Accueil🇫🇷Chercher

Big Brother Awards

Les Big Brother Awards ou BBA (en français, Prix Big Brother), est une cérémonie de remise de prix à destination « [des] gouvernements et [des] entreprises… qui font le plus pour menacer la vie privée ». La cérémonie est organisée par l'association Privacy International. Son nom vient du personnage emblématique de l'État policier d'Océania, Big Brother, dans le roman 1984 de George Orwell. Ce prix existe dans une dizaine de pays.

Caméra de surveillance à Londres

En France

En France, les gagnants se voient décerner un prix Orwell. Un prix Voltaire est également décerné à une personne ou une organisation qui s'est illustrée dans la défense de la vie privée. Les cérémonies ont été diffusées pendant plusieurs années sur Teleplaisance.org, puis, depuis 2009, en streaming sur internet par l'association Regarde à vue[1].

Edition 2021

Le 14 juillet 2021, Doctolib se voit décerner le Big Brother Awards[2] - [3] - [4]. Ce prix décerné aux structures qui attentent à la vie privée lui est attribué en identifiant plusieurs problèmes :

  • lorsque des professionnels de santĂ© demandent Ă  utiliser Doctolib, ce service leur demande Ă  accĂ©der aux donnĂ©es de santĂ© de toute leur patientèle, sans que celle-ci en soit informĂ©e, et ce mĂŞme si cette patientèle ne dispose d'aucun compte Doctolib ;
  • le manque de transparence de la politique de confidentialitĂ© de Doctolib, multipliant les documents qui prĂ©cisent les conditions d'exploitation des donnĂ©es collectĂ©es ;
  • lorsque des personnels de santĂ© utilisent Doctolib, ce service accède Ă  la liste complète de leur patientèle alors que les crĂ©neaux libres suffiraient ;
  • l'usage de cookies publicitaires permet Ă  de nombreuses entreprises telles que Google, Twitter, Instagram, Facebook, LinkedIn, Medium et YouTube d'ĂŞtre informĂ©es quand un rendez-vous est pris par un patient ;
  • la fusion de donnĂ©es de santĂ© sur des patients et patientes transmises par plusieurs personnels de santĂ©, sans aucune suppression une fois que les donnĂ©es ne sont plus utiles pour la prise de rendez-vous.

Edition 2013

Après un arrêt de plus de deux ans[5], l'édition 2013 a eu lieu le 26 juin 2013 à La Parole errante à Montreuil ; elle a bien sûr été filmée[6].

Prix Orwell

  • Orwell LocalitĂ© : Le conseil gĂ©nĂ©ral de la Seine-Saint-Denis pour le recueil dĂ©complexĂ© de donnĂ©es personnelles des "usagers" qui se prĂ©sentent au service social ;
  • Orwell ExĂ©cuteurs des basses Ĺ“uvres : Deux candidats ex æquo :
  • Orwell Novlang : Orange PrĂ©fĂ©rences pour avoir voulu mettre en place des outils de Deep packet inspection de surveillance des activitĂ©s internet privĂ©es de ses abonnĂ©s, sous couvert de leur proposer de meilleures publicitĂ©s ou services ;
  • Orwell Entreprise :
  • Orwell État & Élus : Marielle Gallo, dĂ©putĂ©e europĂ©enne, pour son acharnement Ă  faire passer les entreprises avant nos donnĂ©es personnelles ;
  • Orwell Ensemble de son Ĺ“uvre : Philippe Vannier, PDG de Bull, et son associĂ© StĂ©phane Saliès, pour dissĂ©miner des technologies de surveillance de masse dans des pays qui peuvent ainsi rĂ©primer leurs populations.

Prix Voltaire

Prix de la vigilance citoyenne : Isabelle de Léon[7], agent au Pôle emploi, pour refus de participer à une formation au contrôle des papiers d’identité des demandeurs d’emplois.

Le Prism du Jury : À la dernière minute, le dossier PRISM a été disqualifié pour dopage.

