Accueil🇫🇷Chercher

Cinqueux

Cinqueux est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Cinqueux
Cinqueux
La nouvelle mairie, rue de Liancourt.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC des Pays d'Oise et d'Halatte
Maire
Mandat
Philippe Barbillon
2020-2026
Code postal 60940
Code commune 60154
Démographie
Gentilé Cinquatien, Cinquatienne
Population
municipale
1 604 hab. (2020 en augmentation de 4,22 % par rapport à 2014)
Densité 236 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 10″ nord, 2° 31′ 39″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 118 m
Superficie 6,79 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Sainte-Maxence
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Cinqueux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Cinqueux
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Cinqueux
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Cinqueux
Liens
Site web https://www.cinqueux.fr

    Ses habitants sont appelés les Cinquatiens et les Cinquatiennes.

    Géographie

    Description

    La rue de Liancourt et les commerces.

    À vol d'oiseau, la commune se situe à 66 kilomètres au sud d'Amiens, à 34 kilomètres au sud-est de Beauvais, à 24 kilomètres au sud-ouest de Compiègne et à 52 kilomètres au nord de Paris.

    Le territoire s'étend sur 675 hectares[a 1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Cinqueux
    Rosoy Sacy-le-Grand
    Angicourt Cinqueux Monceaux
    Rieux Brenouille

    Topographie et géologie

    Paysage au sud du village : la montagne de Rocq se trouve à gauche, la montagne de Moymont à droite.

    Cette commune occupe une partie des coteaux qui constituent la région méridionale du canton de Liancourt. Elle s'étend vers le nord jusqu'aux marais de Sacy-le-Grand. Le chef-lieu est situé dans une gorge qui sépare les collines dites de Roc, de Moimont, de Verderonne (ou montagne de Berthaut[1]) et de Catiau[2].

    La commune s'étend entre 31 mètres NGF dans les marais de Sacy-le-Grand et 118 mètres d'altitude au sommet de la montagne de Berthaut[1]. Voici quelques altitudes : 33 mètres dans le marais, à la rencontre de la RD 75 et de la grande allée Coutard, 41 mètres à la ferme de Monvinet, 50 mètres au centre du village, 62 mètres à la butte des Montilles, 76 mètres au sommet de la butte Aigumont (limite orientale du erritoire), 105 mètres au point culminant de la montagne de Roc, 112 mètres à la montagne de Moimont et 115 mètres à Catiau. Les deux monts Berthaut et Catiau sont proches l'un de l'autre, mais sont séparés par une dépression dite Entre-deux-Monts[a 2]. Les collines isolées faisaient partie du massif comprenant ces coteaux eux-mêmes et les montagnes de Liancourt et de Cambronne-lès-Clermont avant les derniers bouleversements auquel la contrée a été soumise[a 2].

    Les collines de Verderonne, de Moimont, de Roc et de Catiau présentent un ensemble et une disposition de couches conformes en tout à celles du plateau de Liancourt. Il existe des fossiles à Cinqueux même et dans plusieurs autres lieux. On remarque sur les pentes, notamment à Moimont, de gros blocs de roche descendus des bancs supérieurs, lorsque le sable sur lequel ils reposaient a été enlevé. Des coquilles brisées pareilles à celles qui accompagnent les lignites du Soissonnais se retrouvent en fragment au bas du village. Toutes ces couches appartiennent au calcaire grossier inférieur et moyen[3].

    Le terrain de la commune est tourbeux dans l'ancien lac de Longa Aqua. Les terres de transport et les argiles à lignite se situent vers Monceaux, les sables glauconneux avec fossiles sur les pentes, et le calcaire grossier constitue la charpente des monticules[a 3].

    Hydrographie

    Les marais de Cinqueux, compris dans les marais de Sacy-le-Grand.

    Il n'y a pas de rivière traversant le village.

    La fontaine Saint-Martin est tarie. Elle s'écoulait dans un ruisselet qui se réunit à un autre également de peu d'importance pour rejoindre près de Monceaux le fossé des Champs Baron, lequel se déversant dans le ruisseau de Popincourt peu avant son confluent avec l'Oise. Mais délimitant la commune au nord, coule en ligne droite sur 1,5 km la Frette[4]. Elle traverse la zone des marais dits de Sacy-le-Grand, laissant sur Cinqueux une centaine d'hectares de marais et étangs[a 2]. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[5]. Les zones les plus basses du territoire sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 675 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[13] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[14] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 34 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[17] à 10,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[19].

