondée en 1136, y possédait des biens. Au XIIIe siècle elle y créa un bac à perche pour faciliter les relations entre ses deux établissements. Ce bac desservait le chemin de Chaalis, entre la rue des Bois, à Verneuil-en-Halatte et Brenouille. Un ancien chemin gaulois, amélioré par les Romains et utilisé par les Mérovingiens, conduisait de Senlis au paladium d'Angicourt en traversant l'Oise par un gué situé un kilomètre environ en amont du bac. Jadis l'agglomération de Brenouille était établie sur l'ancien chemin de Creil à Compiègne qui existe toujours au pied de l'église. Les maisons étaient là pour échapper aux débordements, souvent forts importants, de la rivière. Lorsque les travaux eurent remédié à cette situation et qu'une bonne route fut établie à proximité de la rive, le village se déplaça de ce côté. On ne sait à quelle date fut construit le château de La Boissière, situé près de l'église. On le connaissait aux XVIe et XVIIe siècles. Il comportait une chapelle dédiée à saint Étienne. Toutes les constructions ont disparu. Les seigneurs de La Boissière avaient un fief assez considérable sous ce nom, auquel s'ajoutaient ceux de Siry et de Sermoise (ou Cernoy) et celui de la Montagne, avec la ferme). Le 2 mars 1537 la mairie royale de Rieux fut transférée à Brenouille. Elle était le siège d'une juridiction spéciale qui relevait de la châtellenie et du bailliage de Senlis, dépendants eux-mêmes directement du roi. Les officiers de cette mairie étaient le maire, le procureur du roi, un greffier des présentations, cinq sergents-priseurs, un clerc de greffe, quatre procureurs, tous nommés par le seigneur du lieu. Cette juridiction correspondait au tribunal de grande instance de nos jours. Les appels étaient présentés devant le bailliage de Senlis. L'autorité du maire s'étendait sur un assez vaste territoire comprenant Les Ageux, Angicourt, Brenouille, Cinqueux, le Fresne, Hardencourt, Labruyère, Liancourt (en partie), Monceaux, Mogneville, Monchy-Saint-Éloi, Rieux, Rosoy, Sacy-le-Grand (en partie), Saint-Martin-Longueau, Verderonne et une partie de Villers-Saint-Paul où se trouvait le fief de Morfontaine[a 5].

    Époque moderne et contemporaine

    Brenouille par la carte de Cassini

    Le comté et d'autres domaines, avec la seigneurie et la mairie de Brenouille furent délaissés par Henri III à sa sœur Marguerite de Valois, première épouse de Henri IV. Celle-ci les vendit à Louis de Fécam, seigneur de Verneuil-en-Halatte et de Pont-Sainte-Maxence, le . Ce dernier aliéna peu après la mairie de Brenouille et le droit de pêche dans l'Oise (qui était un des droits seigneuriaux) au profit de Philippe Lebel, seigneur de La Boissière. La famille de celui-ci les vendit en 1714 à la maison de L'Aubespine, qui détenait le comté de Verderonne. Le ils passèrent à François Léonard comte d'Andlau. Le bac de Brenouille fut supprimé par arrêt du . La carte de Cassini de 1756 indique la maison du passeur, située sur la rive gauche[a 5]. Brenouille a eu deux hameaux, devenus communes : Les Ageux et Monceaux[a 4]. La commune appartint au canton de Liancourt dès 1790, mais fut rattachée à celui de Mouy pendant quelques mois, du au . Deux ponts de peu de largeur faisaient communiquer le village avec les terres situées en bordure de l'Oise. Celui dit du Bois de la Flaque a été supprimé dans les années 1960. L'autre ouvrage, le pont de la Révolution, a vu sa viabilité améliorée[a 1].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Liancourt[36]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Pont-Sainte-Maxence

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Brenouille était membre de la communauté de communes des pays d'Oise et d'Halatte, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[37]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1867 1876 Félix Tainturier
    novembre 1876 1883 Achille Lemaire
    1884 1888 Félix Tainturier
    1889 mi-1892 François Drouart
    mi-1892 mars 1893 Jean-Baptiste Delacourt
    avril 1893 1899 Victorix Delacourt
    1900 Jules Ducrocq
    1901 septembre 1904 Loujis Renier
    octobre 1904 novembre 1912 Toussaint Gombart
    décembre 1912 1915 Charles Bourlon
    1916 1919 Lules Mothé Conseiller municipal assurant l'intérim du maire et de l'adjoint mobilisés
    1920 21 août 1923 Georges Patin Mort en fonction
    août 1923 mi-coctobre 1930 Charles Claux
    25 octobre 1930 juin 1936 Charles Bourlon
    juillet 1936 avril 1945 Alfred Gachet
    mai 1945 mai 1948 Jules Claux
    mai 1948 janvier 1950 Fernand Tellier Démissionnaire
    mai 1950 janvier 1958 Jules Claux
    16 février 1958 janvier 1968 Henri Delaplace[38] Tourneur fraiseur, syndicaliste FO
    Membre du Conseil économique et social (1960 → 1974)
    octobre 1968 mai 1974 Roland Bravard Professeur de français au lycée de Creil
    mai 1974 31 mai 1986 Henri Delaplace[38] Tourneur fraiseur, syndicaliste FO
    Membre du Conseil économique et social (1960 → 1974)
    Décédé en fonction
    juin 1986 avril 2014[39] Thierry Nollet[Note 9] Professeur
    avril 2014[40] En cours
    (au 7 mars 2023)
    Khristine Foyart Conseillère départementale de Pont-Sainte-Maxence (2015 → 2021)
    Vice-présidente du conseil départemental de l'Oise (2015 → 2021)
    Vice-présidente de la CCPOH (2008 → )
    Chevalière des Arts et Lettres[41]
    Réélue pour le mandat 2020-2026[42]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