Édition 2010

  • Prix Orwell :
    • Orwell Novlang : Brice Hortefeux, ministre de l'IntĂ©rieur, pour l'utilisation du terme « vidĂ©oprotection » Ă  la place de vidĂ©o-surveillance, forme de « simplification de la langue destinĂ©e Ă  rendre impossible l’expression des idĂ©es subversives et Ă  Ă©viter toute formulation de critique de l’État » ;
    • Orwell Entreprise : BNP-Paribas, La Banque postale, LCL, la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale et toutes les banques qui « couvrent leurs employĂ©s qui dĂ©noncent, aux services de la prĂ©fecture, des clients sans papiers venus Ă  leur guichet » ;
    • Orwell LocalitĂ© : Christian Estrosi, maire de Nice, pour avoir « installĂ© Ă  Nice le plus dense et le plus cher système de vidĂ©osurveillance de France » ;
    • Orwell État et Ă©lus : Xavier Darcos et Luc Chatel pour la crĂ©ation de nouveaux fichiers nominatifs Ă  l'Éducation nationale; ainsi que Éric Besson « pour avoir durci les quotas d’expulsions, refusĂ© de mettre Ă  l’abri des poursuites les personnes qui aident les migrants, et pour vouloir contourner le juge des libertĂ©s. »
  • Prix Voltaire :
    • Prix de la vigilance citoyenne : Pièce et main-d'Ĺ“uvre, collectif crĂ©Ă© Ă  Grenoble, pour ĂŞtre « parvenu, avec des moyens rudimentaires, Ă  contrer avec Ă©clat la campagne d’acceptation des nanotechnologies organisĂ©e fin 2009 par le gouvernement via la Commission du dĂ©bat public (CNDP). »
  • Prix SpĂ©cial du Jury - 10 ans des BBA :
    • Alex TĂĽrk, prĂ©sident de la CNIL pour tromperie et dissimulation. Alex TĂĽrk endosse les habits du dĂ©fenseur tout terrain de la vie privĂ©e et des libertĂ©s alors qu’il en est parfois le fossoyeur et souvent le facilitateur.

Édition 2009[8]

  • Orwell Ensemble de son Ĺ’uvre : Michèle Alliot-Marie, ministre de l’IntĂ©rieur, pour son goĂ»t immodĂ©rĂ© des fichiers de police (+ 70 % en trois ans, dont Ardoise, Edvige, Cristina ou encore Gesterex), mais aussi pour sa « novlangue » avec sa promotion de la vidĂ©osurveillance (« vidĂ©oprotection »), ses invitations Ă  la dĂ©lation et son talent Ă  fabriquer un « ennemi intĂ©rieur » ;
  • Mention spĂ©ciale :
    • FrĂ©dĂ©ric Lefebvre, dĂ©putĂ© et porte parole de l’UMP, pour son incompĂ©tence et son insistance Ă  vouloir contrĂ´ler internet par le biais du CSA, ses arguments iniques pour soutenir la loi Hadopi , pour vouloir traquer la dĂ©linquance dans les maternitĂ©s, et bien d’autres choses ;
    • Le « ZĂ©lateur » anonyme, pour avoir confondu sa fonction d’agent de l’État ou de services publics avec celle d’auxiliaire de police, dĂ©nonçant des personnes sur simples suspicions, trahissant leur secret professionnel et mettant en danger de la vie d’autrui.
  • Orwell État et Élus : Le rĂ©pertoire national commun de la protection sociale et le ministère du Budget, sous couvert de lutte contre la fraude aux prestations sociales, Éric Woerth veut crĂ©er un fichier central qui remet au goĂ»t du jour le funeste « projet de Système automatisĂ© pour les fichiers administratifs et le rĂ©pertoire des individus» des annĂ©es 1970 , menant Ă  l’interconnexion massive des bases de donnĂ©es avec le NIR comme identifiant unique ;
  • Orwell Entreprise : La MutualitĂ© française, pour avoir militĂ© avec ardeur, aux cĂ´tĂ©s des assureurs privĂ©s de la FĂ©dĂ©ration française des sociĂ©tĂ©s d'assurances, afin d’accĂ©der Ă  certaines donnĂ©es mĂ©dicales dĂ©tenues par la sĂ©curitĂ© sociale. Leur lobbying forcenĂ© a portĂ© ses fruits en 2008 ;
  • Orwell LocalitĂ©s : Bertrand DelanoĂ« et Christophe Caresche, mairie de Paris , pour avoir finalement succombĂ© aux sirènes de la vidĂ©osurveillance. Cette forme de surenchère avec le gouvernement pour s’acheter une moralitĂ© sĂ©curitaire, laisse totalement de cĂ´tĂ© la question de son inefficacitĂ© et minimise les atteintes aux libertĂ©s ;
  • Orwell Novlang :
    • Projet europĂ©en Humabio, ce projet de biomĂ©trie « multimodale » prĂ©sente comme une « libertĂ© » le fait d’utiliser des techniques d’identification basĂ©es sur le comportement (comme la dĂ©marche), alors que cela aura pour consĂ©quences de pouvoir identifier une personne Ă  son insu ;
    • La Caisse nationale d’allocations familiales et sa mĂ©thode IGGACE, pour avoir utilisĂ©, pour former ses agents Ă  la dĂ©tection de la fraude, une « mĂ©thode » issue de recherches policières, qui utilise l’« intelligence sĂ©mantique » pour dĂ©busquer « bien plus que le mensonge », Ă  savoir « l’intentionnalitĂ© » du mensonge.