    Milieux naturels et biodiversité

    Les marais de Sacy-le-Grand.

    Hormis l'espace urbain, qui occupe 13,7 % du territoire sur 92 hectares, la commune se compose à 40,8 % d'espaces boisés sur 275 hectares. Ces derniers s'étendent sur les coteaux des collines de Roc, Moimont, Catiau, Berthaut, des buttes d'Aigumont et des Montilles ainsi que dans le fond de la vallée de Cinqueux (bois des Petimbré) jusqu'au marais de Sacy-le-Grand. Les cultures rassemblent 18,3 % de la surface sur 123 hectares.

    Les marais de Cinqueux, compris dans les marais de Sacy-le-Grand, constituent 17,4 % de la superficie sur près de 118 hectares. Cette zone humide constituée de mares et d'étang occupe le nord du territoire. La commune comporte également 54 hectares de vergers et prairies ainsi que 9 hectares de landes[20] - [1].

    Les marais de Sacy-le-Grand sont classés zone natura 2000[21], en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[22] ainsi qu'en zone importante pour la protection des oiseaux (ZICO)[23]. Les collines de Verderonne, de Berthaut et de Catiau sont également inscrites en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[24]. La commune est traversée par plusieurs corridors écologiques potentiels[25].

    Urbanisme

    Typologie

    Cinqueux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [26] - [27] - [28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[29] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[30] - [31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32] - [33].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (39,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (39,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,8 %), zones humides intérieures (18,1 %), zones urbanisées (17,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,2 %), terres arables (5,8 %), prairies (1,5 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[35].

    Morphologie urbaine

    Le village comprenait au début du XIXe siècle trois rues principales décrivant par leur ensemble une sorte de demi-cercle depuis le Catiau jusqu'à la montagne de Roc[2]. Une statistique de 1831 indiquait 224 maisons, dont 174 couvertes en chaume, 45 en tuile, 4 en tuile et chaume et une en ardoise[a 1]. À l'est en particulier, la limite de la commune ne correspond à aucun élément topographique, et les villages de Cinqueux et de Monceaux se confondent : rue des Aigumonts, près du centre de Monceaux, les maisons au nord de la rue se trouvent à Cinqueux, et celles au sud de la rue à Monceaux[1].

    Écarts et lieux-dits

    Il n'existe pas de hameaux. La ferme dite du Moulin de Roc (dont les bâtiments sont en partie sur Brenouille), celle de Monvinet et une maison de garde sise au marais constituent les écarts[a 4].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 751, alors qu'il était de 691 en 2013 et de 685 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,6 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 6,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cinqueux en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,1 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Cinqueux en 2018.
    Typologie Cinqueux[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 91,6 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 6,8 7,1 8,2

    Voies de communication

    La RD 75 à l'entrée sud du village.

    Le territoire est traversé par deux routes départementales qui se croisent au centre du village : la route départementale 29, de Liancourt à Pont-Sainte-Maxence et la route départementale 75 de Rouvillers à Rieux, par Sacy-le-Grand[a 2]. La RD 29 traverse le chef-lieu par la rue de Liancourt et la route de Pont-Sainte-Maxence, la RD 75 arrive depuis le nord par la rue de Sacy-le-Grand, s'arrête à la RD 29 puis repart par les rues Wilfried-Pol, Yvonne-Drouin et de Rieux. Les rues de l'Image et de Rosoy se dirigent vers Hardencourt, la rue des Aigumonts vers Monceaux. Les rues de la Saune et de la Montagne-de-Rocq relient le village à la ferme de Mauvinet. La route départementale 200 de Creil à Compiègne passe à quelques centaines de mètres au sud du territoire communal, et les échangeurs les plus proches se situent à Rieux et Brenouille[1].

    Transports

    Cinqueux ne dispose pas d'une gare sur la commune, mais la gare de Rieux - Angicourt n'est éloignée que de km du village. Cette gare se situe sur la Ligne de Creil à Jeumont et est desservie par des trains TER Picardie de la relation Paris-Nord - Compiègne.

