Barre-des-CĂ©vennes
Barre-des-Cévennes (en occitan, Barra de las Cevenas) est une commune française, située dans le sud-est du département de la LozÚre en région Occitanie.
Barre-des-CĂ©vennes | |
Vue générale. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | LozĂšre |
Arrondissement | Florac |
Intercommunalité | Communauté de communes Gorges Causses Cévennes |
Maire Mandat |
François Rouveyrol 2020-2026 |
Code postal | 48400 |
Code commune | 48019 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Barrois |
Population municipale |
204 hab. (2020 ) |
Densité | 5,9 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 14âČ 44âł nord, 3° 39âČ 15âł est |
Altitude | Min. 500 m Max. 1 064 m |
Superficie | 34,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton du Collet-de-DĂšze |
LĂ©gislatives | Circonscription de la LozĂšre |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.barredescevennes.fr/ |
ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Mimente, le Gardon de Sainte-Croix, le ruisseau de Malzac, le ruisseau de Briançon, le ruisseau de Rieutort et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « vallĂ©es du Tarn, du Tarnon et de la Mimente », la « vallĂ©e du Gardon de Mialet » et « les CĂ©vennes ») et sept zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Barre-des-Cévennes est une commune rurale qui compte 204 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 034 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Barrois ou Barroises.
GĂ©ographie
Barre-des-CĂ©vennes se situe au cĆur du parc national des CĂ©vennes, dans le sud du dĂ©partement de la LozĂšre. Barre-des-CĂ©vennes est situĂ©e Ă 10 km au nord-ouest de Sainte-Croix-VallĂ©e-Française, la plus grande localitĂ© aux alentours. Le village est situĂ© Ă 920 mĂštres d'altitude. La Mimente, le Gardon de Sainte-Croix et le ruisseau d'Ajaric sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Mont Aigoual », sur la commune de Val-d'Aigoual, mise en service en 1896[7] et qui se trouve Ă 18 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 5,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 931,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1964 et Ă 49 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Cadre géologique
GĂ©ologiquement, le village s'est implantĂ© au contact de deux ensembles lithologiques majeurs : le socle hercynien (constituĂ© des « schistes des CĂ©vennes », sĂ©rie caractĂ©risĂ©e dans la rĂ©gion par un faciĂšs dominant de micaschistes quartzeux) et la couverture mĂ©sozoĂŻque (constituĂ© de grĂšs et de calcaires). Cette couverture reposait sur une grande partie des CĂ©vennes[15] avant d'ĂȘtre dĂ©capĂ©e par l'Ă©rosion. Le territoire prĂ©sente une relique de cette couverture, la barre rocheuse qui a Ă©tĂ© dans le passĂ© reliĂ©e au plateau calcaire de la can[16] de Tardonnenche, de l'Hospitalet et aux Grands Causses. Le socle hercynien, appelĂ© traditionnellement les « CĂ©vennes cristallines » par les gĂ©ologues, forme un relief dissĂ©quĂ© oĂč alternent des serres dĂ©nudĂ©es et les vallĂ©es cĂ©venoles (les valats)[17].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[18] - [19]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cĆur du Parc national des CĂ©vennes. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[20].
Les CĂ©vennes sont Ă©galement un territoire reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[21] - [22].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[24] :
- les « vallées du Tarn, du Tarnon et de la Mimente », d'une superficie de 10 493 ha, des habitats pour deux mammifÚres : la Loutre (Lutra lutra) et le castor[25] ;
- la « vallĂ©e du Gardon de Mialet », d'une superficie de 23 371 ha, abritant des populations de poissons d'intĂ©rĂȘt communautaire, notamment le Barbeau mĂ©ridional (Barbus meridionalis), mais aussi le Castor et l'Ăcrevisse Ă pattes blanches[26] ;
et un au titre de la directive oiseaux[24] :
- « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espÚces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espÚces de rapaces diurnes et sept nocturnes[27].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[28] :
- le « Gardon de Sainte-Croix » (231 ha), couvrant 7 communes du département[29] ;
- les « pelouses du Pesquier » (32 ha)[30] ;
- les « ruisseaux de Malzac et de Rieutort » (128 ha), couvrant 3 communes du département[31] ;
- les « vallées de la Mimente et du Briançon » (74 ha), couvrant 4 communes du département[32] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [28] :
- les « Can de l'Hospitalet » (2 062 ha), couvrant 9 communes du département[33] ;
- les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la LozÚre[34] ;
- la « vallée de la Mimente » (7 521 ha), couvrant 5 communes du département[35].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Barre-des-Cévennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [I 1] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (96,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (94,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (75,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (20,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,7 %), zones urbanisĂ©es (0,9 %)[38].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Barre-des-CĂ©vennes est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].