Prix Voltaire

  • Mireille et Monique, bĂ©nĂ©voles Ă  Calais, Mireille est une mère de 11 enfants qui hĂ©berge des jeunes Ă©trangers en situation irrĂ©gulière chez elle au risque d’être poursuivie, et Monique a Ă©tĂ© interpellĂ©e pour avoir apportĂ© une aide matĂ©rielle rĂ©gulière Ă  des Ă©trangers en situation irrĂ©gulière ;
  • Collectif Non Ă  l’éducation biomĂ©trique de l’HĂ©rault, pour s’opposer, avec un certain succès, Ă  la prolifĂ©ration des systèmes biomĂ©triques Ă  l’école et avoir dĂ©noncĂ© les arguments dĂ©ployĂ©s par les industriels pour conditionner les jeunes gĂ©nĂ©rations ;
  • L’appel des directeurs d’école contre l'application Base-Ă©lèves, en six mois plus de 180 enseignants et directeurs d’école primaires ou maternelles ont signĂ© un appel Ă  la dĂ©sobĂ©issance pour s’opposer au fichage prĂ©coce des enfants ;
  • Collectif Non Ă  EDVIGE, pour ĂŞtre parvenu Ă  mobiliser syndicats, citoyens et organisations de dĂ©fense des droits de l’homme, rĂ©coltĂ© plus de 200 000 signatures contre le fichier Edvige, ce qui a poussĂ© le gouvernement Ă  reporter ses projets.

Édition 2007

  • Orwell État et Ă©lus :
  • Orwell Entreprise :
    • Les drones ELSA et Quadri-France (des entreprises Sirehna et Taser), accusĂ©s de « banaliser l'utilisation de matĂ©riel de conception militaire, Ă  des fins de contrĂ´le et de surveillance furtive des populations civiles » ;
    • Le lobbying de l’industrie des technologies mĂ©dicales (Lessis, Snitem et Getics) pour le dĂ©ploiement du Dossier mĂ©dical personnel ;
    • Denis Olivennes, PDG de la Fnac, accusĂ© de promouvoir la surveillance des internautes.
  • Orwell LocalitĂ©s :
Claude Journès, président de l’université Lyon-II et professeur de sciences politiques spécialisé dans l’« analyse comparée des politiques policières », pour avoir dans « son » université une entreprise privée qui met au point des produits de surveillance, sous couvert de « valorisation de la recherche publique », les étudiants en seraient les premiers cobayes .
  • Orwell Novlang :
L’émission Envoyé Spécial sur France 2 dont les équipes ont réalisé un reportage au sein de la police d'immigration de Brice Hortefeux. Privacy International juge que les journalistes ont « perdu leur sens du discernement face à des situations « autorisées », tendant à banaliser les procédures d'expulsion » ;
  • Orwell Ensemble de son Ĺ“uvre :
Google Inc., pour la collecte de donnée personnelle à large échelle, l'association relève aussi leur refus de se soumettre à la réglementation européenne, et les accuse de filtrer les moteurs de recherche, de censurer politiquement les résultats, et de sélectionner de façon subjective les sources d'actualité ;
  • Voltaire de la vigilance :
Le collectif Refus ADN, collectif qui regroupe des personnes qui refusent de se soumettre au prélèvement génétique. Le collectif a été récompensé « pour son travail de résistance et d'information face aux prélèvements arbitraires d'ADN dans des affaires de droit commun ».