    Existe en outre en 2014 une ligne d'autocars du réseau départemental Sud-Oise du Conseil général de l'Oise, la ligne no 2 Villers-Saint-Paul - Pont-Sainte-Maxence. La plupart des services sont limités à la section Brenouille - Cinqueux - Creil et ne fonctionnent qu'en période scolaire. Deux allers-retours Brenouille - Creil (un le samedi) sont assurés toute l'année. Deux lignes de transports scolaires relient Cinqueux au collège de Brenouille ainsi qu'aux établissements de Pont-Sainte-Maxence[36].

    Risques naturels et technologiques

    La commune se situe enzone de sismicité 1[37]. Une cavité souterraine se trouve en limite de Cinqueux et de Brenouille, sous la montagne de Roc[38].

    Toponymie

    Le nom de cet ancien vicus se trouve mentionné pour la première fois sous la forme Senquatium dans une charte de Robert II de France, datant de 1014[Note 8], ensuite dans un diplôme de Philippe Ier, de 1060, sous la dénomination de Senquatium. Parmi plus de cinquante autres, voici quelques formes anciennes postérieures au XIe siècle : Theobaldo de Senquet en 1144 ; Senquez en 1157 ; Seixquatium et Theobaldus de Seinquetio en 1160 ; Theobaldus de Senquez en 1161 ; Sanquez vers 1160 ; Saint Ques en 1160 ; Senquatum en 1161 ; de Sinqueto vers 1170 ; Sanques en 1180 ; « per manum prefati decani nostri de Senquez » en 1189 ; apud Seinquez en 1209 ; in ecclesia de Sinunquieto en 1210 ; apud sainques en 1239 ; Saint Queux en 1240 ; de Santuez en 1241 ; Saintquez et Saint Quez en 1276 ; Sancto Queso en 1287 ; juxta Sanques en 1288 ; Suinquietum en 1299 ; vineto de sinuqueto en 1299 ; Seint Quez et « obiit frater Johannes de Sancto Sinuqueto » au XIIIe siècle ; Saint Quet en 1301 ; Saint Queu en 1303 ; ecclesia de Saint queus vers 1320 ; Guillot de Saint Quez en 1326 ; Pierre de saint queux en 1332 ; St queux en 1342 ; Sainquez en 1349 ; fief de Saint Keus et Saint quez en 1356 ; S. Queulx et Sanctus Cous en 1362 ; Sainquey en 1369 ; Pierre de Sainquex en 1369, Pierre de Saint queux, Sinqueux, Sainqueux et Sainct Queux en 1373 ; Saintque en 1374 ; Saint Queues en 1395 ; Cinquez, Sanctus Cueus et Saincqueux au XIVe siècle ; Sinquetum et Sinuquetum en 1400 ; de Sinuqueto en 1402 ; S. quez en 1404 ; Sainct Queulx en 1427 ; Saint queux en beauvoisis et Saint Queulx en beauvoisis en 1452 ; Saint quelx et ville et terroir de saint quelx en 1463 ; Saint keux en 1470 ; Saint Queulx en 1490 ; Sainqueulx en 1520 ; Sti Martini de St queulx en 1539 ; Sainct Queulx en 1540 ; Sancti Martini de St queux en 1564 ; Sainct Qieux près Creil en 1571 ; audict Cinqueulx en 1587 ; Ceinct queulx en 1602 ; Saingueux en 1613 ; Cinqueux sur une carte de 1630 ; Cinq queux en 1646 ; Cinqueux en Picardie en 1661 ; Cinquiez au XVIIe ;Saint Queux sur une autre carte de 1667 et sur celle du diocèse de Beauvais de 1710, Senqueux en 1741 ; Cinqueux sur la carte de Cassini de 1756 ; Cinquieux en 1769 ; Cinq queulx en 1711[39].