Risques naturels
Barre-des-CĂ©vennes est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en dĂ©cembre 2014 pour la pĂ©riode 2014-2023[41]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du , complĂ©tĂ© par un arrĂȘtĂ© de 2020, rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du , abrogeant un arrĂȘtĂ© de 2002, rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [41] - [42].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[43].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 0,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (15,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 195 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă comparer aux 14 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[44] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[45].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2011 et 2020.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Barre-des-CĂ©vennes est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[46].
Toponymie
Ă rapprocher du gaulois *barr- qui a dĂ» signifier "barriĂšre, obstacle" d'oĂč « escarpement rocheux, Ă -pic, falaise », de la racine prĂ©-indo-europĂ©enne *bal/*bar, mĂȘme sens Baro ou BĂ rro en occitan alpin a le sens de vire, « bande de terrain de forme allongĂ©e ».
En ancien occitan barra signifie aussi "droit de circulation dont le produit est affectĂ© Ă l'entretien des routes" et encore "emplacement oĂč se trouve l'habitation du fermier levant le droit de barre"[47]. En effet, il fallait s'acquitter de cette taxe pour obtenir la levĂ©e de la barriĂšre fermant le passage.
Histoire
Barre Ă©tait le siĂšge de l'une des douze seigneuries gentilhommiĂšres du GĂ©vaudan, donnant droit d'entrĂ©e aux Ătats particuliers du GĂ©vaudan. Le chĂąteau du seigneur de Barre Ă©tait situĂ© sur le promontoire au-dessus du village.
La région fut particuliÚrement marquée par la révolte des Camisards au début du XVIIIe siÚcle.
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Barre-des-Cévennes est membre de la communauté de communes Gorges Causses Cévennes[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Florac Trois RiviÚres. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[48].
Sur le plan administratif, elle est rattachĂ©e Ă l'arrondissement de Florac, Ă la circonscription administrative de l'Ătat de la LozĂšre et Ă la rĂ©gion Occitanie[I 4].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Collet-de-DÚze pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la LozÚre pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[49].
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[52].
En 2020, la commune comptait 204 habitants[Note 9], en augmentation de 1,49 % par rapport Ă 2014 (LozĂšre : +0,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 112 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 221 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 16 140 âŹ[I 5] (20 420 ⏠dans le dĂ©partement[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 11 % | 8,9 % | 3,6 % |
DĂ©partement[I 8] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
France entiĂšre[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 111 personnes, parmi lesquelles on compte 83 % d'actifs (79,5 % ayant un emploi et 3,6 % de chÎmeurs) et 17 % d'inactifs[Note 11] - [I 7]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 10]. Elle compte 51 emplois en 2018, contre 57 en 2013 et 58 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 91, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8 %[I 11].
Sur ces 91 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 74,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 12,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Village typique des CĂ©vennes : maisons des XVe, XVIe, et XVIIe siĂšcles.
- Chùteaux ruinés de Terre-Rouge et du Castelas.
- Au Plan de Fontmort, menhir et monument commémoratif de la révolte des Camisards.
- Ăglise romane de Notre-Dame-de-l'Assomption, probablement Ă©difiĂ©e au XIIe siĂšcle et classĂ©e monument historique en 1931.
- Temple de lâĂglise protestante unie de France de Barre-des-CĂ©vennes.
- L'HĂŽtel de la Corniche (1920-1925).
- Le ferradou.
- Vue de Barre-des-CĂ©vennes depuis La Can Noire.
- Trois vues successives à partir de la place de la Bladarié, devant l'église.
- Grand Rue (D 983).
- Ancien poids public place de la Loue, oĂč se faisait l'embauche lors des foires.
- Vue du Village de Barre-des-CĂ©vennes en 2012.
Personnalités liées à la commune
- Ălie Marion (1678-1713) chef camisard natif de Barre-des-CĂ©vennes.
- Jean-Paul Chabrol (1947-...), historien y réside[55].
- Henri Canonge (1914-1981), ingénieur agronome y est né.
- Raymond Depardon photographie les maisons de la grande rue le 19 septembre 2020.
HĂ©raldique
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Le blasonnement de Barre-des-CĂ©vennes est : d'argent aux deux fasces de gueules. Il reprend celui de la seigneurie de Barre. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Barre-des-Cévennes » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Barre-des-Cévennes » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Barre-des-Cévennes » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la LozÚre » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Barre-des-Cévennes » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Mont Aigoual - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Barre-des-Cévennes et Val-d'Aigoual », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Mont Aigoual - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Barre-des-Cévennes et Millau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Millau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Le site est pourvu d'un sentier aménagé et des tables d'orientation.
- Bloc-diagramme géologique des Cévennes, site decouverte-cevennes.fr
- Du bas latin calma (« croupe élevée »), ce terme désigne à un haut plateau calcaire correspondant à un tout petit causse en placage sur le socle hercynien. Pendant prÚs de 100 millions d'années, la mer mésozoïque a recouvert les causses et les Cévennes. Puis l'érosion dégage le socle hercynien, sauf au niveau des cans.
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