Édition 2006

  • Orwell État : Jacques Lebrot, sous-prĂ©fet de Seine-Saint-Denis, pour le licenciement de 3 500 salariĂ©s travaillant dans les zones sensibles de l’aĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle parce qu'ils pouvaient prĂ©senter un risque pour la sĂ»retĂ© aĂ©roportuaire ;
  • Orwell Entreprise : Sony pour son rootkit modifiant de façon assez profonde la configuration de Windows afin d'empĂŞcher la copie de CD ;
  • Orwell LocalitĂ©s : Paul Anselin, maire de PloĂ«rmel (Morbihan), pour avoir installĂ© (ou prĂ©vu l'installation) de 50 camĂ©ras dans une commune de 9 100 habitants malgrĂ© une faible dĂ©linquance, et accessoirement avoir mis en place un numĂ©ro vert pour inciter Ă  la dĂ©lation et surveiller les militants associatifs ;
  • Orwell Novlangue : FrĂ©dĂ©ric PĂ©chenard, directeur rĂ©gional de la PJ, pour son encouragement Ă  une inscription systĂ©matique au Fichier national automatisĂ© des empreintes gĂ©nĂ©tiques mĂŞme des innocents au prĂ©texte qu'ils pourront « ĂŞtre lavĂ©s de tout soupçon » ;
  • Orwell Ensemble de son Ĺ“uvre : Pascal ClĂ©ment, garde des Sceaux, « pour son acharnement Ă  vouloir contrĂ´ler et enfermer, pour son dĂ©ni de la vie et du droit Ă  des soins mĂ©dicaux dĂ©cents, et pour son mĂ©pris des institutions et des droits de l’homme » ;
  • ClassĂ© ex-æquo pour le prix Voltaire les directeurs d'Ă©cole qui refusent le fichier base-Ă©lèves et Pierre Muller, webmaster du site ordinateurs-de-vote.org.

Une mention spéciale a par ailleurs été accordée à Christophe Espern, animateur d’EUCD.info pour sa lutte contre la Gestion des droits numériques et le projet de loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information.

Édition 2005

  • Jean-Michel Charpin, Directeur de l'Insee, prix Orwell État, pour le projet INES (carte d’identitĂ© Nationale Ă©lectronique sĂ©curisĂ©e). Elle contient une puce RFID (Radio identification) et permet de faire le lien avec le RĂ©pertoire national d'identification des personnes physiques (RNIPP) ;
  • La vidĂ©osurveillance des salariĂ©s de Lidl, prix Orwell Entreprises, pour avoir installĂ© 65 camĂ©ras de vidĂ©osurveillance pour 60 salariĂ©s ;
  • Commissaires SĂ©nichault et Pagès (Carcassonne), prix Orwell LocalitĂ©s, pour leur « recensement et contrĂ´le de la population SDF et assimilĂ©s », sans base lĂ©gales ;
  • Le Principal du collège Joliot-Curie de Carqueiranne, mention spĂ©ciale biomĂ©trie, pour son projet de bornes biomĂ©triques reposant sur l’empreinte de la main des enfants ;
  • Le dĂ©putĂ© Jacques-Alain BĂ©nisti pour sa « prĂ©vention » de la dĂ©linquance, ex-æquo avec l'INSERM et ses « troubles de conduite de l'enfant », prix Orwell Novlang, pour les possibilitĂ©s offertes par leur travaux d'identifier dès la maternelle de possible futurs dĂ©linquants ;
  • Nicolas Sarkozy, prix Orwell pour l'ensemble de son Ĺ“uvre.