    L'origine et la signification du nom demeurent obscures. Selon Paul Lebel (1950) il est vraisemblable que le nom primitif soit celui d'un dieu gaulois, Sinquatis. D'autres auteurs disent qu'il s'agit d'un nom romain. Une autre origine a été avancée : Cinqueux indiquerait « un golfe tranquille » jadis formé par les lacs de la Grande Mer entre Cinqueux et Monceaux. Mais les érudits considèrent cette origine comme fantaisiste. Cependant, la désignation sous la forme Saint-Queux est une erreur. Pareille méprise s'est reproduite en d'autres lieux où la première syllabe du nom a été modifiée par analogie avec le mot saint. Ainsi ont été cités des noms de saints qui n'ont jamais existé[a 1].

    Histoire

    Cinqueux par la carte de Cassini.

    La charte de 1014, émanant de Robert le Pieux, que les historiens ont cité comme étant le plus ancien document écrit constatant l’existence de Cinqueux, concernait également Rosoy et Verderonne. En 1060 Philippe Ier donne à l'abbaye Saint-Lucien de Beauvais tous les droits qu'il possédait sur les trois mêmes paroisses[2]. Cet établissement avait encore ces biens en 1699. Mais il ne figurait plus sur la liste des propriétaires lors de la vente des biens nationaux sous la Révolution française.

    D'autres communautés religieuses possédaient aussi des fiefs à Cinqueux : les prieurés de Saint-Christophe-en-Halatte et de Saint-Leu-d'Esserent, les abbayes de Chaalis, du Moncel et de la Victoire, le couvent des Carmes de Senlis et la prévôté d'Angicourt.

    Émile Lambert[Note 9] a établi que 24 communautés avaient eu des biens sur la commune. Louis X le Hutin, qui régna de 1314 à 1316, avait commencé à émanciper les serfs qui vivaient sur le domaine royal. Cependant, en 1334, Béatrix de Bourbon, comtesse de Clermont et dame de Creil, mariée à Jean de Luxembourg, roi de Pologne et de Bohême, avait encore des serfs à Cinqueux et aux Ageux.

    Il existait au Moyen Âge une forteresse dépendant du domaine royal, qui est démantelée par la jacquerie et par les guerres des Anglais, puis rasée sous Charles VII[2]. À cette époque du XVe siècle, le village (comme Rieux et d'autres lieux), était presque vide d'habitants par suite de guerres.

    Cinqueux est alors le siège d'une juridiction particulière sous le nom de Mairie royale, qui ressortait de la châtellenie de Creil[2], elle-même mouvant du puissant comté de Clermont. Toutefois les droits de la Mairie, en particulier la basse justice, ne s'appliquaient qu'à une partie de la paroisse. La ferme de Monvinet, qui avait appartenu à l'abbaye de la Victoire et relevait directement de la seigneurie de Choisy-la-Victoire avait constitué le fief de Monvinet-Longueau. Celui-ci passa successivement aux sieurs d'Harbonnières, de Boulainvillers et de La Boissière[2]. Les La Boissière possédaient aussi, vers 1602, Brenouille et Verderonne. La terre de Cinqueux est acquise en partie, le , par Louis IV Henri de Bourbon-Condé, prince de Condé. Son fils Louis V Joseph de Bourbon-Condé la possède encore en 1789. Elle faisait partie du comté de Clermont.

    Signalons que la Caisse d'épargne, dès sa création en 1836, ouvre une succursale à Cinqueux. Elle la supprime en 1850, la commune étant alors desservie par la Caisse de Liancourt[a 5].

    En 1836, deux moulins à vent sont exploités dans le territoire communal, dont la population vit uniquelent de l'actiuvité agricole. A cette époque, la commune est propriétaire du presbytère, d'une école, de tourbières, et de pâtures[2]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la septième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Liancourt[40], sauf au cours de la période du 15 octobre 1801 au 22 février 1802, pendant laquelle elle fut rattachée au canton de Mouy[a 1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Pont-Sainte-Maxence.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes des pays d'Oise et d'Halatte, créée fin 1997.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1900 1907 Gaston Guerlin
    1907 1908 Charles Tribout
    1908 1911 Eugène Duvivier
    1911 1919 Camille Morelle
    1919 1935 Charles Tainturier
    1935 1941 Henri Commien
    1941 1942 Marcel Morot[41] Homme de lettres, fondé de pouvoir à la Banque de France, administrateur de société
    Président de la délégation spéciale nommée par le gouvernement de Vichy
    1942 1944 Pierre Gires[Note 10] - [42] Chanoine
    Président de la délégation spéciale nommée par le gouvernement de Vichy
    1944 1945 Lucien Roussillon
    1945 1947 Henri Fouan
    1947 1953 Roger Bertrand
    1953 1977 André Cocu
    1977 2001 Raymond Moriconi
    2001 2008[43] Marc Teinturier
    mars 2008[43] 2014[44] Bernard Fricker
    avril 2014[45] En cours
    (au 9 février 2022)
    Philippe Barbillon Réélu pour le mandat 2020-2026[46]