    En 2020, la commune comptait 2 008 habitants[Note 10], en diminution de 3,51 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    218240256246206199200197196
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    193192184186188201221211213
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    208224196232268266248257348
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3563744288601 8432 2232 1972 1842 132
    2015 2020 - - - - - - -
    2 0692 008-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 991 hommes pour 1 022 femmes, soit un taux de 50,77 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1
    90 ou +
    0,2
    3,3
    75-89 ans
    3,9
    18,2
    60-74 ans
    18,4
    22,2
    45-59 ans
    21,8
    19,7
    30-44 ans
    21,5
    15,9
    15-29 ans
    15,1
    20,5
    0-14 ans
    19,1
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vue sur le chevet (1999).

    Brenouille compte un monument historique sur son territoire, l’église Saint-Rieul (inscrite monument historique en 1927[48]). C'est l'une des très rares églises dédiées au premier évêque de Senlis, saint Rieul, qui subsistent dans la région. Les parties les plus anciennes de l'édifice actuel remontent au milieu du XIIe siècle. Ce sont la croisée du transept et le croisillon nord. Les remaniements et agrandissements successifs ont donné à l'édifice un caractère disparate, ce qui fait en partie son intérêt. Le croisillon nord et la chapelle latérale au nord du chœur datent en effet de la fin du XIIe siècle, et le chœur-halle de deux fois deux travées du XIVe siècle. Ces parties affichent de différents stades de l'architecture gothique.

    La nef et les bas-côtés ont été remplacés par un complexe de style classique au cours des années 1780, et achevés quelques mois avant la Révolution française[49].

    L'église Saint-Rieul a été restaurée en 1962 et en 2012. Les messes dominicales y sont célébrées en principe le second et le cinquième dimanches du mois.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Brenouille Blason
    De sinople à fasce d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 p. (lire en ligne), p. 45-48

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Une résidence du bailleur Oise Habitat dans la ville porte le nom de ce maire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Ouvrages

    • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 155-159
    1. p. 155
    2. p. 157
    3. p. 155-156
    4. p. 156
    5. p. 157-158

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, page 46
    3. « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
    4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, page 14
    5. « Risques naturels majeurs : Brenouille », sur macommune.prim.net (consulté le ).
    6. « L'Oise », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
    7. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    14. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Brenouille et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Brenouille et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune de Brenouille », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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    34. « Transports en commun à Brenouille », sur oise mobilité (consulté le ).
    35. Il a été signalé un castra ou castella romain sur la Montagne de Rocq, mais son emplacement n'est pas exactement déterminé
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. « Les maires de Brenouille », Patrimoine art & traditions (consulté le ).
    38. Jean-Pierre Besse, Michel Dreyfus, « DELAPLACE Henri : Né le 21 juillet 1917 à Verberie (Oise), mort le 31 mai 1986 à Brenouille (Oise) ; tourneur fraiseur, agent de maîtrise ; syndicaliste CGT-FO dans l’Oise ; secrétaire général de la Fédération des industries chimiques, para-chimiques et du verre (1959-1960), secrétaire de l’Union départementale FO de l’Oise (1960-1978) ; maire de Brenouille (1959-1986) », Le Maitron en ligne, 25/10/2008 mis à jour le 22/3/2015 (consulté le ).
    39. Patricia Haute-Pottier, « Brenouille : Thierry Nollet ne briguera pas un sixième mandat », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ) « Si j'ai été l'un des plus jeunes maires de France, je ne serai pas l'un des plus vieux". Après 28 ans passés à la tête de la municipalité, il laisse la place à l'une des conseillères municipales et vice-présidente de la communauté de communes Khristine Foyard qui sera candidate en mars prochain ».
    40. « Première femme à la tête de Brenouille », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3284, , p. 18 (ISSN 1144-5092).
    41. Lisa Zourdani, « Khristine Foyart, maire de Brenouille, a été faite chevalier des Arts et Lettres », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Mon seul but a été de développer le domaine artistique et la culture sur le territoire » a commenté l’intéressée, entrée au conseil municipal de Brenouille en 2001, élue maire en 2014 mais également active au sein de la communauté de communes des pays d’Oise et d’Halatte et du conseil départemental ».
    42. « Le conseil municipal élu le 15 mars 2020 », Vie municipale, sur http://www.brenouille.fr (consulté le ).
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Brenouille (60102) », (consulté le ).
    47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    48. « Église Saint-Rieul », notice no PA00114547, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. René Parmentier, « L'église de Brenouille (Oise) », Bulletin et mémoires de la Société archéologique historique de Clermont-de-l'Oise, Senlis « années 1929-1930 », , p. 1-15, ainsi que 3 planches non paginées (ISSN 1160-3852, lire en ligne).
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