Edition 2004

  • Philippe Douste-Blazy, ministre de la SantĂ© - Prix spĂ©cial du jury, pour la carte Vitale 2 et ses donnĂ©es biomĂ©triques, ainsi que la possibilitĂ© d'accĂ©der Ă  toutes les donnĂ©es mĂ©dicales des Français, ce qui violerait le serment d'Hippocrate sur la confidentialitĂ© ;
  • DĂ©putĂ©s Pascal ClĂ©ment, GĂ©rard LĂ©onard et Georges Fenech - Orwell État et Ă©lus, pour leur principe lĂ©gislatif incluant une surveillance Ă©lectronique mobile (« bracelet GPS ») en plus de la peine de prison ;
  • Visiowave, filiale de TF1 - Orwell Entreprise, pour ses dispositifs permettant Ă  la fois une vidĂ©o-surveillance et la diffusion de publicitĂ© dans les transports publics ;
  • Michel Biard (maire de Vitry-le-François) et RenĂ©-Paul Savary (prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la Marne) - Orwell LocalitĂ©s, pour sa dĂ©cision de recenser toutes les personnes qui avaient rencontrĂ© un travailleur social en 2003, ainsi que leurs troubles Ă©ventuels (alcoolisme, santĂ© mentale, marginalitĂ©, etc.), sans dĂ©claration Ă  la CNIL. La base de donnĂ©es ainsi obtenue serait communiquĂ©e Ă  divers organismes « pour estimer les besoins sociaux de la ville » ;
  • GIXEL (Groupement des industries Ă©lectroniques) - Orwell Novlang, pour son programme d'acceptation par la population des mĂ©thodes biomĂ©triques : il suggère de commencer « dès le plus jeune âge » Ă  la maternelle, et conseille que « les enfants utilisent cette technologie pour rentrer dans l'Ă©cole, en sortir, dĂ©jeuner Ă  la cantine, et les parents ou leurs reprĂ©sentants s'identifieront pour aller chercher les enfants ». Il suggère Ă©galement l'introduction de puces dans divers produits Ă©lectroniques courants (tĂ©lĂ©phones portables, etc.) ;
  • Conseil Justice et Affaires IntĂ©rieures de l'Union europĂ©enne (Fr, Al, It, Gr) - Orwell EU, ), la Commission europĂ©enne a publiĂ© une proposition d'introduction de biomĂ©trie dans les passeports, et d'un registre europĂ©en commun biomĂ©trique, contenant les empreintes digitales et « quelques autres informations limitĂ©es mais significatives » ;
  • Les ministres Daniel Vaillant (PS), Nicolas Sarkozy et Dominique Perben (UMP), pour l'extension des fichiers regroupant les criminels Ă  d'autres catĂ©gories, dans le cadre de la loi sur la sĂ©curitĂ© quotidienne, la loi pour la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, et la loi portant sur l'adaptation de la justice aux Ă©volutions de la criminalitĂ©.
  • santĂ©suisse pour le système Tarmed[9].

Ailleurs

La version germanophone traite des réalités allemandes, autrichiennes et suisses.

Les versions néerlandaise et finlandaise traitent chacune de leurs réalités nationales.

Le Prix Orwell (littérature) est attribué en domaine anglophone à un travail visant à rapprocher la politique de ses lecteurs.

Les articles sur les ONG Privacy International, et Human Rights Watch, au moins dans l'édition anglophone, offrent un vaste panorama de la défense de la vie privée, contre les tentatives de surveillance globale.

Notes et références

  1. Les prétendants aux Césars de la surveillance, promotion 2009 - Big Brother Awards France
  2. (en) Dr. Thilo Weichert, « the company Doctolib in Berlin », sur bigbrotherawards.de, (consulté le )
  3. (en-US) « Big Brother Awards 2021: “Oscar for data octopuses” goes to Doctolib and the EU Commission », sur World Weekly News, (consulté le )
  4. « Doctolib a transféré des données sensibles à Facebook et Outbrain », sur Siècle Digital, (consulté le )
  5. Interview radiophonique des nouveaux organisateurs des Big Brother Awards 2013 14/06/2013
  6. « bigbrotherawardsfr - Dailymotion »
  7. http://www.lafusionpourlesnuls.com/article-pole-emploi-isabelle-de-leon-menacee-de-licenciement-84473341.html
  8. L'édition 2008 a été « sautée » pour que le prix porte le nom de l'année dans laquelle il a été décerné, la cérémonie de 2007 ayant par exemple concerné les prix 2006.
  9. (de) « «Schnüffler des Jahres» mit den Big Brother Awards 2004 ausgezeichnet », sur Klein Report (consulté le ).

Bibliographie

  • Big Brother Award 2008 (Germany)
    Big Brother Award 2008 (Germany)
  • Big Brother Awards 2008 (Austria)
    Big Brother Awards 2008 (Austria)
  • Big Brother Awards 2010 (Netherlands)
    Big Brother Awards 2010 (Netherlands)
  • Big Brother Awards 2013 (France)
    Big Brother Awards 2013 (France)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.