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    La commune a donné son nom au syndicat intercommunal des eaux qui groupe Angicourt, Brenouille, Cinqueux, Rieux et Monceaux.

    Le puits fournissant cette eau potable se trouve à Brenouille. Il a une profondeur d'environ 50 mètres. Les réservoirs sont sur la montagne de Roc, voisins de la ferme de ce nom, en limite sud du territoire de Cinqueux[a 1].

    Santé

    La commune a réalisé en 2018 une maison médicale, avec des aides financières du département et de l'État. Elle peut accueillir deux médecins généralistes, deux kinésithérapeuthes et deux infirmières[47] - [48]

    • Le bureau de poste
      Le bureau de poste

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].

    En 2020, la commune comptait 1 604 habitants[Note 11], en augmentation de 4,22 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    768772817762740735712730691
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    655631652613617553521530523
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    486508532546523539525604646
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    7498251 1081 3061 5211 5611 6181 6051 523
    2015 2020 - - - - - - -
    1 5491 604-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lors du recensement ordonné en 1303 par Philippe le Bel, la localité était mentionnée avec 660 roturiers. Elle en avait 564 en 1720 et 817 en 1806, 486 en 1906 (la plus faible) et 749 en 1962[a 1].

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 795 hommes pour 777 femmes, soit un taux de 50,57 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    0,8
    7,4
    75-89 ans
    9,1
    21,6
    60-74 ans
    22,4
    21,9
    45-59 ans
    24,0
    18,0
    30-44 ans
    17,8
    14,7
    15-29 ans
    11,9
    15,9
    0-14 ans
    14,1
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Cultes

    Cinqueux n'a plus de curé en titre et dépend de la paroisse catholique Sainte-Maxence de Pont-Sainte-Maxence au sein du diocèse de Beauvais, Noyon et Senlis, suffragant de l'archidiocèse de Reims. Des messes dominicales sont célébrées le quatrième dimanche à 11h00 de septembre à juin[54].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La « grande chapelle » de l'église de Cinqueux, ruinée.
    Intérieur de l'église de Cinqueux - Nef romane du XIe siècle et chœur du XIIIe siècle.

    Cinqueux compte un monument historique sur son territoire :

    • La « grande chapelle » latérale du chœur de l'église, dont il ne subsiste aujourd'hui que des restes inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[55] était la partie la plus remarquable de l'église. Elle était composée de deux allées séparées par deux colonnes cylindriques. Les restes inscrits ont permis de préserver l'ensemble des éléments architectoniques qui composaient cette chapelle (sauf les deux colonnes centrales) : fenêtres à double division, chapiteaux sculptés, colonnes, série d'arcades en tiers points sur la partie inférieure du mur sud, tête humaine sur le pilier nord-ouest du clocher. La grande chapelle a été détruite par l'effondrement du pilier sud-est du clocher et par le dynamitage du reste du clocher en 1910[56].
    L'église de Cinqueux est placée sous le patronage de saint Martin.
    La nef, partie la plus ancienne, a été bâtie au XIe siècle. Elle présente à l'intérieur, sur chaque mur, quatre arcades en plein cintre dont la base est réceptionnée sur des tailloirs ornés de motifs géométriques assez rares (triangles, étoiles de raie, oiseaux affrontés...). Les collatéraux ont été remaniés. Ils conservent cependant du XIe siècle une corniche torsadée (collatéral nord) et une petite porte romane dont l'archivolte est ornée de billettes (collatéral sud).
    La façade occidentale de l'église de Cinqueux a conservé ses ornements romans : partie supérieure de la porte principale (exceptée l'archivolte), fenêtre centrale ornée de billettes, contreforts. La rosace ornant le pignon a été ajoutée au XIIIe siècle. Le transept, le croisillon nord et le chœur ont été élevés dans le premier quart du XIIIe siècle à l'emplacement de l'ancien chevet roman dont la disposition demeure inconnue. La voûte du transept est réceptionnée sur une série de colonnettes aux chapiteaux ornés de feuillages.
    L'aspect actuel de l'église (clocher et restes de la grande chapelle) a été occasionné par l'effondrement du pilier sud-est du clocher le et au dynamitage du reste du clocher par le génie de Versailles les 23 et . Les travaux de reconstruction de l'église ont débuté en 1919 grâce à l'important don de la famille Drouin, originaire de Paris. C'est pour cette raison que Cinqueux conserve la mémoire de la famille Drouin à travers le nom d'une rue du village. L'église, en partie reconstruite fut rendue au culte le . Par manque de moyens, le clocher ne fut pas réédifié et les matériaux de la grande chapelle servirent à la reconstruction de l'église[56].

    On peut également noter :

    • Deux lavoirs : Le premier, le lavoir de Salifeux, est en réalité situé sur la commune d'Angicourt. Il a été acquis et reconstruit par la municipalité de Cinqueux dans la première moitié du XIXe siècle. Le second, le lavoir des Granneurs que l'on peut apercevoir dans le vallon à droite au sortir de Cinqueux vers Angicourt, a été construit en 1885 pour des raisons pratiques, le lavoir de Salifeux n'étant pas aisément accessible pour les ménagères.
    • Un château fort a jadis couronné le sommet de la butte Catiau, signal du village. Incendié et pillé lors de la Jacquerie de 1358 et lors des guerres avec les Anglais, il a été entièrement démoli sous ordre de Charles VII en 1431.
    • L'ancienne mairie-école, de style Louis-Philippe (car construite sous le règne de ce dernier) a été construite en 1848 par l'architecte Weil.
    • L'ancienne mairie-école
      L'ancienne mairie-école
    • Ancienne remise à incendie
      Ancienne remise à incendie
    • Cave extérieure, rue de Rosoy
      Cave extérieure, rue de Rosoy
    • La rue de Liancourt.
      La rue de Liancourt.
    • Ancienne maison, rue Wilfried-Pol
      Ancienne maison, rue Wilfried-Pol
    • Le monument aux morts
      Le monument aux morts

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Cinqueux Blason
    Cinqueux, écartelé en sautoir.
    Au 1 : de sinople chargé de cinq monts de sables, qui sont la butte Catiau, la butte des Aigumonts, la montagne de Roc, la montagne de Berthaut et la montagne Moimont.
    Au 2 : de gueules au moulin d'or et ailes de sable qui représentent les moulins à vent de Roc, de Berthaut et de Moimont.
    Au 3 : de gueules à l'église d'or, couverte de sable qui est l'église Saint Martin.
    Au 4 : Parti à dextre d'azur au roseau de sable sur ondes d'azur et d'argent, que sont les marais. Parti à senestre d'or aux cerises de gueules et feuilles de sinople que sont les fruits rouges.
    Sur le tout : Ecartelé au 1 et au 4, d'azur aux trois fleurs de lys d'or. Au 2 et au 3, d'argent aux trois lions de gueules, lampassés de même, qui sont la Picardie.
    Détails
    Les armes de Cinqueux sont issues d'un concours lancé par la municipalité de Cinqueux en 2003 et remporté par M. Liennard de Clermont[57].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jules Gérin, « Eglise de Cinqueux », Comptes-rendus et mémoires / Comité archéologique de Senlis, t. VIII, 1882-1883, p. 39-44 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
    • Amédée Beaudry (Fac-similé du Bulletin religieux du diocèse de Beauvais (1911)), Essai sur la paroisse de Cinqueux, Le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 72 p. (ISBN 9782843739132, BNF 40941197).

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Cinqueux », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Il s'agit d'une date communément adoptée, situé entre 996 et 1018.
    9. Émile Lambert, historien et linguiste né à Villers-Saint-Paul en 1890 près de Creil, ayant toujours vécu dans l'Oise, directeur d'école à Villers-Saint-Paul dont le collège porte aujourd'hui son nom, décédé en 1982 à Cinqueux.
    10. Une place de la commune a été dénommée « Place du Chanoine Pierre Gires » en 2013.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Ouvrages

    • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 207-217
    1. p. 207.
    2. p. 208.
    3. p. 210.
    4. p. 207-208.
    5. p. 211-212.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Carte 1/25 000e » sur Géoportail..
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 145 p. (lire en ligne), p. 14-15, sur Google Books.
    3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 145 p. (lire en ligne), p. 14-15, sur Google Books.
    4. « La rivière de la Frette », sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (SANDRE) (consulté le ).
    5. « Carte de remontée des nappes », sur le site innondationsnappes.fr du BRGM et du ministère de l'Écologie et du Développement durable (consulté le ).
    6. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    13. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Cinqueux et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Cinqueux et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune de Cinqueux », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Natura 2000 : Marais de Sacy-le-Grand », sur www.natura2000-picardie.fr (consulté le ).
    22. « Marais de Sacy-le-Grand, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
    23. « ZICO : Zones importantes pour la conservation des oiseaux, marais de Sacy » [PDF], sur le site de la DREAL de Picardie (consulté le ).
    24. « Montagnes de Verderonne, du moulin et de Berthaut, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
    25. « Corridors écologiques », sur le site de la DREAL de Picardie (consulté le ).
    26. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    28. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Unité urbaine 2020 de Creil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    30. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    31. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    32. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    35. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    36. « Transports en commun à Cinqueux », sur le site multimodal animé par le syndicat mixte des transports collectifs de l'Oise (consulté le ).
    37. « Risques naturels majeurs : Cinqueux », sur le portail de la prévention des risques majeurs, partenariat avec le ministère de l'Écologie et du Développement durable (consulté le ).
    38. « Cavités souterraines à Cinqueux », sur www.cavites.fr (consulté le ).
    39. Émile Lambert, Dictionnaire topographique du département de l’Oise, Amiens, , p. 140.
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    41. « Michel,Marcel MOROT », sur https://gw.geneanet.org (consulté le ).
    42. « Bientôt une « Place du Chanoine Pierre Gires » à Cinqueux », Cinqueux Infos, no 48, , p. 3 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    43. « Compte-rendu de la séance du conseil municipal du 21 mars 2008 » [PDF], Conseils municipaux, sur http://www.ville-cinqueux.fr (consulté le ).
    44. « Cinqueux : le PLU agite la fin du mandat : À quatre jours des élections, le conseil municipal doit se réunir ce mercredi 19 mars pour voter le projet du plan local d’urbanisme. Un sujet qui agite la campagne », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Bernard Fricker, le maire, ne briguera pas de second mandat. La raison ? L’âge et la maladie. « J’ai 79 ans et je ne vais quand même pas mourir ici ! C’est le moment pour moi de me retirer et de prendre du temps pour m’occuper de moi et de ma famille. » Le maire sortant ne soutient d’ailleurs aucune liste pour les prochaines municipales ».
    45. « Compte-rendu de la séance du conseil municipal du 4 avril 2018 » [PDF], Conseils municipaux, sur http://www.ville-cinqueux.fr (consulté le ).
    46. « Compte rendu de la séance du Conseil municipal du 26 mai 2020 » [PDF], Conseils municipaux, sur https://www.cinqueux.fr (consulté le ).
    47. « Cinqueux: logements et médecins à la maison de santé : Les négociations avec les entreprises qui ont répondu à l’appel d’offres de la maison de santé s’ouvrent aujourd’hui. Les premiers coups de pelle sont attendus en avril », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    48. Julien Heyligen, « Cinqueux : c’est la ruée vers le nouveau docteur : Une maison médicale, inaugurée ce samedi, accueille notamment un nouveau généraliste. Le praticien était attendu avec impatience par les habitants », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    52. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cinqueux (60154) », (consulté le ).
    53. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    54. Site de la paroisse
    55. Notice no PA00114594, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. Lucien Charton, Liancourt et sa région, Paris/Autremencourt, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 (1re édition 1968), 557 p. (ISBN 978-2-84178-053-2 et 2-84178-053-8), p. 212-217.
    57. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.